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SuperMadara
85 abonnés
935 critiques
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3,0
Publiée le 28 octobre 2010
Un bon petit western , avec une histoire très classique mais toujours intéressante (L'affrontement entre le riche oppresseur et les villageois démoralisé par cet violence , et l'arrivée du sombre héros inconnu de tous) . La mise en scène d'Eastwood permet une immersion dans ce conflit violent et sordide , , les acteurs sont plutôt bons (Eastwood crève l'écran , comme d'habitude) . Un western correct , a voir si on aime le genre .
« Je regardai, et voici, parut un cheval dune couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts (i.e lEnfer) laccompagnait ». Partant de ce verset de lApocalypse selon Saint-Jean, C. Eastwood endosse de nouveau, 20 ans après ses débuts avec S.Leone, le costume du redresseur de tort solitaire, froid, cynique et impitoyable qui manie le colt aussi bien quun curé lencensoir. Précisément, cette fois, il accentue le côté énigmatique et marginal du personnage du cavalier solitaire en lui attribuant lhabit dun pasteur et en lidentifiant ni plus ni moins au bras armé de la mort, considérée ici comme le vengeur suprême auquel personne ne peut échapper. Comme dans « LHomme des Hautes Plaines », le scénario et les personnages sont empreints de ce manichéisme sans lequel il ne pourrait être question de western. On peut ajouter que le film dénonce lexploitation ignominieuse de lopprimé par le fort et la corruption des représentants de la loi, prompts, à cette époque de la conquête de lOuest, à se ranger du côté du puissant. La mise en scène est minutieuse et nous offre quelques plans spectaculaires donnant au côté impénétrable et fantomatique du héros encore plus de force. Les décors sont dépouillés et les dialogues sommaires, ce qui renforce latmosphère pesante et lugubre provoquée par la situation daccablement qui touche les faibles prospecteurs devant la cupidité et la cruauté du fort et richissime propriétaire de la ville. En dehors de C.Eastwood lui-même, tous les acteurs sont très convaincants, à commencer par la jeune Sydney Penny. Malgré quelques incohérences et quelques maladresses dans la réalisation, le film repose sur un scénario assez classique, mais irréprochable, digne des uvres de S.Leone et demeure captivant du début à la fin. C.Eastwood a réussi son pari de remettre le western au goût du jour et de rendre au genre ses lettres de noblesse.
Bon film, qui suit des chercheurs d'or indépendants en Californie aux prises avec un homme de main puissant, voulant s'approprier leur concession de gré ou de force. On retrouve avec plaisir Clint Eastwood, brillant dans un rôle plutôt similaire à l'ensemble de sa filmographie. Le tout dans un cadre plutôt sympa avec de beaux paysages et une petite ville rappelant celles des BD Lucky Luke (ça se passe à peu près à la même époque). Petite réserve tout de même sur ce point : lors d'un plan rapproché sur un des bâtiments au début du film, on voit trop clairement qu'il ne s'agit pas d'une vraie construction. Hormis ce détail, pas grand chose à redire sur ce film. L'intrigue est simple à suivre et plaisante, même si les péripéties et le dénouement sont assez prévisibles. Rien d'exceptionnel donc, mais vaut quand même le détour !
Je l'avais déjà vu, j'en gardais des bons souvenirs. ça m'a fait plaisir de le revoir ce soir à la télé. Clint Eastwood signe un film vraiment bien. Bon, il joue le "Eastwood" mais l'histoire est vraiment plaisante et les personnages sont plutôt touchants.
Si Eastwood s'inspire par moment de Leone avec ce western, il y injecte tout de même un style particulier, froid et teinté de fantastique, sans oublier une violence plus intense que la plupart des films du genre. Certes, le scénario est sans surprise et très manichéen, mais certaines facettes de l'intrigue se révèlent bien trouvées. Pale Rider est donc un film très acceptable qui n'est pas le meilleur d'Eatswood, et dans lequel les jamesbondophiles pourront repérer le très singulier Richard Kiel.
Un très bon Eastwood, net et sans bavure. Une histoire bien ficelée, des scènes d'anthologie, un cadre somptueux et une atmosphère de calme avant la tempête font de ce film un petit bijou qui marque les esprits. La scène de fin relève du chef-d'oeuvre, comme souvent dans les westerns "eastwoodiens".
Il aura fallu attendre l'année 1985, lors de laquelle, Clint Eastwood fait son apport personnel au western. " Pale Rider, le cavalier solitaire " est son 11ième long métrage et 3ième western. Après le baroquisme de " L'homme des hautes plaines " et le classicisme de " Josey Wales, hors-la-loi ", le cinéaste impose la fulgurance d'une mise en scène à l'esthétique glacée pourtant située dans les déserts brûlants de l'ouest américain ; un film hypnotisant et sensoriel qui maintient une tension grinçante jusqu'à l'explosion de violence finale à la fois sobre et efficace. La virtuosité cinématographique de l'auteur atteint des sommets dans l'Art de la photographie et surtout dans son jeu d'acteur imposant calme et inquiétant. Par la force et l'audace du propos, Clint Eastwood fait preuve d'un talent et d'une sagesse acquis avec la force de l'âge d'une expérience hors-norme du Septième Art. Le film qui préfigure le dernier grand monument du genre, le western crépusculaire aux quatre oscars :" Impitoyable ".
