Une demi étoile ! Et celle là tu l'as pas volée. Pas de rythme, pas d'enjeu, pas de frison, pas de suspens, que du temps, beaucoup de temps, trop de temps, gaspillé vainement. Et un Johnny Depp lui aussi gaspillé, qui s'ennui autant que nous, à faire ses habituelles mimiques de fou-fou, sans enthousiasme, sans entrain, et surtout sans rien apporter au film. Tout ça ne colle pas, rien n'est crédible, et ce rien, est en plus bien loin d'être aidé par la dissémination au Kärcher d'innombrables et bien trop gigantesques ficelles pour consanguins dégénérés du style "Il a arraché les pages" bien appuyé (répété 6 fois), suivi d'un bon gros plan fixe de trois minutes vingt sur les pages arrachées... Et... Si c'était bien nécessaire, serait-il encore bien nécessaire d'en rajouter sur ce qui semblait, pour le réalisateur, être l'idée du siècle, mais qui s'avère finalement (évidement) n'être que la fenêtre grande ouverte sur son intelligence avariée, qui claque contre le mur à cause du vent, en plus ? Oui je parle de cette merveilleuse idée de placer 63 indices gros comme des planètes Jupiter Saturne Uranus Pluton Mercure Merde y en a pas 63, avant même que le générique ne commence ! Cette excellente idée de faire se parler dans sa tête le personnage principal comme un schizo, de cacher bien aux vues de tous, sous trois gros projecteurs PAR 64 ACL, d'une puissance de 2,6 Gigawatts chacun, le personnage du méchant dans un rôle qu'il n'a pas à tenir, avant même qu'il n'entre en scène, ou encore d'introduire l'histoire par un plan séquence traversant un miroir ... mais ... ne serait-ce pas là, par hasard, la plus célèbre, la plus simpliste, la plus sur-utilisée et la plus banale métaphore de l'univers, pour traiter de l'illusoire et de l'imaginaire ? SI.