Du grand Clint ça sur ! Un grand film sûrement pas mais un bon film à coup sur... Oui Pale Rider se laisse facilement regarder grâce à son ambiance et les mystères entourant le personnage principal. Sorti de là, la réalisation est très académique, la musique s'enfonce dans l'oubli, le scénario plus que prévisible, et même les dialogues sont, comment dirais-je, banal. Bref pas de quoi fouetter un chat sincèrement. Alors pourquoi 3 étoiles ? Et bien grâce à l'interprétation. Oui il est clair qu'en retirant Clint le film serait tombé, et à juste titre, dans les oubliettes. Au lieu de cela, on reste comme hypnotisé par ce grand gaillard, pour qu'au final on ne voit pas le temps passer. En bref donc, Clint à sauver se film, qui du coup en devient vraiment bon.
Pale Rider, le cavalier solitaire est un très bon western de Clint Eastwood. Le scénario est travaillé et recherché, le film se démarque des autres du même genre, la mise en scène du célèbre réalisateur est irréprochable et les acteurs comme Clint Eastwood, Michael Moriarty ou encore Carrie Snodgress sont corrects dans leurs rôles. En clair, on passe un très bon moment devant le long-métrage.
Arriver à faire un film aussi profond avec un genre aussi moribond, pour ne pas dire mort de sa belle mort comme le western, il fallait quelqu’un de la trempe de Clint pout faire ça. Notre prestidigitateur est capable du pire comme du meilleur, là c’est le meilleur. C’est original, et pourtant le sujet est vieux et usé comme le monde, mais il arrive à trouver l’angle qu’il faut pour toucher droit au but, nous montrer ça comme pour la première fois. La mise en scène, on sent l’influence des meilleurs. Inventive, avec des choix parfois surprenants, dont l’utilisation du hors champ très astucieux. Les poncifs du genre qui sont respectés : les mineurs, la ville qui sort du désert, le requin homme d’affaires, le duel. Des personnages simples en apparence, mais fortement symboliques en réalité. Des seconds rôles superbes, et je cite au hasard la fille de 15 ans qui devient femme amoureuse, magnifique, ou Chris Penn dans le rôle du petit con, excellent. Mais ils sont tous bons, bon casting. C’est chargé de sens. La vengeance vue sous les traits de ce pasteur ou ange exterminateur, qui apparaît comme par magie, donne une dimension mystique au film. Et cette façon de filmer la nature agressée par la main de l’homme, c’est presque naturaliste comme discours, et ça donne un fort impact poétique comme une vision. On dirait qu’il a lu Thoreau ou Emmerson, et qu’il peint le tableau d’un impossible retour à mère nature. Et ce mystérieux pasteur-tueur dont on ne sait finalement pas grand-chose, disparaît comme il était apparut, comme par magie, dans un magnifique arrêt sur image sur la montagne, avec cette musique qui nous met en transe. Et la voix de la fille qui se perd dans le froid… Très bon, cet Eastwood, très très bon, à voir, ou à revoir.
Western, réalisé par Clint Eastwood, Pale Rider est un bon long-métrage. L'histoire se déroule à LaHood, une bourgade minière de Californie où vivent les derniers chercheurs d'or indépendants qui sont harcelés par les hommes de main du puissant Roy LaHood. Ce dernier a fondé la ville qui porte son nom et exploite une mine qui s'épuise. C'est pourquoi il cherche à récupérer ces parcelles exploitables par tous les moyens. Après avoir une énième fois attaqué les habitants, une jeune fille du village prie. C'est à ce moment que surgit de la montagne un cavalier solitaire tout de noir vêtu. Il est pasteur, mais nul ne connaît son passé ni même son nom. Mais l'homme va aider les victimes et rapidement prouver ses qualités de tireur. Ce scénario s'avère prenant à visionner pendant toute sa durée de près de deux heures. On se retrouve au cœur d'une intrigue simple mais efficace iconisant son héros avec classe. Le récit comporte tous les codes du genre qu'il applique très bien même si l'ensemble manque un peu d'originalité. Il aborde également certaines thématiques comme l'expropriation et met en place une romance assez dérangeante, en plus de faire de nombreuses références et de parallèles avec la Bible. Le ton se veut grave et sérieux à travers des scènes viriles de face à face tendus. Le tout est parfaitement porté par ce mystérieux justicier impeccablement incarné par Clint Eastwood. Il est entouré par une distribution comportant entre autre Michael Moriarty, Carrie Snodgress, Chris Penn, Richard A. Dysart, Sydney Penny, Doug McGrath, Richard Kiel, John Russell ou encore Charles Hallahan. Tous ces individus entretiennent des rapports basés sur l'intimidation. Hélas, ces échanges sont assez neutres en émotions. La faute en partie à des dialogues de bonne facture comportant quelques répliques bien senties mais celles-ci sont trop rares. On aurait aimé d'avantage de mots cinglants crachés à la figure des uns et des autres. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain est qualitative. Sa mise en scène fait dans la sobriété mais est toujours juste et sa narration visuelle permet de compenser un certain manque d'explications contextuelles. Elle nous gratifie de quelques plans marquants et évolue dans un décor désertique minimaliste mais suffisant pour retranscrire son époque. Ce visuel soigné est accompagné par une b.o. signée Lennie Niehaus, dont les compositions sont agréables mais pas à la hauteur pour autant. En effet, les notes entendues manquent de puissance et d'impact pour réellement marquer les esprits. Résultat, elles n'apportent pas de plus-value aux images et à l'action et cela est franchement dommage. Cette main tendue venue du ciel s'achève sur un dernier acte particulièrement prenant avant de déboucher sur une fin plutôt attendue et abrupte mais tout de même convenable, venant ainsi mettre un terme à Pale Rider, qui, en conclusion, est un film méritant d'être découvert, sans pour autant être incontournable dans son genre cinématographique.
