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Attigus R. Rosh
194 abonnés
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3,0
Publiée le 4 octobre 2016
Phantom of the Paradise est un film très étrange : à la frontière entre la comédie musicale, le drame et l'horreur. L'histoire est assez originale, retranscrivant le mythe de Faust à l'univers musical. Les chansons sont pas mal du tout même très bien pour certaines, dans un registre très atypique mais également très varié (alliant le genre Elvis Presley, au genre Beach Boys et au genre hard metal). Le côté kitsch du film (à l'image du monde musical des années 70) peut laisser de marbre, mais est plutôt bien réalisé. Les acteurs ne sont pas mauvais et chante très correctement. Au final, c'est un film pas mal.
Si le mot culte doit être employé à juste titre, c'est bien pour Phantom of the Paradise. Après toutes ces années, le film est devenu délicieusement kitsch, avec son look et l'ambiance seventies. Mais on retiendra surtout la performance de Jessica Harper et de Paul Williams, un scénario absolument démentiel, et la révélation d'un grand metteur en scène, Brian de Palma.
Je ne serait quoi dire d'un film qui m'a mis une sacrée claque, même 2 jours plus tard je ne saurai faire une critique suffisamment courte et pertinente sans oublier ses innombrables qualités, et donner aux autres cinéphile l'envie de se ruer dessus si ce n'est pas déjà fait. J'ai lu des pavés absolument magnifique sur ce film notamment sur "Senscritique" écrit par d'anonyme cinéphiles, je pense également que le père Brian a réaliser ce film sous substances ! Et de la bonne ! Je veux bien qu'un réalisateur, même moins talentueux que De Palma, puisse avoir des moments de génie dans sa carrière ou au moins atteindre un sommet de création le temps d'un film ... Mais à ce point là mdr ?! Tout y est ! Drame, épouvante horreur, romance, science fiction, comédie musicale (pas ma came pourtant !) et ça nous donne ni plus ni moins qu'un film complètement rock'roll représentatif de son époque et qui marqua du même coup toute une génération ! Les films réunissant tout ses critères sont quinze, peut être une vingtaine pas plus dans l'histoire du cinéma ! Couleurs, bande son, costume, scénario, émotion sans oublier la réalisation, De Palma à base de plan séquence, vue subjective ou split screen fait l'étalage de son talent comme s'il s'agissait de son 1er ou dernier film, même le générique finale est génial. La scène réalisé du point de vue de Wislow quand il revient en fantôme est aussi belle qu'émouvante, Si je devais retenir qu'un morceau du film ce serait celui-là. Quelle surprise ce fût sûrement pour les gens au cinéma à cette époque, au final un film psyché inclassable comme seule les années 70 savait en produire. Il me fera peut être un second visionnage mais en terme de réalisation complètement folle et baroque "Phantom of the Paradise" égale voir dépasse le génialissime "Scarface". A mon goût ces deux films se partagent la 1ère place de la filmographie de Brian De Palma. Un pur moment de cinéma, Magnifique !
Du grand De Palma, une fresque grandiose mêlant musique, Diable et folie. Il y est montré comment recycler le comique de situation dans un registre noir : une ventouse pour les toilettes en guise de bâillon, un néon en forme d'éclair pour provoquer un court-circuit...tous ces petits évènements, ces détails même, font rire alors qu'ils s'inscrivent dans un contexte de meurtre et d'une méchanceté teintée de surnaturel. Le spectateur se sent un peu bête devant cette astuce, et il est bien obligé de se soumettre docilement à l'histoire. C'est une contradiction exploitée aussi avec Paul Williams en tant que comédien - normalement, il est musicien et il incarne ici un personnage malveillant et grinçant d'un charme malsain, d'une ironie pénétrante. Ce film est une étude redoutable de la frénésie des foules, de la confusion dont la musique est un super-générateur, et un mélange incroyablement équilibré de mondes contraires.
Un de mes films préféré, une tragédie déguisée en opéra rock déjanté et loufoque. Le scénario de Brian De Palma est tout simplement parfait ! Culte et intemporel, 1h 32m de film à savourer...
Retour au milieu des années 1970 avec le réalisateur Brian De Palma et n’ayons pas peur de dire que son Phantom of the paradise est et reste toujours aussi psychédélique ! Comédie musicale, romance, drame, ou encore fantastique ; ce sont autant de genres embrassés par ce film porté également par une magnifique bande originale. Si le personnage du Fantôme est là pour apporter sa folie, le spectateur est aussi subjugué par la performance de Paul Williams (réputé surtout pour ses activités de compositeur). Un film qui restera indéniablement Pour l'éternité et qui aura également eu une certaine influence auprès d'un certain George Lucas qui planchait alors sur Star Wars.
C'est vraiment une comédie ? Il n'y a pas de quoi rire. Je n'ai apprécié ni les personnages, ni les musiques, ni l'histoire. L'épouvante horreur est bien présente, cependant. La dentition du personnage principal fait largement pensé à Marilyn Manson. Le film est totalement indigeste, pour moi. Il fallait sans doute le voir dans la décennie de sortie. Aujourd'hui, c'est tout simplement nul et laid à faire peur.
