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Bryan _
1 abonné
64 critiques
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5,0
Publiée le 13 octobre 2024
Un chef-d'œuvre musical signé Brian de Palma !
Oui, on pourrait y constater des similitudes avec d'autres œuvres, mais c'est normal, car l'histoire de ce métrage est pleinement inspirée du "Phatom de l'Opéra" ou encore de "La belle et la bête". Néanmoins, le support d'origine est assez bien revisité, cela se démarque ! C'est fait d'une belle et ingénieuse façon.
Puis, les personnages sont émouvants et sublimes. Winslow Leach est investi, talentueux et poignant dans son rôle. Quant à Jessica Harper, entre le rôle de la jolie princesse et de la scream queen, elle va jusqu'à nous envoûter avec sa bouille, sa détresse et son chant harmonieux. D'ailleurs, toutes les bandes-son sont toutes merveilleuses, et pas seulement ses chants !
Le film est véritablement beau, dynamique, mélodieux et très touchant. Tout y est ! Et c'est sans parler qu'il a un réel et magnifique style rétro qui est carrément renforcé aujourd'hui.
Alors, ce genre de film c'est vraiment pas mon délire, je trouve qu'il est loin d'être parfait mais reste un bon film . Déjà il faut saluer la mise en scène de Brian De Palma qui est totalement parfaite et extraordinaire, je n'ai pas les mots ! Il y a aussi l'embiance du film qui est splendide, tout comme la référence à Psycho d'Alfred Hitchcock et bien sûr, pour finir les musiques parfaitement utilisées dans le film ( et elles ont en plus de très belles morales !) Maintenant les points négatifs déjà les personnages qui sont beaucoup trop caricaturaux, ensuite je trouve dommage que la profondeur des personnages soit autant mal exploité ! Il y a aussi trop de scènes absurdes qui gâchent la crédibilité du film ( [ Spoiler] la scène où il s'échappe de prison par exemple [ Fin du Spoiler] ) . Reste un bon film à voir mais clairement pas le meilleur De Palma ! 3,5/5.
Phantom of the Paradise fait figure d'ovni dans la filmographie de Brian De Palma, il s'agit d'un opéra -rock (pop) qui sur certains points me fait penser à the rocky horror pictures show (même si ici il s'agit plus du mythe de Faust revisité) c'est tout aussi déjanté et visuellement très kitsh. On nous dépeint ici un compositeur se faisant voler ses chansons par un abominable producteur qui profite encore et encore du talent de cet artiste, mais l'artiste en question va devenir le fantôme de la salle de concert "le paradise" .. contrairement à certains je n'ai pas crié au génie après avoir vu le film, mais je ne regrette la vision (et l'écoute) de cette réalisation.
Un mélange du fantôme de l’opéra et de Faust avec de la musique typique des années 70. Ce film dénonce beaucoup, surtout sur les magouilles, escroqueries et autres affaires…dans les domaines artistiques. Un très belle œuvre de Brian de Palma ne manquant pas d’ingéniosité, et de virtuosité. Le réalisateur y appose ses références telle celle à Psychose d’Alfred Hitchcock ou encore à l’expressionnisme allemand avec certains décors…
Immense film, chef d'oeuvre ultime. Brian de Palma prend le mythe de Faust, le portrait de Dorian Gray, le fantôme de l'opéra, le cynisme de l'industrie musicale, de l'horreur, de la comédie (musicale ou non) met tout dans un shaker et nous ressort un bijou, une gemme brute. Un véritable comic book filmé avec un héros charismatique, un méchant d'anthologie, une histoire d'amour vouée au désastre. Et la véritable idée de génie du film, prendre, le petit par la taille mais grand par le talent, Paul Williams pour jouer Swan mais aussi pour s'occuper de la musique du film. Car la musique est évidemment au centre de ce conte où un musicien est dépossédé de son oeuvre par un mogul de l'industrie musicale démoniaque dans tous les sens du terme. Les chansons du film font partie intégrante du récit et brasse tous les styles. On y pastiche le surf rock, la pop, le shock rock et le hard rock. Mais loin d'être superficiel, on prend fait et cause pour Winslow Leach dans son costume iconique. Pour parachever le tout, Mr Rod " Twilight Zone" Serling fait le petit laïus d'introduction. Pour terminer, je ne saurais trop conseiller de regarder ce chef d'oeuvre en VO absolument.
En 1974, Brian De Palma signe un conte fantastique et musical complètement kitsch. Dans cette parodie du show-business, la mise en scène très imaginative garantit de purs moments de délire. La bande son, entièrement composée par Paul Williams (qui interprète également le rôle de cet impresario véreux), rassemble une multitude de morceaux révélateurs de la diversité musicale de l’époque. Malgré le caractère sombre de l’histoire, plusieurs clins d’œil humoristiques parsèment le récit (caricature du groupe de rock Kiss, la scène du rideau de douche de « Psychose », etc.). Cet ensemble hétérogène allant dans tous les sens, possède une énergie folle lui permettant de traverser allègrement le temps Bref, un statut de film culte totalement mérité.
