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    Le Samouraï
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    pierrre s.
    pierrre s.

    423 abonnés 3 300 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2015
    Un polar sobre et très stylé, dans la lignée des films de Melville.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 mars 2007
    Salut les amis,
    bon ok, le samourai c'est un film avec Alain Delon mais bon c'est pas son meilleur, on s'ennuie pas mal et le scénar n'est pas très crédible : le tueur à gages, Jeff se fait coincer par la police dans un tripot, il lui aurait suffit de rentrer tranquilos à la maison et le tour était joué mais là, bien sûr, le film aurait fait cinq minutes, une faille des scénaristes sans doute. Je mets une étoile pour l'ambiance "années soixante", car j'aime les années soixantes (mais moins que les années soixante-dix tout de même)
    OK ?
    T'as compris ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mars 2012
    Melville est un as on le sait. Avec "le Samouraï" il entame la trilogie Delon. L'ambiance est toujours la même, sombre, agrémentée de quelques rares dialogues hyper efficaces. encore une fois un chef d'oeuvre!
    Teresa L.
    Teresa L.

    18 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 mars 2013
    On peut chérir certains Melville et rester insensible à celui-ci... 1 étoile pour Cathy Rosier et l'autre pour Nathalie Delon, et c'est bon!
    Michael78420
    Michael78420

    45 abonnés 1 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 août 2024
    Le prototype du film adulé, dont je suis complètement passé à côté. Vu pour la première fois en 2024, je découvre un film dont le scénario m'échappe : pourquoi ce tueur à gage se laisse-t-il tirer comme un lapin en pleine salle de spectacle ?! Avant cette conclusion désarmante, le film ressemble plus à une visite des quartiers peu amènes du Paris de 1967. On y voit que le métro à l'époque était quasi vide. On note l'élégance dans les rapports humains et dans la pratique de la langue française en ce temps-là. Ça relève presque du documentaire. En fait tout tient à la présence hypnotique d'Alain Delon. Les phrases qu'il prononce doivent en tout tenir sur une feuille A4 en police 14. Son charisme parle pour lui. Quant à la phrase citée au tout début, soi-disant tirée du Bushido (le livre des samouraï), elle ne serait en fait qu'une invention Jean-Pierre Melville, comme pour signifier au spectateur l'arnaque de son film : "Il n'y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï si ce n'est celle d'un tigre dans la jungle.. peut-être..." À réserver aux nostalgiques du célèbre acteur.
    bobmorane63
    bobmorane63

    184 abonnés 1 955 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2011
    Un jolie coup de maitre de Jean-Pierre Melville !!! Datant de 1967, ce film est une référence au niveau international auquel des séquences ont été copié sur beaucoup de longs métrages Américains et Asiatiques. Ca commence par un meurtre commis par un tueur à gages qui a tout organisé minutieusement pour aprés pendant l'enquete de police. Plusieurs témoins l'ont aperçu de profils mis à part une chanteuse de cabaret qu'elle l'a vu de prés. Enquetes, témoignages, indices, fillatures, changements de plaques de voiture, plus l'intrigue avance, plus ça se corsse pour le héros qui doit improviser tant devant la police et les gangsters qui l'ont engagé. Jean-Pierre Melville signe un film silencieux à l'ambiance froide avec un scénario béton et une trés grande mise en scène qui fascine. Ce film offre aussi l'un des meilleurs de la carrière d'Alain Delon qui brille par un jeu d'interiorité et de justesse. Les seconds roles sont excellents avec une palme pour l'actrice métisse mystérieuse qui joue la pianiste qui a tout vu. Un chef d'oeuvre.
    Michael R
    Michael R