Voilà un film qui se démarque clairement dans la filmographie de Brian De Palma. C'est très original comme projet, mais surtout très agaçant et mauvais techniquement. L'histoire, peu emballante, traîne et tourne en rond. On cherchera longuement, sans vraiment les trouver, les éléments de qualité du long-métrage... Têtes-à-claques, musiques douloureuses, costumes repoussant, scénario pauvre, mise en scène catastrophique...un délire particulier qui ne suscite pas l'envie de procéder à une fouille approfondie pour tenter d'y déceler un seul et unique point positif.
Une comédie musicale d'épouvante singulière, flamboyante, baroque, rétro', qui bénéficie d'une ambiance génialement kitch et de numéros d'acteur irrésistibles. L'histoire bien écrite par De Palma est particulièrement originale et étonnamment exhaustive dans sa richesse thématique puisqu'elle aborde aussi le fantastique, le mysticisme, la romance, la vengeance, la mythologie, le drame... etc La mise en scène alterne les ruptures de ton avec une fluidité exemplaire et réussie dans tout ce qu'elle entreprend, notamment dans ses clins d'oeils. La réalisation est très inspirée, notamment dans le montage et avec la façon dont elle joue avec les décors. Le personnage que devient Winslow est devenue un personnage culte du genre de par son charisme, son design et de part l'attachement qu'il renvoit. Une œuvre vraiment unique qui n'a pas volée sa réputation de classique.
Un pur chef d'oeuvre. Brian de Palma réinvente le mythe de Faust dans un opéra rock révolutionnaire. Un très beau chef d'oeuvre sur la descente en enfer d'un artiste déchu. Paul Williams interprète à la merveille Swan , le maléfique propriétaire du Paradise qui est la réincarnation du diable. Avec la magnifique Jessica Harper dans le rôle de Phénix qui interprète une magnifique chanson : Old Souls.
Mon dieu quel film ! Pas dans le sens péjoratif ou mélioratif puisque ce film, "Phantom of the Paradise" s'inscrit dans une structure assez atypique où tout se mêle (histoires, personnages, genres cinématographiques) sans pour autant perdre le spectateur. Brillantissime? Oui et non. Ce film compose avec une bande sonore exquise porté par Paul Williams, des acteurs excellents de Finley à Harper... Ce film est une oeuvre ambitieuse pour son temps qui a malheureusement vieilli. Film d'inspiration pour beaucoup (Georges Lucas en tête), Phantom of the Paradise dispose de quelques défauts à commencer par un scénario sous cloche, sans réel profondeur, une fin abrupte et quelques longueurs. Si on passe au delà de ces défauts mineurs, le tout reste convaincant notamment sa réalisation où Brian de Palma excelle dans l'utilisation des lumières et des plans ! Mais lorsqu'on voit un film, est ce vraiment pour son côté technique au détriment du divertissement? Pas sûr.
Lyrique, déjanté, flamboyant, psychédélique, hallucinant, les termes ne manquent pas pour définir le chef-d'œuvre du réalisateur de Carrie au bal du diable. Allégorie jouissive mêlant les mythes de Frankenstein, de Faust, de Dorian Gray ainsi que du fantôme de l'opéra et/ou règlement de compte avec les majors du show-biz et d’Hollywood (difficile de faire abstraction des déboires passés du cinéaste avec la Warner ou de ne pas reconnaitre en Swan la caricature d’un Phil Spector à l’égo surdimensionné) le film de Brian De Palma traverse le temps avec une déconcertante facilité malgré une réalisation très datée seventies. De la bande son à la qualité irréprochable à la performance des acteurs totalement habités par leurs rôles respectifs, le réalisateur nous offre avec son fantôme du paradis un grand moment de cinema et inspirera par la même occasion son ami George Lucas pour son personnage d'un méchant des plus mythiques du cinéma fantastique, un certain… Dark Vador.
Un chef d'œuvre. Brian De Palma réalise une comédie musicale qui réinvente le mythe de Faust. Un très beau film. Paul Williams interprète le diabolique Swan. William Finley joue à la perfection Winslow Leach devenu le "phantom of the paradise". Un bel hommage au film Le fantôme de l'opéra.
La première chose qui pourrait marquer, en face de ce film, c’est qu’il est effectivement hanté. Oui, de nombreux fantômes planent sur Phantom : Faust, Dorian Gray, Hitchcock, ou encore le fantôme de l’opéra. Mais en fait, la première chose qui me marque devant ce De Palma est son originalité. Je ne savais jamais à quoi m’attendre au fur et à mesure que les séquences se suivaient. Ce film dingue est unique au monde, il a digéré toutes ces influences avec une maestria incroyable. Non seulement la caméra du grand Brian enchaine les plans jubilatoires avec une grâce baroque : split-screen, hors-champ, adresse au spectateur, travelling circulaire, fondu enchainé, … Mais tout cela est au service d’une histoire passionnante qui réunit l’archétype faustien et la place de l’artiste dans l’industrie avec une actualité effrayante. Je ne suis pas sûr qu’on ait mieux raconté le détournement des codes de la contre-culture à des fins mercantiles que dans ce film. Ou le drame du créateur trahit par ses mécènes (situation que De Palma a connu en tant que réalisateur hollywoodien). Encore un grand cru du grand Brian, jubilatoire sur le fond comme sur la forme.