Une merveille pour les amoureux du cinéma comme moi . Je me retrouve complètement. Ce film est aussi une leçon de vie. A voir et revoir. Émouvant touchant passionnant. L'amitié entre les deux personnages est touchante
Un film pour les moins jeunes, il faut un certains âge pour apprécier ce film, ou avoir une connaissance de l’art cinématographique. C’est sur qu’adolescent je n’aurai pas apprécier ce film. Parce que le premier personnage de l’histoire, il n’est pas humain, c’est le Cinéma. Ce film raconte son histoire. Il a un lieu, la place du village. Il a trois temps : la naissance, la vie, la mort. Mais jamais l’un prend le pas sur l’autre. Le 1er rôle est tenu par le cinéma lui-même, les seconds rôles sont magnifiques : on ne pourra que se rappeler de Toto et d’Alfredo. S’il est parfois caricatural, le film tente de représenter la société du village au cinéma, je ne lui en tient pas rigueur, car il est délicat comme la relation entre Alfredo et Toto et le Cinéma. C’est ce trio qui fait tenir le film, jusqu'à cette élégante conclusion. Un film d'amour sur et pour le cinéma. C’est un film qui me marquera longtemps car c’est le premier que je vois en salle depuis leur réouverture. Et cette musique d’Ennio Morricone, légère, insouciante et nostalgique, résonne en moi bien après la fin du film.
Un bon film dans la tradition du cinéma italien pour nous décrire son agonie. Touchant et juste. C’est la version longue – trop – que je viens de voir avec toujours le même plaisir: un hymne au Cinéma, à l’impact qu’il a pu avoir sur les foules. Tout y est expliqué, de la technique de projection, son évolution, ses dangers, à la passion populaire pour les grands films - hollywoodiens ou non -, la tenue et la non-retenue des spectateurs (comme dans le Roma de Fellini), les entractes avec passage des paniers à friandises, les resquilleurs, les baisers mémorables comme au Cinéma de Minuit, les grands acteurs, le communisme avec don Camillo… Là-dessus se greffe une belle histoire d’amitié entre un gamin et le vieux projectionniste puis une histoire d’amour au mélo-dramatisme appuyé, le tout dans des sites pittoresques de Sicile… et la musique d’Ennio Moriconne ! Avec un montage plus rigoureux, on serait proche du chef-d’œuvre. A voir absolument.
Pour moi « Cinema Paradiso » de Giuseppe Tornatore (1989) est au cinéma italien ce que « La nuit Américaine » de François Truffaut (1973) est au cinéma français à savoir un hymne d’amour au Cinéma ! Les acteurs sont inoubliables que ce soit Philippe Noiret en projectionniste ou Jacques Perrin devenu un grand cinéaste alors qu’enfant - surnommé Toto (Salvatore Cascio) – il passait son temps dans la cabine de projection d’Alfredo au cinéma Paradiso maintenant à l’abandon. Impossible d’oublier la scène où le projectionniste laisse voir un film à de nombreuses personnes dans la rue, celle où la pellicule prend feu ou encore la précieuse boite où Alfredo a conservé toutes les scènes censurées par l’église ! C’est un grand cri d’amour au Cinéma !
Cinema Paradiso est une ode au cinéma. Film nostalgique sur le parcours d'un gamin amoureux du cinéma qui va décider de se lancer dans le métier, là où le monde lui dit que c'est une impasse. Cet amour du cinéma, on le ressent. La bande son est magnifique, Philippe Noiret est excellent et le scénario est bien écrit. Mais je dois avouer que je ne m'attendais pas à cela quand je l'ai commencé. Je m'attendais à un film plus axé sur l'art en lui-même et la passion du garçon plus qu'à l'histoire d'amour assez peu intéressante qui représente tout un pan du film. Je trouve également qu'il est un peu trop long. Le film aurait pu faire 30 minutes de moins, il aurait été plus impactant, plus émotionnel et plus fort. D'autant plus qu'il est indiqué qu'il dure 2 heures, mais il en dure 3. Cela m'a aussi perturbé.
Ce film est un chef d'œuvre ! La sublime partition d'Ennio Morricone "Love Theme" vient couronner le tout. Un film qui vous marquera à tout jamais si vous aimez le 7ème art ! Une œuvre d'une sensibilité et d'une justesse incroyable !
