Derniers Avis : Lawrence d'Arabie - Page 7

Aussi beau qu'interminable, "Lawrence d'Arabie" de David Lean est l'un de ces grands classiques aussi longs que le Nil (3h30). Parce qu'après une grosse première heure absolument somptueuse, un relatif ennui finit par poindre à l'horizon - ce qui n'est malheureusement pas un mirage -, et conscient de la durée du film je me suis un peu éparpillé... Et puis finalement, j'ai décroché, raccroché, redécroché, etc... (Ce n'était pourtant pas la première fois que je le voyais). Mais, je le répète, la première heure est un délice de poésie, de panoramas fabuleux, de rencontres extraordinaires. D'autant plus que les acteurs sont excellents, des yeux bleus pacifiques de Peter O'Toole à la moustache précise d'Omar Sharif ! Non, plus sérieusement, c'est du haut niveau. La B.O. de papa Jarre est elle aussi fabuleuse, extatique, et ajoute à l'atmosphère envoûtante de cette fresque. Mais voilà, l'histoire et les enjeux finissent chaque fois par m'ennuyer tant ils piétinent et s'étirent en longueur, malgré des dialogues d'une relative qualité... Fleuve.

Si vous aimez les films qui tournent en rond, ne manquez pas celui-là. Quand ce cher Lawrence ne prépare pas une attaque, il est tiraillé entre deux mondes. Quand il n'est pas tiraillé entre deux mondes, il prépare une attaque. Personnellement, les tourments et les tribulations répétitives de ce cher Lawrence m'ont fait mourir d'ennui.

Une mise en scène exceptionnel pour une légende couronnées par 7 grands oscars porté par David Lean, illustre réalisateur des années 60. Une réalisation aux petits oignons où le désert joue un rôle primordial évoluant comme ces personnages passant d'une beauté éternelle, infinie, inviolable jusqu'à un désert qui perd son charme, son innocence comme le destin de cet officier britannique joué par un Peter O'Toole au meilleur de sa forme et ayant une présence un magnétisme presque animal. Malheureusement, ces éléments de forme n'empêche le film d'avoir un certains nombres de défauts à commencer par un scénario longuet, ennuyeux par moment qui s'étire jusqu'à plus soif. David Lean aurait peut être dut raccourcir la durée de son film ou encore retravailler certains points scénaristiques. Néanmoins, ça reste un très bon voyage pour finir l'année en beauté. Une petite réussite saupoudrée d'une légère déception !

Lawrence d'Arabie mérite parfaitement sa renommée et ses récompenses. Les décors sont somptueux, la fresque historique est magnifique et épique et les acteurs sont géniaux, Peter O'Toole en tête. Malgré quelques erreurs (que ça soit dans la véracité des paroles de Lawrence que dans les rares anachronismes) et le fait que certaines scènes soient assez longues, le film est magnifique et très intéressant.

Après "Le pont de la rivière Kwai" et "Le docteur Jivago", David Lean signe l'une de ses plus belles fresques épiques. Illustration spectaculaire de la vie de Thomas E. Lawrence qui s'affranchit des pièges du biopic en cernant parfaitement ses enjeux.

C'est grandiose, un peu long sans nul doute, mais on ne s'ennuie jamais, l'interprétation est excellente (petite réserve pour Claude Raims), la musique plutôt efficace, les plans particulièrement soignés et certaines scènes sont fabuleuses. Mais l'immense intérêt du film est de nous montrer l'évolution d'une personnalité complexe. Il y a une certaine similitude entre le personnage de Lawrence et celui du Colonel Nicholson dans "le pont de la rivière Kwai", celle d'une évolution dans la folie mégalo. Le film après nous avoir montré un type sympathique, idéaliste, intelligent, téméraire, humain, fantaisiste, (et un poil masochiste), bref bourré de qualités, nous le montre dégringoler dans la schizophrénie où la démence alterne avec la frustration de ne pas avoir terminé sa "mission". Remarquable !

Monstrueux. Epique. Des acteurs prodigieux pour cette adaptation libre des "7 piliers de la sagesse" de Laurence d'Arabie (à lire pour les fans de ce film qui ne l'auraient pas fait). Chef d'oeuvre.

