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    Le Docteur Jivago
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    148 critiques spectateurs

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    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 291 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2024
    Nous voici devant une immense fresque historique qui tente de reconstituer au plus juste la période ou la Russie à basculer dans l'enfer du communisme dictatorial. C'est très édifiant et la transition brutale entre ces deux mondes est très finement représentée et interprétée. D'après le film, on pourrait même en déduire le pourquoi de la mentalité russe actuelle qui fait passer le communisme avant tout, y compris la famille et même si d'immense services ont été rendus, on préférera vous éliminer si vous n'avez pas la psychologie communiste. Quel monde étrange!
    On peut ajouter que les paysages sont splendides, et que l'hiver russe peut vraiment être terrible. Tout cela filmé en dehors de Russie car je suis sûr que cela n' a pu être possible. Bel exercice!
    A voir par les amateurs de fresque historique et du monde russe.
    BillBoo
    BillBoo

    14 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 août 2024
    Après le climat tropical et le désert, voilà que Lean s'attaque aux neiges russes. Pas pour retranscrire les nuances politiques d'une période historique complexe, mais pour romantiser les événements de la Révolution russe. L'histoire d'amour entre Youri et Lara dépolitise les mouvements sociaux et participe, à travers la figure autoritaire de Strelnikov, à consolider une vision anticommuniste.

    Bolcheviks et révolutionnaires sont dépeints sous leurs mauvais jours, oppressifs et cruels. Toute aspiration légitime des masses populaires, anti-tsaristes puis anti-staliniennes, sont simplifiées au profit d'une narrative centrée sur le drame individuel de Youri.

    On prend d'ailleurs soin de le rendre particulièrement neutre dans ce conflit, au risque de prendre un parti qui diviserait les spectateurs. Youri adopte une attitude apolitique, trop préoccupé par ses dilemmes moraux. Lean nous invite à regretter avec lui, d'une manière nostalgique, un passé pré-révolutionnaire idéalisé.
    Mylla Y.
    Mylla Y.

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mai 2024
    Mais quand je lis les commentaires, cela fait pitié. Un film sur la révolution russe et le pouvoir soviétique fait par les étrangers. Tout est ridicule. Et les paysages majestueux d Oural ne sauvent pas. La maison a la campagne perdue couverte par les coupoles comme une cathédrale. Une daube pas possible
    Je suis russe et soviétique, j ai beaucoup marré
    Leniod
    Leniod

    5 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2024
    Pourtant réalisateur de deux chefs-d'œuvre ("Brève rencontre" en 1945 et "Le pont de la rivière Kwaï" en 1957), David Lean commet (trois ans après "Lawrence d'Arabie" que je n'ai pas revu depuis une diffusion à la RTBF au milieu des années '80) ce mélodrame historique académique illustratif, adapté d'un roman comportant d'énormes coïncidences, invraisemblances et erreurs historiques (c'est clairement la propagande d'un riche juif de droite.)

    Cette superproduction présente de magnifique paysages (tournés en Espagne et Finlande), mais surtout des décors artisanaux de tendance gothique, joliment mis en lumières colorées (à la Hammer). La musique connue (entre autre grâce à une parodie des Snuls) de Maurice Jarre est plutôt bien utilisée, sans excès. Le mélange de décors réels et faux (comme une monumentale rue de Moscou) donnent un cachet daté. Au milieu de la glace et de la neige, aucune vapeur de respiration.

    Julie Christie, 24 ans, joue une fille de 17 ans. Il y a également Omar Sharif, Geraldine Chaplin, Alec Guinness (habitué du cinéaste) et Klaus Kinski dans un petit rôle d'anarchiste. Ils sont dirigés à l'anglaise, old school. Graves problèmes de scénario : beaucoup de motivations ne sont pas expliquées, on reste en surface. De plus, deux des personnages les plus importants et sympathiques sont subitement éjectés après deux heures, tandis que des événements restent inexpliqués... Tant qu'à faire plus de trois heures, le spectateur n'était pas à une heure près...

    À noter qu'il y a un entracte. Quand le film recommence, il y a trente secondes de noir avec son (train dans un tunnel) en attendant que tous les spectateurs soient revenus.

