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Malevolent Reviews
984 abonnés
3 207 critiques
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4,0
Publiée le 4 mai 2013
Douzième western mettant en scène par Clint Eastwood, Pale Rider est le genre de film qui ne révolutionne pas le genre (le film étant lui-même un remake inavoué de L'Homme des vallées perdues réalisé en 1953 par George Stevens) mais surprend néanmoins par plusieurs points autrement positifs. En premier lieu, il est l'un des rares westerns revenant dans les années 80 avec Young Guns et la mini-série Lonesome Dove. Le genre étant depuis longtemps assimilé au western-spaghetti ou aux comédies burlesques, Eastwood prend le pied sur la nouvelle génération et signe dès lors et contre toute attente l'un de ses plus beaux films... L'acteur-réalisateur revêt donc son éternel costume de cow-boy solitaire et salvateur, héros au grand cœur franc-tireur et à la langue pas fourchée. Il délaisse en revanche son habituel côté « bad boy qui ne sourit jamais » et s'improvise ici pasteur, aidant une famille à se débarrasser de cavaliers brutaux et intéressés qui mettent une forte pression envers ces pauvres miniers travailleurs. Parmi ces mauvais garçons, on notera la présence du regretté Chris Penn, des atypiques John Russell et Billy Drago ou encore du gigantesque Richard Kiel, mémorable « Requin » dans les James Bond L'Espion qui m'aimait et Moonraker avec Roger Moore. L'histoire, bien que peu originale voire même basique, reste quant à elle diablement touchante et sincère, magnifiquement mise en scène par un Eastwood inspiré, restant prenante du début à la fin. Malgré la quasi-absence de musique, le rythme reste haletant, Eastwood ne s'attardant pas sur des longueurs inutiles et dynamise avec brio un long-métrage inattendu, un excellent western dont les références bibliques omniprésentes confèrent à celui-ci un aspect quelque peu fantastique passionnant, loin des westerns-spaghettis des années 60/70 et plus proche de L'Homme des hautes plaines, son chef-d’œuvre réalisé presque dix ans plus tôt. Un avant-dernier western magnifique donc pour Eastwood, qui nous dévoile une fois de plus une nouvelle facette de son talent.
Et encore un ! Un western de plus de raté signé Clint Eastwood, qui n'a aucune limite dans le ratage successif de ses films! Pale Rider, un film d'une pâleur et d'une platitude totale, à s'en faire retourner dans sa tombe nôtre regretté Sergio Leone ! On a l'impression en le regardant que le réalisateur est totalement étranger à ce genre cinématographique et qu'il n'en a jamais vu, qu'il n'a jamais dirigé des acteurs, ni mis en scène un scénario de manière intéressante et qu'il ne doit pas regarder ses propres films tellement ils sont mauvais... Une fois de plus, tous les spectateurs seront comblés de retrouver tous les stéréotypes du genre (façon "Maison dans la Prairie", sans l'émotion et l'affection qu'on peut avoir pour ses héros ordinaires), le summum du cliché et du pathétique, du jeu d'acteur ridicule et affligeant auquel personne ne peut croire une seule minute. On retrouvera un scénario timbre-poste, des personnages dénués du moindre charisme, des méchants qui se font tuer en trente secondes montre en main, alors qu'ils sont sensés être les plus redoutables tireurs de l'Ouest, Un final des plus pathétique avec le brave cavalier solitaire qui chevauche au loin, ayant terminé d'aider ses pauvres mineurs, aussi sans défense qu'un Tinky Winky sans son ballon, c'est dire le niveau ! Et la pseudo-morale chrétienne enfonçant le film dans les tréfonds de sa propre médiocrité. Désespérant.
A l'instar de Lawrence Kasdan avec son "Silverado", Clint Eastwood tenta de remettre au goût du jour le western avec cette nouvelle variation autour de son personnage de cowboy mutique, très proche par instants de "L'homme des hautes plaines" sans en atteindre toute fois la puissance. Reste un western très efficace, bénéficiant d'une mise en scène impeccable et réhaussé par la présence biblique à mort de l'ami Clint.
Pale Rider est le film qui a, avec Silverado, réssuscité le western dans les années 80. Ici, Clint Eastwood joue un héros solitaire, à qui les chercheurs d'or donnent un surnom: Preacher. Ce personnage n'est pas sans rappeler le héros des westerns de Sergio Leone qu'a interprété Clint Eastwood. Ce dernier n'hésite pas d'ailleurs à rendre hommage au réalisateur italien dans son western en montrant de grands espaces et de sublimes paysages ou encore avec la scène de duel finale magistralement tournée.
Pale Rider était le meilleur western de C. Eastwood, jusqu'à ce que, huit ans plus tard, il réalise "Impitoyable" qui restera comme son chef d'œuvre. Il est à noter que la plupart des westerns de Clint se ressemblent plus ou moins, notamment via une dimension fantastique qui leur est propre : au fond, le héros est plus ou moins un être surnaturel, et même possiblement un fantôme, comme c'est ici flagrant. Ce film reste remarquable, en tout point, à l'exception peut être du gunfight final, qui fait très western spaghetti, alors que le reste est au contraire très retenu et sobre. À voir absolument.
