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    Le Samouraï
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    238 critiques spectateurs

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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 343 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Alors que la Nouvelle Vague commence déjà à l’époque à tuer le cinéma français à petit feu, les grands seigneurs formalistes comme Melville continuent malgré tout à enrichir notre patrimoine d’œuvre aussi abouties que celles-ci. Le Samouraï est peut-être le plus bel exemple de ce cinéma d’esthète ouvert sur le monde puisqu’il s’inspire d’un vieux film japonais dont il se veut une libre interprétation. Par ce film, Melville établi un pont plus qu’évident entre son cinéma et la culture nippone. Minimalisme dans les paroles, rigueur dans les plans et les cadres, puissance à travers cette légèreté et cette élégance en rupture permanente avec cet univers de violence et de déshonneur. Il n’y a pas à dire, ce film va clairement poser ici une magie, une osmose, qui servira de base à de nombreux chefs d’œuvre français et étrangers par la suite. Plus j’y repense, et plus je me dis que ce film est celui que je préfère de Melville, voire il fait partie de mes films français préférés.
     Kurosawa
    Kurosawa

    587 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2017
    Attention, cette critique révèle des éléments déterminants du film :
    Les dix premières minutes du "Samouraï" donnent le ton de ce cinéma bressonien et de son personnage principal. Aucun dialogue ne vient psychologiser Jeff Costello, défini par une suite de gestes méthodiques et par un montage précis, voire austère, en accord avec un décor terne, que ce soit le gris de la chambre du tueur, celui des vêtements portés par presque tous les personnages (hormis la pianiste, personnification de la Mort) ou celui d'un ciel toujours couvert. Froid, glacial même, "Le Samouraï" raconte la confrontation passionnante entre un criminel mutique et méticuleux et un policier obstiné qui, sous son air de français moyen, selon le cinéaste, est en fait une représentation du Destin. Costello ne peut s'en sortir, malgré son intelligence et sa capacité à contrecarrer les plans de la police, comme lors d'une chasse à l'homme hypnotique dans le métro parisien. Moins perdu par son infinie solitude que par sa soumission au fatum, Jeff Costello va lui-même se rendre devant celle qui ne lui avait offert qu'un sursis en ne le dénonçant pas au commissaire : le rendez-vous était pris, dès l'instant où ils se sont aperçus juste après le meurtre de Martey. Tel l'oiseau enfermé dans sa cage, Jeff Costello est d'emblée pris au piège et, une fois les ultimes échappatoires verrouillées, n'a plus qu'à marcher vers sa mort et accepter son destin.
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2013
    Enième chef d'oeuvre (avec "Le deuxième souffle", "L'armée des ombres" ou encore "Le Cercle rouge") du plus grand réalisateur français... e film commence sur une citation du Bushido : "Il n'y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï."... Qui s'avère en fait fausse, cette citation est une invention de Melville lui-même ! Une solidtude qui est toujours le fardeau de ses personnages comme Belmondo dans "Léon Morin prêtre" (1961), Ventura dans "Le deuxième souffle" (1966) ou Bourvil dans "Le Cercle rouge" (1971) dans lequel l'oiseau en cage de Delon est remplacé par un chat... On suit don Jeff Costello, tueur à gage, dans une mission qui semble parfaite, à l'alibi idéal mais comme toujours un petit grain va en semer d'autres... Delon incarne un Jef Costello implacable, mutique et terriblement froid, aucune émotion ne semble percer chez ce tueur de sang froid. Delon est l'incarnation parfaite du tueur froid et déterminé. Son silence n'a dégal que la mise en scène de Melville, précise et épurée, sans esbrouffe qui se marie merveilleusement à l'atmosphère clinique et presque mortifère. Ce film influencera des génération de cinéaste parmi lesquels Jim Jarmush (superbe "Ghost Dog la voie du samouraï" en 1999), John Woo, Johnnie To et même Ncolas Winding Refn ("Drive")... A la différence que Melville est dont la forme rejoint le sens profond de son personnage principal.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    327 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2013
    Melville prend tout son temps pour développer une intrigue relativement basique... Et c'est tout à son honneur. On peut profiter pleinement de cette ambiance de film noir à base d'imper', de borsalino, de revolver et de la réalisation impeccable de Jean Pierre Melville. Une merveille.
    dougray
    dougray

