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sword-man
84 abonnés
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4,0
Publiée le 22 avril 2012
"Le samouraï" est avant tout un film d'ambiance et de mise en scène.Sur un scénario de film noir, Melville impose son style ou les personnagessont définis par leurs actes et non les dialogues. C'est du cinéma d'image pur et le cinéma avant d'être parlant était l'art du mouvement de l'image. "Le samouraï" est là pour rappeller que même bien des années après c'est toujours le cas et que ça le restera. Alain Delon dans le rôle du guerrier solitaire, froid et sans émotions apparente en impose.
Jean-Pierre Melville réalise ici un polar glacé d'une maîtrise impressionnante, superbement hanté par un Alain Delon au sommet de son art. La musique, la lumière, les décors gris-vert, tout concourt à créer une atmosphère absolument envoûtante et dépouillée dans laquelle on se laisse embarquer dès la fascinante séquence d’ouverture pour ne plus la quitter. François Périer et Nathalie Delon sont magistraux. Un chef-d'œuvre qui est cité – à juste titre – comme source d’inspiration par de nombreux réalisateurs à travers le monde.
Pour être franc, je n'ai jamais réellement apprécié Alain Delon en tant qu'homme. En tant qu'acteur, ça varie du bon au risible. Mais dans "Le Samouraï", le jeu de monsieur apporte une grande touche "solitary man" à l'ensemble. C'est d'ailleurs ce qu'il est dans le film... "Le Samouraï", sorti en 1967 et réalisé par Jean-Pierre Melville est une pépite du film noir, à l'ambiance particulière, calme et nerveuse à la fois, à l'image de son héros, Jef Costello (Alain Delon donc), tueur à gages solitaire chargé de liquidé le patron d'une boîte de jazz. Cependant, ce dernier sera trahi par ses commanditaires et pourchassé à la fois par la police. Jean-Pierre Melville exerce tout son talent dans ce film noir. "Le Samouraï" a aussi inspiré de grands cinéastes comme Jim Jarmush dans son "Ghost Dog" ou encore John Woo pour "Le Syndicat du crime". Succès mérité. Le long-métrage peut dérouter celui qui s'attend à de l'action, de l'action et encore de l'action. Mais pour peu qu'on y accroche, il s'agit d'une véritable leçon de cinéma, à la technique et au scénario magistraux. Chaque scène possède une intensité propre tant la réalisation est subtile. En outre, "Le Samouraï" est l'un de ces grands films français qui resterons dans les annales à tout jamais. Melville signe ici une oeuvre forte et cohérente.
Un film noir prenant centré centré sur ses personnages joués avec génie et justesse. Melville impose une véritable ambiance et offre une mise en scène de qualité très soignée. Cependant je repproche au film d'être un peu "froid" dans le sens où le film manque de vie, la faute à de nombreuses longueurs qui empêche l'histoire non pas de se développer mais d'être plus profonde.
un film au succés assez immérité, les critiques ont adulé Delon, tout simplement parce qu'il ne disait rien la plupart du temps, ça devait changer par rapport aux dialogues lourdingues de la série noire habituelle. à partir de la, Melville s'est prit pour un cinéaste et a continué à faire des films sur le même modèle, héros silencieux et scènes sans dialogue, inutiles pour l'action, et boite de nuit irréaliste (toujours la même). à comparer au "Cercle rouge", au calamiteux "Un flic" et au "Doulos" nettement meilleur car plus classique !
Bizarrement ce n'est pas le Melville que je préfère. Le samouraï souffre à mon sens d'une irrégularité au niveau du rythme ainsi que d'une certaine lenteur qui empèche le film de s'épanouir pleinement. Ce petit bémol de coté, le samouraï reste un mythe à part entière qui fait figure de référence pour de nombreux cinéastes (comme John Woo ou Jim Jarmusch entre autres). L'un des plus beaux rôles d'Alain Delon, superbe, inaugurant une longue collaboration avec le cinéaste. On voit aussi le grand perfectionnisme du réalisateur. Chaque scène, chaque endroit, chaque dialogue (même si il y en a très peu) est extrèmement travaillé. Un classique.
Sur les bases d'une histoire minimaliste et de relations entre les personnages qui restent troubles jusqu'au bout, Melville livre un film à la mise en scène dépouillée à l'extrême de tout artifice et d'une maîtrise impressionnante. Le cinéaste à toujours su se servir de ses décors urbains et le prouve encore une fois, en particilier lors de la séquence de filature dans le métro. Dans le rôle d'un tueur impassible, implacable et mystérieux, Delon trouve un de ses meilleurs rôles.
