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Chuck Carrey
311 abonnés
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3,5
Publiée le 17 juin 2014
Troisième western de Clint Eastwood en tant que réalisateur, "Pale Rider, le cavalier solitaire" est un bon film du genre. Clint Eastwood n'est pas seulement le réalisateur de ce film, il en est aussi (comme souvent) l'acteur principal. Il joue ici un prêtre qui va venir en aide à un petite bourgade minière menacée par un riche propriétaire qui souhaite acquérir leurs terres. Ce prête se révèlera être quelqu'un de très mystérieux, on ne sait pas grand chose de lui mais cela participe au côté étrange de ce personnage. On ne sait quasiment rien de lui donc on ne peut pas prévoir ce qu'il va ou ne pas faire. Comme à son habitude, Clint Eastwood est très bon, il est habitué à ce genre de personnage (qui ressemble un peu à ceux qu'il avait dans les films de Sergio Leone) et est très charismatique. Les autre acteurs ne sont pas à plaindre non plus. Ce qui serait plutôt à plaindre dans ce film, c'est les méchants. Au fil du film, le riche propriétaire, se sentant acculé, va faire appel à un shérif offrant ses services au plus offrant. Cela promettait un très bon duel final. Cependant, ce shérif et ses adjoints mettent beaucoup, peut-être trop, de temps à faire leur apparition. Tout comme pour le prêtre, on ne sait pas grand chose d'eux mais alors que cela rendait le prêtre mystérieux et intéressant, cela fait juste du shérif un mercenaire banal. Il n'a rien de dangereux et il n'inspire pas la peur, c'est pourtant ce qu'essaye de nous vendre le film mais on n'y croit pas. De plus, la relation entre ce shérif et le prêtre n'est pas assez développé, on aimerait en savoir plus. "Pale Rider, le cavalier solitaire" est donc loin d'être un western à la hauteur de ceux de Sergio (en même temps, c'est quasiment mission impossible), mais il reste un bon western tout de même.
Un western à dimension humaine, encore un chef-d'œuvre de Clint Eastwood, l'un de ses films les plus mystiques de la même veine que "L'homme des hautes plaines", autre film culte. Le justicier solitaire ira jusqu'au bout de sa mission. A noter l'impressionnant Richard Kiel, dans un petit rôle (le géant des James Bond "Requin"). Le réalisateur et acteur principal signe là un de ses meilleurs westerns.
Pale Rider, le cavalier solitaire : encore une fois, le grand Clint Eastwood nous montre et nous livre sa grand maitrise et sa grand expérience des films de western. Vraiment Clint Eastwood est devenu un grand spécialiste des westerns qui maitrise toujours avec autant de talent ce qui peut que donne un excellent et magnifique western. Et oui, ce Pale Rider est vraiment parfait dans sa réalisation, son scénario, son jeux d’acteurs, ses paysages, musiques… Tout pour faire un grand western. De part sa réalisation dirigé comme toujours de main de maitre par Clint Eastwood qui réalise d’une façon magistrale ce film : mise en scène soigné et efficace, plans de caméra simple, posé comme j’adore, paysages magnifiques et somptueux bien mit en évidence (faune, nature, neige, les mines…) : voila ce que j’appelé du grand Clint Eastwood. Ensuit, le scénario est bien écrit, bien travaillé, captivant de bout en bout avec un final des plus magistrale : juste énorme et cette fois ci Clint Eastwood camp le rôle d’un prêtre solitaire a double visage car oui sert il aide les chercheur d’or pour s’en sortir mais apparemment il aurait d’autre talents que d’annoncé la bonne prière. Vraiment Clint Eastwood est magistrale et parfait dans ce rôle de prêtre solidaire avec un passé mystérieux et douteux. Les autres acteurs sont aussi très convaincants. Et pour finir les musiques sont excellentes et participe a l’ambiance et a l’intensité des scènes. Voila ce film est un classique du genre western, je vous le conseil absolument car c’est de la qualité signé par le grand Clint Eastwood. Pour moi c’est un gros coup de cœur mais aussi un véritable chef-d’œuvre.
Ce n'est pas le meilleur western d'Eastwood mais c'est tout de même un bon film, dans l'ensemble très clasique mais avec quelques étincelles particulièrement éblouissantes. Ce film a vraiment renoué avec la grande tradition du western, avec quelques facilités certes mais aussi avec beaucoup de brio, surotut que quelques scènes sont formidables. Pake Rider est un très bon film.
