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m-claudine1
4 abonnés
56 critiques
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5,0
Publiée le 5 juillet 2019
Un incontournable du cinéma. Une histoire qui prend aux tripes, une musique bouleversante. L'ensemble est triste, désespéré, les images sont belles. Certains moments sont inoubliables comme la maison gelée et le départ de Lara. Omar Sharif trouve là son rôle le plus émouvant. Du grand David Lean.
Ce chef d'œuvre signé David Lean ("Lawrence d'Arabie", "Le Pont de la Rivière Kwaï"), est impressionnant par sa photographie (quelles couleurs !), sa mise en scène (beaucoup de plans sont juste sublimes), sa reconstitution de la Russie du début du XXème, ses costumes, ses décors, sa musique (Maurice Jarre et son inoubliable "Chanson de Lara"), sa distribution (l'alchimie entre Youri et Lara fonctionne à merveille, et leurs interprètes -Omar Sharif et Julie Christie- sont très bons et charismatiques), et sa magnifique histoire d'amour (une des plus belles de l'histoire du 7ème art). Bref, une véritable fresque épique, romantique, magnifique sur fond historique (à la Lean, quoi), sublimée par la photographie, la mise en scène et les décors du film. Et je vous promets qu'on ne voit pas les 3 heures passer, alors allez-le voir !
La fresque historique est un peu trop longue .... mais elle est bien mise en scène : la reconstitution de la Russie de cette époque est très forte en émotion ; les acteurs sont bons (ils ont une grande force psychologique) ; et les images sont magistralement construites (c'est le point fort du film et certaines séquences sont dignes d'une anthologie du 7ème Art ; en revanche, la bande son est faiblarde ... trop gnangnan). Personnellement, cette histoire mélodramatique ne m'a pas touché ; c'est surtout la scénographie de ce film qui m'a séduit. A voir au moins une fois.
Le film ne manque pas d'intelligence et de qualités visuelles mais cruellement de rythme et tout de même "d'intelligence du récit". C'est longuet et on vit (ou subit !) en parallèle deux histoires différentes qui ne cessent de s'entrecouper et donc de nous désintéresser réciproquement l'une de l'autre : une romance et l'histoire de la Russie au temps de la révolution. C'est d'un ennui et d'une longueur... Avis au réalisateur : Avec deux histoires différentes et 3h15 de bande vidéo, on peut faire 2 films, plutôt qu"un gloubiboulga indigeste
Un film qui n'a rien extraordinaire et qui est un peu long. Après c'est plutôt intéressant de voir l'évolution d'un homme à travers les moments de l'histoire.
Très beau film,à voir et revoir . Un autre film qui devrait étre rediffusé Michel Strogoff..
J'ai vue le film du Dr Jivago il y a une semaine ,il repasse aujourd'hui sur la chaîne 7 et je le regarde à nouveau Car il est très beau et plein d'émotion
David Lean ne pouvait pas s'arrêter en si bon chemin après la consécration ultime de Lawrence d'Arabie dans le domaine de la fresque épique. Sur ce point, Le Docteur Jivago concentre avec des moyens plus gros que jamais les caractéristiques spécifiques de son cinéma, le romantisme, l'évocation titanesque des vastes espaces, les relations troubles juxtaposée de rencontres symboliques. Le parcours du docteur Jivago sert de fil conducteur dans l'une des plus grandes transformations politiques de l'histoire, la Révolution d'Octobre, le communisme rase chacun de ses points de chutes en ne laissant que solitude sur son sillage. Sa tranche de vie reste cependant au cœur du récit, Lean le plie et le déplie dans toute les directions de façon à ce que le rattachement avec le peu de chaleur humaine qui lui reste soit la seule possibilité de survie, à tel point que la question morale de son mariage n'a plus aucune importance au milieu de tant de tragédies. Toujours plus loin dans sa mégalomanie toujours aussi contenue dans la dramaturgie de ses acteurs, David Lean perpétue avec Le Docteur Jivago sa toute-puissance à manier une caméra dans les confins les plus désolés perdus au milieu des loups.
Le plus beau et grand film que j'ai vu ...il y a tout la romance sur fond historique les acteurs, les yeux de Julie Christie, l'émotion sur fond de révolution Russe sans oublier la merveilleuse Musique (oscarisée) de Maurice Jarre (la chanson de Lara ) à la Balalaika qui vous emporte avec des Acteurs flamboyants d'après l'œuvre de Boris Pasternak (prix nobel de littérature ) et film qui remporta plusieurs Oscars à Hollywood... Par contre certaines critiques françaises à la sortie en 1966 me Revulse et me donne raison surtout quand on voit le succès mondial du film ensuite..
Une magnifique fresque sur l’avènement de la révolution d’octobre 17, des décors intérieurs et extérieurs à couper le souffle, des acteurs magnifiques, de l’épopée, du romantisme : que demander de plus ? Quand on voit le Dr Jivago, par ailleurs moralement irréprochable, écartelé entre son épouse Tonya et sa maîtresse Lara, toutes deux de magnifiques personnes pleines de grandeur d’âme qui s’apprécient l’une l’autre, on comprend qu’il ait du mal à choisir entre les deux : et on se dit que la monogamie n’est peut-être pas, tout compte fait, un modèle infaillible…
Après "Le pont de la rivière Kwai" et "Lawrence d'Arabie", David Lean a signé une autre grosse production en adaptatnt au cinéma le roman "Docteur Jivago" de Boris Pasternak. Ce long métrage remplit bien son office et divertit le spectateur durant trois heures. En revanche, malgré son souffle épique, je n'ai pas ressenti cette intensité émotionnelle, cette transcendance qui font des films des chefs d'oeuvre. Pourtant, Maurice Jarre a une nouvelle fois fait de l'excellent travail avec la bande musicale, le casting est bon et il n'y a pas vraiment de fausses notes à relever. Je ne le porterai toutefois pas aux nues. La romance est nettement moins intéressante que le contexte historique de l'intrigue (la révolution bolchévique de 1917) et si le film n'est jamais soporifique, il reste un peu trop long pour ce qu'il propose.
