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    Le Samouraï
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    236 critiques spectateurs

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    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 666 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2023
    On n'a peut-être jamais aussi peu parlé au cinéma et si peu réduit le cadre d’un film policier à de strictes retenues. Sophistication extrême ... C’est un film d’action sans actions. De longues déambulations, de muettes interrogations dans ce regard magnétique que Delon sublime au-delà du possible. Il joue sur l’abstraction de la mise en scène de Jean-Pierre Melville , maître d’œuvre en la matière d’une hypnotique variation sur le genre humain. Celui du truand solitaire happé par la bienséance policière avec laquelle il va composer pour jouer au chat et à la souris de manière très formelle. C’est le sel de l’histoire, cet alibi parfaitement concocté pour déjouer tous les plans, jusqu’à se perdre dans des sentiments jusqu’à présent ignorés. Le Samouraï avait donc un cœur. Qui le perdra …
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Agnes L.
    Agnes L.

    164 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2024
    Ce policier s'avère assez efficace pour décrire l'action d'un commissaire qui cherche à démasquer un meurtrier et en particulier comment il organise la filature dans le métro. Delon reste placide dans toutes les scènes et n'a guère de dialogues. Les autres personnages ne sont pas non plus très bavards. L'ensemble fonctionne bien avec une grande minutie portée au moindre détail.
    Max Rss
    Max Rss

    196 abonnés 1 762 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2021
    Il y a deux raisons essentielles, même trois, qui incitent à regarder ce film. La première est que c’est une œuvre signée du nom de Jean-Pierre Melville. La deuxième est que c’est un polar. Et que les polars de Melville sont aujourd’hui des classiques et qui ont servi de modèle à de nombreux cinéastes. Et la troisième, c'est que Melville y est tout simplement au sommet de son art. À l'instar d'Alain Delon, plus Delon que jamais mais qui ici, le fait magistralement. Allez, comme il est évident qu'un film, aussi grand soit-il, ne saurait être parfait de bout en bout, autant en relever ici la seule faiblesse : un rythme un peu chancelant, sans doute voulu par Melville ceci dit. Mais en contrepartie, cette unique faiblesse est gommée par les qualités du film. Et dieu sait s’il y en a. Tout d’abord, on ne peut que souligner le soin apporté à l’esthétique, mais on est chez Melville, donc c’est monnaie courante. Ensuite, la mise en scène est impeccable et très épurée. Mais le gros point fort du « Samouraï », c’est son personnage principal, dont la psychologie est passée au crible. Nous avons à faire à un héros solitaire, froid et expéditif. Un héros solitaire aux méthodes implacables. Un héros solitaire qui ne semble plus rien attendre de la vie. Et qui de mieux qu’Alain Delon pour jouer ce personnage? L’acteur trouve ici l’un des tous meilleurs rôles de sa carrière, si ce n'est le meilleur. Il est impeccable. Son regard à la fois grave et ténébreux vous transperce à la seconde où il le pose sur vous. D’accord, il est mutique et monolithique mais il dégage un magnétisme et un charisme que très peu d’acteurs possèdent. « Le Samouraï » est à ranger aux rayons des références du genre. Il n’y a pas à en douter la moindre seconde, Melville était un maître du polar. Un vrai. Nous ne sommes pas prêts d’en revoir un comme ça de sitôt.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2016
    Pour un film criminel/policier, c'est assez inhabituel.
    Melville a réalisé un polar qui se distingue par sa froideur, son minimalisme angoissant par la photographie volontairement ténébreuse, le jeu des acteurs et un nombre minuscule de dialogues entre autres, ainsi que la musique rétro-grade mais pesante. Tout l'essentiel réside dans le déplacement du personnage d'un lieu à l'autre, les paroles n'étant prononcées pour donner des repères à l'enchaînement des situations. Il ne s'agit qu'après tout de mettre en scène la fuite du héros de la police, et de montrer également cette dernière, bien que très lente dans son processus, ne se déchaîne qu'à la fin. Melville prend son temps pour filmer ses personnages et réussit à les rendre attachants malgré les expressions neutres et la psychologie rudimentaire. Ce film pourrait sembler trop long pour les spectateurs d'aujourd'hui qui préfèrent voir l'intrigue foncer à vive allure avec des coupes rapides.
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2013
    Dès la première image, nous savons que nous sommes chez Melville, et nous sentons que le film va synthétiser tout ce qui fat son style : une chambre sombre, dépourvue de tout détail superflu, une chambre presque vide pour ne garder que l'essentiel. Une chambre épurée qui ressemble plus à une prison, idée relayée par la cage de l'oiseau. Le seul mouvement est constitué de la fumée qui s'échappe de la cigarette du héros, couché et immobile sur son lit. Une phrase s'inscrit sur l'écran : "Il n'y a pas de solitude plus profonde que celle du samouraï, si ce n'est celle du tigre dans la jungle... peut être.". Un plan, et tout est déjà là : épure, héros solitaire, prisonnier de son destin, animalité de l'homme, silence privilégié. Melville nous emmènera dans une tragédie moderne, nourrie à la fois de l'influence du film noir américain et du film de samouraï japonais. Un film qui sera épuré, nous faisant voyager dans des décors réduits à leur expression la plus pure, entre l'univers sombre du héros et l'univers plus lumineux de l'autre personnage, la pianiste (le club de jazz, son appartement). Nous rencontrerons en fait une galerie de personnages marquants, tous plus ou moins solitaires, chez qui la frontière entre le bien et le mal est floue. Ainsi, le commissaire obsédé par Costello, qu'il apparente à un loup, comme s'il incarnait un chasseur en quête de proie, n'est peut être pas plus vertueux que lui. Michael Mann s'inspirera de ce parallèle au moment de réaliser "Heat". Melville prend son temps pour créer une atmosphère, pour faire monter lentement la tension, en jouant sur la précision de son montage et la puissance de ses images. Les dialogues sont alors réduits à l'essentiel. La fameuse scène de poursuite se déroule ainsi durant de longues minutes sans qu'un seul mot, ou presque, soit prononcé. Et pourtant, on veut toujours suivre ce héros, cet antihéros, tueur solitaire, froid, inexpressif, dont on ne connait presque rien, mais auquel on s'attache malgré tout. Alain Delon trouve peut être là son meilleur rôle ; en tout cas, son jeu s'adapte à merveille avec les personnages melvilliens. Avec ce personnage du samouraï Costello, nous avons peut être l'archétype du tueur solitaire et mystérieux, un modèle qui fascinera bon nombre de cinéastes postérieurs, de John Woo ("The Killer") à Nicolas Winding Refn ("Drive"). Nous pouvons donc voir aujourd'hui pas mal de descendants à cet immortel personnage de Costello ; comme quoi, il n'était pas si solitaire, en fin de compte.
    Jahro
    Jahro

