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Bobby Sander
49 abonnés
506 critiques
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1,0
Publiée le 3 juin 2008
Film d'une fraîcheur superficielle, obscène car réellement caricatural, dénué de sens, et en fait seulement potentiellement efficace quand il cherche à susciter l'appétit sexuel du spectateur. Passez votre chemin, on se moque de vous en interpellant votre libido au détriment de votre intelligence, ou quand l'argument majeur du film est "la libération sexuelle sans limite et bien sauvage", jusqu'à prendre les soixante-huitards pour des débiles doublés d'obsédés sexuels, et peut-être de philosophes... mais ça, c'est selon le réalisateur, parce que ce sont des théoriciens bien communs pour ne pas dire futiles, vides et même crétins qu'on découvre. Innocents voulait aborder l'éveil politique et sexuel des jeunes de Mai 68. Non seulement il rate cet objectif à cause de points de vue très étriqués, mais en plus le film lui-même est desservi par le jeu médiocre de "l'Américain". Les idées émises sont peu en phases avec l'esprit de Mai 68, et excessivement simplistes. Mais dans un film, il y a forcément quelque chose de positif, ou tout au moins, un point relevant un peu le niveau de la réalisation ; ici, ce sont les décors, plutôt agréables, bien que très communs ; la mise en scène elle, trop rigoureuse et convenue, est passable. Si un réalisateur voulait se moquer de Mai 68, il n'aurait qu'a faire un remake de cet échec complet.
Il s'agit d'une oeuvre d'Art, d'un hommage à l'Art et d'un hymne à l'amour. Plus qu'un simple film, Innocents est un concentré de poésie, d'érotisme, de peinture, de cuisine, de sculpture, de musique et bien sur de cinéma. Bernardo Bertolucci est un magicien de la pellicule et il s'en amuse. Nous aussi. Rarement un film m'aura semblé si sensuel et appétissant : le corps d'Eva Green est si parfait et le visage de Michael Pitt est tellement beau que les mots manquent...On pense à Rimbaud et à sa sensibilité, on sent l'odeur d'une ratatouille carbonisée, on vibre à l'entente de la musique des 400 Coups, on pleure à la vue de ce baiser timide et troublant que Matthew vole à ses deux amis et amants à la fin du film. On aimerait jouer à leurs jeux, répondre à leurs devinettes et pénétrer leur intimité. Bernardo Bertolucci est un cinéaste inspiré, il a le sens de l'harmonie : la scène du briquet en est un bel exemple. " Le cinéma est une maladie. Le seul remède au cinéma est... le cinéma ", disait Frank Capra. Innocents exprime parfaitement cette idée, à travers l'initiation désinvolte de ses trois gamins faisant bande à part. Une révolution après l'heure, mais une révolution quand même : c'est fort et délicieux.
Un frère et sa soeur, à la relation symbiotique (siamoise?), invitent chez eux un jeune américain... Ce qui devait arriver arrive, sans tabou, naturellement, dans les remous de mai 68, à Paris. Le jeu initiatique ainsi né aurait pu très mal tourner, si "la rue n'était entrée dans l'appart!" "C'est pas parce que Dieu n'existe pas que çà te donne le droit de te prendre pour lui" est une autre citation que je trouve intéressante dans ces "INNOCENTS"de Bertolucci(dernier tango...). Les 3 jeunes "innocents" sont parfaits, mais Eva Green crève l'écran.
Isabelle et Théo sont deux parisiens bobo qui se retrouvent livrés à eux mêmes en l’absence de leurs parents, partis en vacances. Ils en profitent pour héberger chez eux Matthew, un étudiant américain. Tous les trois ne vont pas tarder à explorer les limites des uns et des autres et explorer leur identité émotionnelle et sexuelle…
Bernardo Bertolucci adapte le roman "The Holy innocents" de Gilbert Adair et nous entraîne dans un huis clos pseudo sulfureux à travers un ménage à trois à Paris, en plein mai 68. Sur fond de contestation sociale, un frère, une sœur et un étranger vont se livrer à tous types d’expériences. Voulant braver les interdits ou explorer leurs corps, leurs limites et leurs idéaux, ces trois jeunes séparés de toute surveillance parentale, vont laisser libre court à leurs désirs.
Innocents (2003) à ce petit quelque chose de parisianisme particulièrement insupportable. Le portrait de ce frère et cette soeur à la fois prétentieux et décomplexés finissent assez vite par lasser, face à cet américain introverti et coincé. Le film se veut faussement provocateur, intello/bobo et cinéphile (mais dont les références au 7è Art se comptent sur les doigts d’une main).
Au final, c’est parfaitement anecdotique et superficiel, on s'ennuie autant que les personnages eux-mêmes, jouant à touche-pipi sous la couette ou dans le bain, tout en se gargarisant sur des répliques de films issus de la Nouvelle Vague en mode branlette intellectuelle.
Un film de cul malsain qui raconte les amours entre un frère et une soeur et un ami américain pendant la révolte de mai 68 qu'on aperçoit de temps en temps. On ne sait pas trop qui baise qui, à deux ou à trois.
J'avais entendu dire que ce film était un chef d'oeuvre (par qui? je ne sais plus)et je n'ai pas réussi à regarder plus qu'un quart d'heure. Ca se veut intello et finalement ça ne tient pas debout, c'est grotesque, mal joué, pervers et surtout INCOMPREHENSIBLE!!!!!!!!!!!!! Je crois que je prefere encore Bienvenue chez les ch'tis qui a le mérite d'etre drole et surtout sans prétention.