"Cinema Paradiso" est un excellent film avec une histoire qui est original et très intéressant. Les personnages sont très sympas et les acteurs jouent très bien. Un film qui a des scènes drôles mais aussi des scènes émouvantes et la durée du film n'est ni trop long et ni trop court.
L'émotion ressentie devant ce film est vraiment inoubliable ! Je le regardais en famille, pas très motivée car je n'avais pas pu choisir le film ( :'( ... ), mais finalement que du bonheur ! Le fait qu'il soit en Italien change bien la donne aussi, car ça nous offre une oeuvre cinématographique différente de celles que nous pouvons voir dans les cinémas Français ou Américain par exemple... Je vous donne une petite astuce pour survivre pendant ce film : mettre ses grosses chaussettes, prendre une couverture bien chaude, avoir un bon gros paquet de mouchoirs et du pop-corn ! N.
4 693 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 7 septembre 2020
Cinema Paradiso est un film profondément important car il traite d'émotions et de problèmes identifiables qui pourraient être considérés comme universels à bien des niveaux. L'histoire entière est une rétrospective similaire au style de Fellini ainsi qu'une histoire d'amour qui attire le spectateur sur le plan émotionnel. Le film tente également d'exposer une idée de la vie sicilienne, de la langue et de la manière dont l'histoire a pénétré et façonné la mentalité du peuple sicilien. Il montre également que les concepts traditionnels de ce qui est moral ou droit ne doivent pas être tenus pour acquis à cause du peuple et de son histoire particulière. Pour ceux qui n'aiment pas l'histoire ou la non-fiction, le film tente d'éduquer l'étranger qui n'est pas familier à l'histoire sicilienne en ce qui concerne l'ère de la Seconde Guerre mondiale. Je le regarde encore et encore et je vois de plus en plus de détails qui se rapportent à l'histoire. Je l'ai vu sur grand écran dans un cinéma en 1989 et c'était un succès auprès du public. Enfin, le film m'a fait pleurer car c'est après tout une histoire d'amour et il est clair à la fin que Toto (alias Salvatore) est toujours amoureux d'Elena et c'est pourquoi il ne s'est jamais marié ou s'est installé. La scène finale du générique le montre également en train de regarder Elena à nouveau et le regard sur son visage est révélateur. Ce film contient de nombreux petits indices qui servent à informer le spectateur et à donner un peu plus d'informations sur l'histoire. Vraiment c'est l'un des meilleurs films que j'ai jamais vu. Ces personnages prennent vie et nous avons l'impression de les connaître personnellement. Viva Giuseppe Tornatore pour son chef-d'œuvre...
Bon film. J'ai adoré la première partie avec le jeune toto et Alfredo néanmoins j'ai trouvé la seconde partie avec toto qui grandi et adulte un peu longue.
Cinema paradisio c'est avant tout la beauté de l'amour et de l'amitié, une histoire magnifique. Le genre de film faisant un hymne à la vie et cela à travers l'un des plus beaux arts... Le cinéma. On voit à travers
Un long mélo avec du cinéma dedans. J'ai beaucoup aimé la première heure avec ce Toto enfant malicieux et le vieux projectionniste Alfredo qui lui passe le relais.. Quelques effets de mise en scène un peu too much parfois mais rien de méchant. Le caractère parfois un peu outré des personnages secondaires évoquent tout ces films italiens comme Don Camillo ou Armarcord avec cette foule éclectique, ces gueules cassés, ces ruraux qui viennent se détendre au cinéma de quartier. Dommage que l'arrière plan social et politique ne soit pas plus explicite dans cette Sicile des années 40 /50. Après, deux trois choses m'ont paru un peu ridicule comme la séquence du certificat d'étude ou Toto est beaucoup trop jeune pour le passer et Alfredo beaucoup trop vieux, il y avait surement d'autre façon d'illustrer leur complicité ... Mais le film à son charme même si la deuxième heure est plus convenue et se focalise sur l'émancipation amoureuse et sociale de Toto... "Cinema Paradiso" est une belle idée de cinéma auquel il manque peut-être un petit quelque chose de plus décalé, de plus poétique.