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Chevtchenko2
42 abonnés
1 214 critiques
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2,5
Publiée le 20 décembre 2021
J'ai trouvé dans ce film du bon et du moins bon et je ne risque pas d'être très original dans ma critique. Tout d'abord, "Le Docteur Jivago" est inutilement long. La première heure est très lente et peu passionnante et il faudra attendre l'exil de Jivago pour rehausser l'intérêt du film. Le contexte historique est intéressant (La Grande Révolution Russe) car très peu proposé à l'écran. Il s'agit d'une vision très hollywoodienne de la Russie du XXe siècle, donc à prendre avec des pincettes. J'ai trouvé les acteurs à la hauteur et Omar Sharif est convaincant en russe ce qui était loin d'être gagné à la base. Malheureusement, la trame principale reste l'histoire d'amour entre Jivago et sa maîtresse, le contexte de la révolution russe n'étant que très peu étayé, et pour le coup c'est du grand classique. Leur histoire est peu intéressante et on la subit durant plus de 3 heures. Des défauts plusieurs fois évoqués par d'autres critiques et que je partage largement. "Jivago" est donc un beau film qui souffre de sa longueur et de sa trame amoureuse quelconque. A voir pour sa culture cinématographique.
Du grand cinéma, grand spectacle pour une romance dans un décor et restituant un contexte historique de la Russie des années 1910 et suivantes avec des moyens extraordinaires. Le résultat un beau film à admirer sur sa ... longue durée, mais ça se laisse tellement bien regarder.
ce film je ne l'oublierai jamais tellement il m'a emporté dans un univers magique.L'histoire,la musique tout est féerique dans ce film (n'en déplaise aus soient-disant pros) qui ont mis un 2'4 !!!
Soixante ans après, le plaisir est toujours le même. Il n'y a peut-être pas une patte David Lean, comme il y a un style Lang, Ford ou Hitchcock. Encore que ... Mais c'est un sacré bon faiseur, et on prend toujours le même plaisir à revoir ses films. De ma première vision j'avais gardé le souvenir de Tom Courtenay dans son personnage de commissaire du peuple possédé par sa mission. J'avais gardé en mémoire son visage torturé et inquiétant sur la proue de sa locomotive. Une sorte de Buster Keaton du Mécano de la Générale mais qui foutrait les boules. A lui seul il résume bien ce régime de terreur qui s'est abattu sur le magnifique pays de Dostoievski et Moussorgski. Je n'ai pas lu le roman de Pasternak, donc j'ignore si le scénariste du film a modifié ce personnage ou d'autres. Peu importe, ce qui compte ici c'est le cinéma, et c'est du bon cinéma.
Après "Lawrence d'Arabie", David Lean réalise une nouvelle grande fresque épique avec ce "Docteur Jivago", tout aussi magnifique. La mise en scène du cinéaste est en tout point magistral, illustré par des plans séquences maitrisés, des transitions ingénieuses et une remarquable reconstitution historique sublimé par la splendide photographie de Freddie Young. Les acteurs sont évidemment fort bien dirigés (Omar Sharif, Rod Steiger, Géraldine Chaplin..), le réçit, bien écrit et bien construit, se montre passionnant à tel point que les 3h15 passent comme une lettre à la poste. Maurice Jarre compose une nouvelle fois une BO parfaitement en phase avec l'ambiance et le thème du film. Du très grand cinéma encore une fois.
Un film qui à des airs de fausses romances lors de la celèbre Révolution russe de 1917. Néanmoins, ce film se fait remarquer par sa monotonie (présente dès les premières minutes de ce film) et son jeu d'acteurs un poil défaillant. Les dialogues sont soporifiques et assez synthétiques et le téléspectateur finit par se perdre au fil de l'histoire, qui ressemble finalement beaucoup à un triste navet, vide de suspense et n'emballant guère l'audition. Un réel gros flop en somme...