    54 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2018
    Melville est l’un des grands maîtres du film noir bien de chez nous, et c’est peut-être, entre tous, à ce Samouraï qu’il doit d’être ainsi connu. Symbole de solitude, comme l’explique l’incipit, il prend les traits d’un Alain Delon tueur à gages, raide et taiseux, flegmatique et indépendant, qui promène son imper et son borsalino, la clope au bec, le long des rues ternes de la ville dite lumière. Sa vie entière est une filature. Il prépare ses arrières soigneusement, et puis il glisse, il se faufile, il s’enfuit par un détour, s’échappe au travers d’un souterrain. Il ne pose aucune question, car il ne veut rien savoir, et il reste ainsi insoupçonnable. Le spectateur le préfère muet, du reste – loquace, il perd tout son charme. C’est un défaut récurrent chez le cinéaste : des dialogues rigides, énoncés par des acteurs perdus. Mais il excelle ailleurs. Et plus particulièrement dans l’atmosphère. Ici elle est grise, chaude, relevée parfois d’accords feutrés de jazz, ou d’arpèges à l’orgue ensorcelants. Une lumière tamisée qui se diffuse sur des gestes silencieux, des regards perçants, un montage qui alterne cuts brutaux et travellings profonds, une tension latente qui nous tient fermement sans qu’on ne sache trop comment. A mi-chemin entre la Nouvelle vague et les polars saxons, ce draft au Cercle rouge et à L’armée des ombres, source avouée de nombreux successeurs, marque un jalon incontournable du genre, et sûrement pas uniquement en France.
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 439 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2017
    Bon film, très épuré. Melville sait aller à l'essentiel et montrer ce qu'il veut en supprimant tout ce qui viendrait surcharger le propos. Un tueur à gages exécute ses contrats froidement sans se poser de questions, mais on sent dès les premiers plans la faille du personnage, plus instable qu'il n'y paraît. Les acteurs sont excellents, à commencer par Delon et François Périer. Le film a toutefois des défauts. A trop vouloir épurer, la froideur générale qui se dégage des personnages semble parfois surjouée. Les allées et venues de Delon dans la ville (métro...) pour semer ses poursuivants sont certes bien filmées mais longuettes, on n'en finit plus. Autre scène longue, quand un policier met deux heures pour trouver la clé qui ouvre l'appartement de Delon, tandis que son collègue écoute aux portes des voisins. A l'exception peut-être de la pianiste, tous les personnages sont apathiques, moroses. C'est évidemment voulu par Melville, mais cette complaisance trop appuyée pour les codes du film noir aboutit à une atmosphère par moments exagérément lourde. C'est quand même un grand film pour moi, avec la superbe musique de François de Roubaix dont je ne me lasse pas.
    Fabios Om
    Fabios Om

