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    Lawrence d'Arabie
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    307 critiques spectateurs

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    dougray
    dougray

    244 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2018
    Classique parmi les classiques (au même titre que "Ben-Hur", "Le Docteur Jivago" ou "Les 10 commandements"), "Lawrence d’Arabie" fait partie de ces films XXL d’une autre époque dont on sait qu’ils ne pourraient plus exister aujourd’hui. Il faut dire qu’il dure près de 4 heures et qu’il traite d’un sujet pointu (à savoir la création d’une nation arabe moderne en plein désert sous les yeux d’un militaire anglais anticonformiste) qui effraieraient tous les producteurs actuels. Alors, plus de 50 ans après sa sortie en salles, que reste-t-il de "Lawrence d’Arabie" ? Forcément un spectacle impressionnant, à plus forte raison à une époque où les effets numériques n’existent pas. Ce cachet, qui deviendra de plus en plus inestimable au fil des années et des blockbusters gavés de plans à effets spéciaux, est d’autant plus saisissant lors des séquences en plein désert réunissant des milliers de figurants. Le réalisateur David Lean était connu pour son sens de l’image et du plan majestueux. Son "Lawrence d’Arabie" en est truffé et la BO de Maurice Jarre, devenue également un classique, s’inscrit dans cette lignée. Lean filme du reste son histoire comme Lawrence l'a raconté dans son livre, à savoir une aventure exotique qui n'est pas sans rappelé les grands récits de découverte du monde par les Occidentaux. Il n'est guère surprenant que "Lawrence d'Arabie" ait été l'une des inspirations de Spielberg et Lucas pour Indiana Jones. Mais, plus encore que ses qualité esthétiques (qui ont, certes, fait la renommée du film), c’est bien son propos qui lui a permis de rester dans l’histoire. L’histoire bigger than life de ce fameux Lawrence et l’évocation d’un pan méconnu des Occidentaux de l’histoire moderne sont tout simplement passionnantes. On ne peut, à ce titre que saluer l’effort de vulgarisation qui permet d’appréhender les tenants et les aboutissants de la création d’une nation arabe. Les seconds rôles permettent l’immersion du spectateur, même si les haters d'aujourd'hui hurleraient au white washing ! Il faut dire que, tout aussi convaincants soient-ils, voir Sir Alec Guiness en prince arabe et Anthony Quinn en cheikh du désert a de quoi faire sourire de nos jours. A l’inverse, Omar Sharif est éblouissant de naturel et se pose comme un modèle de charisme qu'on a trop tendance à oublier (la faute, sans doute, à ses pubs pour "Tiercé Magazine") . Mais, bien évidemment, l’attraction principale du film est l’interprétation de Peter O’Toole dans le rôle-titre. Le personnage n’est pas idéalisé et l’acteur (dont il s’agissait d’un des premiers rôles) livre une prestation troublante, tant dans son admiration de la culture arabe que dans ses tourments. Son côté atypique (pour ne pas dire asocial vis-à-vis de ses compatriotes) apporte une vraie plus-value au récit. On peut, d’ailleurs, s’étonner qu’avec un tel personnage principal, il ressorte du film une impression de spectacle un peu trop académique, voire trop sage. Il s’agit sans doute de l’écueil des grands films de cette époque. Il en est de même pour sa durée, qu’on sent quand même bien passer, surtout dans la seconde partie, à mon sens moins maîtrisée que la première. "Lawrence d’Arabie" reste, pour autant, un grand film mais force est de constater qu’il est, aujourd’hui, davantage un plaisir de cinéphile qu’une curiosité à conseiller à un ami.
    Nicolas S
    Nicolas S