    (Re)vu en pellicule belge d'origine avec quelques sautes en janvier 2015 dans la salle Ledoux remplie.

    Surestimé.

    (presque dix ans plus tard...)

    Je l'ai revu en mai 2024 dans les meilleures conditions (copie d'époque, au couleurs conservées, sauvée de la poubelle par Jean-Pierre Verscheure, projetée dans la salle 1 du Palace, avec un son parfaitement spacialisé), mais mon avis n'a pas changé.

    Cependant, Fabrice Du Welz (meilleur cinéphile que cinéaste) a souligné l'importance de David Lean pour George Lucas, Steven Spielberg, William Friedkin et le Nouvel Hollywood.
    Avec ce regard, ce point de vue, cette lecture sur ce grand écran, j'ai remarqué des paysages filmés monumentalement, avec des personnages défraîchis qui se meuvent dans un coin. Cela annonce fort la Tunisie de "La guerre des étoiles" ou la Norvège de "L'Empire contre-attaque". Surtout quand Obi-Wan Kenobi apparaît, dans des décors à la Hammer, en communiste habillé plutôt comme un SS.
    Sur cette copie, les champs de jonquilles resplendissent.
    Le directeur de la photographie est Freddie Young ("Mogambo" en 1953 -un des meilleurs John Ford-, "Indiscret" en 1958 -très probablement le meilleur Stanley Donen- et "On ne vit que deux fois" en 1967, qui devait être le dernier James Bond avec Sean Connery.)

    Sinon c'est douloureusement académique et vieillot. Les illustrations historiques sont caricaturales.
    Les films de Evgueni Bauer, mort en juin 1917, sont plus modernes.

    De plus, le spectateur se demande ce qui attire le personnage principal chez Julie Christie (trop âgée au début du film d'environ sept ans). Et s'étonne de spoiler: ne plus avoir de nouvelle de son épouse (pourtant idéale, irréprochable) et de son enfant
    , alors qu'on le fait lourdement larmoyer par ailleurs.

    Je lis que les ridicules coïncidences, incohérences et trous dans le scénario sont notamment une conséquence de l'adaptation du roman, qui a gommé ou raccourci certains passages.
    En outre, le premier tiers est confus car il y a trop de personnages, insuffisamment présentés. En conséquence, le début est ennuyeux, même soporifique. Il est difficile de s'accrocher.

    À noter, Du Welz a conseillé "La Fille de Ryan" (1970 ; situé entre "Jivago" et "La route des Indes" que je n'aime pas non plus) que je n'ai jamais eu la chance de découvrir.
    Le Cliopathe
    Le Cliopathe

    9 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2024
    Film culte, certes, mais que j'ai trouvé un peu long, malgré une bande son enivrante.
    L'ambiance générale est assez prenante ; elle nous mène de la période tsariste aux affres de la révolution Russe, et jusqu'aux confins de la Sibérie avec de sublimes plans (même si ça a été tourné en Espagne de ce que j'ai compris)

    Le film met en évidence ou dénonce le fanatisme des bolcheviks qui succède à la dureté du régime tsariste ; spoiler: (scène de la charge des hussards VS les villages rasés, les exécutions, dont celle du tsar qui est mentionnée)

    Mais aussi plus globalement des horreurs de la guerre et de l'impact de la violence sur le corps et l'esprit des Hommes...

    Malgré ses qualités, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, ce qui pose problème pour suivre les histoires d'amour du personnage principal, poète torturé et mélancolique spoiler: (spoiler : au destin romanesque et tragique comme tous les pouètes.)
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2024
    C’est l’un des plus grands succès des années 1960 au cinéma. On se laisse emporter sans ennui par cette longue fresque romanesque et historique, propulsée par le savoir-faire académique de David Lean. On apprécie les costumes et les décors, dont un très bel et très poétique intérieur de maison enneigé et glacé. On admire le beau visage de Julie Christie, magnifiquement éclairé, tandis que la ritournelle de Maurice Jarre fait vibrer agréablement nos oreilles. Mais l’ensemble souffre quand même d’une certaine atonie et de défauts. Le personnage central, homme plutôt passif et sans engagement politique dans une histoire tourmentée, est certes original dans ce type de production, qui met généralement en avant des « héros », mais son faible charisme ne rend pas ses aventures particulièrement passionnantes. Le traitement de l’histoire russe est par ailleurs assez illustratif. Et la perspective humaniste du roman-source de Boris Pasternak a semble-t-il été réduite au moment de l’adaptation, au profit d’une fibre sentimentale et romantique plus convenue. Cette adaptation, avec beaucoup d’ellipses, n’est pas en outre d’une parfaite fluidité narrative…
    OMTR
    OMTR

