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Eselce
1 378 abonnés
4 238 critiques
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3,0
Publiée le 30 mars 2015
J'ai bien aimé le début entre l'alibi et la recherche de l'assassin. Mais il manque un but au film. spoiler: Le seul témoin capable de l'identifier ne le fait pas. Il va devoir le tuer et le film s'arrête sur son échec. Mais encore ? …
Le charisme d'Alain Delon incarnant le type froid et mutique du tueur qui a fait des émules artistiques ainsi que l'ambiance de film noir ne sauraient compenser l'accumulation d'incohérences et d'absurdités scénaristiques - voire psychologiques - ce qui entraîne une forme de lassitude doublée d'un désintérêt pour le sort des personnages. Reste la curiosité cinéphile d'une oeuvre régulièrement citée par de grands réalisateurs...
Ce film de J-P Melville est le plus représentatif de son style et apparaît comme un aboutissement de ses différents polars tant au niveau stylistique que philosophique. Melville ne s’embarrasse ni de vraisemblance ni de lyrisme mais il crée un univers presque abstrait, où chaque personnage est un symbole, son héros étant quand à lui un être presque surnaturel. Difficile d'analyser ce film de manière objective mais il s'agit incontestablement d'une date majeure du polar français. A. Delon est exceptionnel et le casting est également très bon, les rares scènes dialoguées sont très bonnes et l'intrigue, très simple, avance à son rythme. C'est par contre un peu trop propre, trop sec et parfois trop abstrait pour me plaire mais encore une fois, c'est un film essentiel et important. La dernière séquence frise toutefois le ridicule et j'ai trouvé ça un peu trop poseur par instants. Mais un film à revoir pour en saisir toutes les subtilités. D'autres critiques sur
Si l'on est en droit de lui préférer Le Cercle Rouge, force est de constater que Le Samouraï de Jean-Pierre Melville est un petit chef d'oeuvre d'agencement et de justesse. Au travers d'une lumière blême et hivernale les plans s'enchaînent de manière éloquente, pragmatique, épousant quelques rares répliques laconiques. Alain Delon trône tel un pacha au coeur de cette intrigue crapuleuse, incarnant un solitaire implacable et calcultateur que le brillant François Périer tente d'épingler dans la peau d'un flic matois et manipulateur. En bon cinéaste échiquéen Melville parle peu, privilégiant l'atmosphère et la structure narrative de son petit bijou... Le Samouraï est à ce point brillant qu'il est difficile au spectateur d'en perdre une miette, ce dernier se délectant d'un scénario virtuose et d'une musique signée François de Roubaix. L'apothéose se manifeste lors de la longue séquence du métro, modèle de suspense d'autant plus impressionnant qu'il n'opère pratiquement que par l'image et le découpage. Silencieux voire mutique, Le Samouraï est un film qui, loin de nous exclure, nous livre avec réserves sa beauté glaciale. Un incontournable.
"Le Samouraï"(1967)est l'oeuvre culte d'Alain Delon.Celle où il crée son image de tueur à l'imperméable et au chapeau,avec son regard minéral et méfiant.Un homme paranoïaque(avec raison)honorant froidement ses contats,n'ayant plus rien pour le raccrocher à la vie hormis un oiseau en cage.Il vit seul dans sa chambre d'hôtel miteuse et ne laisse rien au hasard.Melville concocte un film de gangsters dont le minimalisme à l'écran est à l'exact opposé de la perfection de la mise en scène.Très peu de bavardages,une action comptée et des scènes qui s'étirent.Pourtant,on crie au génie.Comment? C'est justement tout l'art de Melville,magnétique,énigmatique et envoûtant.Du grand cinéma formellement,maintes et maintes fois copié.Ainsi un jeu de dupes s'engage entre un inspecteur de police méticuleux et Jeff Costello,que ce soit lors de l'interrogatoire ou dans le métro de Paris.Les femmes y sont plutôt soumises.On sent que la libération sexuelle n'a pas encore éclatée.Une BO en immersion.Une maîtrise technique jamais égalée en France 40 ans après.Delon est ce samouraï intemporel,solitaire et finalement vulnérable comme tout le monde.Subjugué.
Après dix premières minutes, d'un calme, d'une froideur presque surnaturelle, d'un silence pesant, le tout appuyé par une musique en accord parfait, pour une ouverture de film incroyablement percutante et profonde, où le spectateur est transporté comme rarement, on suit un Delon taciturne, plutôt bon dans son rôle ( a la différence de sa femme ), dont la voie résonne comme une terrible sentence a chaque répliques, qui accomplie ses actions avec une nonchalance déconcertante! Un film calme, silencieux, transcendant, mais qui manque d'une touche de grandiloquence a mon goût, et quelque peu de hauteur et d'ambition! Efficace et agréable a regarder de monsieur Melville!!!
Bon petit classique avec Alain Delon en tête d'affiche. L'histoire est simple mais on adhère au personnage principal grâce au charisme de Delon et à l'atmosphère de policier bien installée. L'acteur est impeccable dans ce rôle quasi-mutique et sobre. Il n'y a pas grand chose à reprocher à ce film.