    46 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2018
    Il faut s'armer de courage pour lancer 'Lawrence d'Arabie', mais cela en vaut la peine. Non pas que le film soit exempt de défauts - il est certainement trop long, parfois idéologiquement discutable, et Peter O'Toole a un peu tendance à surjouer - mais son ampleur, son souffle, et sa beauté les font oublier.
    Les scènes d'errance dans le désert sont magnifiques.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 octobre 2018
    En 1957, David Lean réalise le fabuleux chef-d’œuvre de guerre Le Pont de la rivière Kwaï, 5 ans plus tard il réalise un tout autre film du genre biopic, aventure : Lawrence D'Arabie.
    Celui-ci nous emmènes dans une épopée vaste et mythique de ce jeune officier britannique T. E. Lawrence qui mène à une révolte Arabe contre la Turquie durant la Première guerre mondiale.
    Si l'histoire peut paraitre longue, eh oui près de 4h quand même à s'accrocher. On ne peut reprocher ses décors, paysages désertiques somptueux, la musique de Maurice Jarre qui est enchanteresse ainsi qu'une photographie et une mise en scène très belle. Ajoutant à cela des scènes de batailles marquantes et des costumes sublimes. Mais c'est surtout la prestation du célèbre personnage Lawrence incarné par Peter O'Toole dans son troisième long métrage en tant qu'acteur qui est remarquable et qui donne un charme incontournable au film. Malgré tout les dialogues peuvent paraitre interminables par moments et inutiles.

    Une fresque historique atypique et un personnage controversé mais remarquable ajoutant à cela des décors irréprochables et une réalisation très soigneuse de la part de Lean. Du beau cinéma des années 60 qui à encore gardé tout son charme sans se démoder. A voir absolument
    Unc-Scrooge
    Unc-Scrooge

    52 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    S’attaquer à Lawrence d’Arabie, c’est ouvrir un monument du 7ème art. Plus de 3h de film, des dizaines de figurants, une musique historique, des paysages magnifiés. L’ensemble donne le tournis. Presque trop d’ailleurs, tant le film parfois tire sur la longueur des situations simples, prend le temps de poser un jeu étiré à l’extrême. Du cinéma ancien comme il fait plaisir à voir.
    7eme critique
    7eme critique

    543 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2018
    Une grande aventure !
    Mise en scène dantesque, magnifique photographie, belles musiques, on se laisse pleinement embarquer dans cette conquête du désert, aussi longue soit-elle (3h30). "Lawrence d'Arabie" fait partie de ces monuments du cinéma, tout comme peuvent l'être "Autant en emporte le vent", "Les dix commandements" ou encore "Ben-Hur", et on comprend rapidement pourquoi.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 201 abonnés 5 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2018
    C’est au final un film de guerre mais au-delà c’est aussi un film introspectif où la solitude est rendue par l’image et la réflexion par les silences et les regards dans le désert par exemple qui expriment davantage que l’action.
    C’est une aventure et un portrait magnifique.
    Charlotte28
    Charlotte28

    130 abonnés 2 045 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2018
    Esthétiquement magnifique, ce film réunit les caractéristiques formelles d'une fresque historique ambitieuse et met en scène un casting convaincant (Anthony Quinn en tête!). Dommage que le réalisateur multiplie plans inutiles et dialogues fumeux...le chef d’œuvre n'était pas loin!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 janvier 2018
    Un chef-d’œuvre magistrale et somptueux du septième art avec de grands acteurs, une magnifique mise en scène, des décors grandioses et incroyables, des paysages magnifiques, une sublime et anthologique BO de Maurice Jarre, une réalisation superbe de David Lean et une histoire vachement intéressante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Un chef-d’œuvre du septième art avec de grands acteurs, une magnifique mise en scène, des décors grandioses et incroyables, des paysages magnifiques, une sublime et anthologique BO de Maurice Jarre, une réalisation superbe de David Lean et une histoire vachement intéressante.
    Acidus
    Acidus