    239 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    Film culte cité en référence par bon nombre de réalisateurs (Tarantino en tête), "Le Samouraï" reste, pour moi, une curiosité. Ce n’est pas que je trouve le film raté, c’est simplement qu’il m’a semblé qu’il s’agissait avant tout d’une œuvre graphique, voire d’une expérience sensorielle… ce qui est, pour moi, insuffisant. J’ai beau être sensible à la forme ainsi qu’aux détails qui nourrissent un personnage ou un récit, il n’en demeure pas moins que j’attends d’un film qu’il me fasse ressentir des émotions. Or, avec "Le Samouraï", j’ai l’impression d’avoir passé le film à attendre qu’il se passe quelque chose de surprenant. Certes, il y a Alain Delon, alors au sommet de sa gloire et de sa beauté, qui, pour une fois, propose une prestation très éloignée des jeunes premiers du début de sa carrière ou des durs à cuire monolithiques dont il a fait son fonds de commerce. Il est, ici, dans une économie de mots et de gestes impressionnantes et peut, de ce fait, travailler sa gestuelle comme rarement. C’es comme ça que son personnage est devenu un archétype si influent (le tueur solitaire, mutique et froid) dans la culture populaire, avec son nom (Jeff Costello, trop classe !), son imper, son borsalino, sa montre porté à l’envers… bref, avec un style ultra-travaillé censé compenser sa quasi-absence de dialogues. Il n’en demeure pas moins que, aujourd’hui, cette prestation parait trop limitée (à moins qu’elle n’ait été trop copiée depuis). Encore que j’aurais pu m’en contenter si le reste avait suivi. Tel n’est pas le cas. Je reconnais sans peine le soin apporté à la photographie et aux décors (mention à l’appartement de Costello) ainsi que le travail de Jean-Pierre Melville sur le rythme. Mais ces deux partis-pris (dont l’intérêt est de figer l’action dans une ambiance glaciale et morbide) ont pour effet de rendre le film incroyablement lent et froid. Et ce n’est pas le scénario minimaliste qui vient aider. Le film se perd, ainsi, dans une multitude de séquences muettes, exclusivement rythmé par le bruit d’un oiseau ou d’un pas. spoiler: L’exemple le plus symptomatique est la recherche du micro dans l’appartement de Costello, tellement longe qu’elle en est éprouvante
    . De manière générale, j’ai trouvé que "Le Samouraï" avait une fâcheuse tendance à se prendre très au sérieux alors qu’il n’est, au final, rien d’autre qu’un (certes grandiose) exercice de style. On en oublierait presque les prestations (avec des dialogues eux !) de l’excellent François Perrier et, dans une moindre mesure, de Nathalie Delon et de Cathy Rosier. Sans doute suis-je passé à côté du "Samouraï". Sans doute aurais-je été plus enthousiaste au moment de sa sortie.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    90 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    Dans l'histoire du polar, il y a eu un avant et un après Le Samouraï. C'est avec ce long-métrage que Jean-Pierre Melville atteint sa maturité artistique et trouve véritablement son style qui inspirera tant de cinéastes (Jim Jarmush, John Woo, Johnnie To, Michael Mann et j'en passe...). Si les films précédents de ce réalisateur étaient encore emprunt d'un certain pittoresque français, Le Samouraï prend clairement ses distances avec la réalité. Ici, les décors sont irréalistes, l'intrigue est peu vraisemblable et il n'y a quasiment plus de personnages à proprement parler. Melville vise une forme d'épure minimaliste qui doit autant au film noir américain qu'à la culture nippone. La réalisation rigoureuse, la magnifique photographie aux accents métalliques et le jeu hiératique d'un Alain Delon en grande forme sont autant de passerelles pour entrer dans cet univers mortuaire, aussi froid qu'envoutant.
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    178 abonnés 1 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2019
    Jean-Pierre Melville grand réalisateur français de Polar dans les années 60-70 (l armée des ombres, le deuxième souffle, le cercle rouge) met en scène Alain Delon en 1967 dans le rôle d un tueur à gage froid. Les dialogues sont très limités pour mieux donner un côté noir au film.
    Les costumes ont du style comme l imperméable et le chapeau melon de Delon. C est le cas aussi des décors comme le commissariat et la boîte de nuit . Chaque scène est pensée comme une partie de l’histoire avec une mise en scène travaillée.
    Le film est monté comme un Columbo, mais en plus noir, où on voit le meurtre au début ... et toute l enquête afin de trouver une preuve sur le tueur .
    Alain Delon est excellent dans ce rôle de loup solitaire sans sentiment , froid notamment lors de la traque finale .
    Melville a un sens de la mise en scène méthodique faisant du réalisateur un maître du film noir .
    Chaill
    Chaill

