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    Le Samouraï
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    Alasky
    Alasky

    345 abonnés 3 359 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2024
    Le mythique Samouraï de Melville, c'est un film noir à la française, avec un Delon impeccable, au sommet de son charme, une mise en scène sobre, froide, intelligente, un suspense palpable. Très peu de dialogues dans ce film, mais une atmosphère oppressante et le tout sur des bruits du métro, des bruits de pas, des piaillements d'un oiseau... Délicieux polar des années 60, j'adore.
    cinono1
    cinono1

    297 abonnés 2 052 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2021
    Un grand film de mise en scène, en est-il de même du scénario ? Melville installe un esthétisme sombre, gris, fataliste, crée des scènes de tensions à vous ronger les sang, autour d'un Alain Delon au sommet de son charisme. Il y incarne un tueur solitaire, froid et méthodique; plongé dans une mission qui tourne mal. Melville prévilégie l'image aux paroles, l'ambiance à la narration avec des personnages énigmatiques, dont on sait si peu que le spectateur peut y projeter ses rêves et obsessions. Melville a plus de mal, donc, dans la narration et quelques invraisemblances, mais on se laisse emporter, talent de metteur en scène oblige
    kibruk
    kibruk

    144 abonnés 2 535 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2024
    Je peux comprendre que l'ambiance que Melville développe dans "Le Samouraï" a été révolutionnaire en 1967, que ce film ait pu être fascinant pour bon nombre de réalisateurs aussi, mais il faudrait quand même se pencher un peu sur le scénario pour l'évaluer. Qu'il soit très simpliste n'est pas un problème, c'est l'accumulation de choses ridicules qui m'ont 'énervé'. Je ne vais pas faire la liste de toutes ces choses qui m'ont fait sortir du film, mais après avoir revu "Le Samouraï" je comprends mieux pourquoi je n'en avais gardé aucun souvenir.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 049 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2024
    Une mise en scène au cordeau, sobre et efficace, pour cette histoire de tueur à gage solitaire et ténébreux, qui se trouve pris en tenailles entre r la police et les commanditaires de son meurtre et jongle entrer les alibis fabriqués et les déclarations d'une pianiste qui l'innocente... Delon est magistral; Il appartient au spectateur de chercher à comprendre une chute qui ne va pas de soi
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 619 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juin 2022
    A 20 ans j’avais trouvé ce film hermétique et avais peu compris l’engouement général pour ce film. Depuis 30 ans, ma culture cinématographique s’est étoffée et aujourd’hui, je porte un regard admiratif pour ce film qui est un réel chef d’œuvre de mise en scène devenu une référence mondiale. Le cinéma de Melville est pour moi exceptionnel de bout en bout ; plus ou moins associé à la « Nouvelle Vague », il en est le plus digne représentant avec des productions abouties et toujours maitrisées.
    Sandra Mézière en fait une belle critique et surtout englobe ce long métrage dans la cinématographie de Melville : « Jef Costello est un tueur à gages dont le dernier contrat consiste à tuer le patron d’une boîte de jazz, Martey. Il s’arrange pour que sa maîtresse, Jane (Nathalie Delon), dise qu’il était avec elle au moment du meurtre. Seule la pianiste de la boîte, Valérie (Cathy Rosier) voit clairement son visage. Seulement, lorsqu’elle est convoquée avec tous les autres clients et employés de la boîte pour une confrontation, elle feint de ne pas le reconnaître… Pendant ce temps, on cherche à tuer Jef Costello « le Samouraï » tandis que le commissaire (François Périer) est instinctivement persuadé de sa culpabilité qu’il souhaite prouver, à tout prix.
    Dès le premier plan, Melville parvient à nous captiver et plonger dans son atmosphère, celle d’un film hommage aux polars américains…mais aussi référence de bien des cinéastes comme Johnny To dans « Vengeance » dans lequel le personnage principal se prénomme d’ailleurs Francis Costello mais aussi Jim Jarmusch dans « Ghost Dog, la voie du samouraï » sous oublier Michael Mann avec « Heat » , Quentin Tarantino avec « Reservoir Dogs » ou encore John Woo dans « The Killer » et bien d’autres qui, plus ou moins implicitement, ont cité ce film de référence…et d’ailleurs très récemment le personnage de Ryan Gosling dans « Drive » présente de nombreuses similitudes avec Costello (même si Nicolas Winding Refn est très loin d’avoir le talent de Melville qui, bien que mettant souvent en scène des truands, ne faisait pas preuve de cette fascination pour la violence qui gâche la deuxième partie du film de Nicolas Winding Refn malgré sa réalisation hypnotique) ou encore le personnage de Clooney dans "The American" d'Anton Corbijn.
