Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 27 mai 2014
Excellent western de Clint Eastwood, la réalisation et la mise en scène sont très réussies. Le scénario est plutôt bien mais il manque le petit plus des westerns de Leone. Clint Eastwood joue le rôle d'un pasteur à merveille, le rôle lui va comme un gant. Son apparition est excellente avec une phrase désormais culte : "Faut pas jouer avec les allumettes". Les autres acteurs sont aussi très bons. La musique et la photographie sont également très biens. Le final est excellent. Dommage qu'il manque ce petit plus, ça aurait pu être un chef-d'oeuvre. Excellent western.
Western teinté de mystère et bourré de références bibliques, Pale rider revisite avec un certain succès la figure du héros total – incarné par Clint Eastwood lui-même – qui va sauver des griffes d'un richissime entrepreneur et de ses sbires une petite communauté de chercheurs d'or dans les États-Unis du XIXème siècle. La mise en scène de l'acteur-réalisateur est réussie, et offre au long-métrage une atmosphère sombre et envoûtante.
Une communauté de humbles mineurs, qui ne souhaitent que le simple bonheur de leurs familles, s'est installée sur un terrain en lisière de forêt et près d'une rivière, qui légalement n'appartient à personne en particulier.
C'est sans compter les LaHoods, spoiler: un mineur industriel, avec son fils et leurs acolytes, dont l'avarice et la violence n'ont d'égal que leur mépris des droits fondamentaux. Des mafieux qui attaquent cette petite communauté paisible, chez eux et en ville, pour tenter de leur voler leurs terres, leur travail et leur honneur .
La scène du générique d'ouverture spoiler: met intelligemment en place les lieux et l'intrigue principale, et se termine par la mort du chiot de Megan, 14 ans. Lors des funérailles de son innocent petit compagnon, elle prie pour qu'un homme qui apporte justice et paix vienne les protéger .
Lorsque Hull Barret, spoiler: le beau-père de Megan, est à nouveau attaqué pour s'être rendu au village afin de s'approvisionner, le Prédicateur apparaît et le défend. Celui-ci est ensuite invité à manger et à se reposer chez eux pour le remercier .
Le matin suivant, le Prédicateur spoiler: se met au travail de bon matin afin de les aider, jusqu’à ce qu’une nouvelle attaque les interrompe. Alliant le muscle à l'esprit, Le Prédicateur déjoue habilement celle-ci .
Présent physiquement et psychiquement, spoiler: en trouvant également les mots justes en toute situation, pour faire ressortir le meilleur de chaque membre de cette communauté, le Prédicateur leur donne envie de se battre pour leurs droits. Des valeurs de cœur et d’esprit qui vont droit au cœur de la jeune Megan, qui tombe amoureuse. Tout comme sa mère .
Avec pudeur et sagesse, spoiler: le Prédicateur s’éloigne alors en faisant comprendre qu’Hull, qui est quelqu’un de profondément bon et honnête, est l’homme avec qui Sarah Wheeler doit se marier pour finir d’élever Megan. Avant qu’à son tour elle ne trouve un jeune homme qui partage leurs valeurs essentielles .
Dans une séquence brillante, Clint Eastwood spoiler: change le rôle du Prédicateur lorsque LaHood fait appel à un maréchal corrompu nommé Stockburn, et à ses hommes de main, pour se débarrasser définitivement de la communauté de Carbon Canyon. Stockburn est un nom qui surgit du passé pour le Prédicateur, et leur histoire est également résumée dans une scène brillante où l'on voit le Prédicateur se laver et l'on discerne les cicatrices sur son dos meurtri par le poids du passé .
La modestie du style cinématographique de Clint Eastwood convient parfaitement aux thèmes abordés dans cette histoire dont la sobriété n'a d'égale que la richesse de sa morale.
Un western hautement éthique produit et réalisé par Clint Eastwood, en le mettant également en vedette, qui est devenu le western le plus rentable des années 1980.
