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Michel1664
19 abonnés
735 critiques
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4,5
Publiée le 12 mars 2024
Je ne suis pas trop friand de Western en général mais celui-ci est très bon. Sur un scénario pourtant très simple, le charismatique Clint Eastwood est arrivé à nous faire un film super plaisant. On est complètement happé par le récit et il y a plein de bons dialogues et de bonnes séquences. Bref, simple et efficace.
Pour moi c'est sûrement le moins bon des films de Clint Eastwood. Un remake à l'envers des 7 Mercenaires puisque ceux-ci sont dans le mauvais camps. En face d'eux, il y a Clint tout seul qui s'attribue modestement le beau rôle : celui d'une espèce d'ange de l'Apocalypse venu pour exterminer les méchants. C'est aussi boursouflé que les westerns spaghettis mais malheureusement sans l'humour qui fait passer beaucoup de choses.
Un western assez moyen, on a connu Clint Eastwood plus inspiré et plus charismatique dans d'autres films du genre, certaines situations et dialogues frisent le ridicule ou alors ils ont très mal vieilli. La bande son est inexistante ce qui est un indigne pour un western.
En 1985, Clint Eastwood revient à son genre préféré : le western. Le réalisateur interprète lui-même le rôle principal, celui d’un énigmatique pasteur venu protéger des chercheurs d’or opprimés. Le scénario plutôt classique possède néanmoins un aspect anticonformiste grâce au mystère qui plane autour de ce justicier dont l’ambivalence des actes interpelle. A la fois protecteur et aimant (parfois même à la limite du trouble dans sa relation avec la jeune fille), il peut devenir un tueur solitaire implacable. La présence du thème de la destruction de la Nature par l’homme offre également à ce récit une dimension mystique. Bref, un film sobre et efficace dans la lignée de ceux produits par le grand Sergio Leone.
Clint Eastwood nous emmène de nouveau dans son Ouest tant redouté. Les paysages sont merveilleux, et le scénario, d'un classicisme qui ne lasse pas encore. On regrettera simplement que le compromis entre action et méditation se soit fait au détriment des deux. Au final, on ne bouge pas beaucoup, et on ne s'émeut pas plus. Peut-être pour laisser une part au rêve...
Avec Pale Rider, Clint Eastwood signe un western assez contemplatif, ou les paysages magnifiques semblent plus forts que les individus qui vivent dedans. Le personnage du pasteur interprété par monsieur Eastwood himself est suffisamment mystérieux et ambigu pour susciter l intérêt tout au long du film. Seulement j ai trouvé que le film manquait de rythme et le dénouement final se fait trop attendre à mon goût.
Clint Eastwood a réalisé pas mal de westerns dans sa carrière. Il a fait des westerns plus modernes que ceux auxquels nous étions habitués auparavant avec John Wayne et compagnie. Pale Rider fait partie des meilleurs westerns réalisés par le maître Eastwood. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde devant ce long-métrage. Dans Pale Rider, Clint Eastwood incarne un prêtre qui va prêter main forte à une petite population, menacée de quitter les lieux où ils habitent car de l’or s’y trouve. Bien sûr, quand Clint Eastwood est là, il fait le ménage. Comme dans tous les westerns réalisés par Clint Eastwood, les décors et paysages sont somptueux. D’ailleurs, c’est un des rares westerns dans lequel je vois de la neige. Les comédiens sont excellents. Clint Eastwood joue toujours le même genre de personnage, mais c’est ce qui fait tout son charme. Les seconds couteaux sont aussi très bien choisis. Au final, lorsque le film est terminé, on reste sur une bonne impression et on ne regrette pas d’avoir vu ce film.
12 ans après "L'homme des hautes plaines", Clint Eastwood reprend le rôle de l'Homme sans nom et fait régner sa propre loi : celui du tueur froid et implacable, connaissant son ennemi. Peut être plus conventionnel et plus crépusculaire que "L'homme des hautes plaines", Clint Eastwood apporte du sang neuf au western, qu'on retrouvera plus tard dans "Impitoyable", délaissant au passage la marque de fabrique de Leone, musique envoûtante et violence électrique. On retrouve plutôt un semblant de musique jazzy, légèrement dérangeante, atypique de ces derniers films ("Million dollar baby", "L'échange") et une violence traitée avec justesse et pudeur. On surprend la main dans le sac la présence on ne peut plus surprenante de Chris Penn (frère de Sean) à qui je rends un hommage mérité. Pour les inconditionnels de notre très grand Clint, incontestablement.
