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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 janvier 2014
Je dois dire que j'ai trouv? le debut chiant ... Vraiment chiant je savais pas ou ca aller me mener. J'ai vu des dos pendant plus de 10min. Puis au fur et a mesure on d?crypte le film, la mani?re dont Gus Van Sant veut nous illustrer le film. C'est un film d?routant je dois avouer mais entre les mains d'un tres bon realisateur. Ce qui nous permet de passer au dessus de nos apprioris du debut du film. Ainsi ce film sans dialogue, sans r?elle prestation de la par des acteurs arrivent a nous divertir, a nous raconter une histoire sans pour autant nous endormir.
La caméra suit les ados, telle une ombre, comme un regard divin que pose Gus Van Sant sur la société moderne. Il y a un rythme crescendo jusqu'à cette fin. Jamais un calquage sur Columbine n'aura été si réaliste.
Dans un lycée normal avec des adolescents normaux qui ont une vie presque normale, on erre dans les couloirs comme dans le vide et dans l'ennui de la vie où rien ne nous contraint vraiment ni ne permet d'être compris par le monde. Se perdre dans un monde de facilités et superficiel, comme ce débat sur les gays, qui ne réponds pas aux questions existentielles des adolescents. On va où ça nous plait comme dans ces couloirs sans avoir de vrai guide. Le but du film n'est pas de dénoncer quoi ce soit mais de montrer cette vérité et ce n'est pas rassurant parce qu'on ne se sent pas révolté... On ne comprends pas de tels actes mais on pardonne parce que les hommes... Gus van Sant rappelle que ces ados subissent leur vie avant d'être mauvais, qu'ils sont victimes (de tout et du rien) avant d'être agresseur. Décider de se venger, le manque de contraintes... Notre liberté est-elle épouvantable?
Mon cœur d'adolescente se souviendra de ce film... lorsque quelques images reviennent, le ciel qui s’obscurcit, le lycée, l'envie et l'indifférence... La vie est si banale et si fragile mais si belle. Ne cherchez pas, si vous repenser souvent à un film, peut-être pour en capter encore plus de sa beauté, ne cherchez pas, c'est que ce chef d’œuvre est insupportable.
Elephant est un exercice de style à part entière, nous immergeant dans une mise en scène d'une pureté et d'une force presque documentaire qui donne tout son sens à la dure réalité du film. Jamais la souffrance de la jeunesse et la folie qui en découle n'ont été autant décrits à fleur de peau. Tout le film nous prend aux tripes pour nous les tordre aux larmes dans un final hallucinant de dureté poétique.
Insoutenable. C'est l'adjectif qui m'est resté à la fin du film. Pour deux choses : les scènes longues et ennuyeuses d'une grande partie du film, bien que je comprenne bien leurs sens... Et, pour l'ultime scène qui est humainement insoutenable. Un massacre. Je comprends bien que l'objectif était de montrer le contraste du "calme avant la tempête" mais était-il nécessaire de le faire de cette manière ? A voir... quand même bien que je comprenne qu'un grand nombre de spectateur zappe dès les premières minutes...
Le style de Gus Van Sant est très particulier. La façon de tourner un film d'un point de vue omniscient, oscillant entre les personnages et les heures d'une tragique journée, rend le scénario beaucoup plus poignant d'autant plus que notre angoisse grandit au fur et à mesure des minutes. Cette référence au drame de Columbine nous donne un point de vue sur les raisons qui ont pu pousser deux lycéens normaux à devenir de gros criminels. Je trouve personnellement que la froideur et la dureté du film ressemble à Reservoir Dogs de Tarantino. Mais ce qui rend Elephant unique (et mieux), c'est bien évidemment la direction photographique et le montage qui permet l'enchainement de scènes magnifiques. 4/5.
Un film à froid. Pas vraiment d'intrigue, seulement des instantanés du quotidien des différents protagonistes qui, dans le cadre de leurs activités normales se croisent les un les autres. La caméra les suit, de dos, en long travelling avant dans les couloirs du lycée dans lequels ils évoluent. Il ne se passe pas grand chose, le quotidien éclate de banalité. Seuls deux personnages échappe à cette spirale du quotidien. Le déclenchement d'un massacre par deux élève va bousculer ce quotidien. Massacre filmé avec la même lente précision clinique que l'évolution des victimes en devenir dans la première partie du film. Comme si les actes de ces deux élèves s'inscrivaient eux aussi dans la banalité du quotidien. Il ne reste que les cris et le sang pour dénoncer cette banalisation de tueries qui restent, sinon fréquentes, régulières dans les établissements scolaires d'un pays où les armes circulent quasi librement. Gus van Sant est grand !
D’un fait divers tragique, le réalisateur en fait une œuvre dramatique, qui au spectaculaire préfère l’introspection et le questionnement des êtres. Une longue et belle déambulation dans les couloirs de ce lycée qui nous conduit au cœur d’un drame humain qui jamais ne se matérialise comme dans un cinéma ordinaire. Le filmage, et la direction d’acteurs, souvent dans leur propre rôle, contredisent les événements tragiques qui se préparent. Une dichotomie artistique qui nous invitent plus à réfléchir à qu’à consommer. Du grand cinéma, intelligent.
Avis Bonus : De la rencontre avec le réalisateur en passant par les explications de son premier assistant, via l’évocation des origines de ce film, tout est bon à prendre dans ce supplément. Un grand film, d’excellents bonus, un dvd qui mérite son nom. Pour en savoir plus
Un scénario indigent mais une assez bonne description des lycéens. Cela dit, ça traine en longueur et il ne se passe pas rien jusqu'au massacre final trop prévisible. On peut s'en dispenser, 8/20.