Un grand western pourtant loin d'être classique, servi par un Clint Eastwood de plus en plus inspiré, jusqu'à ce qu'il atteigne le sommet de sa carrière dans le western avec Impitoyable.
J'adore ce western avec son héros taciturne et solitaire arrivant dans un petit patelin et mettant à genoux le méchant. Le final est époustouflant avec une superbe scène de gunfights. L'ambiance fait penser à du Leone et ce n'est pas pour me déplaire.
« Pale Rider, le cavalier solitaire », sorti en 1985, est le neuvième western auquel participe Clint Eastwood l’acteur et le troisième porté par le réalisateur. Après « Impitoyable » sorti en 1992, il tournera définitivement le dos au genre qui lui apporta la célébrité après un voyage miraculeux en Italie. C’est donc presque une décennie après « Josey Wales hors -la-loi », son chef d’œuvre et l’échec de « Haut les flingues ! » (Richard Benjamin en 1984), le film de gangsters ironique qu’il tourne avec son ami Burt Reynolds, qu’Eastwood se décide à adapter un projet de western vieux de quatre ans, initié avec Michael Butler et Dennis Shryack qui en écriront conjointement le scénario original. Le film tourné dans la forêt de Sawtooth (Idaho), non loin de la maison d’Eastwood, se veut pleinement inscrit dans la tradition tout en intégrant des préoccupations contemporaines comme la préservation de la nature. La trame générale relate l’arrivée d’un inconnu venu de nulle part pour défendre une petite communauté aux méthodes artisanales, menacée par un propriétaire plus puissant et sans scrupule, convoitant la terre qui leur sert de subsistance. On pense bien sûr à « L’homme des vallées perdues » de Georges Stevens avec Alan Ladd, western mythique, emblème idéalisé du dur combat des petits colons pour leur implantation. Les mineurs remplacent ici les éleveurs de bétail mais Eastwood, trente ans plus tard, se veut plus sombre et surtout plus violent. Le western n’est plus en vogue et l’échec cuisant de « La porte du Paradis » de Michael Cimino en 1980 fait penser que plus jamais il n’aura droit de cité. Clint Eastwood sachant trop bien ce qu’il doit au genre, était sans doute le seul qui pouvait tenter de le sortir de l’oubli. Peut-être pour cette raison a-t-il voulu donner à son héros sans nom sorti de nulle part auquel il est fidèle depuis son compagnonnage avec Sergio Leone, une dimension quasi mystique. Le riche propriétaire de la mine d’or industrielle (Richard A. Dysart) située amont, utilisant des méthodes d’extraction dévastatrices, permet à Eastwood de rappeler qu’il aura fallu relativement peu de temps à l’homme pour souiller une terre jusqu’alors préservée par les Indiens. Insatiable, il exige que les mineurs laborieux aux méthodes héritées de la ruée initiale quittent les lieux C’est juste après une nouvelle descente punitive de ses hommes de main que celui qui se prétendra pasteur apparaît alors que la jeune Mélanie Wheeler l’appelle de ses vœux en récitant le psaume 23 de la Bible : « l’Eternel est mon berger… ». Encore une fois, le réalisateur désormais aguerri (dix films à son actif), propose une entrée en matière de toute beauté avec l’aide de son fidèle chef opérateur Bruce Surtees déjà présent sur « L’homme des hautes plaines » et sur « Josey Wales hors-la-loi ». Le col blanc qui lui enserre le cou renforce l’idée d’un homme d’église mais les traces de balles qu’il porte dans son dos tout comme son cheval blanc l’apparentent plutôt au quatrième Cavalier de l’Apocalypse, annonciateur de conquête et d’évangélisation. Le titre du film et l’invincibilité dont semble doté l’inconnu qui mène tout d’abord combat sans arme, fait plutôt pencher pour l’hypothèse d’un ectoplasme arrivé sur place non par le simple fait du hasard mais sans doute pour réclamer vengeance. Le combat final improbable avec le marshal Stockburn (John Russell) et ses six séides, valide logiquement cette hypothèse. Le pasteur en question rejoindrait ainsi les trois autres justiciers vengeurs des quatre westerns réalisés par Eastwood. Le réalisateur madré joue pourtant l’ambiguïté, le pasteur ne résistant pas au plaisir charnel, mêlé à une certaine duplicité quand la femme (Carrie Snodgress) dont est amoureux Hull Barret (Michael Moriarty), le chef de file des mineurs, s’offre à lui. Si Clint Eastwood fait une fois de plus référence aux vertus du groupe et de la famille chères à John Ford, un de ses modèles, son héros est très loin de la pureté quasi virginale qui émanait de la blondeur de Shane, le héros de « L’homme des vallées perdues » qui avait su résister aux avances de la femme (Jean Arthur) de celui (Van Heflin) qui était devenu son ami. Curieux et délicieux mélange proposé par « Pale Rider » qui oscille allègrement entre le profane et le mystique. Moins lyrique et épique que « Josey Wales hors-la-loi », « Pale Rider » se veut encore une fois la synthèse réussie du cinéma sans afféterie de Don Siegel avec celui baroque de Sergio Leone. Le combat final dantesque entre le pasteur soudain doté du don d’ubiquité et le marshal voyant impuissant ses adjoints tous habillés de longs manteaux poussiéreux tomber comme des mouches, n’aurait certainement pas déplu au grand Sergio Leone qui, au Paradis des réalisateurs, a dû esquisser un léger sourire de contentement.