Il y a peu de choses à redire de Lawrence d'Arabie, si on se repositionne dans le contexte des années 60', ce film est un chef doeuvre, incontestablement ! Un casting de fou, des paysages sublimes, des musiques inoubliables, une histoire que tout le monde aurait voulu vivre ! Ce type de production en a inspiré des centaines d'autres plus contemporaines, comme indiana jones, stargate ou même aladdin de Disney... Je vous laisse découvrir subtilement où et en quoi... Oui, à voir au moins une fois dans une vie ! (N.b : j'avoue l'avoir regardé en trois fois sinon je ne l'aurai jamais fini)

Décors somptueux, désert magnifique, un excellent Omar Sharif, quelques scènes cultes ...et pourtant, je reste dérangée par ce film qui reste un film de bonhommes pour les bonhommes !! Pas une femme à qui on donne la parole ! Un Peter O'Toole qui devient rapidement antipathique...déçue

Prenez David Lean et sa photographie incroyable, donnez lui des acteurs comme Alec Guiness, Peter O'toole ou Omar Sharif, ajoutez des batailles épiques et une épopée dans le désert sur fond de première guerre mondiale, puis couronnez le tout de sept oscars, et ça donne Lawrence d'Arabie, un des plus grands films de guerre de l'histoire !

Je viens de découvrir cet immense chef-d’œuvre intemporel (et je pèse mes mots) qu'est « Lawrence d'Arabie ». Cette fresque historique de près de 4 heures m'a littéralement transporté de mon canapé Breton en pleine révolution Arabe au milieu du désert. Je dois dire que le dépaysement est total d'autant que les images sont d'une beauté saisissante. Le réalisateur David Lean, grand spécialiste des épopées historiques (« Le pont de la rivière Kwai », « Le Docteur Jivago ») sait de quoi il parle, les qualités techniques de son œuvre sont inattaquables et on en prend réellement plein les yeux même 50 ans après. Mais c'est surtout la profondeur et la beauté du scénario, tiré de l'histoire vraie du jeune officier britannique T.E. Lawrence, qui m'a subjugué. L'aventure, l'action, le suspense sont les Maitres mots de cette saga balayée par un véritable souffle épique. L'ensemble de la distribution est parfaite, Peter O'Toole, Omar Sharif, Alec Guinness, Anthony Quinn sont géniaux et délivrent une partition sans la moindre fausse note. Un grand classique à l'ancienne, comme on n'en fait malheureusement plus. A noter également, la musique éternelle de Maurice Jarre, qui accroît encore la beauté de l'ensemble. 7 oscars, 3 golden globes ont notamment récompensé ce monument du cinéma mondial, classé 7ème au prestigieux top 100 de l'Américan Film Institute, ça calme !

Pour fêter les 51 ans de la sortie de Lawrence d’Arabie dans les salles françaises, le chef-d’œuvre de David Lean était projeté, dans sa version restaurée de 1988, au Pathé Masséna de Nice. L’occasion de redécouvrir ce film remarquable, contant l’histoire d’une homme tout aussi admirable, dans des décors extraordinaires, et sublimé par la musique de Maurice Jarre.

Durant la première guerre mondiale, les Français et les Anglais s’opposent à l’homme malade de l’Europe : l’Empire Ottoman. Dans ce contexte, les deux empires coloniaux orchestrent, en sous-mains, la révolte des Arabes contre les Turcs. Thomas Edward Lauwence (Peter O’Toole) est un jeune officier britannique que l’on envoie auprès de Fayçal ibn Hussein (Alec Guinness), futur roi d’Irak, pour prendre la mesure de la situation, et le conseiller. Peu à peu, au côté du chérif Ali ibn el Kharish (Omar Sharif), il s’éprend d’une amitié profonde pour le peuple arabe, et décide de tout mettre en œuvre pour réaliser l’union des différentes tribus dans l’optique d’une indépendance qu’il juge compromise par l’entremise franco-anglaise.

