Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Truman.
226 abonnés
1 364 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 26 juin 2013
Jean-Pierre Melville signe un polar noir et froid avec un tueur a gage sans répit magnifiquement interprété par Alain Delon . Un des forces de ce film serait a mes yeux cette interprétation d'Alain Delon qui démontre parfaitement son talent , mais le reste peu laisser perplexe avec un rythme qui parfois devient presque soporifique , des scènes ou il ne se passe pas grand chose , ou ça ne parle pas et le scénario semble peu approfondie , c'est très classique et ça ne semble pas aller loin du tout . Reste le charme des années 60 qui colle parfaitement , imperméable , chapeau et revolver le tout sur une ambiance pesante et froide avec une bande son de jazz qui est juste superbe , ceci en fait un polar noir et efficace mais qui a tout de même ses petits défauts .
Un film culte? Présentation du modèle trench-coat? Si vous aimez les filatures dans le métro vous serez servis! Si vous n'aimez pas les dialogues vous serez ravis : DELON est le ténébreux muet qui, parait-il a inspiré de nombreux cinéastes. Il sera disculpé inexplicablement par la talentueuse chanteuse de piano-bar (amoureuse transie), qui ne sera pas récompensée en retour. Seul intérêt : les yeux d'acier imperturbables du sex-symbol. Que ce film a mal vieilli!
Œuvre la plus connue de son réalisateur, Le Samouraï est un film mythique qui a inspiré de nombreux cinéaste (John Woo avec The Killer, Jim Jarmusch et Ghost dog : La Voie du samouraï ou encore Johnnie To pour Vengeance). Ce statut est loin d’être démérité puisque Jean-Pierre Melville y atteint l’apogée de son style. Il réussit à livrer une œuvre très dépouillée où les rares scènes d’action sont hors-champ où filmées de loin et où le silence illustrant le sentiment de solitude si cher au cinéaste est extrêmement présent (les 9 premières minutes ne comportent d’ailleurs aucun dialogue). Et pourtant, le film captive constamment grâce à la précision de la mise en scène, à la photographie désaturée d’Henri Decaë, à la musique de François de Roubaix et surtout à la présence féline d’Alain Delon. Servi par un look resté dans les annales, ce dernier est incroyablement charismatique alors qu’il limite très justement au maximum son nombre d’expressions lui apportant un aspect fantomatique parfaitement adapté qui est payé pour donner la mort tout en semblant marcher vers la sienne. Même si le reste du casting est très juste, seule la magnifique Cathy Rosier semble pouvoir rivaliser en présence désincarnée avec la star française. Ainsi, cette première rencontre entre Delon et Melville (qui tourneront par la suite ensemble Le Cercle rouge et Un flic) est donc une œuvre sublime, pleine de solitude, qui constitue un des plus grands polars réalisés dans l’Hexagone. Un chef-d’œuvre à ne pas louper.
Film qui a influencé aussi bien Alain Corneau que John Woo, "Le Samouraï" est l'apogée du style Melvillien. Les bruits ont plus d'importance que les dialogues, les décors dépeignent une ambiance morose et reflètent les sentiments du personnage qui est résolument inexpressif. Mais à travers cette inexpression, Alain Delon (qui porte l'imperméable et le chapeau mieux que tout le monde) finit par révéler des sentiments complexes et fonce vers son destin sans sourciller dans cette jungle urbaine qu'est Paris. Melville filme cette inexorable avancée vers la mort avec un œil méticuleux et la scène de poursuite dans le métro est incroyablement réussie et réaliste. Quant à Delon, parfait dans son rôle quasi-mutique, il trouve en François Périer un ennemi tenace qui est beaucoup plus loquace.
Une étoile pour la musique, la photo et la nostalgie. Une demie étoile pour Nathalie Delon qui est la seule à jouer correctement. Pour le reste : François Perrier est particulièrement mauvais. Le scenario invraisemblable, sans aucun rebondissement ni suspens en fait un film ni crédible ni rythmé.