"Pale rider" fait un peu office d'énième western avec Clint Eastwood et peine à sortir du lot et se dégager une identité propre. Si le film est sympathique et relativement divertissant il n'en est pas moins très si ce n'est trop classique. Le scénario sent vraiment le déjà vu et n'apporte pas grand chose de neuf tout comme la mise en scène de Eastwood pas très inspiré. On est loin de l'inventivité et de la maîtrise de "Impitoyable" et il ne reste que la prestation de Eastwood qui est bien entendu toujours aussi charismatique en tant qu'acteur. "Pale rider" est un film très mineur de Eastwood et un western très dispensable mais qui évite les gros faux pas et se laisse voir sans déplaisir.
Les quatre westerns réalisés par Clint Eastwood peuvent se diviser en deux catégories, les westerns hommages et influencés par le genre (L'Homme des hautes plaines et celui-ci) et ceux plus personnels (Josey Wales et Impitoyable). Pale Rider empreinte evidemment à Sergio Leone, pas par le style mais pour l'écriture et l'archétype du héros ambigu. Le film a également des similarités avec le premier western mit en scène par Eastwood, L'Homme des hautes plaines et par conséquent avec Pour un poignée de dollars, même personnage mystérieux et ambiance avec des touches de fantastique (invincibilité du héros qui semble de plus omniscient, d'ailleurs les deux films commencent et s'achèvent par des plans similaires: le cavalier solitaire apparait et dispparait à l'horizon comme dans un mirage, il pourrait s'agir du même homme). Avec une variation pour le final, dans le premier film le bad guy demande au cavalier qui il est, sans obtenir de réponse (clin d'oeil à Leone sans aucun doute) alors qu'ici, le méchant le reconnait avant d'être abattu et c'est le spectateur qui reste dans l'ignorance (même si Clint sème quelques indices). Le film doit aussi beaucoup au classique de 1953 de George Stevens, L'Homme des vallées perdues. Eastwood reprend même certaines séquences quasiment à l'identique,notament la fin. Le metteur en scène fait également preuve d'un symbolisme marqué, il suffit de voir la séquence où l'arrivée du Réverend, qui n'a pas d'autre nom, est accompagnée par la lecture de l'Apocalyspe. Ambiance crépusculaire enfin, avec une photo très sombre même si, pour avoir eu la chance de le voir au cinéma, j'ai pu constater que celle-ci est encore plus sombre dans sa version en salle, contrastant d'autant avec les passages clairs et enneigés, tel le réglement de compte final.
Clint Eastwood acteur a été révélé par les west-erns de Sergio Leone . En tant que réalisateur , il a signé 4 autres west-erns , plus ou moisn réussis . Pale Rider est l'un des moins bon , mais cela n'empêche que c'est un exellent film que l'on regarde avec beaucoup de plaisir . Clint incarne un nouveau cow-boy solitaire , qui est en fait ... un pasteur ! on peut d'ailleurs noter un role important de la religion , et Clint peut être considéré comme un héros christique ... une nouvelle fois , l'acteur démonter tout son charisme tandis que le réalisateur prouve une grande maitrise de ce genre . A noter aussi de très beaux décors ainsi qu'une musique très réussie , particulièrement angoissante ... bref ce n'est pas le meilleur west-ern de Clint , préférez Josey Wales hors-la-loi ou bien dans un tout autre genre Impitoyable . Mais Pale Rider n'en reste pas moins un film à voir .
Clint Eastwood développe son personnage de cow-boy fantomatique, apparu dans " L'Homme des hautes plaines ". Puissant, très bien filmé. Et le héros ne parle presque pas... Tout dans les yeux !
Voilà ! ! C'est comme sa que l'on fait un bon Western ! Pale Rider, le cavalier solitaire film de Clint Eastwood qui est toujours aussi bon dans son rôle. On ressent beaucoup que son personnage est inspiré de l'homme sans nom dans la trilogie des dollars , son personnage dans le film est très bien écrit intelligent, Charismatique et mystérieux sinon l'histoire est très bonne les méchants aussi mais par contre le gros problème de ce film est de loin la musique qui est presque inexistante ce qui est bizarre pour un Western ! Sinon très bon film qui se regarde assez facilement.
un bon western n'est pas forcement un chef-d'oeuvre on reprend pratiquement la même histoire que Shane(L'homme des vallées perdues de Georges Steven) sauf que celui ci les couleurs sont moins voyantes et que la trame de l'histoire se déroule dans une ville minière alors que la version de Shane se passe en pleine nature dans une petite ville entourée de la plaine.Le tueur de Pale rider a été changé dans ce film c'était un sherif qui contourné les lois à son avantage en aidant le riche plutôt que le pauvre tandis que dans Shane le tueur(Jack Palance) était plus profond et arrogant il ne cesse s'en cesse de provoquer les fermiers de cette petite ville etc ...etc Clint Eastwood à certainement voulut rendre hommage à Georges Steven dans ce western étymologie il reprendra même le personnage jouait autrefois par Alan Ladd à la différence c'est que son personnage est un pasteur tandi que Shane portera une veste indienne, puits un bleu de travail mais sinon tout le reste du film est un vivement hommage à Shane(L'homme des vallées perdues. A rappeller que dans Pale Rider que c'était une fille (Sydney Penny) qui cherche l'homme idéal et elle pense l'avoir trouvé en Clint Eastwood par contre la premiere version c'est un petit garçon qui cherche le père idéal à travers Alan Ladd alors qi'il à un père naturel .je vous conseille de voir l'Homme des vallées perdue(Shane) car c'est un chef d'oeuvre du western avec une composition musicale de Victor Young don l'air me reste collé dans les oreilles.
Clint Eastwood est au mieux de sa forme, en tant que réalisateur, mais surtout en tant qu'acteur, toujours inimitable. Même si la fin est prévisible, le suspense reste permanent et une petite romance vient adoucir un peu le côté brutal de certaines scènes.