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Un visiteur
3,5
Publiée le 28 octobre 2011
Un film assez particulier il est vrai. L'adolescence que l'on veut chasser mais qui vous colle au corps, le sentiment d'être un adulte alors que vous n'êtes qu'un môme. Grandir dans un tel contexte historique n'a pas du être simple et Bertolucci utilise ici un exemple extrême pour nous le faire comprendre. Les Innocents est bien plus complexe qu'il n'y parait et au final, on comprend que les provocations les plus crues ne sont finalement que le reflet d'un sentiment de fragilité extrême.
Encore en lice à Paris, on y va un peu à reculons, devant l'odeur de souffre des réalisations Bertolucci, et surprise, c'est beaucoup moins malsain que prévu. Une histoire originale, qui remet en scène 1968 vu de la cinémathèque et du quartier Soufflot ou St Michel. Et il faut saluer le niveau de reconstitution historique, surtout dans les vues extérieures. Une sorte d'hommage et de pied de nez à une certaine utopie. On ne peut que saluer les jeunes acteurs, puisque leur rôle n'est pas facile, mais l'humour sauve certaines situations, et surtout, on sent bien l'atmosphère d'une époque où tout semblait possible, sexuellement et intellectuellement. Bref, pas mal du tout.
"Innocents - the dreamers" est un film aux diverses facettes. L'histoire de trois jeunes adultes qui laissent libre cours à leurs fantasmes et qui refont en quelques sortes leur éducation, sur fond de révolution sociale (mai 1968). Il y a indéniablement une forte dimension sensuelle et envoutante dans cette univers confiné, fou et anarchique, au calme des révolutions extérieures mais pas forcément moins mouvementé. Bernardo Bertolucci a surtout bien fait de ce concentrer sur cette dimension hédoniste de son film tant la dimension historique est superficielle et très souvent anecdotique et la déclaration d'amour au cinéma que le réalisateur tente dans ce film est assez vaine puisqu'elle est seulement faite de références obscures assez méconnues et juste ancrée dans le jeu pervers de deux jumeaux, ce qui est fort déplaisant. Mais même cette atmosphère calme et luxueuse a ses failles puisque le jeu et l'histoire, par la perversion des personnages et la débauche à laquelle il se livrent, quittent peu à peu l'hédonisme pour se retrouver purement et simplement dans le ridicule et le quasi-grotesque. "Innocents" est donc un film multiple, une déclaration bancale faite au cinéma qui n'égale en rien "Etreintes brisées" d'Almodovar, dans la mesure aussi où Bertolucci semble être dénué de toute notion de style et du pudeur.
Si Bertolucci avait voulu faire ce film pour m'agacer il ne s'y serait pas prit autrement, tant il aligne les habituels tares qui gangrènent une certaine forme de cinéma d'auteur, à commencer par cette tendance à regarder le monde et l'histoire par le petit bout de la lorgnette. Si le film prend pour contexte les évênements de Mai 68, il ne les traite jamais, si ce n'est dans son introduction où le cinéaste s'offre une reconstitution sans âme de l'affaire Langlois. Une fois les trois protagonistes ensemble, on oublie le contexte politique et historique pour s'enferrer dans de sempiternels tics auteuristes. On suit donc un jeune américain et deux jumeaux gosses de riches, qui déambulent dans un appartement plus vaste qu'un terminal d'aéroport et qui nous emmerdent avec leurs névroses et leurs histoires de cul vaguement subverssives.
c'est un très beau film, j'ai beaucoup apprécié le fait de pouvoir observer au ralenti eva green de cette façon c'est époustouflant!!! quel corps^^!! j'espère qu'elle en refera un autre comme ça!!!
On ne croit pas à cette histoire de trois étudiants enfermés dans un immense appartement en plein mois de Mai 1968. Malgré de de belles images et les références cinématographiques, on n'accroche par manque de subtilité et d'intelligence de la réalisation. Un film creux presque indigent.
