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Rien n'est écrit à moins que vous décidiez de l'écrire.
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Avant le film dramatique d'aventure biographique épique de 1962, il y a le roman de 1926 "Les Sept Piliers de la Sagesse" : un récit autobiographique dans lequel le colonel de l'armée britannique T. E. Lawrence, surnommé « Lawrence d'Arabie », consigne soigneusement ses expériences, lorsqu'il était conseiller militaire aux Bédouins lors de leur révolte contre l'occupation ottomane entre 1916 et 1918. Le scénario de Robert Bolt et Michael Wilson est basé sur ce livre.
L'utilisation de la technologie Super Panavision, avec les angles et perspectives de David Lean, pour narrer la vie éminemment romanesque d’une légende cosmopolite qui, outre sa langue maternelle, parlait également l'allemand, l’arabe, le français, le grec, le latin et le turc a atteint un statut légendaire. A l'image des divines interprétations d'Alec Guinness, Anthony Quinn, Jack Hawkins, José Ferrer, Anthony Quayle, Claude Rains, Arthur Kennedy, Omar Sharif et Peter O'Toole.
Une œuvre pharaonique, largement considérée comme l'un des plus grands films jamais réalisés, qui a été nominée pour dix Oscars et en a remporté sept, dont ceux du Meilleur Film et du Meilleur Réalisateur. Il a également remporté le Golden Globe Award du Meilleur Film Dramatique et les BAFTA Awards du Meilleur Film et du Meilleur Film Britannique.
La partition dramatique de Maurice Jarre et la cinématographie Super Panavision 70 de Freddie Young ont également reçu des éloges.
Au-delà des années 1960, l'American Film Institute (AFI) et le British Film Institute (BFI) l'ont sélectionné dans leurs listes de dix meilleurs films de tous les temps, alors qu'il a été jugé « culturellement, historiquement ou esthétiquement significatif » par la Bibliothèque du Congrès des États-Unis et sélectionné pour être conservé dans le National Film Registry.
Son style visuel a influencé de nombreux cinéastes et écrivains, dont Akira Kurosawa, Sam Peckinpah, Stanley Kubrick, Martin Scorsese, Ridley Scott, Brian De Palma, Oliver Stone, Kathryn Bigelow, la série "Dune" de Frank Herbert, la saga "Star Wars" de George Lucas, l'univers cinématographique d’"Avatar" de James Cameron, "Prometheus" de Ridley Scott (2012), "Mad Max : Fury Road" de George Miller (2015) et la franchise "Frozen" de Disney pour ne citer qu’eux.
Un monument qui a tellement marqué Steven Spielberg, dans son adolescence, que le père des "Dents de la mer", d'"Indiana Jones", d'"E.T.", de "La Liste de Schindler" et d'"Il faut sauver le soldat Ryan" l'a qualifié de "miracle". Car Spielberg le considère non seulement comme son film préféré de tous les temps, mais aussi comme celui qui l'a inspiré à devenir cinéaste.
5/5