Comptabilisant 3h47 au compteur, Lawrence d’Arabie ne permet pourtant pas au spectateur de s’ennuyer une seule seconde. La faute, si j’ose dire, à une réalisation remarquable servie par des interprétations inoubliables ainsi qu’une bande-son collant à merveille aux décors naturels filmés en Espagne, au Maroc et en Jordanie. Peter O’Toole donne ici le rôle qui le rendra célèbre au cinéma. Il rend hommage à toutes les facettes du personnage historique, tantôt joyeux et drôle, tantôt tourmenté et triste. Son jeu est tout simplement saisissant, il aurait pu s’enorgueillir d’être de ses rares acteurs dont le regard transperçant est le principale atout. Toutes les émotions passent dans ses yeux bleus, mettant en abîme la complexité de l’homme, la difficulté de ses choix et les assauts de sa conscience.

Si l’on veut situer le combat de Lawrence d’Arabie, on ne peut pas le faire sans tenir compte de la dualité entre deux formes de modernité qu’il incarne à lui seul, d’un côté la modernité occidentale, paternaliste, souhaitant imposer sa vision du monde, et de l’autre côté, celle qui deviendra plus forte suite à la Seconde Guerre Mondiale, la modernité qu’incarne les mouvements d’autodétermination des peuples face à l’obscurantisme coloniale. Entre ses deux penchants, Lawrence choisira la Liberté. Il sera l’un des précurseurs des mouvements indépendantistes sans toutefois que les principaux intéressés en comprennent profondément l’impérieuse nécessité. Les accords secrets Sykes-Picot, qui partagent le Moyen-Orient en zone d’influences françaises et anglaises, enterreront l’idée d’une Arabie unie sous l’égide d’un conseil faudra encore plusieurs décennies d’exploitations occidentales pour que les mouvements d ‘émancipations triomphent. Et malgré cela, les trusts internationaux possèdent encore une emprise malsaine dans les anciens protectorats. Le journaliste américain Jackson E. Bentley (Arthur Kennedy), en réalité Lowell Thomas contribuera à la renommée de Lawrence, en faisant un héros, le hissant au rang de mythe, dans les articles qu’il publiera aux États-Unis. À ses côtés, Omar Sharif devient également une vedette suite au péplum de David Lean. Il incarnera pour longtemps la dignité de tout un peuple dans notre imaginaire collectif. Ali, compagnon de route de Lawrence, est interprété avec justesse, et de Sharif émane une noblesse qui n’est pas seulement dû au sang de son personnage.

Lawrence d’Arabie oscille entre des périodes d’actions pures, de grandes chevauchées et des batailles terribles, où l’on n’hésite pas à montrer l’horreur de la guerre, et des moments plus comparatifs, où l’on peut admirer les sublimes décors naturels du film. Le rythme n’est jamais cassé car les plans les plus introspectifs n’en sont pas moins ceux où la musique est la plus pressente. La bande original de Maurice Jarre est certainement centrale dans l’œuvre tant elle met en scène, l’appel à l’aventure et au lyrisme intrinsèque au désert lui-même.

À l’image des témoignages figurés lors de son enterrement en Grande-Bretagne, Lawrence d’Arabie reste un personnage controversé, admiré par les uns et honnis par les autres. N’est-ce pas là, la marque des grands hommes ? Et le sujet rêvé d’un grand film ?

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Malgré des points positifs nombreux, ce biopic de Lawrence d'Arabie est quelque peu décevant, narration confuse par moment, manque de crédibilité, manque (absence) de moment épique, longueurs. On a du mal à y croire (alors que ça semble trés proche de la réalité) et s'y intéresser. L'évolution historique du moyen orient est bien présenté et façon claire, O'toole est charismatique, ainsi que tous les acteurs, hélas ça ne suffit pas.

Ya plein de sable et des chameaux ! Dareladireladado ! Ya plein de sable et des chameaux ! Dareladireladado...

Après avoir vu ce film, trois choses ont hanté mes jours et mes nuits pendant des semaines : Les yeux iceberg de Peter O'Toole, le désert à perte de vue, et la musique de Maurice Jarre. Laurence d'Arabie est un personnage au destin prophétique, il a une telle force de détermination et d'abnégation qu'il parvient à réunir des tribus belligérantes et à en devenir leur guide militaire et spirituel.. Cette force incarnée par Peter O'Toole à la perfection nous fait traverser des déserts, nous amène sur les champs de bataille, et nous fait tout simplement rêver...