Après "L'homme des Hautes plaines" et "Josey Wales Hors la loi", Clint Eastwood réalise son troisième film et pour moi son meilleur western ( qu'il réalise ), que je n'hésiterais pas à qualifier de chef d’œuvre tant la réalisation est maîtrisée et la mise en scène soignée. La mise en scène surtout, car plus que son histoire ou son scénario ( dont on reparlera tout à l'heure ) c’est surtout pour son aspect esthétique que "Pale Rider" s'illustre en western de grande qualité. Entre ses paysages naturels de forêts de pins, de ruisseaux et de neige magnifiques, dont forts peu de westerns peuvent se vanter d'avoir ( à part "Le Grand Silence" ) et sa photographie tout bonnement sublime, Clint Eastwood signe ici sont plus beau western. Prenant donc place chez les chercheurs d'or ( sujet trop peu traité par les western, qui préfèrent généralement les vastes plaines désertiques ), le film se concentre sur l'histoire d'un curé ( dont on apprendra finalement pas grand chose mise à part qu'il est également très doué pour la bagarre ) qui viendra aider une paisible communauté de chercheurs d'or à se défendre contre un impitoyable exploiteur minier. Très bien interprété, on trouve énormément de plaisir à suivre les différentes péripéties de ces pauvres chercheurs qui malgré les difficultés n'abandonneront pas. Même si l'histoire d'amour n'est pas particulièrement utile à l'histoire elle s'intègre parfaitement au reste, tellement la mise en scène et le scénario sont soignés ( et puis je parle "d'histoire d'amour" mais qui n'est pas réciproque donc bon ). Bref, le meilleur western du grand Eastwood qui visite des paysages encore inexplorés pour notre plus grand plaisir.
la catégorie Best Film of the world présente: Pale Rider, le cavalier solitaire Clint Eastwood nous revient (en 1985) avec un bon vieux western comme il sait les faire, avec un gentil près à aider les pauvres gens persécuté par les méchants de la ville et le tout dans de magnifique décors, aidé d'une splendide bande son, accompagné d'un casting impeccable, d'un scénario nickel, d'une réalisation parfaite, bref encore un film de Clint parfait, tout simplement parfait. Il ne cesse de me prouver qu'il est et restera le meilleur acteur/réalisateur du monde !
Pale Rider est un bon western assez classique avec une belle écriture qui déroule l'histoire de manière habile et fluide au milieu de sublimes paysages enneigés. Le vrai plus du film est la présence énigmatique et charismatique de Clint Eastwood dans le rôle d'un cavalier sans nom qui apparaît au milieu d'une prière à l'évocation de la mort chevauchant un cheval pale. Ce qui apporte une touche de fantastique, il est alors difficile de ne pas penser à l'excellent "L'homme des hautes plaines" qui était bien moins policé que ce nouveau western. Le final est un monument du genre et justifie à lui tout seul le visionnage de ce film.
Considéré comme étant un remake du monumental "L'Homme Des Hautes Plaines" (sans doute le meilleur western de Clint, à l'ambiance paranormale et flippante), "Pale Rider" est un très bon film, mais pas un chef d'oeuvre non plus. Clint y est, comme toujours, géant dans le rôle de Preacher, un homme étrange débarquant d'on ne sait ù, et s'attelant à la tâche de protéger de pauvres gens de la tyrannie d'un clan de riches propriétaires terriens, les LaHood (dont le regretté Chris Penn). Je ne vois pas en quoi "Pale Rider" pourrait être un remake de "High Plains Drifter", Preacher étant, dans ce film, aussi gentil que le Drifter du premier film est inquiétant et cynique. Ou alors, c'est un remake à grands coups de rôles inversés, mais ça me semble aussi assez limite... En tout cas, c'est un très bon film, sans pour autant être le plus indispensable de ceux de Clint.