Une poignée de chercheurs d’or occupe un terrain que guigne le créateur sans scrupule de la ville voisine, lui aussi dans le business de l’or, mais plus industriellement. Un soi disant prêcheur de passage (Clint Eastwood) les aidera à résister. Pour son second western, Eastwood revient au standard américain, délaissant le baroque des westerns spaghettis : retour à la règle des trois unités, prise de vue classique, plans moyens, décors léchés, musique peu proéminente, héros au caractère entier, méchants motivés par l’appât du gain, amitié et un brin de sentimentalisme. Quelques clins d’œil encore cependant à Sergio Leone : héros attendant le train du côté opposé à la gare, bande du Marshall vêtue de long manteaux identiques, etc. Ce cocktail classique est servi en accompagnement d’une intrigue qui ne l’est pas moins : le héros solitaire accomplit son devoir, scène de duel final dans la rue principale de la ville incluse, puis repart toujours seul : « I’m a poor lonesome cowboy far away from home… ». La réussite est due à plusieurs facteurs : une sobriété de mise en scène, montrant sans appuyer, un choix de séquences approprié donnant corps à la communauté des chercheurs d’or, un ensemble d’acteurs tous excellents, et surtout un sens du récit. Par rapport aux maîtres américains du genre, Eastwood déroge en laissant une zone d’ombre autour de son héros : on ne pourra deviner que des bribes de son passé, un passé qui pourtant conditionne son attitude. Avec ce film, Eastwood montrait, en 1985, qu’il était encore possible de réaliser des westerns, pour peu que l’on ait su digérer l’apport des générations précédentes, et qu’on ait le sens de l’épopée.
Grosse impression de déjà vu ! Eastwood et ses scénaristes ne se sont guère creusés la tête pour écrire ce remake de "L'homme des hautes plaines", remplaçant juste l'onirisme du précédent par un naturalisme proche de "Josey Wales". Tout sent le réchauffé, comme le côté "Ange exterminateur" de son personnage, présent depuis "Pour un poignée de dollars", et ici lourdement souligné (il apparaît tandis qu'un personnage récite la bible !). Il faut cependant reconnaître la beauté de l'écrin : rarement Eastwood aura si bien filmé la nature et la photographie tout en clair-obscurs de Bruce Surtees est d'une beauté sidérante. Le cinéaste se fait visiblement plaisir en re-chaussant ses éperons - il a toujours belle allure, plus hiératique que jamais -, mais son programme manque définitivement de fraîcheur ! Car si la première partie ne passe pas trop mal (réalisme de la colonie de prospecteurs, ambiguïté du prêtre), la deuxième se met sur pilotage automatique, jusqu'à un duel final particulièrement poussif. Il faudra attendre l'immense "Impitoyable" pour que le cinéaste retrouve la nécessité du western.
Un bon western de bonne facture avec ce que cela inclus de fusillades, gentils persécutés, méchants impitoyables et héros solitaire au regard d'acier. Un bon Eastwood mais loin d'être le meilleur !
Pale Rider fait partie de ces trop rares westerns qui entretiennent lillusion que le genre peut renaître à tout moment et retrouver un second souffle. Malheureusement, les vingt dernières années prouvent quil nen est rien, car malgré une réussite tous les deux ou trois ans en moyenne (Unforgiven, Open Range, Lonesome Dove, etc ), Il en sort régulièrement deux par an, pour la plupart des navets patentés (genre Tombstone, Wyatt Earp, Geronimo, Alamo, etc ). Cest dire si Pale Rider se doit dêtre vu. Avec ses qualités topographiques habituelles (assez proches de John Sturges) et sa justesse habituelle : on parle cow-boy, cest-à-dire le moins possible, et pas comme dans un polard urbain (Tombstone), Eastwood décrit une histoire de vengeance sur fond doppression du richissime exploiteur sans scrupule vis-à-vis dhumbles entrepreneurs (thème récurent du western), illustrés de personnages secondaires qui font vrais. A partir dune construction narrative très proche de L homme des hautes plaines, Pale Rider est le trait dunion entre le western Léonien et le crépusculaire Unforgiven. Lhomme sans nom se fait cette fois passer pour un prêtre et vient régler quelques comptes que son adversaire croyait avoir définitivement clos. Mais contrairement à Lhomme des hautes plaines, le fantastique se réduit à quelques éléments, élargissant seulement la dimension de lhistoire. Peut-être le meilleur western dEastwood après Josey Wales.
Encore une fois un western impeccable de Clint Eastwood."Pale Rider"n'innove pas tellement dans la manière de procéder.Il se nomme mème l'héritier des plus grands.Ici,la réalisation classique et dépouillée du maitre est des plus efficaces.Des prospecteurs modestes qui subissent la toute puissance de chercheurs d'or aux moyens illimités.La lutte de David contre Goliath.Un peuple attachant,dont la cause désespérée sera celle d'un mystérieux pasteur,venu de nulle part.Eastwood garde son personnage dans l'ombre tout du long.Il fait son devoir,on devine qu'homme de foi n'est pas sa vraie nature.Une sorte de justicier solitaire aux motivations obscures.Un charisme énorme pour une histoire classique mais passionnante.Il faut dire que la mise en scène possède un coté solennel et obscur,qui rend Pale Rider d'une sacré qualité,quelque part entre l'homme des hautes plaines(mystique)et Impitoyable(crépusculaire).