4 568 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 10 juin 2021
Le Docteur Jivago se déroule pendant la révolution russe à une époque où le socialisme était en hausse et où les libertés individuelles diminuaient. Ce sujet pourrait à lui seul être assez intéressant s'il était bien traité mais il s'agit plutôt d'une histoire d'amour inintéressante. Zhivago (Omar Sharif) prend une femme Tonya (Geraldine Chaplin) et ils ont un enfant. Pendant les années de leur mariage Zhivago rencontre Lara qui l'enchante. Après avoir résisté à son attraction pendant un certain temps ils se retrouvent quelques années plus tard lorsque Tonya est à nouveau enceinte et tombent dans son lit dans les cinq minutes qui suivent. Pourquoi Lean ne pouvait-il pas simplement faire les scènes sans narration je ne le saurai jamais parce qu'il est hors de question après avoir écrit cette critique de mentionner à nouveau ce film et je ne vais donc certainement pas lire le livre. J'ai dépassé le stade de la curiosité et je suis passé directement au stade du déni du film et je veux nier que ce film terrible soit passé sur mes rétines. Lors d'une récente réunion de famille j'ai même était confronté avec des membres de ma famille qui avaient vraiment aimé ce film et je leur ai demandé de me dire pourquoi c'était un bon film et la première chose qu'ils m'ont dite a été qu'il était romantique. Malheureusement j'ai failli être jeté dehors quand j'ai dit romantique mais ou ca romantique...
Malgré ses multiples diffusions télé quand j’étais gosse je n’avais jamais vu le Docteur Jivago, c’est désormais chose faite et j’en suis plutôt content. C’est du cinéma à grand spectacle Hollywoodien sur la révolution russe et c’est à la fois la réussite et le talon d’Achille du film. La réussite parce que c’est un film foncièrement beau, je me suis régalé avec les fabuleux décors, les costumes faits pour reconstituer la Russie des années de la fin de la première guerre mondiale et de la révolution, de plus le talent déjà reconnu de David Lean pour les grands cadres avec de nombreux figurants est ici aussi une nouvelle fois prouvé. Je me suis même émerveillé par moment (la datcha prise dans les glaces, les soldats revenants du front croisant ceux qui s’y rendent, l’errement de Yuri pour retrouver ses foyers...) et j’en passe c’est une réussite esthétique de chaque instant. Le film supporte très bien ses trois heures, je ne me suis jamais ennuyé, il parait même un peu court car certains moments donnent l’impression d’utiliser des raccourcis, ou des rebondissements qui tombent comme des cheveux sur la soupe, ceci venant sûrement de la difficulté d’adapter le roman fleuve de Pasternak. Mais le coté Hollywoodien est aussi de mon point de vu le problème du film, car il passe à mon sens à côté de la sensibilité russe de son sujet, le film est trop manichéen au niveau de ses personnages, les sentiments trop simplistes. Il n’empêche qu’il reste aujourd’hui un très beau film à découvrir.
Pris séparément, le film a peut-être de quoi plaire, mais comparé au roman, même en près de trois heures il n'en reflète pas grand-chose ; certes, le livre est volumineux et ne peut être vraiment rendu que par une série, mais beaucoup de scènes importantes sont survolées ou même ignorées s'il ne sont pas bâclées comme celle spoiler: où le docteur Jivago est pris de force pour servir au camp . Si Omar Sharif a su tenir son rôle malgré une mauvaise adaptation, Julie Christie ne m'a pas du tout convaincu dans le rôle de Lara, spoiler: on la présente même ayant dix-sept ans au début, là où une autre actrice aurait dû jouer le rôle (Lara plus jeune) . Le film souffre d'ailleurs de beaucoup de longueurs, sans pour autant rendre toute l'histoire, surtout vers la dernière demi-heure, on a du mal à voir venir la fin.
Une grande, longue et belle fresque cinématographique comme le cinéma n’en produit plus guère. Les destins individuels et l’histoire collective, celle de la Russie de la fin du tsarisme à la dictature Stalinienne, s’imbriquent très bien. David Lean a fait le choix du romanesque, mais il évite les partis pris catégoriques, et respecte la complexité des motivations et des sentiments humains, comme celle des situations politiques. La forme du film est admirable, avec une écriture cinématographique soignée, des plans et des mouvements de caméra magnifiques. Le rythme est savamment entretenu et l’on ne voit pas passer les plus de trois heures que dure le film. Sans génie créatif, mais avec un savoir-faire exemplaire, un grand sens du spectacle et la capacité de créer des beaux moments d’émotion, David Lean livre avec cette œuvre un véritable classique du cinéma.
