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    Innocents - The Dreamers
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    147 critiques spectateurs

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    eldarkstone
    eldarkstone

    219 abonnés 2 074 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2023
    Un très bon film d'auteur, sur l'amitié, l'amour, le sexe ... avec de très belles images, de bonnes idées et une reconstitution de l'ambiance de l'époque en France, grandement mené par de très bons acteurs !
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    40 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2023
    “Innocents” ou “The Dreamers” est un film mystérieux, à la fois incompris et envoûtant. Incompris parce ce que la narration manque clairement de lucidité et de rebondissement ; envoûtant car le long-métrage crée une sorte de bulle confortable dans laquelle on a plaisir à voir s’épanouir les protagonistes.
    Isabelle (Eva Green), sulfureuse femme qui découvre les plaisirs de la chair, nous montre un jeu sensuelle au coté de Matthew (Michael Pitt), acteur notable mais malheureusement trop peu présent à l’écran sur ce genre d’œuvre.
    Le rôle des frères et sœurs jumeaux qui s’aiment de manière très fusionnelle, sans jamais n’admettre, ni pratiquer d’inceste, font partie des éléments les plus difficile à comprendre et à interpréter. spoiler: D’ailleurs, j’ai cru que la situation allait dégénérer à la moitié du film dans une pseudo romance à trois…Heureusement, il n’en est rien.
    Théo, campé par Louis Garrel, qui joue le frère jumeau d'Isabelle, est également excellent.
    Ce que j’aime, c’est la VO avec des passages très fluide du français à l’anglais et vice-versa, on dirait que le réalisateur s’amuse justement avec les deux langues, autant qu’il joue à nous faire parler de cinéma et de désir. Ce tableau-ci est sûrement la plus belle surprise du long-métrage.
    “The Dreamers”, c'est du cinéma tourné sans filtre, avec une vraie sensualité dans les scènes érotiques, un beau travail de mise en scène et un baiser (dans les sièges au fond du cinéma) qui vaut largement tous ceux vus dans les comédies lambda des 2 dernières décennies.

    La conclusion sur les 30 dernières minutes aurait mérité tout de même meilleure justification, car l spoiler: es parents des jumeaux qui passent sans dire mot et laissent un beau chèque sans rien dire, n’est pas bien expliqué (pourquoi cette réaction ?), le suicide collectif au gaz de ville apparait également comme une grosse blague.


    En somme, des disparités au niveau scénaristique, avec la révolte de mai 68 qui apparaît sur le fond de la toile, mais ne nourrit pas suffisamment le récit pour le rendre intéressant. Mais ce manque n'enlève pas le charme et l’authenticité de l’œuvre de Bernardo Bertolucci.
    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 064 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2022
    Bertulocci nous fait du Godard, dans ce remake "du dernier tango a paris", se plagiant lui même. Sur fond de mai 68, une sœur et un frère, incestueux, fait la connaissance d'un américain, et passe leur temps dans l'appartement des parents parisien. Avec ces interprètes, jouant plus que la carte de l'érotisme, jouent leur sincérité, derrière la passion du 7ème art. Troublant, choquant, ce film repose sur leurs épaules. Avec des dialogues d'accents graves aux programmes. Une bonne reconstitution de l'époque.
    Sabine
    Sabine

    9 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2023
    Je n'avais pas encore vu ce film de Bertolucci et je l'ai trouvé intéressant à plusieurs niveaux. Tout d'abord pour ce qu'il raconte d'un relation entre un frère et un sœur (jumeaux), comme je ne l'ai jamais encore vu au cinéma, enfermés dans une relation passionnelle et fusionnelle qui les empêchent de s'épanouir individuellement. C'est ce que tentera de leur faire comprendre leur camarade, inviter à partager leur intimité, qui, devenant l'amant de la jeune-femme voudra faire évoluer (en vain ?) ce lien hors normes quasi incestueux. L'autre point qui m'a plu et leur amour du cinéma et les références faites à de nombreux films et à la cinémathèque (celle de Chaillot). Par contre la retranscription de l'ambiance si particulière de l'époque (mai 68), et notamment la scène finale de barricades ne m'ont pas du tout convaincues.
    Maxence
    Maxence

    4 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2022
    Comme souvent, je suis perplexe quant à certains films. Je ne connaissais pas et j'ai été progressivement happé par cet univers singulier. Une belle surprise. Je ne suis qu'un simple spectateur sans prétention.
    Fabien S.
    Fabien S.

    548 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2022
    Un très bon film de Bernardo Bertulocci avec Eva Green, Michael Pitt et Louis Garrel partagent leur passion de cinéphiles.
    maxime ...
    maxime ...

    242 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2022
    Innocents - The Dreamers - expose d'entrée de jeu toute son admiration, plus encore, sa vocation à vouloir nous faire entré nous spectateurs dans une course folle sur fond de machine à remonté le temps, dans ses grandes lignes, mais également dans ses petites. Surtout ces dernières !

