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BillBoo
14 abonnés
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1,5
Publiée le 31 août 2024
Quand on se tourne pour porter un regard nostalgique vers le cinéma de son enfance, c'est la preuve qu'on a pu grand-chose à raconter. Tornatore réalise une de ces énièmes "lettres d'amour au cinéma", ou, autrement appelée, la soupe réconfortante que les spectateurs adultes, autrefois enfants émerveillés par les images, attendent qu'on leur serve.
C'est oublier le manque d'esprit critique, de clairvoyance et d'expérience qui altérait notre perception des films étant enfants. Est-il pertinent de regretter l'époque où l'on était pas à même de définir ce qu'on appréciait dans une œuvre ? L'époque où une intrigue mal écrite et deux scènes vaguement impressionnantes suffisaient à nous divertir ? La joie qui nous animait autrefois ne s'est pas volatilisée avec le cynisme des âges. Seulement, pour la retrouver, encore faut-il arrêter de fétichiser son plaisir régressif.
Une fois ces réserves émises, que reste-t-il de Cinema Paradiso ? Une histoire étirée sur plusieurs époques, prévisible, sentimentaliste, centrée sur les facéties du futé des cours de récré. Avec un duo, bien connu, entre le petit tapageur et le vieux bougon, auquel on accole des personnages clicheteux de la campagne italienne.
Je m'attendais à beaucoup mieux au vu de la note élevée. Certes le film est une belle histoire d'amitié entre un projectionniste (Noiret) et un enfant mais c'est quand même fort longuet. Je n'ai pas été emporté par ce film, pourtant j'aime beaucoup Philippe Noiret.
Cinéma Paradiso, un film comme on n'en fait plus de nos jours. Je découvre ce classique oublié produit par les Français et les Italiens lors d'une séance de cinéma en plein air.
C'est l'histoire d'une belle amitié inattendue entre un jeune garçon qui découvre sa passion pour le cinéma et ce quinquagénaire qui re-découvre les joies de la vie. Des décors et une belle photographie. De l'émotion. Des personnages inoubliables que sont Alfredo et Salvatore.
Film qui reste en plus intemporel, avec des thèmes universels comme la recherche du bonheur, les joies de l'amour, la famille de cœur. C'est beau et simple. J'ai adoré.
Ce film de F. Tornatore est probablement son plus connu, en tout cas du côté français si j'ose dire. Son Oscar y est surement pour quelque chose. C'est un film émouvant, sur la vie et la transmission. On est au cœur d'un village sillicien dont la principale attraction est le cinéma. Le vieux Alfredo, joué par P. Noiret, va apprendre au jeune Toto le metier de projectionniste mais à contrecoeur. On revit la vie de Toto par un long flash-back. Ce dernier interprété par J. Perrin revit sa vie de jeune Sicilien pays où il n'a pas remis les pieds depuis des années.
Une ode au cinéma et en particulier aux salles obscures… là ou la magie opère, là ou des émotions de toutes sortes nous envahissent, nous submergent et nous fait oublier les aléas de la vie l'espace d'un moment. Lauréat de la palme d'or en 1988 à Cannes, rarement un film a fait autant parler de lui sur la croisette. A noter aussi qu'il remporta l' oscar du meilleur film étranger. en 1990.
Rarement un film m'aura autant ému. Cinema Paradiso est absolument le chef d'oeuvre comme il est décrit. C est bouleversant, rempli d'une beauté infinie ainsi qu'une mélancolie unique. On ressort de ce film complètement bouche bée par le niveau proposé. (Ps : j ai vu la version longue) 3h de bonheur, de joie mais surtout de pleurs intensifs... Tout cela est amplifié par la musique somptueuse de Ennio Morricone. La dernière partie du film est juste symbolique ce que nous procure le 7e art : Une émotion unique en son genre
Je n’ai point les mots pour décrire cette œuvre, je viens de découvrir une perle rare qui a totalement impacté ma propre personne, une lettre d’amour à ce qu’on appelle le 7ème art, une réalisation sublimée par des acteurs incroyables, couplés par la BO de Morricone qui m’a fait frissonner tout le long et m’a donné une émotion comme j’ai rarement eu durant la séquence finale, un grand merci pour ce film Giuseppe Tornatore.
Derrière la sublime bande originale de Ennio Moriconne se cache un film parlant de ce rapport universel au cinéma qui est à prendre sous le prisme de la nostalgie. En effet, le film s'ouvre sur le personnage de Toto désormais âgé d'une cinquantaine d'années se rememorant son enfance suite à l'annonce du décès de son ami projectionniste d'antan, Alfredo.
