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    Videodrome
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    3,5
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    178 critiques spectateurs

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    Max Rss
    Max Rss

    196 abonnés 1 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2019
    En premier lieu, j'espère que même sur les chaines dont les programmes s'orientent sur l'érotisme et la pornographie, il n'y ait pas de telles émissions qui soient diffusées. On peut voir "Vidéodrome" comme un film avant-gardiste mais surtout comme un curieux objet cinématographique. Décidément, Cronenberg a une imagination des plus débordante et je dirais même effrayante par instants. Curieuse idée tout de même: une émission de télé qui provoque un signal qui transmet des hallucinations, des tumeurs cérébrales, qui altère atrocement les capacités mentales. Mais alors ces fameuses hallucinations, sont-elles réalités ou sont elles pur produit de l'imagination? Un film mélangeant épouvante, horreur et science fiction et qui montre que la frontière entre le réel et le virtuel est finalement très très mince et que la télé est un objet (extrêmement dangereux) d'influence et de manipulation...
    Filmosaure
    Filmosaure

    122 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2012
    Max, directeur d’une chaîne de cinéma pornographique à la recherche de nouveaux programmes plus attractifs et moins “soft”, tombe par hasard sur une émission pirate intitulée Vidéodrome. Malsaine, celle-ci retransmet en direct des scènes de torture et mise à mort des participants. Enquêtant sur ce programme, il réalise que les sévices infligés pourraient être bien réels. Mais la nature même de Vidéodrome, drapée de secrets et d’obscures complots politiques, va bien plus loin que cela. Max commence à avoir des hallucinations, et bientôt, semble incapable de distinguer le virtuel du réel, comme si son esprit était contaminé par l’émission.

    Un joyau de la collection Cronenberg (dont le dernier film, A Dangerous Method, sort en décembre dans les salles) serti de ses plus belles obsessions : l’érotisation de la violence (cf. Crash), la confusion du réel et du virtuel (cf. ExistenZ), la fusion de l’objet inorganique avec la chair (cf. Existenz & La Mouche), la folie et la transgression des tabous (… beaucoup de ses films).

    Une œuvre, si ce n’est intemporelle, en tout cas non démodée : les thèmes et réflexions amorcées se prêtent tout particulièrement à notre époque. C’est là qu’est l’ironie car ce que dénonçait Cronenberg il y a maintenant presque 30 ans est toujours d’actualité et même au cœur de notre consommation des médias.

    Television is reality, and reality is less than television.

    Il fait écho à l’hypersexualisation ou la banalisation de la violence sur petit écran, mais également la déshumanisation des participants aux télé-réalités qui n’ont vu le jour que plus de 15 ans après ce film prophétique. Il aborde également le sujet des snuff-movies et le tabou associé à ces vidéos, qui à ce jour encore ont presque le statut de légende urbaine, ainsi qu’une paranoïa associée à l’idée de conspirations politiques derrière les plus sombres aspects de notre société.

    Un film à voir plusieurs fois et étudier en profondeur avant d’en saisir tous les messages. L’on pourra rire bêtement du malaise occasionné par les effets spéciaux années 80 et les petites lubies du réalisateur : metamorphose du corps, cassettes videos palpitantes, le tout à grand renfort de matière gluante… Ou se plonger dans une vision plus poussée et réfléchie. Plus qu’un film gore ou de science-fiction, une réflexion sur les parts de réalité et de liberté accordées à la vie publique sur écran, et celles laissées à l’individuel intime.
    cinono1
    cinono1

    297 abonnés 2 052 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2012
    D'une grande intelligence, Videodrome aborde le thème de l'apparition de la technologie et de l'image dans nos vies quotidienne et de la confusion qu'elle prend entrainer entre la réalité et l'imagination. Avant gardiste pour l'époque, ca l'est autant aujourd'hui. L'ensemble est malaisant comme dans les meilleurs Cronenberg. Le final est un peu expédié.
    Louis Morel
    Louis Morel