    19 abonnés 397 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2018
    Un tueur à gages décrit comme "extrêmement intelligent" assassine le patron d’un nightclub en pleine soirée, sans silencieux et avec deux ou trois témoins. Il avait dû oublier l'intelligence à la maison ce jour là. La police interroge tous les suspects possibles le soir même, dont lui (pourquoi lui et pas un autre? on ne sait pas!). S'ensuivent un jeu de poker menteur entre le commissaire, un témoin et la maitresse/alibi de notre Samouraï, puis un jeu de chat et souris avec des pérégrinations à n'en plus finir dans Paris ou le spectateur finit par en perdre son latin. Le scénario est simpliste, voire paresseux, les seconds rôles plutôt cheap; quant à notre bellâtre, il est plus insipide que jamais dans ce rôle de tueur froid et mutique qui lui va comme un gant!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 juin 2015
    Je pense que pour le moment je peux faire une pause avec le cinéma de Melville après avoir vu ce qui est pour moi son meilleur film pour le moment : Le samouraï. Ce film est excellent. On y retrouve tout ce qui fait le style de Melville, à une exception prêt que dans ce film il fait ce qu'il veut. Melville, et ça se voit, ne cherche pas à attirer un public avec ce film ou à lui plaire, il lui livre une œuvre, et quelle œuvre ! D'ailleurs Melville fait carrément ce qu'il veut dans ce film, tout est très silencieux, le personnage principal est mutique, il a deux ou trois lignes de dialogue dans le film, les plans sont longs, les scènes aussi, Melville laisse magnifiquement place au silence ou aux bruits de la vie quotidienne (l'oiseau en cage), et il le fait bien, et le film a du coup une sacré ambiance austère, stressante. Bon, les plans de caméra et la réalisation sont excellents, et tout les éléments présents dans le film sont dosés à la perfection, mais comment parler de l'œuvre sans son personnage principal : Jef Costello, un tueur à gage froid, inexpressif, hyper charismatique (plus que ça tu meurs, avec son imper et son chapeau, le visage et le regard de Delon, incroyable !) presque divin (il dégaine sans qu'on ne le voit s'emparer de son arme) et attachant malgré sa nature froide. Delon est juste excellent dans son rôle, il est froid et inexpressif la majeur partie du temps (ce qui est exactement ce que demande le personnage) mais peut également très bien nous humaniser un peu son personnage par moments (avec les gros plans sur son visage angoissé par exemple). Et puis, il y a des scènes, comme celle de l'intrusion ou de la poursuite en métro, qui sont magistrales ! Si j'ai bien un seul reproche à faire au film, c'est que j'aurais aimé qu'il dure plus longtemps, que l'histoire et les personnages soient encore plus poussés.
    Un film qui pour moi frôle de très près le chef-d'œuvre. A ne pas rater.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    59 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2013
    Jean-Pierre Melville offre une merveille de polar noir. Le réalisateur prend son temps pour diriger un Alain Delon sombre et taiseux dans un film... sombre et taiseux. La nuit, la grisaille, un appartement blême, une partie de cache-cache dans le très « chaleureux » métro parisien, un oiseau en cage, une citation du « Bushido » sur la solitude, tout est construit pour plonger le spectateur dans une atmosphère noire et intrigante, univers de prédilection de Melville. La leçon à tirée de ce film ? Comment sublimer la morosité, la solitude, la mort.
    zinjero
    zinjero