    740 abonnés 3 725 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2017
    David Lean délaisse la jungle thaïlandaise « Le pont de la rivière Kwai » pour le désert du Moyen-Orient dans cette adaptation romancée d'une tranche de vie de Thomas Edward Lawrence, officier britannique et acteur de la révolte arabe contre l'occupant turc durant la Première Guerre mondiale. Il faut voir ce film comme une grande aventure ; une épopée tout ce qu'il y a de plus épique, captivante, au dépaysement temporel et géographique assuré. « Lawrence d'arabie » est visuellement magnifique avec ses splendides paysages sublimés par une photographie somptueuse. Et que dire de la prestation de Peter O'Toole, formidable dans la peau de TE Lawrence, être complexe et torturé. Cette fresque historique tient toutes ses promesses et sa longueur ne se fait pas ressentir. On pourrait presque sentir la chaleur du sable, l'odeur du sang et de la sueur. Pour les oreilles, on a la fantastique partition de Maurice Jarre avec, entre autres, ce thème devenu incontournable. Un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 avril 2017
    Lawrence d'Arabie fait partie de ces films qui sont considérés presque unanimement comme des chefs d'œuvres absolus, à l'instar de Citizen Kane, 2001 l'odyssée de l'espace, Le parrain,... Pourtant il m'a plutôt déçu.
    Le film posséde évidemment de grandes qualités comme le montage et surtout la manière de gérer l'épique qui a rendu ce film culte et a revolutionné le cinéma; Lean manie effectivement parfaitement le cinémascope et les plans d'ensemble pour rendre une sensation de démesure dans ses plans.
    Mais le défaut qui me dérange le plus est sa manière de reprendre les caractéristiques des péplums des années 50 comme Ben-Hur. Ca peut sembler infondé comme reproche mais je pense que c'est réellement un problème: les caractéristique même de ce mouvement entre en contradiction avec ce que le film tente de raconter. Par exemple, dans un film qui est censé appeler à l'aventure et la découverte d'horizons plus vastes, on a la même façon de filmer les décors et de bouger la caméra que dans des films de studios. Dans un film qui est censé montrer des personnages d'une autre culture de manière réaliste, on a des jeux d'acteurs théâtraux et des personnages classiques. Dans un film qui doit nous faire découvrir l'Arabie, on a une musique de conservatoire. Tour ça rompt totalement l'immersion nécessaire pour apprécier le film.
    Un autre défaut propre au scénario est que, dans un film qui est censé retracer les changements gigantesques dûs au combat de Lawrence d'Arabie, on a une simple succession d'événements banals pour la plupart, de discussions souvent seulement factuelle entre maximum 4 personnes, d'intrigues simplifiées, ... sans aborder en profondeur le sujet du film.
     Kurosawa
    Kurosawa

    593 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2017
    Il y a de quoi être surpris par les premiers plans de "Lawrence d'Arabie", qui introduisent un personnage a priori tout à fait ordinaire. Sauf que le film ne va cesser de complexifier cette curieuse figure en faisant de Lawrence, d'abord petit soldat insolent, un acteur majeur dans le conflit opposant les arabes aux turcs, jusqu'à faire de cet homme qui revendique son humanité et la paix entre les peuples un guerrier sanguinolent, à la limite de la folie. Pourtant, Lawrence garde toujours une part de lucidité, de plus en plus conscient qu'il ne peut jouer un rôle majeur dans l'avenir politique au Moyen-Orient et décidé à repartir dans sa campagne britannique. Sous ses airs de grand film d'aventure populaire - ce qu'il est en partie - "Lawrence d'Arabie" creuse une dimension retorse à travers les ambiguïtés de son (anti- ?) héros, et crée chez le spectateur un problème de distance à entretenir avec lui. Faut-il l'admirer quand il sauve ses deux compagnons dans la "fournaise" ou bien le détester quand il massacre les turcs, s'engageant dans un conflit qui le dépasse ? Car si Lawrence devient de plus en plus important sur le terrain - il est régulièrement photographié par un journaliste américain - il ne prend jamais part aux grandes décisions politiques, comme lors d'un final qui l'exclut brutalement où les différents représentants se "partagent le gâteau" en définissant ce qui doit appartenir aux britanniques et aux arabes. Idéaliste courageux dans une première partie rêveuse où le désert n'aura jamais été aussi fascinant; militaire désorienté (il perd symboliquement sa boussole) et humilié par la suite, un changement marqué par une mise en scène plus réaliste et par une écriture qui met en évidence les tensions entre les principaux personnages, Lawrence est passionnant, évolutif et contradictoire, habité par le superbe Peter O'Toole, dont la richesse du jeu fait passer une pluralité d'émotions : il fallait bien un acteur de ce niveau pour s’inscrire dans un film aussi beau et ambitieux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 février 2017
    Un chef d'oeuvre, qui marque durablement. Peter O'Toole est Grand, Omar Sharif aussi ! A voir au cinéma, si possible, parce que sur petit écran, c'est juste frustrant.
    Top of the World
    Top of the World

