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Eric C.
236 abonnés
2 273 critiques
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5,0
Publiée le 21 avril 2018
Le chef d'oeuvre baroque, lyrique, extraverti de De Palma reprenant le mythe de Faust en version comédie musicale fantastique et horrifique par moments dans un style sans tabous ni limites totalement seventies. De la grandeur,de l'amoralite, du spectaculaire,du scandaleux,De Palma ose toutes les audaces visuelles, narratives avec un style tournoyant,ultra dynamique, plongé dans la folie passionnelle du personnage principal, les images et le rythme accompagnant sa descente aux enfers. Des personnages hauts en couleurs, volontairement exagérés, presque grotesque et une bande son rock mais aussi ballades d'anthologie. Un film esthétiquement grandiose qui n'a pas pris une ride.
Véritable petit chef d'oeuvre! C'est frais, c'est drôle, c'est tragique, c'est beau, c'est fun, c'est intelligent... Encore une preuve que De Palma était parmi les plus grands dans les années 70/80 (dommage que ce n'ai pas duré). Ce film est une merveille de mise en scène d'inventivité.
Ah la la quand on voit ce film on plonge dans le rock des années 70, le film est vraiment curieux c’est un peu malsain, horribles, musicales. C’est le désordre et ça nous plaît. La prestation des acteurs est génial! Un film culte a voir
Satire du milieu pop-rock et spectacle grand-guignolesque à souhait, ce Phantom of the Paradise offre à De Palma l'occasion d'un délire visuel orgiaque sans aucune retenue. Tous les travers et les clichés de la première moitié des 70's se retrouvent ici (paillettes du showbiz, drogues, courants musicaux, producteurs tyranniques et artistes maudits) dans un fourre-tout savamment rythmé. Le trait est évidemment très appuyé (qui n'a pas pensé à Phil Spector en voyant l'interprétation de Paul Williams) et l'histoire mixe assez intelligemment les trames de Faust et du Fantôme de l'Opéra, petit manque d'originalité que l'on a bien envie de pardonner devant une telle débauche d'énergie. Les comédiens sont en roue libre et lâchent les chevaux tout au long du film et si tout n'est pas parfait (quelques effets approximatifs et une bande-son partagée entre grands moments et morceaux pas très mémorables, désolé c'est un constat), on ne s'ennuie toutefois jamais.
Le film musical, à la base, c'est pas trop ma came (voire pas du tout), mais bon, vu que c'est réalisé par De Palma (même si peu de ses films m'ont plu jusqu'à présent), je me suis laissé tenter. Pensant voir un truc sortant de l'ordinaire. Ce qui est sûr, c'est que ce « Phantom of the paradise », de l'ordinaire, il en sort. Mais ça ne m'a pas du tout convaincu. J'ai pas accroché. Ça démarrait pas trop mal avec ce boys band à la con dont le refrain de la chanson qu'ils chantent semble clairement inspiré du Crocodile Rock d'Elton John. Dés le début, on est confronté à une sympathique galerie de personnages loufoques ou bizarres. En fait, ça part en vrille à partir du moment où le personnage principal (celui qui s'est fait chourer sa partition) arrive dans le Paradise flanqué de son masque chelou. Bien qu'exploitant très correctement son décor à la fois onirique et macabre, De Palma ne parvient jamais à insuffler une folie dosée à son film. Du coup, ça piaille, ça chante, ça joue de la musique, ça braille un peu, mais pour pas grand chose. Même le charme certain de Jessica Harper (que l'on verra d'ailleurs bien plus à son aise dans « Suspiria ») n'y change rien. Pour sûr, ce « Phantom of paradise » est original, fantaisiste, bourré de références, mais sans grand intérêt. Vraiment dommage.
Je l’avais vu adolescent je n’avais pas du tout accroché. Quelques années après je reconnais des qualités à cette adaptation rock de Faust, surtout la mise en scène virtuose de De Palma qui était dans la meilleure époque de sa carrière. Mais comme c’est un film très musical et que je n’ai franchement pas accroché aux différents titres proposés je n’ai du coup une nouvelle fois pas encore vraiment apprécié le film. Tous les acteurs ne sont pas sensationnels l’ensemble a d’ailleurs un côté sur joué avec lequel j’ai du mal, un côté un peu too much qui certes colle bien au glam rock auquel il rend hommage mais qui pour le coup me laisse froid. Le film est un beau moyen de disserter sur la création musicale avec Winslow qui vend son âme et sa musique au personnage de Swan le producteur avide. Un film très soigné mais trop éloigné de moi musicalement pour que je puisse l’apprécier plus.