    102 abonnés 1 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2024
    Delon incarne un tueur à gages froid et implacable. Quasi mutique, et clinique, il organise ses contrats et ses alibis au grand dam de la PJ parisienne qui le file. Le film est classe par sa sobriété dans le jeu, les décors et un thème hypnotique au clavier. Je comprends pourquoi il a inspiré nombre de réalisateurs et notamment japonais.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 juin 2015
    Le samouraï ...des temps modernes agit comme il l'entend. Il se déplace quand il veut. Où il en a envie. Prend pour cible une personne au hasard (par exemple, le patron d'une boîte de nuit). Sans savoir ni pourquoi ni comment. Il la tue selon un protocole bien établi. Il sort son pistolet comme un samouraï son épée. Le rengaine à l'intérieur de son veston, chapeau sur la tête. Son devoir accompli, il revient sur ses pas (en rencontrant une pianiste feintant ne pas le reconnaître en salle d’interrogatoire. Salle à la "Usual suspects" pour comparaison.). Tel est l'enjeu du métrage "Le Samouraï" (1967) de Jean-Pierre Melville, tout juste sorti d'un "Deuxième souffle" en compagnie de Ventura.
    Le scénario, écrit au millimètre près par un Melville au sommet, promet de très belles choses, notamment l'esthétique (le rôle campé par Delon ainsi que les décors très bien filmés), tout comme l'ambiance générale. Hélas, 48 ans après sa sortie, les espérances tant attendues sont certes très bien recherchées pour l'époque, mais montrent aujourd'hui les deux points faibles du film melvillien que "Le samouraï" était.
    Le premier point faible, c'est donc Alain Delon (pourtant déjà star ! : remarqué chez Gaspard-Huit, Visconti, Antonioni, Clément) campant ce tueur à gages implacable. Sans doute que la direction d'acteur de Melville était parfaite sur le moment mais paraît complètement ridicule en 2015. Il y a aussi la façon dont Delon joue qui fait qu'on décroche assez rapidement du métrage. Un regard vide, un visage blafard, des phrases certes assassines pour hier qui font décrépies aujourd'hui. Je m'attendais à un grand Delon (un certain rôle de composition à la "Monsieur Klein" ou "Rocco et ses frères") et finalement j'attrris en terrain inconnu. En plus, le personnage qu'il incarne a fait les beaux jours des tuurs à gages modernes (Woo, Mann, Jarmush et Johnny To avouent s’inspirer de cette œuvre pour leur films respectifs). Melville a épuré ce que ses admirateurs ont sublimés (certains plans font d'ailleurs penser à certains films cultes d'aujourd'hui). C'est pour cela que je tenais à donner mon opinion Delon.
    Le second bât qui blesse, c'est bien sûr cette mise en scène décalée qui prend bien le temps d'encadrer Delon ou tout autre personnage. Un coup, un plan large qui se resserre sur la nonchalance d'Alain le beau gosse, et l'autre coup un travelling arrière dégrossi qui encadre Delon dans le champ. De plus, cette lenteur n'est accompagné par aucune musique, ce qui renforce cet aspect ancien, à la Melville. Ce qui avait, par ailleurs, beaucoup mieux marché sur "Le doulos" à mon goût car nous nous sentions accusé de quelque chose. Ici, rien. Ou alors Delon, Delon... ou encore Delon. Pff... .
    Aux côtés d'Alain tout jeune, un François Périer (l'éternel second rôle : "Hôtel du Nord" de Carné, "Orphée", "Max et les ferrailleurs"...) à l'aise et convaincant à souhait dans la peau du commissaire.
    Pour terminer, "Le samouraï", vieillot et démodé, a fait les beaux jours de la bande de cinéastes qui ont commencé leur carrière à la fin des 70's (Woo, Jarmush, Too, Tarantino...). Une œuvre charnière du septième art en somme.
    Pour une culture cinématographique complète. Indéniablement.
    Spectateurs, pour la forme, prenez le maquis tout comme la piqûre melvillienne. Aïe !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 047 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2011
    La moindre des choses que je puisse dire c'est que je n'ai pas commencé Melville par ses films les plus connus, et sans doute pas par les meilleurs. Mais il fallait bien que je m'y mette un jour où l'autre. Je connaissais la fin du Samouraï avant de voir le film parce que Johnnie To voulait réaliser la suite de ce film dans son vengeance, et dévoilait la fin de celui ci. Bon c'est pas grave, ça ne m'a pas empêché de beaucoup apprécier. En effet on a là un pur personnage de cinéma, le type froid, méthodique, taciturne, c'est un personnage qui traverse le cinéma, et franchement c'est bien souvent un plaisir de le retrouver, Delon ici c'est le charisme incarné, il est impitoyable, violent.
    Mais le film ne vaut pas que pour son personnage, Melville arrive à créer une tension tout le long durant, parfois juste avec un plan fixe sur le visage de Delon essoufflé et inquiet, essayant des clés les unes après les autres, on entend le bruit des clés et le souffle de Delon. C'est vraiment stressant. Toute la poursuite finale est de très haute volée, je me demande d'ailleurs si De Palma ne s'en est pas inspiré pour celle de l'impasse, c'est sous tension tout le temps, et puis on arrive à ce final, qui quelque part arrive à être beau, à humaniser ce personnage. En tous cas c'est un bon film, qui allie montage, mise en scène avec un personnage charismatique au possible.
    Tout ceci me donne envie de voir les autres Melville les plus connus comme le cercle rouge.
    Scorcm83
    Scorcm83