D'un réalisateur comme David Lean à la filmographie tout à la fois parcimonieuse (16 films en 42 ans de carrière) et exigeante, qui a réalisé le chef d'œuvre absolu que constitue "Lawrence d'Arabie" (1962), quintessence du film à grand spectacle en cinémascope des années 1960, on attend qu'il soit aussi inspiré quand trois ans plus tard il se voit confier par Carlo Ponti l'adaptation du "Docteur Jivago" de Boris Pasternak, écrivain russe proclamé Prix Nobel de Littérature en 1958 après la parution de son imposante saga retraçant l'itinéraire d'un rêveur naïf durant les évènements tragiques qui conduiront la Russie, de l'emprise tsariste à la révolution communiste de 1917 puis à la dictature stalinienne. Fort de l'impact du roman, de l'interdiction faite à Pasternak par les autorités soviétiques d'accepter son Prix Nobel, du décès récent de Pasternak et de l'aura de David Lean, le film fut un triomphe populaire, récompensé de cinq Oscars dont aucun majeur. Malgré un consensus général lié au contexte de Guerre Froide, la critique spécialisée releva certaines faiblesses du scénario de Robert Bolt (déjà présent sur "Lawrence d'Arabie") dont les nombreuses ellipses narratives nuiraient à la compréhension de l'évolution des personnages en sus de dénaturer le roman de Pasternak. Cinquante ans après sa sortie, ces critiques paraissent résolument pertinentes et désormais l'aspect roman-photo trop voyant du film de David Lean en masquerait presque ses qualités liées à la description assez fine de l'évolution des comportements individuels au gré des bouleversements politiques. Qualités qui mettent en avant certains personnages plutôt bien dessinés comme Victor Komarovsky (Rod Steiger), affairiste opportuniste toujours à la recherche de la voie moyenne qui lui permettra de se maintenir en odeur de sainteté mais aussi jouisseur attendrissant ou encore Pavel Antipov dit "Pacha" (Tom Courtenay) idéologue enragé passant du jeune révolutionnaire romantique des débuts au général sanguinaire de la période bolchévique . Du côté du couple vedette la partition est un peu plus fade. Youri Jivago, docteur de son état et poète à ses heures est celui qui traverse la tourmente en spectateur, balloté au gré des circonstances. Omar Sharif, choisi pour le rôle après le refus de Peter O'Toole en intériorisant son jeu, parvient à rendre le caractère velléitaire du personnage mais il était à coup sûr bien plus crédible et charismatique en Shérif Ali ibn el Kharish chevauchant son dromadaire. Quant à Julie Christie charmante mais aussi anglaise jusqu'au bout des ongles, elle a bien du mal à parer sa Larissa des tourments insondables de l'âme slave. Heureusement la musique de Maurice Jarre et la plaintive "chanson de Lara" restée dans toutes les mémoires pallient avec brio à cette carence. Chacun voyant ou revoyant le film pourra se faire son idée.
Docteur Jivago est un bon classique à voir. Les acteurs sont très bons, Omar Sharif en tête. Les autres acteurs suivent le rythme. L'histoire est très bien (la dramaturgie du film est indéniable), les décors russes rendent superbement à l'écran. Le film est en revanche extrêmement long (presque 4 heures) et on peut s'ennuyer par moment. Un bon classique.
Un chef d’œuvre du 7e art, une excellente réalisation, de très bons acteurs, une excellente musique, bref, que du bonheur de voir et revoir l'épopée du Docteur Iouri Jivago dans une Russie déchirée par la Révolution d'Octobre.
Par où commencer cette critique... Il y a des qualités c'est sur : le jeu d'acteur, l'image... Mais il y a selon moi THE défaut : le film est trop décousu et cela est pour moi d'autant moins pardonnable que le film est très long, plus de 3h je crois. Moi qui trouve que les films doivent avoir une très bonne raison pour dépasser les deux heures... et toujours moi qui est découvert cette longueur pendant la diffusion ça a été dur à vivre ! Sérieusement je le redis c'est trop dissipé entre la révolution russe et les péripéties romantiques du Dr Jivago que j'ai d'ailleurs préféré. A peine rentre-t-on dans une de ces deux ambiances que l'on est propulsé dans une scène qui touche l'autre thématique, sans compter des disgressions de trop. Aussi faire le film en 1h45 en conservant la majeur partie du fond aurait été largement possible et bénéfique au rythme et aurait donné un peu d'intensité car il faut vraiment vouloir aimer ce film pour y rester plongé, je trouve. Quand même, je souligne que j'ai vraiment apprécié le début du film par la manière dont le Dr Jivago y est présenté très indirectement, presque en tant que personnage secondaire autour duquel se greffe un mystère séduisant et bien rendu. C'est surement pour cela que j'ai préféré (et davantage attendu de) la facette romance du film mais malheureusement ce méli-mélo à rallonge ne m'a pas permis d'y trouver mon compte
Bon film sur la révolution russe de la Seconde Guerre Mondiale. Il y a beaucoup de longueurs qui suggèrent la contemplation du sol russe. Pas mal de scènes marquantes également, sur l'horreur de la guerre, surtout celles des idées et de la révolution. Je n'ai cependant pas plus aimé plus que ça. C'est trop long et l'histoire du docteur Jivago est moyenne. Le film est pourtant un classique du cinéma. Mais je n'irai pas le recommander à un public non averti.