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Matis H.
20 abonnés
162 critiques
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4,5
Publiée le 18 avril 2017
Le travail de Jean-Pierre Melville sur "Le Samouraï" est à l'image de son personnage principal : méthodique, d'une rare efficacité mais aussi empreint de mélancolie.
Le long-métrage est donc une suite de gestes précis, qu'ils soit physiques ou cinématographiques, à la tension évidente. Qu'il s'agisse de voler une voiture, se battre ou échapper à la police dans une scène de course-poursuite au sein du métro parisien, chaque mouvement de Jeff Costello (incroyable Alain Delon), et par extension de Melville, l'iconise un peu plus. Car c'est ce qu'est Costello, une figure qui traverse le cinéma : celle du protagoniste solitaire et taciturne, qui se révèle être le meilleur dans son domaine. Toutefois Melville use de cette figure pour la sublimer, et la muer en une métaphore du destin. Costello fuit une réalité qui le rattrape, avant de finir par l'accepter dans un dernier face à face qui ne fait que renforcer une portée tragique déjà tétanisante.
Ainsi, si l'aspect formel, à la limite du mécanique, peut rebuter, "Le Samouraï" ne doit pas être vu comme une œuvre opaque dans son échange avec le spectateur. La froideur générale - de la chambre de Costello jusqu'au ciel constamment gris - ne fait que ressortir d'avantage cette beauté brut, que rien de vient sur-explicité. L'image se suffit à elle-même, et de cette économie constante surgit l'émotion.
"Le Samouraï" est un long-métrage sublime, d'une maitrise et d'une intensité qui frôlent la perfection, tout en parvenant à faire preuve d'une vraie force émotionnelle. Melville impose une ambition, formelle et thématique, impressionnante qui, si elle n'atteint pas celle du chef-d'œuvre "Le Cercle Rouge", fait du "Samouraï" une film majeur.
une énorme perf de delon et la mise en scène de melville est sensationnel. une musique des décors une ambiance froide peu de texte une certaine frustration voulu par le réalisation comme l'indique la citation sur les samouraï au début .
Jean-Pierre Melville réalise encore un magnifique film noir à la françaises,très sombre et très psychologique où l'on suit Jef dit Le Samouraï joué par Alain Delon qui joue encore une fois très bien sous la direction de Melville(là je fais référence à "Le Cercle Rouge"),il joue un personnage froid,solitaire et je me demande si il est insensible car pendant tout le film il ne sourit pas(même si j'ai entendu dire que Jef"Le Samourai" devait sourie lorsqu'il spoiler: meurt ),dans la scène où une femme lui fait de l’œil si je puis dire il reste insensible,sa montre bien que Jef "Le Samouraï" est vraiment froid!!La relation qu'il a avec le personnage de Nathalie Delon est vraiment compliqué car on ne sait pas trop si le personnage de Nathalie Delon est amoureux de Jef "Le Samouraï" on peut se dire oui mais d'un coté elle ne le dit peut être parce que elle sait que Jef "Le Samouraï" ne portera guère attention à ses sentiments vu que c'est un solitaire(mais bon,si on continue on en a pour longtemps)!!Au final,un très bon film qui reste dans la liste des grands classiques du cinéma français et beaucoup de réalisateurs étrangers ce sont inspirés de ce film comme Martin Scorsese,Quentin Tarantino,JohnWoo ou encore Michael Mann même si j'ai une petite préférence pour "Le Cercle Rouge",je ne serais pas vous dire exactement pourquoi : ) !!
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18 103 critiques
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5,0
Publiée le 19 juin 2021
Le Samouraï est un film qui aurait pu être fait comme un film muet. Le réalisateur Jean-Pierre Melville établit le sens non pas avec des dialogues mais avec les meilleurs outils dont dispose un réalisateur. Le montage, la mise en scène, la réalisation et la composition de l'histoire. Il y a un sentiment constant de solitude et d'isolement. Même lorsque le protagoniste Delon se retrouve dans de grands groupes de personnes son visage est pâle ses yeux sont baissés et il est toujours un étranger. Par ailleurs le film est étonnamment moderne. Il n'y a pas le grain de nombreux autres films des années 60 et 70. Au contraire l'éclairage et l'ensemble de l'esthétique visuelle sont parfaits de la boîte de nuit en noir et blanc à l'appartement gris clairsemé de peu de couleurs en passant par l'inquiétant souterrain du métro parisien. Ce chef-d'œuvre de Melville est sur un tueur à gages qui est un samouraï des temps modernes. Il utilise brillamment la ville qu'il aimait tant qu'est Paris. Son atmosphère, ses sons, ses rues, leurs bruits tout est obsédant froid et distant mais en même temps il fait de Paris la ville la plus belle du monde...