    Ce premier plan, c’est celui du Samouraï à peine perceptible, fumant, allongé sur son lit, à la droite de l’écran, dans une pièce morne dans laquelle le seul signe de vie est le pépiement d’un oiseau, un bouvreuil. La chambre, presque carcérale, est grisâtre, ascétique et spartiate avec en son centre la cage de l’oiseau, le seul signe d’humanité dans cette pièce morte (tout comme le commissaire Mattei interprété par Bourvil dans « Le Cercle rouge » a ses chats pour seuls amis). Jef Costello est un homme presque invisible, même dans la sphère privée, comme son « métier » exige qu’il le soit. Le temps s’étire. Sur l’écran s’inscrit « Il n’y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï si ce n’est celle d’un tigre dans la jungle…peut-être… » ( une phrase censée provenir du « Bushido, le livre des Samouraï » et en fait inventée par Melville). Un début placé sous le sceau de la noirceur et de la fatalité comme celui du « Cercle rouge » au début duquel on peut lire la phrase suivante : "Çakyamuni le Solitaire, dit Siderta Gautama le Sage, dit le Bouddha, se saisit d'un morceau de craie rouge, traça un cercle et dit : " Quand des hommes, même sils l'ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d'entre eux et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inéluctablement, ils seront réunis dans le cercle rouge (Rama Krishna)".
    Puis, avec calme et froideur (manière dont il agira tout au long du film), Costello enfile sa « panoplie », trench-coat et chapeau, tandis que son regard bleu acier affronte son image élégante et glaciale dans le miroir. Le ton est donné, celui d’un hiératisme silencieux et captivant qui ne sied pas forcément à notre époque agitée et tonitruante. Ce chef d’œuvre (rappelons-le, de 1967) pourrait-il être tourné aujourd’hui ? Ce n’est malheureusement pas si certain…
    Pendant le premier quart d’heure du film, Costello va et vient, sans jamais s’exprimer, presque comme une ombre. Les dialogues sont d’ailleurs rares tout au long du film mais ils ont la précision chirurgicale et glaciale des meurtres et des actes de Costello, et un rythme d’une justesse implacable : « Je ne parle jamais à un homme qui tient une arme dans la main. C’est une règle ? Une habitude. » Avec la scène du cambriolage du « Cercle rouge » (25 minutes sans une phrase échangée), Melville confirmera son talent pour filmer le silence et le faire oublier par la force captivante de sa mise en scène. (N’oublions pas que son premier long-métrage fut « Le silence de la mer »).
    La mise en scène de Melville est un modèle du genre, très épurée (inspirée des estampes japonaises), mise en valeur par la magnifique photographie d’Henri Decae, entre rues grises et désertes, atmosphère grise du 36 quai des Orfèvres, passerelle métallique de la gare, couloirs gris, et l’atmosphère plus lumineuse de la boîte de jazz ou l’appartement de Jane. Il porte à la fois le polar à son paroxysme mais le révolutionne aussi, chaque acte de Costello étant d’une solennité dénuée de tout aspect spectaculaire.
    Le scénario sert magistralement la précision de la mise en scène avec ses personnages solitaires, voire anonymes. C’est ainsi « le commissaire », fantastique personnage de François Périer en flic odieux prêt à tout pour satisfaire son instinct de chasseur de loup (Costello est ainsi comparé à un loup) aux méthodes parfois douteuses qui fait songer au « tous coupables » du « Cercle rouge ». C’est encore « La pianiste » (même si on connaît son prénom, Valérie) et Jane semble n’exister que par rapport à Costello et à travers lui dont on ne saura jamais s’il l’aime en retour. Personnages prisonniers d’une vie ou d’intérieurs qui les étouffent comme dans « Le cercle rouge ».
    Le plan du début et celui de la fin se répondent ainsi ingénieusement : deux solitudes qui se font face, deux atmosphères aussi, celle grisâtre de la chambre de Costello, celle, plus lumineuse, de la boîte de jazz mais finalement deux prisons auxquelles sont condamnés ces êtres solitaires qui se sont croisés l’espace d’un instant. Une danse de regards avec la mort qui semble annoncée dès le premier plan, dès le titre et la phrase d’exergue. Une fin cruelle, magnifique, tragique (les spectateurs quittent d’ailleurs le « théâtre » du crime comme les spectateurs d’une pièce ou d’une tragédie) qui éclaire ce personnage si sombre qui se comporte alors comme un samouraï sans que l’on sache si c’est par sens du devoir, de l’honneur…ou par un sursaut d’humanité.