"Pâle" copie de "L'Homme des hautes plaines" diront certains, mais à mon avis un film qui parvient à surpasser l'original, ce qui effectivement n'était pas gagné d'avance. Le héros est toujours un homme sans nom, un cavalier solitaire qui disparaît dans la montagne comme il en était apparu, jusque là pas de changement. Mais cette fois-ci, voilà qu'il s'habille en pasteur et en adopte le comportement. Le message prend des accents bibliques : rossant les "méchants" avec toujours le même dédain, le personnage ne profite pourtant plus de la situation comme auparavant, se détache complètement de tout superflu, il n'est plus là pour se faire plaisir (pas une seule impression de vengeance ici), mais pour protéger cette petite communauté de chercheurs d'or contre le caïd local. Un peu comme dans "Les 7 Mercenaires" finalement, sauf que la loi est du mauvais côté cette fois. Et quand les "méchants" dépassent les bornes, la sanction est là, c'est le retour de la figure immortelle d'Eastwood, un être fantomatique capable d'apparaître et de disparaître à sa guise. Bien que le film soit plus posé, il présente un gain fort en surnaturel.
J'ai du mal à comprendre ceux qui trouvent " Pale Rider " lent ou nul! Pour moi, le western, notamment réalisé par Eastwood, est à prendre au 1er degré (un seul homme abattant 15 mecs, évidemment), et j'adore Clint! " L'Homme des hautes Plaines, Pale Rider ou Impitoyable, Josey Wales, dans le fond, voilà ce qui ressuscite le vieux western hollywoodien!!! L'ambiance, le jeu d'acteur, le regard d'Eastwood, le chevalier défendant la veuve et l'orphelin , de la violence comme de l'émotion, voilà tout le style Eastwoodien!! Et puis, comment résister au joli minois de la jeune Sidney Penny? Hmmm?
Entre western classique et spaghetti, "Pale rider" trouve le juste milieu. D'un côté, il y a cette ironie noire et jouissive, et cette nervosité typique du cinéma de Leone, et de l'autre, il y a cette trame romantique et innocente, jamais naïve, assez proche du style de Ford. C'est donc un alliage de genres réussi de la part de Clint Eastwood, qui montre dans ce film toute l'étendue de son talent de metteur en scène. L'histoire est plutôt banale, mais ça se regarde toujours avec beaucoup de plaisir, entre action, humour, et romance. Dommage que la fin soit un peu foirée, qu'elle tombe ainsi dans la mièvrerie... Mais bon, "Pale rider". dans son ensemble un très bon film.
Sorte de remake non avoué de l'homme des hautes plaines , pale rider utilise les mêmes recettes pour un résultat légérement inférieur pour quiconque a vu l'original en quelque sorte. Mais l'ensemble reste plaisant , et l'on prend toujours du plaisir à revoir eastwood dans son rôle fétiche de pistolero du tonnerre , prompt à faire triompher la justice.
Pale Rider est un western réalisé par Clint Eastwood avant le très bon Impitoyable, avec une intention évidente de marcher dans les traces de son mentor Sergio Leone. Point positif, visible dès le début : Clint Eastwood filme très bien les environnements majestueux des montagnes du Nord américain. Cependant, c’est l’un des rares points positifs de ce film, tant le scenario et le jeu d’acteurs sont bancals. Le scenario, tout d’abord, est une accumulation de clichés et est complètement empreint de manichéisme : les gentils mineurs qui veulent mener une vie honnête mais dure sont persécutés par les méchants mercenaires au service de la puissante multinationale qui utilise que des machines au détriment de la nature en plus ! On se croirait dans le scenario des Schtroumpfs. Mais bien évidemment, le grand, fort et beau pasteur arrive, et s’avère être, coup de bol, un excellent tireur (mais attention, il ne mélange pas ces deux vies l’honnête homme !). Mais quand il arrive, il est en proie à de graves problèmes existentiels, puisque toutes les femmes du camp tombent amoureuses de lui en même temps. Autre illustration de ce scenario à cote de la plaque : il est vaguement suggéré au cours du film que le chef des mercenaires et notre révéré pasteur se connaissaient, on attend alors un développement du propos … et en fait non, spoiler: Clint Eastwood le tue sans autre forme de procès, et s’en va. Il y a de quoi se demander si celui-ci n’avait pas perdu une partie du scenario lors du tournage. J’en viens au jeu d’acteurs, qui est une catastrophe à cause de Clint à lui tout seul : rarement on aura vu réalisateur plus complaisant envers son propre rôle : Clint chasse les mercenaires, Clint trouve des pépites d’or, toutes les femmes tombent amoureuses de Clint, Clint sauve la vierge effarouchée du viol, et j’en passe. Eastwood avait probablement envie de satisfaire son ego en se montrant comme un demiurge omnipotent. Heureusement, il tirera les leçons de cet échec pour Impitoyable. Pale Rider est donc un film que vous pouvez regarder en coupant le son, afin de mieux admirer les montagnes américaines enneigées, en vous épargnant le scenario et les dialogues ridicules.