    20 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 janvier 2012
    Pour les acteurs, les bons points : Delon et son personnage désenchanté ; François Périer. Les mauvais : les deux actrices nullissimes (il aurait fallu une vraie pianiste, les scènes avec piano étant trop nombreuses on s'irrite de voir qu'elle fait n'importe quoi). La couleur (tons de gris) et la photographie en général, excellentes, contribuent fortement à l'ambiance. Malheureusement, le scénario est entaché d'incohérences et même pourrait-on dire de situations grotesques. spoiler: # Jeff bâtit un alibi soi-disant solide qui repose sur deux témoins : une femme et son mari. Pourtant Jeff se barre de chez sa maîtresse un quart d'heure avant le retour du mari qu'il rencontre dans le hall de l'immeuble un quart d'heure voire une demi-heure après... Désolé ça ne colle pas ! Avant cela, il a tué vêtu d'un trench-coat au beau milieu d'une foule de gens tirés à quatre épingles... et se retrouve au tripot vêtu du même accoutrement ! Lors de l'interrogatoire (dans une salle de conférence !) il y a quatre cents suspects mais Jeff passe en quatrième position. La plupart des témoins ne le reconnaissent pas alors que même Gilbert Montagné l'aurait reconnu ! # Plus tard, des flics placent un micro chez Jeff avec amateurisme mais passons. Jeff revient, trouve le micro et l'éteint. C'est stupide. Il aurait pu s'en servir pour donner une fausse piste aux flics et même les faire douter en donnant du poids à son alibi. # La fin confine à la pantalonnade. Jeff s'en retourne dans la boîte de nuit pour honorer un 2e contrat (tuer la pianiste devenue trop gênante). Les flics sortent de façon théâtrale et l'abattent de loin oubliant l'endroit bondé où ils sont. L'un des flics tout fier dit à la pianiste : "Si nous n'avions pas été là, il vous aurait tuer." C'est stupide évidemment. Ça n'a été dit que pour renforcer artificiellement la chute : en fait, Jeff n'avait pas de balles dans son chargeur. On peut alors s'interroger : qu'aurait-fait Jeff sans la présence des policiers ? # Ajoutons le coup du trousseau de clefs (3 fois), le coup du changement de plaques minéralogiques (2 fois, sans variations notables). #
    Tout ça fait un peu trop pour un seul film. "Le Samouraî" est donc médiocre mais on doit reconnaître que Melville a apporté un certain style, une certaine ambiance et a su influencé pas mal de réalisateurs. Le "Ghost Dog" de Jarmusch suivra la même trame avec beaucoup plus de réussite.
    Estonius
    Estonius

    3 396 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juillet 2013
    Très bien réalisé, bien interprété (quoique certains seconds rôles…), assez prenant malgré le rythme lent. Cependant la forme ne saurait cacher les multiples invraisemblances et lacunes du scénario (sans parler de la scène finale, incompréhensible)
    Acidus
    Acidus

    726 abonnés 3 714 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2017
    Avec "Le samouraï", Jean-Pierre Melville nous sort un polar aux forts accents de Films Noirs américains. Alain Delon, dans un style proche de celui d'Humphrey Bogart, incarne ici un tueur à gage froid et solitaire et évolue dans un Paris tout aussi sobre et glacial. L'intrigue y est simple mais efficace avec quelques bonnes idées de mise en scène ici et là. A mon sens surcôté, "Le samouraï" n'en reste pas moins un bon film.
    Julien D
    Julien D

    1 204 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2013
    Dans la peau de Jef Costello, Alain Delon a sans aucun doute trouvé le rôle le plus inoubliable de sa carrière, et ce malgré le jeu monolithique dont il fait preuve. Ce personnage iconique du tueur à gages froid et implacable est très rapidement devenu une référence dans l'histoire du cinéma puisqu’il a inspiré des réalisateurs aux quatre coins du monde, du hongkongais John Woo dans The Killer à l’américain Jim Jarmusch dans Ghost Dog ou bien encore, plus récemment, pour Nicolas Winding Refn qui dit s’en être servi pour l’écriture du personnage de Ryan Gosling dans Drive. Jean-Pierre Melville a fait, grâce à une mise en scène parfaitement millimétrée et à des dialogues soutenus, de ce scénario de jeu du chat et de la souris entre les flics et cet antihéros solitaire, alternant entre les interrogatoires méticuleux et les longues courses-poursuites dans le métro, un film noir dont l'intensité oppressante de l'ambiance n’a que trop rarement été atteinte dans le cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 décembre 2012
    Contrairement à tous ceux qui crient au génie, je suis plutôt tendance opposé. Il s'agit d'interminables scènes sans dialogues ou les bruitages sont amplifiés la scène du canari est tout bonnement insuportable!), ou tout est surjoué, otut est bien propre, bien lavé, tout est à sa place, les textes bien lu comme il faut, à la virgule près etc. Bref, du théatre cinématographié sans rythme et plat. D'un ennuis afligeant!
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