    45 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    Cronenberg démontre une fois de plus qu'il est le maître pour mixer horreur et science-fiction. Dans ce film pessimiste ou la mutilation du corps humain, la désacralisation des médias et les scènes visuellement hyper choquantes s’enchaînent, ce réalisateur de génie nous fais vivre une histoire très bien ficelée passionnante et perturbante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 juin 2012
    Un film vraiment particulier, fallait y penser tout de même: faire un film sur une émission sordide qui après son visionnage provoque des hallucinations et des tumeurs.
    Seul le début du film se passe dans la réalité, le reste est le fruit des hallucinations du personnage incarné par James Woods, un film vraiment poignant oscillant entre l'épouvante et l'horreur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juin 2012
    Les ravages du média télévision décrits de main de maître par David Cronenberg, une vision organique et fusionnel entre machine et chair qui ne laisse décidément pas indifférent. Cette approche unique fait de Videodrome un film d'exception, tout comme son réalisateur jusqu'au-boutiste.
    SuperMadara
    SuperMadara

    84 abonnés 935 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2012
    Un thriller psychologique extrême , une heure vingt de violence gratuite et de descente en enfers mais qui a un vrai fond. Facilement qualifiable de film extrême et tordu , le scénario suit la descente en enfer d'un directeur de télévision , Max Renn, qui va découvrir un programme télé pirate appelé "Vidéodrome" et qui va le plonger dans un univers de torture, de violence et de sexe , un mélange qui peut dégouter (et qui dégoute vraiment, c'est très limite !), mais l'influence et le pouvoir absolu des médias se reflète bien dans un scénario d'une folie vraiment particulière ! Plongé dans l'univers impitoyable et imprévisible de Cronenberg , James Woods gère la transformation et le déclin de son personnage avec beaucoup de rigueur et une certaine proportion a la folie, il comprend et s'adapte très bien au style de Cronenberg et n'est pas repoussé par le côté malsain du cinéaste face a des seconds rôles de tous les genres. Pour confirmer les bases de son univers cinématographique , David Cronenberg se lâche dans une mise en scène de tous les extrêmes : l'horreur et le machiavélisme du scénario et des personnages ressort comme amplifier par le cinéaste, un spectacle horrifiant et typique de Cronenberg.
    Un thriller malsain, complexe et horrifique qui reste comme une expérience terrible mais marquante.
    Julien D
    Julien D

    1 194 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mai 2012
    David Cronenberg est incontestablement un des plus pessimistes des réalisateurs et le message imposé sur sa filmographie est déprimante. Le rapport entre folie et mutation physique était toujours au centre de ses films (jusqu’au 21ème siècle quand il adopta une imagerie plus conventionnel). Vidéodrome, et sa dénonciation des effets de la télévision (sujet visionnaire en 1983!), semble être un panel de l’ensemble de ses idées qui, malheureusement sont condensées à tel point que son intrigue initial va totalement déraillée au point de perdre toute forme de crédibilité et ne mener à rien de concret. Le jeu minutieux de James Woods et la qualité, aujourd’hui désuets, des effets visuels sont restés mémorables mais n’empêchent pas de justifier les excès absurdes de fantastique gore de ce qui aurait pu être un excellent thriller psychologique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 mai 2012
    Cronenberg, on le connait maintenant. Son style visuel atypique qui s'est calmé depuis quelques années, ses thèmes favoris et ses obsessions. Mais là, le canadien nous pond un film qui reste assez ardu à comprendre ma foi. Médias, contrôle, sexe, violence, voilà un peu le melting pot auquel on fait face. Le film est en soi très intéressant, pose quelques questions si vous arrivez à déchiffrer certains passages et vous retourne l'estomac avec des effets visuels prodigieux annonciateurs dans le style de ce que l'on pourra voir en apothéose dans La Mouche. Mais le scénario alambiqué, la narration pas toujours très clair et la fin un peu bizarre nous achève un peu. On a pas tout compris au final, plus qu'à le revoir ou abandonner et passer à autre chose. Les spectateurs lambda passeront leurs chemins, les fans de Cronenberg ( dont je fais partie ) le regarderont encore et encore jusqu'à en extraire la moelle épinière du métrage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 12 mai 2012
    David Cronenberg est complètement cinglé. Une foi le visionnage de "vidéodrome" terminé, on ressort convaincu de cette affirmation. Avec un scénario terriblement difficile d'accès, on reste parfois sceptique quand au déroulement même du film. Nous ne sommes jamais sûr de rien. Et même si James Woods nous dévoile ici l'étendue de ses talents, on reste toujours avec un arrière goût dans la bouche, celui d'avoir vu un film dispensable et outrageusement gore.
    selenie
    selenie