Que dire !!!??? ... ... ce film est un véritable chef d'oeuvre, les plans de Gus Van Sant sont incomparables, et son scénario non linéaire est de grande qualité ! Les dialogues sont d'une crédibilité déconcertante ! Les acteurs son bon mais sans plus (+) et la bande son est très bonne ... alors ... Est ce le meilleur film de GVS ? Est ce le meilleur film de 2003 ? Est ce le meilleur scénario de la décennie ?
Je... j'attends de trouver les mots pour pouvoir parler de "Elephant"... pour l'instant je n'en vois pas... je sais juste que tout mon corps et mon coeur se serre quand je vois ce film... comme si gus van sant avait fait remonter à la surface l'infini tendresse et l'infini cruauté de notre monde... comment est-ce possible d'avoir réussi à exprimer cela? d'avoir réussi à dépasser notre langage pour utiliser celui de la nature (j'entends la nature de toutes choses)? ... à travers les flous, les retours en arrière, les ralentis et surtout ces sons hybrides d'oiseaux, de choeurs, de gargouillis électroniques etc... et à chaque fois au générique je pleure... (comme si après avoir balayé des poussières de vie, une étoile nous observait, paisible, affranchi de temps et d'espace... les nuages s'étirant à l'infini au son du "fur elisa", magnifique) Le plus beau film du monde. hallucinant.
Ce film fait mal au coeur. On en ressort avec le coeur serré et choqué, surtout grâce au dernier quart d'heure du film extrêmement violent. L'ambiance tout au long du film est sombre, pesante et stressante. Il ne se passe pas grand chose les 3/4 du film. Il faut l'avouer je me suis un peu ennuyé au début, mais bon, cela en vaut un peu la chandelle quand on commence à comprendre ce qu'il va se passer. Puis on se dit que "Non c'est pas possible ça ne va pas se passer comme ça :s" mais hélas si. La fin est un peu bâclée j'aurais aimé avoir une suite. Les flash back sont intéressants et bien amenés, même si il y a certaines scènes un peu inutiles à mon goût. La manière de filmer tous les déplacements des personnages m'a un peu lassée. On ne voit finalement que ça la plupart du temps. Mais bon, le film est tout de même un peu prenant et assez profond. Emotions garanties ! Je lui mets 3,5/5. PS : j'ai vu le film "2h37" il y a un an avant de découvrir celui-ci, filmé un peu de la sorte et dont l'histoire se rapproche de celle-ci et je dois avouer que j'avais tout de même préféré 2h37 :)
Juste la moyenne, car ça me semble surcoté ! on suit une 10aine de collégiens, en vue subjective, et globalement c'est visuel mais ça ne m'a pas apporté un plus, il manque de la profondeur pour s’attacher aux personnes (surtout les 2 "shooters"). Le rythme est assez lent, et l'ennui nous guette à chaque plan, la scène finale est sympa, et doit effectivement être assez proche de la réalité. Le point bénéfique de ce film : on suit la vie d'un collège normal aux USA, dommage, le thème principal aurait pu être + mis en avant.
J'ai déjà vu des films mauvais, des pas bons, des pas terribles, et même des nuls. Mais alors là, il n'existe aucun mot dans la langue française (et même intergalactique !!!) pour décrire ce film... ou plutôt devrais-je dire cette suite d'images plates, insipides, sans queue ni tête : mettez une caméra dans les mains d'un enfant de 2 ans et vous obtiendrez quelque chose de bien mieux et de moins soporifique. Images nulles, doublage nul, quelle nullité ! Et pourtant je ne suis pas difficile, même les films moyens ont grâce à mes yeux ! Mais là, il faut arrêter la "branlette" intellectuelle des critiques dithyrambiques du genre "chef d'oeuvre", "réservé aux intellos..le réalisateur ne veut pas que sont oeuvre soit souillé par des yeux de beaufs"..... Bref, on ne peut décidément plus se fier aux critiques d'ALLOCINE pour choisir les films à voir.
Comment un sujet aussi dramatique et lourd de conséquences que le massacre de Columbine aurait bien pu être "adapté" au cinéma ? En 2003, Gus Van Sant se lance le pari avec Elephant, mais malheureusement, le résultat final peut nous laisser quelque peu insatisfait. Au-delà de l'esthétique parfaite, d'une réalisation osée et d'un montage très intelligent (jouant sur le vécu des personnages que ce soit avant, pendant et après, tout en utilisant de nombreux plans séquences fort bien gérés - même s'il vaut mieux savoir apprécier ce genre de scènes pour éviter de faire face à l'ennui), le long-métrage de Van Sant manque cruellement d'audace, de franchise et de pouvoir émotionnel. Même si le réalisateur lui-même avoue avoir voulu faire sa propre façon de présenter et décrire cette journée anormalement ordinaire (oui pour le film d'auteur, mais dans le fond, est-ce vraiment du cinéma ? Sommes-nous finalement pas en face d'un "simple" documentaire spécifique rondement mené ?), on regrette malgré tout l'absence totale de récit autour des personnages, ce qui a de quoi décevoir lorsqu'on connaît le véritable sujet sur lequel le film se repose ; un sujet présenté ici à travers une histoire hélas trop en retenue pour être suffisamment poignante.