Œuvre atypique dans la filmographie de Melville, "Le Samouraï" est l'un de ses films les plus reconnus, et du même coup, celui dans lequel le plus de cinéastes puisèrent par la suite. On peut citer parmi eux Jim Jarmusch pour "Ghost Dog : la voie du samouraï", Michael Mann pour "Heat" ou John Woo pour "The Killer". Eh oui, ça en jette ! Quoi, vous ne saviez pas que Jean-Pierre Melville était, pour les dernières générations, la référence ultime du polar ? Bande d'in… d'inconscients…! Adulé aujourd'hui par les cinéphiles du monde entier, ce film froid et fascinant est une plongée incroyable dans l'univers du réalisateur, et accessoirement dans le Paris des années soixante. Dans son film (mais aussi dans une partie importante de sa filmographie), plus muet que parlant, les cadrages sont des outils de narration. Un plan peut faire office de dialogue, voire de voix-off ! Les codes sont constamment bousculés ; c'est ce qui est génial avec Melville ! Delon, dans la peau de Jef Costello, tueur à gage mutique et solitaire, est impérial (sans mauvais jeu de mots).
Après avoir vu "Le cercle rouge" également de Jean Pierre Melville, "Le samouraï" me fait comprendre que ce réalisateur maîtrise le film noir, les films très sombres avec peu de dialogues mais très maîtrisé. Sorti en 1967 avec Alain Delon en tête d'affiche au sommet de son art, on ne peut qu'avoir un film réussi. L'acteur mort il y a quelques jours incarne un tueur à gage froid et très classe. L'ambiance du film dans les années 60 est quelque chose que j'aime beaucoup, une période où tout le monde s'habillait avec classe, où le langage soutenu et l'art de bien parler était sur toutes les lèvres. Même si la parole n'est pas le gros point fort de ce film, le style lui est bien présent. La mise en scène de Melville est géniale et le film commence par dire qu'il n'y a pas plus profonde solitude que celle du samouraï. Ce fameux samouraï qui loge dans un petit appartement parisien très sombre est imagé à travers l'oiseau dans sa cage. Et cela est plutôt bien vu, car le samouraï va à l'image de l'oiseau tenter de sortir de sa cage. Sauf que sa cage à lui sont les personnes qui le paie pour tuer.
Au delà de tout ça, je trouve le film très bien mais avec quelques éléments qui m'ont un peu dérangé d'où le fait que je ne le qualifierai pas d'excellent film. Le samouraï a un alibi parfait après son crime face à la police. Tout porte à croire qu'il est innocent et pourtant l'enquêteur a un doute et va jusqu'à engager une cinquantaine d'hommes pour le surveiller. Peut être que je me trompe mais cela n'arriverai jamais réellement de mettre autant de moyen pour suivre un homme qui a tout pour être innocent même s'il ne l'est pas.
Mais sinon le samouraï est un film que j'ai vraiment bien aimé et qui me donne envie de découvrir davantage de films de Melville et d'autres films avec Alain Delon.
Jef Costello est un tueur à gages. Après avoir laissé sa dernière victime dans un cabaret, une pianiste l’aperçoit. La police le suspecte immédiatement malgré son alibi. Mais, lors de l’interrogatoire, la pianiste feint de ne pas le reconnaître.
Le noir et blanc de Melville est parfait. On a l’impression qu’il pousse volontairement le cliché du film noir français des années 60, ce qu’il allie à une réalisation très classique et réussit tout de même à en faire une œuvre très efficace grâce à son talent de cadrage et sa gestion de l’espace.
Jean-Pierre Melville choisit d’allier à une atmosphère glaciale, un personnage froid, seul et incroyablement charismatique en la personne d’Alain Delon. Un grand film de Melville qui inspira d’autres grands cinéastes.
Le samouraï montre bien la solitude de son héros : les dialogues sont peu nombreux et Alain Delon incarne (très) bien un personnage (très) froid. Cependant, l'intérêt du film ce situe plus dans la bande-son (ah, cet oiseau !) et les plans sombres, tout ceci jouant beaucoup dans d'excellentes scènes où la tension est à son comble. On obtient ainsi un bon film policier proche du thriller, qui a peu vieilli, et qui sait utiliser le talent de delon (et non le contraire).
Traque épurée dun énigmatique samouraï à la force sereine et imperceptible. Melville signe quelques beaux plans de cinéma ( notamment celui de la passerelle, magnifique ) et offre à Alain Delon loccasion dimprégner lécran de sa froide beauté à lélégance taciturne.
Un chef d'oeuvre, une référence du film noir. Melville met en scène un film sobre, mettant en scène un personnage froid, au visage impassible, qui ne parle pratiquement pas, habillé d'un costume-cravate, d'un imperméable et d'un chapeau. L'ambiance des films de gangsters de l'époque est extraordinaire et permet à Melville de signer un film référence, relique de quelques réalisateurs de renom, dont Tarantino.
Le film présente une double enquête: on recherche le loup solitaire et lui recherche ses assassins. Avec tout ça une chasse à l'homme dans le métro, tout en silence. C'est d'ailleurs ce qui caractérise le personnage: la froideur et le mutisme. Excellent film policier car d'une élégance parfaite.