Pale Rider est un excellent western crépusculaire de Clint Eastwood. Réaliser en 1985 par le réalisateur de l'Homme des Hautes Plaines ( un autre western crépusculaire d'ailleurs ) , ce long métrage se trouve être vraiment très agréable à regarder. L'histoire se déroule à l'époque de la ruée vers l'or, un cavalier ( génial Clint Eastwood ), qui refuse de dire son nom, arrive dans une ville californienne au moment où une adolescente dit des prières pour débarasser la communauté de la violence et de la corruption. Voici un western qui flirte avec le fantastique tout au long du métrage et la mise en scène est vraiment captivante ( on pense d'ailleurs beaucoup au film de Sergio Leone et de John Ford sur certaines séquences ). Le film est accompagné d'une magnifique photographie de Bruce Surtees et d'une superbe musique de Lennie Niehaus ( les deux personnes étant des habitués des films de Clint Eastwood ). Voici donc un western à ne pas manquer étant donner qu'il reste, pour moi, l'un des meilleurs de Clint Eastwood en tant que réalisateur.
Après un échec et une suite ("Firefox" et "Sudden Impact") Clint revient avec un western à un période où le genre était devenu quasi éteint. Pour se faire il choisi un remake du célèbre film "L'homme des vallées perdues" (1953) de George Stevens mais, outre les chercheurs d'or en lieu et place de simples fermiers, Eastwood y insère une bonne dose de mysticisme ; un "pasteur" qui semble venir de l'au-delà, un personnage qui serait l'homme sans nom de "L'homme des hautes plaines" (1973) quelques années après... Comparé à "Shane" (titre original) avec Alan Ladd ici la dramaturgie est un peu plus complexe (drame du passé, écologie, appât du gain plus présent, émoi amoureux) mais par contre les méchants sont un peu plus fade (qui pour faire mieux que Jack Palance ?!). L'enfer dont la prière parle est parfaitement rendu dans l'atmosphère de ce western crépusculaire et permet à ce film d'être plus captivant que l'original.
C’est vrai qu’il est sacrément beau, Clint. Même avec sa barbichette et ses cinquante-cinq balais. En plus de son regard légendaire et de son teint toujours bronzé, il tire comme un dieu, sait trouver de l'or, et a une âme pacifique. Clint, en plus, est derrière la caméra. Il filme comme personne les paysages : des paysages somptueux. Par moments, en entendant hennir son cheval, on se croirait dans un épisode de Zorro. Car Clint est un super-héros. Il a même signé le scénario. C’est là que le bât blesse. Il n’en aurait pas fait un peu trop ? Quel sacré narcissique, ce Clint !
Nouveau western de Clint Eastwood, "Pale Rider" s'avère l'un de ses plus réputés. On suit Clint en "prêtre" venir aider une famille et un village. Eastwood se donne le rôle principal, un justicier dont on ne connait pas grand-chose, mystérieux et fascinant, un prêtre dit-il. C'est bien interprété, que ce soit Eastwood lui-même ou les acteurs l'entourant, c'est un western assez humain qu'il nous livre finalement, il y a peu de scène d'action (mais elles sont réussi, notamment la superbe scène finale), mais c'est captivant de bout en bout, les paysages sont superbe. Si l'ensemble peut paraitre parfois classique, l'ensemble est quand même captivant et parfois fascinant et si c'était ça la force de Clint !