Pale Rider fait partie de ces westerns pas des plus originaux, pas des plus grandioses, mais qui malgré tout restent très sympathiques. Le scénario est assez revu : un type qui veut obtenir une propriété envoie des mercenaires effrayer les habitants (les 7 samouraïs/mercenaires pour l'attaque du village et Il était une fois dans l'ouest pour le type qui veut la propriété), un homme mystérieux (tous les personnages de Clint dans les westerns) arrive pour protéger le village (Pour une poignée de dollars) et va se frotter avec un shérif pourri (beaucoup de westerns). La scène finale m'a fait énormément penser au Bon la brute et le truand. Toutefois ce western montre une humanité que L'homme des hautes plaines n'avait pas, notamment par le biais du personnage de Clint, beaucoup plus sympathique que dans le film précédemment cité. Son personnage, d'ailleurs, est encore une fois assez mystérieux, et son passé assez ambiguë peut être interprété de différentes manières. Et chose encore plus étonnante, le personnage de Clint est assez secondaire à l'intrigue, les vrais personnages principaux étant les trois membres de la "famille" recomposée. La vraie originalité de Pale Rider est d'apporter à son histoire un côté romantique bien plus mis en avant que dans les autres films du genre. On retrouve sinon ce qui fait la renommée des westerns : de magnifiques paysages, des gunfights assez impressionnants et une mise en scène plutôt contemplative. Un film pas sans défaut mais plaisant à regarder.
2/« BARTON FINK » ( 1 H 59 ) : Encore une de ces splendides analyses des frères Cohen - ici revenant à l’origine du polar façon Chandler et/ou Hammet ( qui avaient tous deux pour habitude , pour nos amis Vrai bon film de Eastwood avec « La corde raide » - & malgré ce « Honky Tonk Man » pour nos amis intellectuels ; beaucoup trop « social » pour être honnête - & à la base remake de « L’Homme des Hautes Plaines », « Pale Rider » séduit agréablement surtout par son étrange noirceur caractérisé, et suivant curieusement ces films à succès au personnages de bon américain gentil & un peu niais - mais peu crédibles - ; et surtout par sa volonté certes à poser Eastwood en sauveur ( Ici étrange sorte de « moine-soldat » revenant ) , mais aussi à accentuer le coté ambigu des westerns précédents - Faut-il le dire ? - ; fait guère vu précédemment ! ; le tout étant bien sûr d’autant + comique quand on connaît les déboires qu’aura + tard le cow-boy favori de l’Amérique avec son ex-femme !..
6/« DJANGO « : Vrai western à qui il ne manque rien - et source de son infini succès -, « Django« est bien sûr devenu une base inratable pour qui ; avec ses personnages travaillés et tellement crédibles pour nous … , quand on oublie tous ses sbires trop fuyants pour être admis . Comme un tranquille garçon de ferme faussement stupide ( les apparences sont parfois trompeuses ) n’ayant pas connu le vice d’assez près pour être déviant , «Django « nous séduit agréablement et nous restons’accro’ à ce faux western spaguetti par ailleurs tellement meilleur que tant de ces’classiques’ … L’ambiguité de Django / Franco Nero nous conduit donc tout de suite à l’essentiel - Ici face à des ennemis dignes de foi mais surtout ineptes & bien évidemment si fuyants … - et nous nous laissons porter jusqu’à cette fameuse scène nécessairement blasphématoire & vengeresse nous débarrassant in fine de tous ces méchants fort jaloux aux complots trop évidents . Belle antidote à
Un western visuellement superbe avec sa photographie incroyable qui fait penser à "Impitoyable". Beaucoup de charme à ce film même si l'intrigue est hyper classique. Le seul bémol que je mettrais est l'interprétation un peu trop théatrale.
Western assez rude et lent ou parfois on peut ressentir de l'ennui et également un malaise amer. Pale Rider est construit sous cette aspect de base, à la fois cela freine un peu le tout, mais n'entache en rien pour être en face d'un bon western, qui nous laisse un final qui captive correctement.