Je n'ai vu ce film qu'à la tv, mais j'ai adoré autant que le dernier tango peut être un peu moins que 1900. Totalement moderne, les 3 acteurs sont magnifiques. D'une beauté époustouflante (les 3) A découvrir car je ne pense pas qu'il est fait un tabac à sa sortie
Difficile de résumer le film et d'identifier le projet de Bertolucci. On croit voir au début un dépliant touristique à travers les yeux d'un étudiant californien, puis une évocation très clichée de mai 68 et de la révolution, un hommage appuyé à la cinéphilie, puis une fois les 3 personnages enfermés dans le huis clos, un film (un peu)provoquant. J'ai retenu surtout la mise en scène d'un récit initiatique dans lequel de jeunes adultes (dont deux frères et soeurs enfermés dans une relation incestueuse) retournent en enfance (à la fin du film, les parents quittent littéralement l'appartement après un bref retour) à défaut de pouvoir s'aimer. On retient également les 3 acteurs qui portent à bout de bras le film et l'empêchent de sombrer quelquefois dans le ridicule.
Plus de 60 minutes face à la poitrine d'Eva,ça nous existe!!!!Dommage que l'on ne voit pas plus le pénis de ces beaux messieurs !!!Enfin, ce film est un moment porno,rien de plus!!!Ce qui nous tient ,c'est encore et toujours de les voir à poil...Le vice du voyeurisme!!!Le lien entre les personnages n'est que fantasme , rien à voir avec ce que mai 68 a pu être et la complexité des rapports homme femme!!!Dommage!!!
Ce film est un véritable huis clos qui tourne autour de ces trois jeunes légèrement pommés. Mai 68? Juste une toile de fond. Une manière d'expliquer la distance que prennent les parents, et la désorientation de ces jeunes qui ne savent plus très bien où ils sont, ainsi que les paradoxes auxquels ils n'osent se confronter. Les acteurs sont parfaits. Petit regret : Le personnage interprété par Louis Garrel n'est pas assez approfondi.
Désolant de voir un cinéaste qui nous a habitué a mieux s'embourber dans ce vaudevilel petit bourgeois, désolant pour les 3 jeunes comédiens au charisme indéniable qui défendent des rôles indéfendables car qui a t'il de plus ridicule que de filmer des adolescents jouant à touche pipi en huis-clos alors que sous elur fen^étre se dérouel un événeemnt majeur du 20ème siècle. Ridicule!
A force de vouloir choquer son public par des scènes qui pourraient être "sexuellement dérangeantes", le réalisateur s'égare dans son propos, privilégiant l'esthétique et la forme à un second degré plus ou moins absent. Pourtant, Bertolucci nous parle de mai 68. La question qui se pose alors est simple : comment illustrer un portrait de l'époque (l'adolescence ici) sans toutefois oublier son contexte historique et social ? Dans the dreamers, le cinéaste ne répond pas à toutes les attentes et pioche un coup par ici, un coup par là. Finalement, il en résulte un film audacieux mais profondément approximatif. Et même si l'ensemble n'a rien de bouleversant, visionner le film vaudra néanmoins le coup d'oeil ne serait-ce que pour son contexte historique peu abordé au cinéma ou encore pour la performance d'acteurs salutaire et difficile.
Voici un titre original qui résume très bien le film à lui tout seul : "The Dreamers". Cette production internationale régie par Bernardo Bertolucci et mettant en scène le trio Eva Green-Louis Garrel-Michael Pitt n'est effectivement rien d'autre qu'une ode à la rêverie... Sur fond de Mai 68, de Maoïsme et de guerre du Vietnam, le cinéaste compile références cinématographiques en tous genres, musique rock typiquement 60's et libération sexuelle le tout sous un aspect poétique absolument fascinant. Après une entame douteuse et assez racoleuse du point de vue de la mise en scène (montage hyper-nerveux, mouvements de caméras dans tous les sens, voix-off pas toujours utile, photo léchée jusqu'à l'excès), Bertolucci signe une oeuvre magnifique certes pas dépourvue de clichés mais ô combien puissante, incluant de nombreuses scènes très marquantes... Le réalisateur a choisi, après une rapide mise en contexte, de renfermer ce long-métrage autour des trois protagonistes principaux, lesquels vivent complètement dans leur monde et n'ont absolument pas conscience des réalités de la vie. Ils sont "Innocents", s'amusent à des jeux que l'on pourra qualifier d'immoraux voire de malsains mais par-dessus tout, ils prennent le temps de vivre et rêvent tout simplement. Et c'est ce que Bertolucci a parfaitement su exprimer, ralentissant le rythme du film pour mieux approfondir des caractères complexes et ambigus. Certains lui reprocheront des facilités, essentiellement sur le fond (car c'est bien l'audace qui prime sur la forme) et d'avoir laissé dérouler un peu naïvement ce huis-clos sensuel. Peut-être, toujours est-il qu'une fois rentré dedans, il devient très difficile d'en sortir, ce cocktail explosif recelant une véritable émotion. Alors nous aussi nous rêvons d'un monde meilleur et arrivons au générique la tête dans les étoiles, touchés par cette très belle tentative pas si commune que cela. Bénéficiant d'une excellente distribution, "The Dreamers" est à découvrir absolument.