Chef d'oeuvre absolu !!! (bon... c'est vrai que, sur le coup, suis difficilement objectif vu que, depuis l'enfance, suis fan absolu de Brian de Palma... mais quand même...) Et même si, à (re)visionner de nos jours, il va de soi qu'on trouvera à juste titre que les effets spéciaux ont bien morflé 😁
Opéra-rock frappadingue signé par un B. DePalma perché, cette relecture du classique "Le fantôme de l'opéra" en profite pour offrir au spectateur ébahi des références faustiennes mais aussi sur Edgar Allan Poe, le tout au sein d'un spectacle visuel sans commune mesure. Complètement baroque, le tout forme un tourbillon d'images, de couleurs, de musiques et de performances over the top, too much et out of this world. Alors oui, les comédiens cabotinent, le scénario est un peu léger et certains effets sont kitschs mais c'est aussi une réflexion brillante sur le show business doublée d'une critique féroce sur le public, les fans et le voyeurisme en général (grande marotte de DePalma). Enivrant, tourbillonnant, affolant, épuisant, un classique purement 70's qui fait sensation, porté à la fois par la maîtrise formelle de son créateur mais aussi par le sens profond qui s'en dégage. Une réussite qui frôle la perfection, unique en son genre. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Phantom of the Paradise réalisé par Brian de Palma en 1974. *Les points que j'ai appréciés → • L'histoire originale (voir très originale) • La réalisation efficace
*Les points que je n'ai pas appréciés → • La fin qui est beaucoup trop bizarre
*Conclusion → J'ai aimé, c'est original bien que parfois un peu trop. 6/10.
Totalement dans la lignée du « fantôme de l’opéra » par cette fascination du compositeur pour la jeune chanteuse, le film est un vrai plaisir d’images et de musique. Quelques chansons sortent franchement du lot et l’amour désespéré à la façon de « la belle et la bête » trouve sa place avec quelques scènes très belles. L’ensemble est joliment fou furieux surtout avec sa fin cataclysmique, mais c’est justement sa force d’aller dans l’excès, que ce soit pour la partie spectacle ou la passion impossible du fantôme ou la jalousie meurtrière.
"Phantom of the paradise" c'est une comédie musicale totalement barrée, un oeuvre baroque flirtant avec le kitsch et un véritable o.v.n.i cinématographique. Visuellement ultra abouti, Brian de Palma laisse se déployer tout du long son talent de metteur en scène en multipliant les effets visuels ultra tape à l’œil, jouant avec le montage parallèle et les multiples références plus ou moins subtiles. Parce que oui le film n'est pas toujours très subtil, que ce soit dans la manière dont il amène ses références ou dans sa critique de l'industrie musicale, mais franchement ça relève un peu du détail. "Phantom of the paradise" est une oeuvre culte, un long-métrage fou qui part dans tous les sens sans jamais nous perdre et peut-être le premier des nombreux grands film films d'un géant du cinéma.
Le plus fabuleux opéra rock jamais filmé dans lequel De Palma exorcise sa douleur d'artiste volé en s'inspirant du mythe de Faust. La mise en scène toute en excès de De Palma donne un ton baroque et très rock des années 1970 à l'ensemble mais c'est surtout la musique de Paul Williams (certaines chansons sont magnifiques) qui rend le film inoubliable. Le film le plus étonnant de De Palma et mon préféré avec Blow Out. Voir ma critique complète sur mon blog :
Le thème d'un vengeur défiguré masqué était bien pensé et le scénario intéressant à la base. Le problème, c'est que ce qui en découle à l'écran est navrant de naïveté mais surtout sans intérêt pour le spectateur si bien que les 1h30 du film semble passer comme une page de publicité !
Mon premier De Palma, et un de ses meilleurs films. Il m'a montré par la suite qu'il faisait partie des meilleurs parmi les meilleurs. Sa filmographie est parsemée de films devenus cultes. Phantom of the paradise est envoûtant, hypnotisant, j'ai adoré. Un film indispensable à mes yeux. Une pépite dans ma vidéothèque et il en va de même pour sa BO (seul regret, des chansons trop courtes).
Ce film est un gros bordel assez plaisant, le film commence, semble prendre son temps, on laisse les chansons en entier et puis tout s'accélère bien vite, c'est limite à se demander si le personnage principal n'est pas entrain de rêver dans son destin semble bien vite scellé. Je pense notamment à son évasion de prison qui va tellement vite, je ne suis pas certain que la séquence dure une minute entière et pourtant c'est totalement fou tant tout va vite, tant tout semble à la fois improbable et issu d'un rêve.
Le film garde son côté réellement fou jusqu'à la fin, surtout que De Palma arrive à gérer ses influences, ses références avec beaucoup d'intelligence, comme c'était déjà le cas dans Body Double, parce que si je n'ai pas vu le Fantôme de l'Opéra je suis prêt à parier que ça ne ressemble pas du tout à ça et que De Palma arrive à avoir une identité propre. Il en va de même pour l'apport faustien que je trouve très bien trouvé et qui me donne envie de me replonger dans ce mythe, de finir la peau de chagrin, de lire Goethe (mais peut-être pas relire Oscar Wilde, faut pas pousser)...
Le film ose tout et vu que son univers visuel est totalement déjanté ça passe réellement bien, parce que faire une parodie de psychose, des références au caligarisme dans des décors sur scène, ça peut être vite ridicule, mais ça fonctionne, parce que l'univers le permet. Ce film totalement baroque, totalement loufoque me semble assez unique en son genre et c'est ce qui fait que malgré son rythme effréné il arrive à proposer une expérience qui est inoubliable et marquante. Et parce que De Palma réalise, qu'il maîtrise son beau petit bordel baroque aux influences multiples, qu'il arrive à leur donner un sens, qu'il arrive à les canaliser pour les faire rentrer dans son récit grâce à sa mise en scène que le film est tout simplement bon.
Après je préfère le De Palma de Body Double ou de l'Impasse, mais ce Phantom of the Paradise reste un pur moment de cinéma foutrement jouissif.