Après "Le pont de la rivière Kwaï" et "Lawrence d'Arabie", ma troisième incursion dans la filmographie de David Lean et encore une oeuvre grandiose, imposante tant en termes de l'ampleur de son récit qu'au niveau des moyens techniques colossaux. Un film fleuve, épique, terriblement magnétique et captivant qui offre à la fois une peinture très romancée mais absolument grandiose de la Russie dans la période trouble de la Révolution de 1917 et dans les années qui suivirent et des tensions politiques qui déchiraient alors le pays et une vibrante romance contrariée par les aléas des événements historiques. Une fresque qui se hisse sans hésitation au niveau de longs métrages comme "Ben-Hur" ou "Cléopâtre" même si le personnage de Yuri Jivago, magnifiquement interprété par le charismatique Omar Sharif, est plus proche du témoin privilégié des faits narrés dans le film que du protagoniste davantage impliqué dans l'évolution de l'intrigue. Un nombre impressionnant de plans splendides et de scènes impressionnantes par la profusion de décors, de costumes et de moyens engagés, une mise en scène qui a forcément vieilli et qui est devenue facile à décoder mais qui fonctionne encore très bien. Un chef d'oeuvre indéniablement phare, une référence absolue, une magistrale leçon de cinéma.
David Lean est alors au sommet de son art lorsqu'il réalise "Le docteur Jivago", une fresque historique et sentimentale dans une Russie changée par sa Révolution (1917-1921). Jivago est un médecin partagé entre le respect pour son épouse Tonya et la passion pour sa maîtresse Lara; il est aussi animé d'une bonté inébranlable. C'est pour cette raison que le film déçoit en partie, pour le manque d'évolution lié à un protagoniste somme toute peu complexe, qui se contente de subir les événements historiques. Le film réussit à captiver lors de sa première partie, laquelle dure près de deux heures, en faisant preuve d'un remarquable esprit de synthèse, faisant succéder très rapidement les personnages tout en leur donnant une consistance. Tous existent parce que Lean ne sépare pas la petite histoire de la grande, il mêle les deux dans un montage vertigineux qui crée une collision entre le classicisme de fond et de formidables trouées opératiques. En faisant tenir l'extrême lisibilité du récit et de puissantes visions guerrières jusqu'à l'époustouflante séquence du voyage en train, Lean réussit son épopée intime et spectaculaire. En revanche, il manque le virage dans une seconde partie étrangement boiteuse, toujours traversée de plans sublimes – la vieille maison transformée en palais de glace au fil des ans – mais comme empêchée à cause d'une dimension mélodramatique répétitive et déconnectée de tout enjeu politique. Les personnages perdent progressivement leur épaisseur et ne deviennent que de pâles figures caricaturales, annihilant ainsi le puissant souffle romanesque qui parcourait l'ensemble et l'émotion qui en découlait. Film à l'ambition colossale, "Le docteur Jivago" se révèle finalement inégal à cause de choix partiellement payants.
De la flamboyance, de l'épique, du romanesque mais des éceuils aussi. La grande histoire melé à l'histoire d'un homme au début du vintgième siècle. David Lean sait raconter les histoires mais l'on reste un peu spectateur devant un spectacle un peu trop obstantatoire. L'ensemble est plutot déséquilibré,. L'histoire d'amour souffre d'éllipses qui rend difficile certaines attitudes. La grande histoire est quant à elle, prenante mais souffre d'un certain manichéisme. Un grand film, certes, qui reste à voir mais imparfait
Quelle déception... Un film fade avec des scènes historiques totalement incohérentes et caricaturales. Un film avec de tels inexactitudes passerait pour un nanar aujourd'hui. On est à des années lumières de Sound of Music.