    50 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2020
    un film qui contient aucun dialogue avant la 9e minute c'est pratiquement du jamais vu de plus sur le personnage principal c'est premiers dialogue ne sont même pas à 9 minutes ce qui est encore plus exceptionnel. Alain Delon incarne ici un personnage mystérieux et solitaire qui a inspiré beaucoup de différente œuvre et on comprend pourquoi interprétation plutôt exceptionnelle à la fin du film en revanche interprétation est plutôt très moyenne lors de la dernière minute du Film vu comment se termine celui-ci. un film plutôt captivant qu'ils arrivent à nous garder en haleine durant les 1h40 qui est pas mal ce n'est pas un chef-d'œuvre mais c'est un bon film vous passerez un bon moment.
    Loskof
    Loskof

    388 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2015
    Ça fait une éternité que je dois me mettre au cinéma de Melville, après être tombé en admiration devant L'armée des ombres il y a maintenant presque 10 ans (et j'en ai 25...). Et j'ai toujours repoussé l'échéance parce que j'avais peur, peur que le génie que j'ai pu voir sur un film ne s'envole. Et fort heureusement non, le génie est bien là. Alors c'est pas un chef d'oeuvre non plus, on n'atteint pas les sommets, mais on en est très proche quand même. Le Samouraï c'est tout ce qu'il faut faire dans un thriller/polar, absolument tout. Un rythme hyper lent, de la tension, des scènes qui s'étirent, un héros charismatique, du mystère, des femmes. Le seul petit truc qui manque, et encore, et c'est personnel, c'est une petite touche de folie, une petite fantaisie qui ferait que je me dirai "le mec récite sa partition à la perfection et arrive à en rajouter". J'ai retenu surtout une scène, c'est celle de l'intrusion dans l'appartement de Jef. C'est lent, hyper lent, banal presque, mais ça prend tellement son temps (notamment sur le pallier de l'appartement) que tu as peur, que tu es sous tension. Du grand art. Et tout le reste est comme ça, la réalisation est hyper carrée, la photographie idem, la prise de son est parfaite ( et pour l'époque c'est rare). J'ai enfin compris l'aura qui entour Delon. Plus charismatique tu meurs, dans son imper, avec son chapeau, il est froid méticuleux, il a la classe tout simplement. De ce que j'ai pu comprendre, ce film a fortement inspiré les réals américains (Coppola, entre autre), et ça se ressent bien, car quand tu vois ça, tu as envie de faire un film, de faire ressentir toute cette tension et cette lenteur. C'est vraiment la meilleure façon de faire un film, à mille lieu des films d'actions que l'on a depuis 10ans, et Melville avait tout compris.
    ferdinand75
    ferdinand75

    544 abonnés 3 835 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    Un très beau film , parfait exercice de style Melvilien. Tout se passe sur un rythme Zen, l'intrigue est sobre sans fioriture, les personnages bien posés tout de suite. Il faut noter aussi les décors incroyablement modernes, le petit studio de Delon , très sombre , très actuel. Le bureau du commissaire , en couleur gris taupe, avec un design qui rappelle le contemporain Philippe Starck.! La boîte de nuit aussi , ou plutôt le Night Club , comme on disait à l'époque, au décor tout blanc au contraire très 60's. Les cadrages sont des excerces de style, des peintures tour à tour figuratives ou abstraites, Et puis cette interprétation magnifique du couple Delon , lui à son summum, sobre , beau , mystérieux , beau ténébreux, et Nathalie troublante , envoutante, sensuelle . Elle est prête à tout pour le sauver, elle lui est dévouée , et on le sent. Une très belle direction d'acteurs . Sur un petit bout de scénario un film magnifique.
    Spider cineman
    Spider cineman