De toutes les tentatives d'épure, probablement une des plus radicales et une des plus abouties. Delon, parfaitement impassible, y trouve un de ses meilleurs roles. La solitude absolue de son samourai est d'un ordre existentiel. Melville fait de lui une manifestation irréductible de la condition humaine. Film très sombre donc où le tueur ne trouvera d'humanité que dans les yeux du témoin de son crime.
Influence majeure des polars actuels, malgré un rythme pas toujours très soutenu, ce film de Jean-Pierre Melville doit beaucoup à l'interprétation d'Alain Delon qui parvient à rendre ce tueur froid et méthodique particulièrement attachant.
Probablement l'un des meilleurs films de la filmographie de Jean-Pierre Melville ... Un polar sombre et silencieux, mené par Alain Delon, vraiment exceptionnel dans ce rôle d'un tueur professionnel talentueux et réputé, avec un scenario majestueux ! Une caméra extrêmement bien tenue, un maitrise parfaite de la mise en scène, avec des plans-séquence et des travellings discrets mais efficaces ! Un rythme calme et lent, qui impressionne par sa régularité, c'est formidable ! un véritable chef d'oeuvre du cinéma français.
A Delon fait vraiment son mec impassible pendant 1H30, ne décrochant pas un sourire. On aime ou pas. Film français assez moyen des 60's. Pour fans des films de ces années là et/ou d'Alain. Moi j'ai aimé mais Deloin. Mais je respecte les avis de ceux qui ont aimés, comme par exemple "Luuuuuuuuc" et sa jolie critique bien étayée.
Un film mauvais, que j'ai vu au moins 3 fois... Scénario touffu et alambiqué, manque ridicule de professionalisme aussi bien chez les flics que chez les voyoux... Je n'ai pas bien compris qui était la pianiste et ce qu'elle fichait là... Mélange des genres entre polar et amourette... Je mets néanmoins 1,5 * pour le jeu de François Perier.... Le marketing du film, c'est mle beau regard des Delon Alain et Nathalie... Autrement j'aime bien les voitures de l'époque, la poursuite dans le métro, les rues de Paris...
Film noir de Jean-Pierre Melville, Le Samouraï offre à Alain Delon l'un de ses plus beaux rôles. Le film est excellent, le suspense tient de bout en bout et suivre cette homme, à première vue froid et solitaire, pris entre plusieurs problèmes est passionnant et surtout magistralement mise en scène par Melville. Entre manipulation, trahison, obsession et soucis du détail, ce thriller au scénario impeccable et bien ficelé est superbe. On ressent les influences Américaines de Melville, notamment à travers sa vision de Paris, des rues pluvieuses et sombres, des boites de nuits où jouent des musiciens noirs... Certaines scènes sont superbes, comme la course-poursuite dans le métro ou le méticuleux interrogatoire. L'atmosphère est sombre et glaciale et coté interprétation, c'est un très grand Alain Delon qui domine les débats. Pierre angulaire du cinéma de Melville, et surtout un grand film, captivant et fascinant.
Peut-être le film le plus connu de Jean-Pierre Melville, «Le Samouraï» (France, 1967) est l'histoire d'un homme solitaire, un exécuteur de basse besogne, un tueur professionnel en somme. Joué magnifiquement bien par Alain Delon, qui confirme son statut d'acteur formidable, Jeff Costello, le tueur à gage accomplit un contrat qu'on lui a demandé. Mais Jeff Costello sera suspecté par la police. Heureusement, la maîtrise du tueur lui aura fait penser à laisser des indices qui le disculpera. Seulement la police va s'acharner sur cet être solitaire. C'est ainsi que le film engage la poursuite taciturne entre Costello et la Police. «Le Samouraï» utilise tout les canons du film policier pour venir contrer la logique par une imparable maîtrise de la part du personnage de Delon. Et c'est ce qui fait que l'oeuvre est délectable. La pénurie des dialogues, octroyant aux sons une hégémonie nouvelle, donne aux gestes, aux actions et par conclusion à l'histoire une force muette mais frénétique. La force de Melville dans «Le Samouraï» est de nous faire pénétrer dans la vie, dans les accoutumances de Costello, si bien qu'on en ressort coi, le regard langui, perdu sur un point comme Alain Delon. Car il faut reconnaître au personnage une classe hors pair. Vêtu d'un imperméable beige, d'un chapeau gris et d'un regard perçant, le samouraï de Melville est pétri d'une force singulière. Le film excelle également par la peine sous-jacente de la vie solitaire de Costello. Cette peine trouve d'ailleurs son apogée dans la conclusion du film, lorsque le tueur est victime de son inéluctable destin, mourant seul, haï de tous (quasiment) et voué à l'oubli. Ainsi «Le Samouraï» est un chef d'oeuvre du film noir, une utilisation magnifique de l'image vieillote des années 70 et peut-être la plus grande oeuvre de Melville.
Melville a réalisé le genre de film hyper classe:un héros ultra charismatique,une mise en scène stylisée et en avance sur son temps et un scénario minimaliste car prétexte à des scènes d'anthologie(le premier meurtre,la course poursuite dans le métro,le rendez-vous piégé,etc...)!Très en avance sur son temps et intemporel(il est de 67 tout de même!),il influença de nombreux cinéastes comme John Woo("The Killer"),Winding Refn( "Drive"),Michael Mann("Collateral") ou encore Jim Jarmusch("Ghost Dog").