Ce film est difficile a critiquer. Il parle de beaucoup de choses a la fois et on se sait pas laquelle va aboutire a la conclusion de l'histoire. A mon sens le film est gaché par un choix de musiques tres mauvais, mais il est bien filmé et captivant malgré tout. Mais il y a trop de points inachevés et l'histoire n'aboutie pas a mon sens. Pourtant, le suspence tiens jusqu'a la fin du film. Bref, une bonne realisation et un tres bon jeu d'acteurs, mais l'histoire est vraiment trop perchée.
D'un sujet qui aurait pu rester banal, c'est en fait un scénario très original, une Eva Green magistrale et une bande son qui nous tient tout le long du film. Les scènes qui peuvent être dérangeantes sont plutôt suggérées en fait, et créent une dynamique au film.
"The Dreamers" est un film superbe, somptueux. Bourré de références cinématographiques, avec une mise en scène vraiment remarquable et surtout : un trio d'acteurs épatant. Ces acteurs sont si bons, ils arrivent à installer ce sentiment de complicité entre eux, c'est juste remarquable. On assiste en tout cas à la révélation d'Eva Green qui irradie le film de sa présence sensuelle omniprésente, cette actrice est incroyable, on tombe sous son charme. Un film qui parle surtout de liberté, une liberté très bien représentée. Un mélange d'érotisme et de politique tout aussi épatant que les acteurs. Ce film représente le génie du grand Bernardo Bertolucci. Une œuvre qui ne laisse pas indifférent.
Un très bon film. Ce film raconte jusqu'où les adolescents peuvent tester leurs limites,d'ailleurs il se déroule durant la période de mai 68. C'est un film dérangeant,très glauque,malsain,mais terriblement envoûtant Et les 3 acteurs principaux sont très bons.
Éva Green magnifique dans son rôle et physiquement. Mai 68, la quête de la libertés, le cinéma prend forme et a des adeptes. Drame prenant et fin splendide avec Edith Piaf, a voir.
Merveilleux ... Eva Green est jouissif dans ce film. C'est un super scénario, remplit de référence cimatographique. Un film unique dans son genre, il n'y a rien à en dire, il est parfait ... Le parallèle entre la liberté des jeunes dans un apartement, et Mai 68 est super bien fait. A voire comme film, il est énorme.
Ce que j’ai préféré, sans aucun doute ce sont les nombreux hommages au cinéma ( : Rien que pour cela, le film mérite déjà qu’on lui mette la moyenne… Ensuite, ce trio qui s’aiment et se détruit ! Les acteurs jouent merveilleusement bien ! La relation presque incestueuse ne nous laisse pas indifférent et nous montre à quel point le milieu de la famille peut devenir étouffant à un tel point qu’il en destructeur… Parce que c’est bien de là que tout part, non ? La relation parents/enfants entre la mère qui ose à peine émettre un avis et le père, poète raté qui emmerde son fils et que son fils emmerde. Un film efficace qui nous fait ressentir un tas d’émotion… Un film génial, dans le contexte « mai 68 » avec des ados paumés qui ne savent plus où se mettre. Seul point négatif, peut-être un peu trop de scènes de nus.
Le film évoque la libération sexuelle et nous montre comment une rencontre peut tout changer. Le choix du lieu et de l'époque nous indique tout de suite dans quel monde on va tomber. Excellent casting, Michael Pitt est une révélation, tout d’abord perdu dans cette famille très libérée, sans gêne, peu pudique. On a affaire à une vraie initiation à la vie. La relation entre le frère et la sœur gêne, clairement, on se met dans la peau du personnage principal et on comprend sa réticence et son étonnement. Et peu à peu, il se libère, il met de côté ses préjugés pour goûter à cette aventure. Et à côté on a les parents, impuissants, qui avaient pourtant toutes les preuves devant eux. Bon film, qui peut-être dérangeant mais qu'il faut regarder l'esprit ouvert.