    18 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2023
    Entre extrémismes « blanc » et « rouge »

    Ecrit pour le grand écran par Robert Bolt, “Docteur Jivago” de David Lean est une adaptation du roman éponyme de Boris Pasternak de 1957, qui fut interdit en Union soviétique pendant des décennies.

    Il raconte l'histoire d'un médecin et poète idéaliste qui affronte à la fois le fascisme tsariste et stalinien entre la Première Guerre mondiale et la guerre civile russe, qui opposait les deux extrêmes politiques susmentionnés.

    David Lean filme les beautés enneigées avec autant d'affection et de talent que celles du désert. Et Maurice Jarre, qui n'avait plus travaillé avec David Lean depuis “Lawrence d'Arabie” (1962), pour lequel il remporta l'Oscar de la Meilleure Musique, revient pour composer une autre œuvre mythique, inspirée de Tchaïkovski et Rimski-Korsakov, afin de rendre hommage à l'âme russe et à la balalaïka avec un nouveau chef-d'œuvre oscarisé.

    L'humanisme et l'intensité de cette histoire d'amour, et de cette tragédie, ont été récompensés par les Oscars du Meilleur Scénario adapté, de la Meilleure Musique, de la Meilleure Photographie, de la Meilleure Direction Artistique et de la Meilleure Création de Costumes, tout en ayant été nominé dans cinq autres catégories, dont celles du Meilleur Film et du Meilleur Réalisateur. "Docteur Jivago" a également remporté cinq prix aux Golden Globe Awards, dont celui du Meilleur Film dramatique et du Meilleur Acteur dramatique pour Omar Sharif.

    5/5
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2023
    Le défaut principal de ce film, est que les enjeux du récit manquent de liant, ce qui embrouille la clarté des intentions de l'auteur, mais plus grave encore, qui assujettit la temporalité à ses confusions, et rend la mise en scène trop souvent incrédule. En revanche, la composition des images est sublime. L'on pourrait simplement regarder les images et écouter les sons défiler sans se soucier du récit (je pense aussi aux nombreux clins d'oeil au cinéma russe, particulièrement celui d'Eisenstein et la bataille d'Alexandre Nievsky, et à cette belle référence à l'arrivée du train en gare de la Ciotat, lorsque Strelnikov passe au milieu des révolutionnaires).
    Le casting est à la hauteur de la production, et le personnage de Strelnikov reste à jamais gravé dans les mémoires.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2022
    Voilà un film épique comme le cinéma américain de la grande époque savait en livrer ; un monument du genre. A l’époque on osait le format 3h15 pour embarquer le spectateur dans une histoire au long court. La prise de risque est énorme : tenir le spectateur sur une durée si longue ; mais lorsque çà match, c’est un chef d’œuvre. C’est un pur bonheur de suivre les chassés croisés entre tous ces personnages follement romanesques dans une Russie en pleine mutation qui sous le coup de la Révolution deviendra plus tard l’URSS. Pour incarner ces témoins d’une époque pris entre histoires personnelles échevelées et une grande Histoire violente ; le casting est tout simplement incroyable et chacun campe son rôle avec beaucoup de justesse ; Omar Sharif, titulaire du rôle-titre deviendra indissociable de Jivago. Le thème musical sur fond de balaïka envoutante et incroyablement romantique composée par Maurice Jarre deviendra une des musiques de film d’anthologie du cinéma. Et c’est David Lean qui se colla à cette adaptation ; et le choix ne peut être plus pertinent, expert dans la maitrise des œuvres au long court, il en livre une version aboutie et rigoureuse. On peut lui reprocher juste d’être légèrement anachronique ; ses accents épico romanesque ne sont plus en odeur de sainteté à sa sortie. Le cinéma a changé depuis « Autant en emporte le vent » produit 30 ans avant ; les critiques lui tomberont dessus à bras raccourcis n’ayant des yeux de chimère que pour la Nouvelle Vague et le cinéma social britannique. Mais ce genre est indémodable lorsqu’il est abordé avec maitrise voire maestria ; plus tard « Titanic », dans la même veine est aussi le témoin d’un genre intemporel.
    Ne boudez pas votre plaisir devant un vieux film qui fait beaucoup de bien. Vu récemment, « Géant », autre film épique US de la même époque ; celui-ci est bien plus enlevé et intemporel. Il peut aussi permettre de comprendre la résistance du peuple russe.
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    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 064 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2022
    Entre Le pont de la rivière Kwaï et La guerre des étoiles, il y a eu ce film, pour Alec Guinness, toujours dans le rôle d'un gradé militaire, mais c'est surtout Omar Sharif qui crève l'écran, tous de suite ça saute aux yeux. Rod Steiger, joue toujours des saloperies. Une romancé sur fond de film de guerre, celui de la première guerre mondiale, en russie. Un peu longuet et parfois incompréhensible, mais il fait partie des classiques du cinéma, comme Lean sait faire, et qu'on a perdu. Un film d'une froideur glaciale. Même si l'émotion ne m'est pas apparu aux yeux, c'est un beau spectacle !
    Gege30
    Gege30