Tout dans ce film est une ode à l'enfance qui plus est une enfance rurale et difficile dont le cinéma a rendu le quotidien plus vivable à Toto et à tout son village. Ainsi, le film prend son temps à dépeindre autant le fonctionnement du cinéma à travers les yeux de Toto qui rêve d'exercer tout comme son mentor, joué par l'attendrissant philippe noiret, le métier de projectionniste que celui du village et de leurs astuces pour profiter des films. Films parfois bien connus que l'on s'amuse à reconnaitre mais tous (en VO évidemment), doublés en Italien.
En bref, Cinema Paradiso est une abstraction sincère et touchante vers une période de l'italie moderne révolue mais à laquelle tout le monde peut s'identifier.
Magnifique film que ce classique dramatique franco italien des années quatre vingt sachant raconter avec justesse et intelligence la vie du personnage principal Salvatore Di Vita. Tout est bien traité et développé, ses relations avec sa famille, sa copine, son grand pote Alfredo, ses passions et envie de métier. Le film jongle avec légèreté avec les drames de la vie et des leçons sur l'amour, le passé, en même temps qu'il nous fait beaucoup de références à de grands films et qu'il nous montre la vie à cette époque là. Pourtant la diversité des intrigues et sujets ne pose aucun problème tant c'est bien construit et lié. Je précise que j'ai vu ce film en version longue, je ne sais donc pas ce que donne la version courte. Au passage on arrive à nous caler toute une série de thèmes variés et intéressants : la censure au cinéma, les guerres mondiales, le communisme, les violences physique sur les enfants par les professeurs et leurs parents à cette époque là. Pour ce qui est des émotions, on rit pas mal, mais le film offre surtout des occasions de pleurer, car l'histoire des personnages est très émouvante, et les acteurs qui les incarnent le font bien ressortir. Mais c'est surtout la BO d'Ennio Moriconne qui est calculée pour nous transformer en tuyau d'arrosage. C'est la plus sublime du compositeur à mes yeux, je serai incapable de dire ce qui est le plus magnifique entre le "cinéma paradiso theme" le "love theme for nata" et le "toto e alfredo". Seuls bémols : la fin un peu trop longue, la mise en scène un peu trop sobre et hachée puis surtout visuellement on va pas se mentir c'est pas très beau. Magnifique, j'ai adoré. C'est riche, très émouvant et très agréable à suivre. A voir.
La mise en scène de Tornatore est sobre et le scenario du film est un tire-larmes... qui fonctionne complètement, surtout lors de sa version longue. L'amour, le cinéma, la mélancholie, c'est difficile de rester insensible devant ce concentré d'émotions si brillamment mis en place. Bien sûr tout est sublimé par la musique d'Ennio Morricone qui signe une des plus belle composition de l'histoire du cinéma. La dernière scène reste gravée dans la mémoire pour toujours.
si on me demanderait pourquoi je suis passionnée de cinéma, je répondrai tout simplement de regarder ce film tout le long était une mise en abyme, j’étais en extase comme Toto au début du film lors de sa révélation pour le cinéma. la photographie, les plans et surtout l’extraordinaire BO d’Ennio Morricone est inégalable, ce film est magique.
Cinéma Paradiso a acquis une petite réputation de film culte avec le temps mais malheureusement, je ne le comprends pas tout à fait. Car si c'est évidemment une magnifique lettre d'amour au cinéma dans lequel nous serons nombreux à nous reconnaître, je trouve la démarche pas terrible de faire un film juste pour dire "regarde comme le cinéma c'est cool" en recyclant plein de bobines de vieux films. Ça fait que Cinéma Paradiso ne parle à la fois de tout et de rien, et personnellement j'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher à cette histoire, malgré une relation très touchante entre Salvatore et Alfredo. Bref, une petite déception de mon côté.
Cinema Paradiso est un film réalisé par Giuseppe Tornatore et sorti en 1988. Ce film est bouleversant à plus d'un titre. Tout d'abord pour son sujet, l'amour du cinéma et de la salle de cinéma, qui ne peut pas laisser indifférent si l'on aime un peu le grand écran. Ensuite, son binôme d'acteurs principaux: Philippe Noiret et Salvatore Cascio sont émouvants sur toute la durée du long métrage, leur complicité est vraiment belle. La réalisation, assez simple, est également un point fort : elle se fait minimaliste pour laisser les émotions s'exprimer avec justesse. Enfin, la musique composée par Ennio Morricone est grandiose. Le thème principal du film reste gravée à jamais. C'est un chef d’œuvre incontestable qui a fait date à juste titre. A voir et à revoir.