Melville continue donc dans ce qu'il sait faire c'est à dire le film policier avec des influences très Américaines.
On y retrouve Delon dans un rôle de tueurs à gages qui va finalement se retrouver dans le pétrin.
Car quand les choses tournent mal il reste bien seul surtout que la police épie le moindre de ses gestes ne le laissant pas tranquille.
Delon joue un personnage que l'on retrouve souvent chez Melville, c'est un homme froid et lisse qui ne montre aucune émotion d'ailleurs ce rôle ressemble étrangement à celui de Belmondo dans le "Doulos" autres film de Melville, ce qui me fait penser que si les deux hommes ne s'était pas brouiller c'est surement Belmondo qui aurait eu ce rôle dans le Samourai vu le rythme ou ils enchaînaient les collaborations à l'époque, mais je m'égard un peu du sujet.
Ce film possède une mise en scène irréprochable avec une bonne intrigue pour un film noir à suspens qui comporte hélas quelques longueurs à mon goût.
Le samouraï est pour moi le meilleur film de jean Pierre melville avec un Alain Delon impérial et une Cathy Rosier envoûtante. Le scénario n'est pas très complexe mais qu'est ce que ce film fourmille de détail!!!! Le rituel de jeff costello avant de sortir de chez lui, le regard dans le mirroir, le vol d'une voiture, tous semble se dérouler de façon mécanique, car oui le personnage est depin au début comme une machine froide, professionnelle et dénué d'émotion, à l'image de la scène où une femme lui lance un sourire et lui qui y répond en détournant le regard, puis au fil du film fait signe de plus en plus d'humanité qui atteint son paroxysme à la fin, qui est juste poétique. Jeff Costello est l'archétype même du hero Melvillien, dont le destin est tracé dès le début du film comme tous les autres , Melville nous réalise un film de samouraï des temps modernes, un chef d'oeuvre. Pour terminer " il n'y a pas de plus grande solitude que celle d'un samouraï si ce n'est celle d'un tigre... peut être...."
cette oeuvre des plus spéciales, qui marqua les esprits lors de sa sortie en 1967, est devenu une source d'idée cinématographique inépuisable dont des réalisateurs tel que John Woo ou Quentin Tarantino se sont inspiré pour leur film. il serait difficile de ne pas avouer que ce film dépasse sa condition de film-culte, il est plus que ça, c'est un chef-d'oeuvre du cinéma français auquel aucune réalisateur ne se sent capable d'égaler. Jean-Pierre Melville, le réalisateur, signe là une oeuvre unique qui à défaut de ne pas être un film d'action, offre un film sur la réfléction de la solitude, particulièrement avec la petite citation du début. le Personnage principal, interprété d'une justesse incroyable par Alain Delon raconte les péripéties d'un tueur à gages qui se retrouve poursuivie par son commanditaire. Si il y a bien une chose qui frappe tout le long du film, c'est le souci du détail qui en devient presque maniaque. dans l'ensemble, c'est un film à voir parce que certainement un des plus grands film du septième art qui ait été tourné.
Il est de bon ton d'encenser ce pur exercice de style, de louer la "patte" de Melville et l'interprétation glacée d'Alain Delon. Reste qu'aussi bien l'un que l'autre ont connu des films plus réussis que celui ci, qui est trop froid, trop maitrisé. On n'arrive pas à se détacher de la mise en scène, qui se fait pour l'occasion trop voyante par sa grâce même, et cela nuit au crédit que l'on accorde aux déroulements des faits. Bien sûr, cela reste du polar haut de gamme par rapport à la moyenne, toujours grâce à la mise en scène, à cette musique, à ce milieu des bars de luxe bien dessiné, à ce paysage parisien, cadre froid de cette fuite en avant. Mais pourquoi ces personnages réagissent toujours sans émotion, par exemple au cours de la scène finale, quand la jeune femme est sur le point de se faire tuer ? C'était l'air du temps, cette sorte de fatalisme mâtiné de séduction. Aujourd'hui cela passe un peu moins bien. J'en profite pour dire que le chef d'oeuvre de Melville est sans conteste Le deuxième souffle.
Que dire d'un film qui dit tout sans rien dire. Plus que de l'intelligence, il y a une certaine forme de grandiose. Melville, la cavalcade talentueuse sauce Delon, le thriller sans boursoufflage, les métaphores subtilement bien dissimulées, autant de bonnes raisons d'en redemander.