    101 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2016
    Généralement, j'ai assez de mal avec le cinéma français des années 60-70 que je trouve relativement froid et trop sérieux. *Le Samouraï* en est le parfait exemple, mettant en scène Jef Costello, jeune tueur à gage sans peurs et sans reproches interprété par un Alain Delon charismatique mais monocorde, nous suivons le parcours de cet homme sur à peu près 72h à partir de l'assassinat d'un homme important dans un cabaret.

    La première chose qui frappe, c'est la photographie, très sombre et contrastée, le film est magnifique d'un point de vue esthétique. La réalisation de Jean-Pierre Meleville est somme toute très classique, j'entends par là dans le plus pur style du thriller français des sixties, mais se révèle efficace, j'en attendais néanmoins un peu plus au vu de la réputation du monsieur mais c'est peut-être dans les cadrages et sa gestion de l'espace plus que dans les mouvements de caméra que celui ci trouvera sa plus grande force. Je dois avouer avoir été surpris par le scénario également, ne connaissant absolument pas le pitch de départ, les trente premières minutes m'ont beaucoup plu de même qu'elles m'ont surpris.

    Le reste du film subit un traitement nettement plus classique, retrouvant plusieurs poncifs du genre tout en arrivant à rester captivant, malgré le choix d'un rythme assez lent, le réalisateur choisissant surtout d'installer une ambiance de paranoïa.

    Ce qui m'a le plus dérangé, c'est la très faible profondeur psychologique des personnages, et je crois que c'est véritablement ce qui m'empêche d'adhérer pleinement à ce cinéma là. Que ça soit dans les intentions de jeu et d'écriture, je trouve le tout extrêmement froid, et seul le charisme de Delon arrive à immerger émotionnellement un tant soit peu le spectateur dans l'oeuvre.

    L'intrigue reste plaisante à suivre, mais le manque d'attachement pour les personnages fait que l'on arrive jamais (du moins pour ma part) à avoir peur pour eux. C'est un peu l'effet que m'avait procuré *Drive* de Nicolas Winding Refn mais le film trouvait en l'occurrence son principal intérêt dans une mise en scène parfaite et électrique.

    En bref, un film qui ne m'a pas déplu mais pour lequel j'ai eu beaucoup de mal à m'impliquer, manquant selon moi d'enjeux vraiment forts et de personnages attachants. Très beau en termes techniques et intéressant en terme de traitement scénaristique, le film ne dévoile selon moi pas tout son potentiel. A voir tout de même.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    84 abonnés 1 741 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 avril 2020
    J'avoue avoir été déçu. J'avais longtemps entendu et lu des louanges sur ce classique du polar français et c'est seulement ce mois-ci que je l'ai enfin découvert. Une mise en scène épurée certes et une musique jazzy soignée. Mais autant le film commence très bien autant il s'enlise au fur et à mesure dans un jeu du chat et de la souris avec notamment une scene de métro bien trop longue et qui n'a pas de sens scenaristiquement. Et puis Delon  n'est pas transcendant... Non franchement pas mal mais pas extra non plus, loin de là...
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 861 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 septembre 2018
    Du Jean-Pierre Melville pur jus. Un classique reconnu qui m’a guère emballé, « Le Samouraï » est un polar aux teintes aussi froides que son contenu. Une histoire assez basique en fait et peu crédible où Alain Delon incarne un tueur à gage méthodique. Son dernier contrat exécuté, il devient, malgré sa couverture, le suspect numéro un aux yeux d’un commissaire (très bon François Perrier) chargé de l’enquête. Je cherche encore l’intérêt quasi général et l’influence suscités par ce film.
    Alolfer
    Alolfer