    Que ce soit dans « Le Doulos », « Le Deuxième souffle » et même dans une autre mesure « L’armée des ombres », on retrouve toujours chez Melville cet univers sombre et cruel, et ces personnages solitaires qui firent dirent à certains, à propos de « L’armée des ombres » qu’il réalisait un « film de gangsters sous couverture historique » … à moins que ses « films de gangsters » n’aient été à l’inverse le moyen d’évoquer cette idée de clandestinité qu’il avait connu sous la Résistance. Dans les films précédant « L’armée des ombres » comme « Le Samouraï », Melville se serait donc abrité derrière des intrigues policières comme il s’abritait derrière ses indéfectibles lunettes, pour éviter de raconter ce qui lui était le plus intime : la fidélité à la parole donnée, les codes qui régissent les individus vivant en communauté. Comme dans « L’armée des ombres », dans « Le Samouraï » la claustrophobie psychique des personnages se reflète dans les lieux de l’action et est renforcée d’une part par le silence, le secret qui entoure cette action et d’autre part par les «couleurs », terme d’ailleurs inadéquat puisqu’elles sont ici aussi souvent proches du noir et blanc et de l’obscurité. Le film est en effet auréolé d’une lumière grisonnante, froide, lumière de la nuit, des rues éteintes, de ces autres ombres condamnées à la clandestinité pour agir.
    Evidemment, ce film ne serait sans doute pas devenu un chef d’œuvre sans la présence d’Alain Delon (que Melville retrouvera dans « Le Cercle rouge », en 1970, voir ma critique ici, puis dans « Un flic » en 1972) qui parvient à rendre attachant ce personnage de tueur à gages froid, mystérieux, silencieux, élégant dont le regard, l’espace d’un instant face à la pianiste, exprime une forme de détresse, de gratitude, de regret, de mélancolie pour ensuite redevenir sec et brutal. N’en reste pourtant que l’image d’un loup solitaire impassible d’une tristesse déchirante, un personnage quasiment irréel (Melville s’amuse d’ailleurs avec la vraisemblance comme lorsqu’il tire sans vraiment dégainer) transformant l’archétype de son personnage en mythe, celui du fameux héros melvillien.
    Avec ce film noir, polar exemplaire, Meville a inventé un genre, le film melvillien avec ses personnages solitaires portés à leur paroxysme, un style épuré d’une beauté rigoureuse et froide et surtout il a donné à Alain Delon l’un de ses rôles les plus marquants, finalement peut-être pas si éloigné de ce samouraï charismatique, mystérieux, élégant et mélancolique au regard bleu acier, brutal et d’une tristesse presque attendrissante, et dont le seul vrai ami est un oiseau. Rôle en tout cas essentiel dans sa carrière que celui de ce Jef Costello auquel Delon lui-même fera un clin d’oeil dans « Le Battant ». Melville, Delon, Costello, trois noms devenus indissociables au-delà de la fiction. »
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    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    62 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2014
    "Qui êtes-vous?" - "Aucune importance" - "Pourquoi êtes-vous ici?" - "Pour vous tuer" - Bang!
    Jean-Pierre Melville a souvent été qualifié de cinéaste "japonais", et ce n'est nulle part autant justifié que dans ce film. Les faciès imperturbables, les dialogues minimalistes, la solitude du truand... tout y est poussé à l'extrême, jusqu'à une forme d'abstraction. Les lieux mêmes de l'action perdent de leur identité, deviennent des concepts: la boîte de jazz, l'appartement de Jeff, le commissariat, la passerelle où a lieu le paiement... Tout cela donne un film intimidant mais fascinant. Alain Delon, qui retrouvera un personnage similaire dans "Le Cercle rouge", joue complètement le jeu du réalisateur. Ce personnage de solitaire mutique et impitoyable, mâchoire carrée et regard froid face à un destin tragique, lui collera par la suite à la peau, et il aura tendance à s'y auto-caricaturer: ici, on est vraiment impressionné. Face à lui, sa femme Nathalie et François Périer font bien ordinaire... Un cinéma hautement personnel, radical, qui n'a pas vraiment fait école mais qu'on revoit avec beaucoup de plaisir.
    Claude DL
    Claude DL