La quintessence du cinéma de Melville : très peu de dialogues, scénario assez basique. Tout se passe dans les gestes des personnages, dans la mise en scène d'une beauté saisissante, avec cette photo crépusculaire (ce premier plan quoi ! ) et qui, malgré sa simplicité absolue est très stimulante pour le spectateur. Lors de la scène de l'interrogatoire des témoins, par exemple, Melville prend le temps de construire un véritable ballet, un va-et-viens ininterrompu entre policiers, témoins, suspects, pendant 20 minutes pour construire un vrai suspense, là où d'autres réalisateurs auraient sans doute torché la scène en 5 minutes. Et le film contient d'autres passages mémorables : une filature dans le métro, l'excitation d'un canari dans sa cage lors d'une "visite" de 2 policiers ou encore une confrontation entre Delon et l'homme qui vient lui proposer un nouveau contrat... Melville ne s'encombre d'aucune psychologie, le personnage principal est le symbole du tueur froid, et Delon a la classe, tout simplement. Pour autant aucun personnage secondaire n'est laissé de côté. Bref, génial !
Avec un rythme très lent qui peut en irriter plus d'un dans les années 2010 - et certainement pas moi -, "Le Samouraï" met en scène un personnage dénué d'affection, n'ayant de coeur que pour son métier de tueur, qu'il exerce avec un professionnalisme sans faille (du moins pendant la majeure partie du film...). Quand, au feu rouge, une jolie fille lui fait un sourire charmeur, il s'en fout royalement, et détourne son regard glacial. Le physique parfait d'Alain Delon, qui maîtrise son rôle avec une justesse inquiétante, concorde à merveille avec la froideur de ce personnage. Film aussi mythique que son réalisateur, "Le Samouraï" est considéré par beaucoup (tout le monde ?) comme l'oeuvre la plus aboutie de Jean-Pierre Melville ; et une fois planté devant son écran, on comprend pourquoi : mise en scène d'un équilibre absolu, perfection du cadrage et des couleurs, musique discrète mais envoûtante, sens aigu de la tragédie et bien sûr un final éblouissant ; et, contrairement à de nombreux thrillers d'aujourd'hui qui se perdent dans des scènes d'action outrancières pour cacher un certain vide scénaristique ou dramatique, celles du "Samouraï" sont minimalistes, rendant le suspense plus efficace et le récit plus prenant (la belle et longue scène de la filature à travers les stations de métro n'aurait pas eu la même saveur avec des poursuites à cent à l'heure, des fusillades à gogo et une musique de blockbuster... mais il faut dire que, de toute manière, ce genre de procédés n'était pas très courant au beau milieu les années 1960...). Un éternel classique du polar noir à la française, dont nombre de grands cinéastes avouent s'être inspirés, à savoir Quentin Tarantino, John Woo, Martin Scorcese, Jim Jarmush (jolie petite liste, hein ?)... Bref, un chef-d'oeuvre comme le cinéma français en offre trop rarement, surtout de nos jours.
2 étoiles ..pour l ambiance..delon énigmatique ( les seconds rôles étant mauvais) i ..la musique et le.rythme melvliien du film...la.couleur aussi. pour l.histoire et le.scenario... zéro....c'est grotesque ....incohérent ... delon.est soi disant un tueur à gage expérimenté efficace ..ok.....deja le mec se porite en gabardine chapeau sur la tronche au milieu de centaine de personnes en tenue de soiree et lui en mode déjà très suspect....flingue le type.sans meee utiliser un silencieux ..ressort sans faire r egaffe à quoi que ce soit... et ressort en mode encore plus suspect ....passons....va s y il.jeter son chapeau et sa gabardine....? Ben.nous voyons ...il.se fait interpeller comme.ca ..on.ne.sait comment dans une chambre d hôtel servant de tripo...( que la police connaît bien évidemment) habillé pareil... s'en suit la blague des témoins ( non protégés derrière une glace sans teint ) hormis la pianiste qui le faut délibérément..) qui est une vaste fumisterie .... bref je passe....c'était ridicule ....la scène oû delon découvre le micro planqué par des stagiaires d ela.police... est tout aussi risible.... normalement un.expert samourai tueur à gage s espérait servit d ecela pour mettre la.police sur une fausse piste ....pensez vous ....le gars l'éteint...et se fout dans la mouise ensuite dans une scène interminable et nullissime de filature dans le métro... et je passe sur. le final.incomrehenssible ...et risible. ah oui j'oubliais mention spéciale aux scènes de piano....où c'est tellement nul la.facon dont lactric e fait semblant ...qu on arrive à ne regarder que ça et sourire. bref hormis sur la forme..ce film ne vaut rien....faut être honnête...
chef d'oeuvre, le tueur silencieux , solitaire, froid, impertubable à qui Delon donne toute sa dimension, du grand Melville comme d'hab. Un classique du polar francais.