    124 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2023
    Un polar sombre francais. Voila comment on peut resumer ce film. Un film que je trouve très réussi sur sa réalisation et sa mise en scène et sa construction scenaristique. (Une chasseur des hommes devient la victime d'une chasse à l'homme). Un très bon Alain Delon qui impose par qon charisme comme très souvent. Cependant, l histoire m a paru simple, et ne pas fait accrocher plus que ça, mais je le redis, le film est brillant par sa mise en scène !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 169 abonnés 4 165 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2014
    Avec « Le samouraï », première de ses trois collaborations avec Delon, Melville se réapproprie le film de gangsters pour en donner une vision très personnelle qui influencera de façon durable les générations suivantes de Quentin Tarentino à Johnny To. On peut apparenter la Melville’s touch à la révolution westernienne imposée à grand fracas par Sergio Leone trois ans auparavant, dont elle reprend une partie des concepts comme l’homme sans nom et le minimalisme des dialogues. Là où Leone destructure le western traditionnel pour en donner sa propre vision, Melville choisit de faire se marier deux genres cinématographiques qu’ils vénèrent , le film de samouraï japonais et le film noir américain. Chez Melville comme chez Leone les hommes se déterminent par ce qu’ils font et non par ce qu’ils pensent ou disent, d’où le très grand dépouillement de la mise en scène et du scénario qui laissent peu de place à la psychologie des personnages et par voie de conséquence aux dialogues. Pour fixer tout de suite le ton , Melville laisse passer les sept premières minutes du film sans qu’aucun dialogue ne soit échangé. Qui d’autre que Delon pouvait personnifier Jeff Costello ce tueur à gages à l’allure marmoréenne, transposition française du samouraï ? Melville n’a pas mis longtemps à convaincre l’acteur alors au sommet de sa gloire, d’endosser un rôle qui colle parfaitement avec l’image de froideur qu’il véhiculait dans le public. Costello d’abord samouraï devient un ronin quand il est trahi par ses commanditaires spoiler: qui lui reprochent d’avoir laissé un témoin dans un club de jazz après sa dernière mission
    . Une faille irréparable s’est produite dans la mécanique de précision qu’est Costello, dès lors que la perfection l’a quitté et qu’il n’est plus infaillible. L’arme parfaite s’est subitement enrayée quand il a pris la décision de ne pas éliminer la jeune pianiste témoin de son dernier contrat. Ayant choisi spoiler: de l’épargner une première fois quand il aurait dû l’exécuter et fidèle au Bushido ,code d’honneur des samouraïs, il met en scène son sacrifice par un seppuku final dans le club de jazz où pour la première fois il a connu l’échec
    . Avec ce film, Melville imprime à jamais un style qui sera la marque de fabrique du film noir français. Il approfondira sa recherche stylistique dans ses trois derniers films avant de partir rejoindre prématurément les étoiles. La vision du monde des truands selon Melville est loin des clichés véhiculés par les films dits de série noire des années 50. Le samouraï se meut dans une jungle où seule compte la loi du plus fort. Rien à sauver non plus du côté des flics avec un François Périer en commissaire obsédé par sa proie et ne reculant devant aucune bassesse pour l'attraper ou la tuer. Cette vision ultra réaliste du monde de la pègre fut très novatrice dans le cinéma français de l'époque. Derrière Melville, on ne fera plus les films policiers de la même manière. Une épure pour un cinéaste qui atteint là le sommet de son œuvre et qui s'il n'était pas mort à 56 ans aurait sans doute exploré d'autres voies. On peut le regretter.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2010
    Difficile de croire que l’originalité des films noirs de Melville ne vienne pas de son expérience dans la Résistance. Il y a trop de sens de la clandestinité, du danger, de la nécessité des gestes. La qualité du « Samouraï » vient en plus d’un sens du plan et du cadrage impressionnant et d’une photo magnifique. Le début, les séquences autour du meurtre, sont particulièrement réussis à cet égard. Le réalisateur stylise le genre avec le maximum d’ascétisme et se distancie de ses stéréotypes. Il accouche ainsi d’un chef d’œuvre inédit.
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