    71 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2017
    "Nothing is written". Voilà ce qu'affirme Lawrence (puissant Peter O'Toole) à Ali (impeccable Omar Sharif) après avoir sauvé Gasim, perdu dans le désert du Nefoud. "C'est son heure, c'est écrit", lui avaient annoncé les bédouins. Seulement voilà, Lawrence, héros prométhéen (ne cherche-t-il pas à éteindre la flamme d'une allumette sans se brûler ?), s'oppose à la volonté des dieux...ou croit seulement s'y opposer : un peu plus tard, il exécute ce même Gasim pour préserver l'unité des tribus provisoirement réunies et ainsi lancer l'assaut sur Akaba, acte retentissant qui lui assurera la gloire dont il rêve. Débordant d'orgueil et d'ambition, Lawrence semble de plus en complexe à mesure que le scénario progresse : traversé par des pulsions sadiques ou masochistes, il affiche la volonté de libérer et d'unifier l'Arabie, sans que l'on puisse décider si cela relève d'un vrai intérêt pour le collectif ou s'il ne s'agit que de son désir de prestige individuel. Ce qui est en revanche certain, c'est que la fougue du personnage est progressivement muselé par les politiciens qui l'entourent, seuls vrais décideurs du sort des Arabes, et qui se livrent à des tractations qui semblent user la mise en scène elle-même, qui perd - volontairement - quelque peu en panache dans le dernier tiers après s'être montré particulièrement éblouissante dans la première partie, où l'aventure à la fois laborieuse (la longue traversée du Nefoud) et exaltée (le sauvetage de Gasim) offre des moments d'anthologie, sublimés par la musique majestueuse de Maurice Jarre, l'étincelante photographie de Freddie Young et le sens du cadrage du cinéaste, qui filme les rapports déséquilibrés entre paysages et personnages avec une rare virtuosité . Le désert n'a jamais été aussi obsédant que dans "Lawrence d'Arabie", oeuvre colossale à la richesse inépuisable !
    Kaza Nova
    Kaza Nova

    5 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    On ne présente pas cette fresque historique monumentale et multi oscarisée, étalée sur presque 4 heures de pellicule, illustrant l'odyssée épique de Thomas E Lawrence. Concentrée sur le personnage, cette belle réalisation n'en donne pas moins un regard profond sur le mouvement arabe, la progressive émancipation du moyen orient ainsi que les premières contradictions des politiques occidentales, sources de conflits plus que jamais d'actualité. Quand au film lui même, il passe de la focalisation sur Lawrence, impeccablement interprété par Peter O Toole, au grand spectacle des mouvements de l'armée arabe. La première partie du film est à mon sens la plus envolée et la plus envoutante, car elle retrace l'itinéraire totalement incroyable (mais vrai) de Lawrence, sa capacité à se faire respecter par les tribus arabes et à bousculer totalement le front par ses initiatives visionnaires. La seconde partie est plus sombre, plus réaliste aussi : le rêve d'une union arabe s'éloigne alors que les intérêts occidentaux, jusqu'ici en arrière plan, se confrontent avec les plans expansionnistes de Lawrence et de Fayçal. Soulignons d'ailleurs la performance d'Alec Guinness, qui rend un Fayçal sympathique, tout à la fois poli et rusé. Le spectateur sera impressionné par les moyens déployés pour le film, qui se veut réaliste, concret et en même temps esthétique. Mais il restera sur sa faim s'il ne comprend pas le fond du film, à savoir l'inachèvement de l'œuvre de Lawrence, qui semble le ronger, et les paradoxes de la situation au Moyen Orient, qui nourriront et nourrissent des décennies de conflit. L'union arabe et le destin de Lawrence restent tous les deux inachevés, incomplets, mais l'épopée était belle !
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