Souvent en train d'incarner le cow-boy solitaire et mystérieux dont on ne sait pas grand chose, Clint Eastwood pousse ici le concept un peu plus loin, faisant de son personnage un homme vêtu de noir aux allures de prêcheur débarquant dans une bourgade minière pour aider les mineurs dans leur affrontement contre un propriétaire de mines prêts à tout pour les expulser du filon sur lequel ils se tiennent. Comme souvent chez Eastwood, l'intrigue ne repose pas sur grand chose et l'affrontement final (admirablement mis en scène) viendra lentement, le cinéaste préférant laisser les personnages et ses thèmes s'installer. Film pour le moins singulier, "Pale Rider" n'hésite pas à verser dans un peu de mysticisme et de symbolisme facile mais il n'en est pas moins marquant surtout quand il s'attarde sur les personnages féminins (étonnante Sydney Penny) et sur la fascination que le cavalier solitaire exerce sur elles. Bien évidemment, le cavalier solitaire n'est autre que Clint en personne et il est bourré de charisme.
Encore un western spaghetti de qualité signé de la légende Clint Eastwood. Pale Rider suit un schéma narratif très classique comme souvent mais l'époque de la fin de la ruée vers l'or reste assez originale tout de même pour ma part et ça ancre ce scénario dans un registre de vengeance quelque peu différent finalement. Les décors, les musiques, les dialogues sont au diapason, en revanche ça manque cruellement de rythme, un manque qui n'est véritablement comblé par la mise en scène pour le coup, d'autant plus que les seconds rôles sont loin d'être exceptionnels à mon sens. Clint a heureusement toujours une classe folle et malgré l'absence de montée en tension habituelle, le final est un régal une fois encore. Dommage qu'il faille tant de temps et de scènes inutiles pour y arriver. Eastwood a décidément toujours ce petit truc en plus qui fait une nouvelle fois de son métrage une oeuvre unique et parfois transcendante mais il faut reconnaître que ce n'est certainement pas le meilleur western que l'on ait vu malgré toutes ses qualités. A voir et revoir tout de même !
Clint Eastwood est un de mes 2 réalisateurs préférés. Mais comme je ne suis pas du tout fan de western, je n'ai pas grand chose à dire de bien sur ce film si ce n'est que Pale Rider est un bon western, un bon film de justicier, bien réalisé, avec de superbes images et paysages, mais voilà, mieux vaut apprécier ce genre cinématographique, car sinon on s'ennuie très vite......
Film ayant participé à la reconnaissance d'Eastwood en tant qu'auteur, Pale rider, le cavalier solitaire est un western parfaitement abouti à la fois commercial et personnel. Avec ce film à la photographie crépusculaire signée Bruce Surtees, Eastwood développe le thème du justicier revenant d'entre les morts qu'il avait effleuré avec Sudden impact : Le Retour de l'inspecteur Harry et avec L'Homme des hautes plaines (Pale rider peut d'ailleurs être considéré comme une variation de ce dernier). Plus le cinéaste avance dans sa carrière et plus l’ambiguïté prend une place prépondérante : le héros est à la fois un pasteur et un justicier redoutable; Sarah vit presqu'en couple avec Hull mais désire le pasteur, qui déclenche aussi la passion de Mélanie, la fille de Sarah... L’ambiguïté des personnagesspoiler: (le pasteur est très certainement un fantôme revenu pour se venger comme le prouve les traces de balles dans son dos et comme le laisse penser une phrase de Stockburn) , l'aspect sombre de la réalisation d'Eastwood et de la musique de Lennie Niehaus, l'efficacité d'un scénario très fortement marqué par la Bible et la justesse de l'interprétation font de cet avant-dernier western du cinéaste un grand Eastwood et un chef-d’œuvre du genre toujours aussi plaisant à revoir.
Un cavalier solitaire venu d’on ne sait où, vient en aide à une petite communauté de chercheurs d’or, harcelés par des voyous qui veulent s’approprier leurs terres. Onzième réalisation pour Clint Eastwood qui interprète ici un prêtre à la gâchette facile. Cet homme cache un passé des plus mystérieux qui soit, tout au long du film, on aura beau se poser la question, on ne connaîtra jamais la réponse. Clint Eastwood, qui réalise là un western très conventionnel, parvient à nous retenir en haleine, par le biais de son scénario et des seconds rôles, dont Chris Penn. Ce film (qui ressemble étrangement à L'Homme des hautes plaines - 1973) nous offre en guise de fin, un excellent gunfight !
Comme souvent dans les westerns avec Clint Eastwood, on ne s'ennuie pas. Ici le heros solitaire vient en aide a une famille et aussi a une communauté harcelés de toute part.
Dans ce western minimaliste (pas de grandes chevauchées, pas d’indiens…), Clint Eastwood incarne un mystérieux pasteur sur son cheval blanc qui aide une communauté de chercheurs d’or menacés par l’exploitant d’une mine. C’est plutôt plaisant de voir le justicier donner une bonne leçon aux gredins. L’apparition du cavalier suite à la prière d'une jeune fille apporte une touche fantastique au film. D’autant que notre cow-boy reviendrait d’outre-tombe (les impacts de balles sur son corps). Certes, le film est manichéen. Mais, c’est une réussite.