    152 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2024
    Un polar avec un Delon sans dialogues, néanmoins ce tueur theseux arrive à nous faire passer ce personnage. Un film qui va comme un gant à Alain Delon, à voir et revoir juste pour l acteur resplendissant dans cette réalisation.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2016
    Dire comme on le fait souvent du Samouraï qu'il est un film taiseux est aussi exact qu'erroné. Oui, la parole y est rarissime, cantonnée au nécessaire, départie de toute projection vers l'autre. Sa rareté fait écho, de façon vertigineuse, à un Paris décati, froid et d'une austérité qui ne laisse aucune place au confort de l'illusion. Film mortuaire sur un tueur qui ne parle que le langage de l'acier, son revolver comme prolongement direct du regard métallique de Delon, ce Melville s'exprime pourtant grâce à sa mise en scène, d'une rigueur de chaque instant. Le point de vue externe concentré sur les faits et gestes des protagonistes sonde jalousement chaque action, cherchant à y décupler la puissance des enjeux qui y rattachent les personnages, et on peut dire que c'est réussi. Débarrassé de tout superflu, Le Samouraï finit par son épure absolue à y attaquer même le nécessaire : réduite aux luttes de figures hiératiques cantonnées à leur profession de façon obsessionnelle et exclusive, la vie telle que le film la représente sonne comme un écho lointain de celle de notre réalité. Cela renforce totalement l'empathie pour le personnage de Delon, qui erre comme déjà mort pour préserver sa vie de fantôme, ou l'histoire d'amour incomplète qu'il vit avec une jeune femme sublime. Sans jamais s'épancher, pleurer sa solitude, se rebeller face à la désincarnation de son existence, le personnage file pourtant droit vers un épilogue qui achèvera de l'humaniser et d'en faire la figure digne d'un homme stoïque, concentré sur lui-même pour refuser à un monde inamical le droit de le blesser, et continuer à agir selon ses propres codes. Libre et classe, du grand cinéma à la française.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 510 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2024
    En 1967, Jean-Pierre Melville signe un polar sombre basé sur une enquête policière au rythme très lent, sans véritable action, mais étonnamment prenante. A l’aide d’une mise en scène méticuleuse (l’intense séquence de course-poursuite dans le métro parisien), on assiste au jeu du chat et de la souris entre un commissaire obstiné et un tueur à gage solitaire. Alain Delon y trouve un rôle taillé sur mesure avec cet homme taiseux et méthodique. Le film dégage ainsi une ambiance oppressante toujours orientée vers le désenchantement. Bref, un grand classique.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    67 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2013
    Un film référence passionnant et époustouflant de maîtrise. On est là en présence d'un film singulier et surtout hors du commun d'un point de vue purement cinématographique. D'une modernité incroyable, la mise en scène est un véritable chef d’œuvre. La caméra est toujours là où on ne l'attend pas et chacun de ses plans est justifié et sublimement filmé. L'ambiance est électrique et sombre à souhait, le propos taiseux comme il faut. On regrettera peut-être un certain manque d'intensité parfois, et d'un brin de profondeur chez les personnages secondaires. Delon est sensationnel.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    33 abonnés 2 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2024
    Ce film policier de Jean-Pierre Melville est d'une certaine façon l'antithèse des thrillers contemporains. L'exercice de style qui caractérise "Le samouraï", dans sa composition minimaliste, s'oppose en tout aux mises en scène démonstratives et surchargées de rebondissements que requiert souvent le polar moderne.
    Jef Costello, alias le Samouraï, passé à la postérité grâce au charisme et à l'élégance d'Alain Delon, semble parfois une abstraction par laquelle Melville exprime une solitude, laquelle est ici une solitude urbaine et souvent nocturne.
    Le samouraï, tueur à gages venu de de nulle part, seulement identifié par un nom, mène une vie -une inexistence plutôt- sans aucune fantaisie ni perspective, toute entière consacrée aux actes mécaniques que nécessitent les contrats à exécuter. Le laconisme du personnage et son inexpression ne se démentent guère qu'à l'occasion d'un seul plan (un moment fort du film) en dépit du piège qui se referme inexorablement sur lui, d'une situation qu'il ne maitrise plus guère.
    Melville illustre son récit par un univers glacé et dépouillé, en particulier une chambre sinistre aux murs nus; et sa démarche donne au film un ton très personnel et original. L'intrigue policière ne vise, quant à elle, qu'à l'essentiel et, en témoignent les scènes où le samouraï est confronté à des témoins, qu'à un suspense sobre et grave.
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