Premier Melville pour moi et j'ai été passablement déçu. Honnêtement, outre la forme plutôt plaisante, enfin très cohérente avec ce genre d'histoire (et d'ailleurs sublimée par la musique dantesque de François de Roubaix, mi-inquiétante mi-jazzy, un vrai régal), le fond m'a rarement captivé. Pour moi l'histoire est simplement regardable, bon il y a un petit sursaut vers la fin avec une révélation, mais voilà. Pour le reste rien de transcendant, le personnage de Delon est certes fascinant et amène à une certaine réflexion, mais tous les détournements de l'histoire, que je considère comme ces filatures extrêmement longues et indénombrables, développées et sur-développées, m'ont quasiment "achevé" je dois dire. Donc le scénario est plutôt sympathique, la forme a des qualités (notamment si on a la chance de voir la version restaurée), et pour les amateurs de genre ça peut paraître pour un classique, mais pour moi c'est surtout un film (trop) lent, difficilement accrocheur, sur la solitude d'un homme (mais là encore ça aurait pu être bien plus exploité...), et voilà j'ai sommeil maintenant, il se fait tard.
melville a fait de grands films mais celui-ci n'en fait vraiment pas partie...Quelle déception...Le scénario contient vraiment trop d'énormités et d'invraisemblances dignes d'une série Z, bref, vraiment pas un chef d'oeuvre
de trés bons acteurs mais un scénario complétement invraisemblable qui gache complétement le plaisir. Comment la police tombe elle sur Costello aprés le meutre? pourquoi Costello ne se change pas aprés celui ci? Quand les commanditaires veulent liquider Costello, ils s'y prennent de maniére bien maladroite pour des caids? etc,etc . On a bien du mal à croire à cette histoire. Les dialogues sonnent bien faux parfois (le commissaire donnant des instructions à ses hommes, par exemple).
Un polar qui reste sombre, bien ficelé malgré le gros coup de vieux que l'ensemble a pris. Alain Delon censé interpréter un tueur névrosé ne suscite que l'ennui. Une absence criante de rythme, des longueurs insupportables et une intrigue sans relief, prévisible. Moyen.
C'est un peu comme une toile peinte en blanc cassé et on cri au chef d'œuvre. Le parallèle avec les films de samouraï est bien fin et transposer le jeu des japonais d'antan au Paris de 67 dénué de sens. Le dialogue doit tenir dans une page et je jeu de Delon aurait pu être tenu par une statue tellement il est figé et impassible. Des longueurs et des silences qui n'en finissent pas et une finalité bien mince. A noter que Paris parait bien peu peuplé. Ce film est une curiosité pour l'époque peut être, mais d'aucun intérêt aujourd'hui.
Un scénario plat,linéaire,vide,manquant de relief,de rebondissements,d'intrigues,d'intérêt... Très inférieur au "deuxième souffle"... Film techniquement bien fait toutefois,très épuré !... A signaler : une musique très harmonieuse de François de Roubaix !...
Encore un film ou même ceux qui encense un film et disent l'avoir compris se prennent les pieds. J'ai rien compris de la fin et je ne suis certainement pas le seul. Je viens de lire un avis ou la personne affirme que l'arme de Delon s'est enraillé . Marche arrière. Le commissaire dit à la pianiste vous avez eu de la chance et l'on voit en gros plan le barillet qui est vide de munition. Qu'elle était les intentions de Delon ? Mystere ? Surtout que peu de temps avant dans sa voiture il regarde pendant 3 secondes le barillet qui contient les 6 balles. Il y a peu de dialogue . Comme souvent dans ces cas là il y a 2 ou 3 mots qu'il faut saisir au vole, son faible ou mauvaise articulation ou musique. Ca ressemble par moment a une BD humoristique , un polar ironique. Voir le jeu du barman dans la boite de nuit ou Delon enfilant des gants blancs ! C'est une ballade dans des décore léché? Pour moi une ballade dans un Paris que j'ai connu, le temps des poinçonneurs du Métro.Dans les rues de Paris au feu rouge les clins d'yeux charmeur entre homme charmeur et femme , juste queques secondes pour sourir. La pianiste ,une noire belle comme Josephine Baker impossible a ne pas oublier dans un orchestre de jazz, Film avec musique de jazz, juste ce qu'il faut. J'ai envie de dire que tout est bon dans le film sauf le scénario. Je ne met que 2 étoiles par contraste avec les 5 étoiles car ce n'est pas un chef-d'oeuvre.
trop lent, scénario à trous et incohérent, acteurs qui jouent mals...je ne comprends pas qu'on appelle ça un film référence. 1 étoile pour le chapeau de Delon