    6 184 abonnés 6 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2012
    Film visionnaire (quoi que Tavernier et Boisset l'ont précédé) sur les pouvoirs des médias et notamment de la télévision Cronenberg signe ici un film dans lequel on reconnait lapatte de son réalisateur. La mise en scène crée une sorte d'emprise sur nous, comme l'écran pour James Woods. Le film est prenant, envoûtant à chaque instant. Entre le sado-masochisme et le pouvoir de l'image Cronenberg offre une histoire tordue mais pas toujours des plus cohérents (la VHS et le cancer ?!). James Woods est excellent en video-addict qui se perd dans les méandres entre hallucinations et réalités. Les effets spéciaux, maquillages surtout, sont superbes et nous plongent encore plus dans les cuachemars éveillés. Par contre certaines idées (la plaie du ventre entre autres) ne sont pas de splus originales, elles sont mêmes assez laides. Ca reste un grand classique du genre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 avril 2012
    J'ai bien aimé mais je dois avouer que ca part un peu trop dans tous les sens , on arrive pas a cerner si c'est la realité ou les hallucinations au bout d'un moment mais en meme temps c'est ca qui rend le film fort et qui nous mets dans la peau de Max ; Un film visionnaire et "perché" , proche de "chromosome 3" pour les effets visuels ( le ventre qui s'ouvre ) , un peu crade quand meme mais ca ne gache pas le film au contraire ca accentue son caractére et le style de Cronenberg ; James Woods est excellent , c'est vraiment un super acteur qui a fait une carriere assez diversifiée
    cris11
    cris11

    51 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2012
    Un film bizarre, assez dérangeant et complexe dans le sens où on l'interprète un peu comme on veut. Pour tout le côté métaphorique de la manipulation des gens par la télé et des médias, ce film mérite d'être vus. Ca c'est pour le fond. Pour la forme, ce film est une sorte de délire assez morbide et particulier du réalisateur qui donne naissance à plusieurs interprétations pour le spectateur. Pour ma part, je ne suis pas forcément client de ce genre de film donc une explication un peu plus explicite aurait été la bienvenue. Si non, James Woods est impeccable dans son rôle et constitue très certainement l'un des principaux centres d'intérêt de ce film.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    102 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2012
    Jamais Cronenberg n'aura poussé plus loin dans ses thèmes décalés que dans Vidéodrome : horreur complète lorsque réalité et fiction s'entremêlent, le héros ne contrôle plus la distance qu'il avait avec le monde de la vidéo (images de violence et de haine). A cette plongée dans un univers parallèle, on peut bien évidemment associer une métaphore sexuelle : la forme de l'orifice ventral de Max Renn a la forme d'un vagin. Et c'est ainsi durant tout le film... Mais ce qui rend le film complètement malsain, c'est que l'on erre dans des fumées allégoriques de gore et d'inhumain. Cronenberg ne paraît pas toujours se soucier de la compréhension du film : ce qui paraissait être un film banal au début se révèle une exploration des univers lugubres sortis de l'imagination du cinéaste canadien. La conclusion du film est l'un des seuls éléments prévisibles : on sent tout au long du film que Max est en train de descendre dans un gouffre qu'il ne pourra remonter, quoi qu'il arrive. Et c'est une descente aux enfers d'autant plus terrible qu'il paraît l'ignorer ou bien tout simplement ne pas la comprendre et donc ne même pas essayer à l'éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 février 2012
    Un Cronenberg bien gore, et qui peut parraître gratuit au premier abords. Or ce film est très intéressant tant l'analyse et la compléxité psychologique des personnage est profonde.
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