Quel film excellent de la part de Brian de Palma ! Un film "bizarre" est assez perché dans son univers mais c'est d'une maîtrise parfaite ! Paul Williams est formidable dans ce film ainsi que les autres acteurs ! Ce film est un mélange de genre : on passe de la comédie à la musique et tout ça avec une dose d'horreur ; l'équilibre est vraiment respecté ! Bien évidemment, les musiques est formidable !
Film culte dans la filmographie de Brian de Palma, Phantom of the paradise est un film pour le moins particulier. En effet, ce film est un Drame plus ou moins musical mais qui instaure une ambiance très malsaine. Ceci est renforcé par l'esthétique très kitsch, une mise en scène maitrisée et un héros défiguré, portant un masque qui a directement inspiré l'un des méchants les plus culte des mangas Griffith dans Berserk. Il faut voir ce film !
Winslow Leach est un brillant compositeur de musique et veut devenir célèbre, quoi de plus normal. Pour celà, il tente par tous les moyens de se faire connaître auprès d'un nabab de la musique, le producteur "Swan", qui a pour intention d'ouvrir une salle de concert baptisée "Paradise" dans lequel il veut faire jouer un opéra rock sur le thème de Faust, qui vendit son âme au diable. Mais Winslow n'est il pas en train de le faire, justement ? :)
Basé sur un thème pourtant vu et revu, De Palma réussit une fois de plus un tour de force majeur en réalisant un film brillant, humoristique, un peu vintage désormais mais pas ridicule. En première ligne les acteurs dont Jessica Harper en "Phoenix" super agréable, et toute une cohorte de seconds rôles tels que "Beef", tout en exagération et en manières :)
Une réussite de plus pour un final surprenant et une bande originale qui remue comme il faut. Un film incontournable, témoin d'une génération qui fit porter à son apogée la musique et plus particulièrement le rock.
Pour commencer, il faut savoir que De Palma s’est largement inspiré de deux oeuvres essentielles : « Faust » et « Le Fantôme de l’Opéra ».
Le film nous présente alors le portrait d’un artiste brisé, devant porter un masque, obligé de se cacher et de se refouler en quête de la lumière qui l’habitait jadis et dont le spectateur fut témoin.
Il parait cependant évident que le but de De Palma n’est pas de refaire un remake moderne des oeuvres citées précédemment mais bel et bien de faire une critique de la tyrannie du show-business de l’époque. Le film traite de la difficulté des artistes à affirmer une vision personnelle lors d’un processus de création et de production.
Par ce décalage entre artistes qui recherchent une notoriété et labels qui recherchent du profit, on se rend compte que l’industrialisation de l’art vient à changer les modes très vite, dans un monde où le public est toujours en quête de « neuf ». Le rythme du film vient alors suivre cette cadence, frénétique, colorée, oppressante et dans un esprit de consommation d’images à outrance.
« Phantom of the Paradise » reste et restera un OVNI inclassable, mythique et déjanté.
Phantom of the Paradise est certes très kitch et fait assez vieux. Et un côté trop déjanté dans sa fin surtout. Mais en dehors de ces défauts, je suis resté complètement ébahi par la mise en scène parfaite de Brian De Palma et l'incroyable BO de Paul Williams, qui s'est inspiré des chanteurs de l'époque (The Beach Boys, Kiss ou Janis Joplin). Bourré de références culturelles du cinéma et de la littérature, son récit est extrêmement bien mené, De Palma s'inspirant à la fois du Fantôme de l'opéra, Faust et du Portait de Dorian Gray pour en faire une œuvre personnelle et unique. Pour les cinéphiles, c'est un graal mais même si, comme moi, on en est pas un, le plaisir est immense. Et puis découvrir le costume de Winslow nous fait tout de suite comprendre d'où vient le design de Dark Vador ! Sans qu'il soit mon film préféré de De Palma, Phantom of the Paradise est assurément un chef d'œuvre singulier !
Un chef d'œuvre absolu, un Faust moderne, une mise en scène exceptionnelle épaulée par une bande son d'une totale créativité. Tant de variations autour du thème de Winslow. A voir et revoir.
Plus c'est kitsch, plus c'est cool : cette relecture du Fantôme de l'Opéra mixé avec le mythe de Faust sauce Opera Rock est un objet hybride délirant et complètement halluciné dans lequel Brian de Palma se lâche complètement (son chef-d'œuvre pour moi). À une époque où les midnight movies faisaient un carton (comprendre : où on pouvait à peu près tout se permettre au cinéma), Phantom of the Paradise - un an avant le Rocky Horror Picture Show s'il vous plaît - s'inscrit comme une comédie musicale unique née à partir d'idées folles et un budget modeste n'arrêtant en rien les ambitions artistiques du réalisateur qui n'en finit pas avec les trouvailles de mise en scène (le split-screen est juste délicieux). En somme un film culte dont les limites budgétaires en font tout le charme.