    Après un générique déjà très beau, une découverte du lieu, du cadre, et nous voilà quelques scènes plus tard enfermé avec eux dans cet appartement ou tout se passe. Je n'y ai pas pensé tout de suite, c'est d'ailleurs vraiment la tout de suite que la référence me saute aux yeux, mais d'un certain coté j'ai comme qui dirait ressentit quelque chose de proche avec un autre maitre italien, Ettore Scola. Una giornata particolare, à aussi ce regard de biais entre grande histoire au travers d'une trajectoire ...

    Nous sommes donc avec eux, clos entre ses murs, pourtant pas de claustrophobie ici. On vit par procuration les idéalismes, les convictions, désirs de se quête émancipatrice. Les images qu'elles soient empruntés ou purement façonnés par Bertolucci cognent de tendances, de gouts en la matière, les passions sont contagieuses ! Les surfaces sont polies par des esthètes, The Dreamers trafique un rêve et se délecte de ce monde, de qui précède la suite ...

    La musique viens quand à elle s'ajouter à la plus value constante de la démarche stylisé par un puriste. Janis Joplin, The Doors, Charles Trenet et les autres ont une place dans l'exposé maximale des hautes sphères, de A à Z.

    J'en viens dorénavant à son trio infernal, Green, Pitt, Garrel, tous plus iconique les uns que les autres. A la fois conscient et contraint de se rendre face à l'érosion du lien étroit tissés, dans une forme de penchant à vouloir construire et détruire, dans une définition bien à eux. Ils sont beaux, elle est belle, et ce qui si passe est assez troublant, spoiler: la scène avec les parents à encore un petit écho à cet instant ...


    La charge policière, la vision de mouchette, le baiser passionnelle au cinéma, biens des séquences scotchent. Il Conformista, The Last Emperor et Novecento aussi avant ce dernier m'avais dans le registre saisit question scènes imprégnés de la patte de son cinéaste aux vues et desseins actés dans un mouvement de réflexion et de pensée grandiose, le tout dans un regard non biaisé je trouve. J'entend par là qu'il y recherche non pas sa vérité, mais une vérité.

    Un très beau long-métrage, moins troublant qu'il n'y parait à première vue, aussi indéfinissable soit-il !
    Michael R
    Michael R

    103 abonnés 1 258 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2022
    Innocents c'est une fenêtre d'un appartement bourgeois parisien donnant sur mai 68. Le trio est magnétique, il se nourrit de littérature, de musique, de cinéma, de plaisirs charnels et de bons vins, soit la vacuité dans toute sa splendeur, et c'est magnifique.
    guillebotis
    guillebotis

    3 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 août 2022
    Le cinéma de Bernardo Bertolucci incarné par ce navet n'est tout simplement plus regardable tant il est poseur, daté et artificiel. La sottise du propos éculé (jeunes gens privilégiés et décadents, enfants d'un "célèbre auteur français" qui s'ébattent chez leurs parents dans un appart' sublime du 5ème arrondissement foutraque à souhait sur fond mai 68 sous les belles fenêtres du 18ème siècle, svp clichés n'en jetez plus. Dialogues attendus et d'une naïveté confondante, et un réalisateur qui se rince l'oeil avec Eva Green à poil et pourquoi pas aussi avec quelques plans nettement plus furtifs sur les attributs de ces jeunes hommes... Un film vieilli, usé, sans intérêt. Les trois jeunes acteurs, même fils de (Garrel et Green), n'auraient pas manqué leur chance : tourner sous la caméra du "grand Bertolucci" pensez donc ! Mais aujourd'hui seule leur beauté juvénile reste à regarder un soir d'ennui. C'est bien sur elle seule du reste que Bernardo comptait pour assurer une postérité à ce navet. Les chefs d'oeuvre éternels du cinéma qui jalonnent le film ne passeront pas, Bernardo quant à lui est passé depuis un grand moment déjà.
    Anonyme M
    Anonyme M

    62 abonnés 1 658 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 janvier 2022
    nul film hyper sexualisé, de nombreuses scènes de sexe, les scènes en mode WTF du type qui engueule un gars parce qu'il a pris un briquet pour allumer sa cigarette, encore du sexe, des filles nues, de l'hyper sexualisation. nul nul nul.
    Benito G
    Benito G