    86 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mars 2021
    J’avais vu il y a longtemps ce super film de Jean Pierre Melville. Venant de le revoir, je note à quel point tout concourt à en faire un quasi chef d’œuvre : d’abord le scénario et l’ambiance. Le choix des lieux, en particulier, est une véritable merveille. L’appartement glauque du tueur, le garage où il fait changer les plaques des voitures volées, le chant triste de l’oiseau qui réagit à ce qui se passe dans l’appartement : tous ces éléments pourraient être enseignés dans une école de cinéma tellement ils sont maîtrisés. Ensuite la prestation d’Alain Delon, qui signe là sans doute son meilleur film. François Périer en flic pugnace est top également. Bref, un régal qu’on ne rencontre quasiment plus de nos jours. Seule la fin m’a paru un peu plus faible que le reste, mais vraiment quel film !
    carbone144
    carbone144

    88 abonnés 766 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2022
    Découvert il y a une quinzaine d'années, je l'avais quelque peu oublié, me rappelant seulement d'un bon film et de bonnes sensations, mais comme écrasé par "Le Cercle Rouge" que j'avais vu juste avant et qui m'avait laissait une trace indélébile. Je ne regrette pas cette redécouverte, totalement conquis et ne pouvant qu'acquiescer aux louanges faites sur cette œuvre magistrale. Je ne ferai donc pas une redite de tout ce qui a déjà pu être décortiqué et analysé. Je me contenterai de souligner à quel point c'est extraordinaire cette capacité qu'à Melville de nous captiver et nous fasciner à partir d'intrigues relativement simples ; cette capacité à écarter les dialogues pompeux et nous scotcher devant l'action qui peut aller jusqu'à des gestes simples, comme ces personnages qui marchent les mains dans les poches et la tête basse. Chapeau !
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 179 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mars 2022
    "Le samouraï" est un classique du cinéma policier français, Jean Pierre Melville met encore en scène un très bon film. L'ambiance mafieuse est très bien rendu, Alain Delon a une classe folle avec son imperméable beige et son chapeau. Beaucoup de mystères seront entretenus tout au long du film pour être révélés petit à petit. Le son jazzy du club parisien où les scènes principales du film sont tournées est plus qu'agréable à entendre. Seul bémol, la fin est tout bonnement incompréhensible mais sans doute que Melville a voulu laisser une part de mystère pour que le spectateur imagine lui même la fin. Un excellent film du maître français du polar.
    Jason B
    Jason B

    23 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2023
    chef d'œuvre, un des meilleurs films de Melville et de Delon, un des meilleurs polars français jamais fait
    Gregory S
    Gregory S

    26 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 août 2024
    Film quasi parfait sur un tueur à gages qui se retrouve confronté à un contrat sur lui et qui esaie d déjour la machination alors qu la Police est à ses trousses, Delon tient un de ses plus grands rôle. Par ailleurs le Paris des années 60 est très bien retranscrit, avec un métro qui n'existe plus aujourd'hui. La musique est aussi un grand moment de ce film qui a très bien vieilli.
    On pourra juste reprocher à l'histoire de manquer un peu de crédibilité, car Delon est censé être le meilleur de son domaine et lors de l'exécution de son contrat, il y a au moins une dizaine de témoins qui le voit.
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    30 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2021
    Signé du redoutablement efficace Jean-Pierre Melville ("l'armée des ombres", "le cercle rouge", "un flic", "le deuxième souffle"), "le samouraï" est sans doute le polar le plus mutique de l'histoire du 7eme art. Une histoire de tueur à gages froid qui entraine a sa suite un spectateur happé (ca c'est moi :-)). Un classique à l'atmosphére très particulière, presque désincarnée. A noter la présence de la superbe et troublante Cathy Rosier. 4 / 5
    rocky6
    rocky6

    29 abonnés 1 712 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2020
    Un film noir assez lent servi par un magistral Alain Delon. Il incarne à la perfection ce tueur solitaire et peu bavard qui se trouve pris entre le milieu et la police. Melville signe un film de genre très réussi qui n'a pas vieilli.
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    18 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2020
    Un classique du cinéma français que je n'avais point vu. Trop classique sans doute côté scénario, mais on sent bien que ce n'est pas tellement cela qui intéresse son metteur en scène. Melville apporte un véritable style, tant dans l'ambiance, la photographie que la mise en scène. Pas forcément le chef-d'oeuvre attendu car cela reste aussi rigide côté interprétation, mais une oeuvre extrêmement intéressante et une référence logique pour les futurs maîtres du genre. Borsalino !
    Alain D.
    Alain D.

    581 abonnés 3 275 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2024
    Un polar de la belle époque devenu un classique du cinéma français coécrit et magnifiquement mis en scène par Jean-Pierre Melville. Réalisé il y plus de 50 ans (1967) le film n'a pas pris une ride.
    Ce drame froid, avec peu de dialogues, nous propose néanmoins un scénario très bien écrit ; une histoire efficace nous réservant bien des rebondissements. Elle nous conte les aventures de Jef Costello, un loup solitaire, un homme froid et un redoutable tueur a gage.
    Ce Thriller nous offre un casting de haute tenue avec un François Périer magistral dans sa peau de commissaire, Alain Delon qui nous fait du parfait Alain Delon dans le rôle principal de Jef Costello, et une jolie Nathalie Delon dans le rôle de Jeanne l'amie de Jeff.
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