Pale Rider empreinte evidemment à Sergio Leone, pas par le style mais pour l'écriture et l'archétype du héros ambigu. Le film a également des similarités avec le premier western mit en scène par Eastwood, L'Homme des hautes plaines et par conséquent avec Pour un poignée de dollars, même personnage mystérieux et ambiance avec des touches de fantastiques (invincibilité du héros qui semble de plus omniscient, d'ailleurs les deux films commencent et s'achèvent par des plans similaires: le cavalier solitaire apparait et dispparait à l'horizon comme dans un mirage, il pourrait s'agir du même homme). Avec une variation pour le final, dans le premier film le bad guy demande au cavalier qui il est, sans obtenir de réponse (clin d'oeil à Leone sans aucun doute) alors qu'ici, le méchant le reconnait avant d'être abattu et c'est le spectateur qui reste dans l'ignorance (même si Clint sème quelques indices).
Un western de grand cru signé Clint Eastwood. Il joue aussi le rôle principal avec un charisme débordant ! Même si le film est pas mal classique, faisant un peu déjà vu pour son intrigue et ses personnages, les moments forts et la mise en scène se démarquent. Des décors magnifiques, un rythme lent qui reste tendu comme Eastwood c'est si bien le faire. Les scènes de confrontations et surtout la bataille finale sont jouissives. spoiler: On peut seulement regretter que le "pasteur" ne soit pas suffisamment mis en difficulté pour qu'on ne doute pas de son succes... Un western que je ne peux que recommander !
Eastwood qui commence à avoir de la bouteille en 1985 se déguise en barbon hirsute solitaire et accessoirement en pasteur à col blanc qui joue du flingue et du bâton, rossant et flinguant à la demande les mécréants pour protéger la veuve et l'orphelin !
Soit, ces quelques scènes (rares à dire vrai) dans lesquelles il nous rejoue son vieux numéro de l'homme sans nom, génie de la pétoire à ses heures perdues, sont presque appréciables même si l'ambiance spaghetti est partie depuis bien longtemps.
Mais tout le reste n'est que niaiserie et bavardages insipides au fil d'un scénario écrit sur un vieux morceau de papier sur le départ... vers la poubelle. La fin est aussi prévisible que convenue afin de faire mousser le cavalier solitaire, ange gardien temporaire d'une pauvre bande de minables. Et pour en arriver là, il faudra faire avec les longues minutes qui comptent double voire triple comme au Scrabble.
Bien des fois durant ce film abêtissant, on a la terrifiante impression de se (re)taper un John Wayne ressorti du placard mais avec un Clint qui se repose sur ses tics vieillots ou pire encore, dénaturés et vidés de leur sens. Même la mise en scène, rigide, est percluse de rhumatismes.
Un film à oublier définitivement, pour le bien de l'acteur. Et le nôtre.
Clint Eastwood revient au western avec un personnage et un scénario qui ne sont pas sans rappeler sa deuxième réalisation « L'Homme des hautes plaines ». Sauf qu'ici, l'influence n'est pas tant le western spaghetti que le western classique. Les paysages sont magnifiques, la mise en scène est appliquée, avec de beaux plans. On retrouve la simplicité qui fait toute la beauté d'un film Eastwoodien. L'histoire, très linéaire, est prenante alternant de belles scènes bien dialoguées et des scènes d'action et de tension. Le tout n'est pas dénuée d'humour ( avec notamment le personnage de Richard Kiel ). Le film sort néanmoins du lot grâce à son atmosphère étrange et son souffle fantastique saisissant. Comme dans « L'homme des hautes plaines » et toujours avec sa sobriété légendaire, Clint Eastwood interprète un personnage taciturne et quasi fantôme, spectre de la vengeance. Cette ambiguité et tonalité disséminé dans un ensemble très classique apporte une vraie touche d'originalité. En conclusion, voilà un beau western, qui n'est pas aussi marquant et sophistiqué que le sont « Josey Wales » ou « Impitoyable » ( pour citer d'autres westerns réalisés par Clint Eastwood) mais qui emporte l'adhésion par sa pureté et sa simplicité teintées d'étrangeté et de mysticisme.
Un bon western signé et interprété par Clint Eastwood dans le rôle d'un mystérieux cavalier solitaire prenant la défense de modestes chercheurs d'or contre la bande de Coy Lahood qui règne en maître sur une petite bourgade de Californie. Le scénario, assez convenu dans ce type de film, est agrémenté d'une touche de fantastique concernant l'identité et l'incarnation maléfique de ce justicier sans nom. Un personnage énigmatique, semant la mort et la violence sur son passage, à qui Clint Eastwood prête sa présence charismatique.