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Un chef-d'œuvre du 7ème art. Réalisation, acteurs, musique... Un film comme on n'en fait plus. Un vrai joyau de cinéma. Merci David Lean.
    Histoire poignante, révélatrice des sentiments humains face aux idéologies barbares.
    Et puis la beauté et les yeux de Julie Christie...
    Un film qu'on ne peut pas ne pas voir
    A classer dans les 10 meilleurs films de tous les temps.
    tisma
    tisma

    291 abonnés 1 968 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    Un long film certes, mais un très bon film très émouvant et très bien porté par une belle mise en scène de la part de David Lean. C'est travaillé, c'est emporté, c'est très bien !
    CH1218
    CH1218

    199 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2021
    La musique, la photographie, les décors, les costumes et Julie Christie font partie des éléments qui poussent le « Docteur Jivago » vers le haut. A l’opposé, les contre-productifs font exactement l’inverse : l’interprétation franchement terne d’Omar Sharif même si le rôle reste célèbre, la relative froideur de l’histoire d’amour qui prend le dessus sur celle, avec un "H" majuscule, de la Révolution bolchévique et le manque de souffle évident de l’ensemble durant plus de 3 heures. Un bon film de David Lean à défaut d’être un grand film épique.
    jbal
    jbal

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 décembre 2021
    A la faveur d'une rediffusion comme seule la chaîne Arte en a le secret, quelle émotion à revoir ce chef-d'œuvre absolu ! Fresque historique, mélodrame inégalé, poème pictoral. Œuvre hors normes traversée par le souffle épique des grands auteurs russes...
    Que dire d'autre ? Les rares critiques de 1966 nulles et non-avenues, plutôt pitoyables, rapportées judicieusement par Allociné... Une filmographie de la révolution bolchevique bien en-deçà de la réalité historique,.... Non, mais retenir avant tout ces acteurs, ces techniciens, David Lean comme inscrits au Panthéon du 7ème art.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    273 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2021
    Après les sables d'Arabie, David Lean poursuivait son entreprise de cinéma majestueux par les neiges de la Russie. Fais-je exception à la règle, j'ai bien plus apprécié le film (déjà vu plusieurs fois) que le roman (découvert récemment) dont une bonne partie n'est pas transposée à l'écran. Le film me semble y gagner en souffle et en poésie, avec de nombreux plans chargés en symbolique, une musique envoûtante et le jeu sur les regards (encore plus envoûtants) d'Omar Sharif et Julie Christie, pris au piège de leur passion comme à celui de la Russie soviétique en pleine ascension. Par son ampleur, le film accorde une large place au talent de ses interprètes pour donner corps aux sentiments violents qui les tourmentent. Un film grandiose aux effets imparables.
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