    667 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2021
    Une oeuvre que l on pourrait classé indépendant, me laisse perplexe. Tant début 68 fut une révolution historique comme certaines autres. Mais celle-ci plus percutante sur le côté féminin. Le film démarre comme un film au visuel qu on pourrait penser dater fin 70, mais une fois la trame posé et les flashbacks d avant cette "révolution" mais qui finalement avait un air souvent érotique mais suggéré au max ; comme le moulin rouge par ex peut montrer au public lors de leur show pourtant fabuleux en tout point. Par le biais de jeu, le trio va se accompagner d un nouvel ami qui peu a peu devra se soumettre à leur habitude où ils tentent divers limite (ou sans être vraiment ensemble, la zone Friend ; même amis est outre passé. Mais sur le "sexfriend" ou la découverte des plaisirs charnels et d un amour refoulé faute a une relation parfois frère soeur mais alliant un peu tout type de "connexion". Mais où à pousser la liberté notamment sexuelle, on tombe souvent dans ses travers même si la base du début reste des gages sur leur passion commune. Bref, étrange mais pas nul pour autant. Je pense qu il mérite une réflexion sur cette époque de la décennie et de ce que l'on peut voir maintenant. Découvert totalement par hasard, et habituellement pas fan. Là, sans avoir adoré. Cela m a changé de ce que je vois (surtout du début à la fin.lol) en général. l interdiction au moins de 12 ans aurait peut être accompagnée d un avertissement car sans être choquant, l ensemble est peut être plus compréhensif (même si des questions subsisteront mais en 4eme cela sera survolé au programme...), et un peu jeune pour un ado ou pré ado a peine rentré en sixième..
    Morgan Blaise
    Morgan Blaise

    3 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 janvier 2021
    Film vraiment étrange, sans véritable intrigue. Certaines scènes sont mémorables et les acteurs bon mais on a du mal à comprendre où cela nous mène.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2020
    The Dreamers donne à voir et à vivre la révolution politique et culturelle de 1968 en France par son versant intimiste, loin de toute grandiloquence discursive ou de tout militantisme unilatéral. Bertolucci se sert du contexte comme d’une baignoire dans laquelle bouillent des corps pleins de désirs et soucieux de mettre en pratique cette libération des mœurs revendiquée dans les théories, de s’adonner à la jouissance dans ce qu’elle peut avoir de plus trouble, affranchie de considérations morales qui gangrènent le désir en le filtrant par des normes bienpensantes. Néanmoins, le long métrage n’est pas une longue débauche de près de deux heures ; non, il a l’intelligence de fragiliser petit à petit son trio de personnages en introduisant la jalousie, l’envie de posséder autrui et de le ravir à l’autre ; l’intelligence de raccorder ses personnages à des réactions qui marcheraient contre l’idée de révolution sexuelle tant défendue, par l’intermédiaire d’un jeune étudiant américain qui brise l’union secrète du frère et de la sœur. Le cinéaste semble jouer du tabou, qu’il pense peut-être comme le retour à un jardin d’Éden dans lequel gambadaient Adam et Ève ; dans ce cas, Matthew constituerait le fruit défendu que va croquer Isabelle, la conduisant à s’égarer dans des sorties à deux, sans Théo. La mise en scène travaille d’ailleurs cette séparation croissante par le biais des surfaces réfléchissantes, comme dans la salle de bain où Matthew vient compléter le plan effectué sur le frère et la sœur par son reflet dans le miroir. The Dreamers incarne donc deux échecs : celui de l’exportation du modèle révolutionnaire propre aux réalités politico-culturelles de la France – puisque l’Américain n’y adhère jamais et reste protégé lors de l’affrontement – ; celui d’une vie menée en retrait, dans cette prison faite de dédales labyrinthiques qu’est l’appartement parisien, vaste songe qui s’épuise à mesure qu’il s’étend, jusqu’à poser sur la table des mets brûlés ou des restes de nourriture ramassés dans les poubelles alentours. Le film est écartelé entre un désir d’ouverture à autrui et un désir de fermeture pour vivre entre-soi, qu’Isabelle résout en voulant se donner la mort par le gaz, avant de recevoir ce pavé dans la fenêtre qui permet de ventiler l’espace, de laisser entrer le politique afin d’offrir une cause plus grande et remédier à la stérilité de ces couples endormis. En dépit de ses nombreuses répétitions qui, si elles installent une routine, finissent par lasser, le film de Bertolucci revisite avec intelligence et originalité la révolution sexuelle de 1968, fort de trois excellents acteurs.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 octobre 2020
    Deux Parisiens incroyablement prétentieux (Eva Green et Louis Garrel) et un américain (Michael Pitt) sont des cinéphiles qui décident de se retrouver dans l'appartement bohème français de Rich Daddy pour une frénésie de sexe, d'alcool, plus de sexe et de philosophie décousue et insipide. Au bout d'une heure l'effet est un ennui réelle et brutal. Les scènes de sexe prétendument érotiques du film ont été présentées inutilement car ces personnages sont tellement insipides que le facteur de plaisir est inférieur à zéro. Le film a une toile de fond politique et utilise des clips d'anciens classiques français et hollywoodiens pour souligner et mettre en parallèle l'histoire centrale mais tout semble vide parce que personne n'a pensé donner à ces personnages quelque chose à faire ou à vouloir. Passer près de deux heures avec eux ressemblait à la pire des pénitences...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mai 2020
    C’est mon film préféré. Je l’adore parce que ce film est émouvant, là on peut trouver la jeunesse, la beauté, la puissance, les rêves, la protestation. Aussi j’aime bien les acteurs, ils sont très sympathiques et émotifs. Le succès du film est largement mérité!
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