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dougray
238 abonnés
1 904 critiques
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1,0
Publiée le 25 janvier 2008
Une pseudo-reflexion sur Mai 68 et la liberalisation des moeurs (plus pretexte à montrer des scènes de cul un peu crus qu'autre chose) mais surtout un film long et ennuyeux et des personnages bizarres joués par des acteurs pas convaincants (Michael Pitt pas terrible, Louis Garrel dont je comprendrais jamais pourquoi il persiste dans le cinéma...) . On va dire que c'est pas mon genre de film. Reste la découverte d'une future grande actrice : la superbe Eva Green!
Innocents ou l'histoire de 3 jeunes qui vivent dans un monde à eux et partagent leurs expériences, plutôt osées parfois et à la limite de la folie.. Beaucoup de référence cinématographique, une bande son vraiment sympa, des acteurs sincères dans leur rôle. Vraiment interessant.
Bon film de la part de Bertolucci qui avec the dreamers nous plonge dans la jeneusse de trois personnages en plein mai 68 à Paris. Film à mon sens étroitement lié avec les Amants réguliers ou l'on retrouve également Garrel dans le Paris du mai 68. Trés bonne intérprétation pour les trois acteurs, ils sont tous aussi bons les uns que les autres et je félicite en particulier Michael Pitt même si son accent est assez lourd tout le long du film. A travers ce paris de 68, on découvre un frére et une soeur qui sont siamois ( marque sur l'paule ) et qui vont faire la connaissance d'un jeune américain passionné de cinema comme eux. Trés intéréssant les rapports entre Green et Garrel qui vont jusqu'a la fusion et tout faire ensemble sans se quitter, relation qui est vue par Pitt comme malsaine. De plus, les nombreux paralélles avec des films des années 30-40 inclus dans le film est intéréssant et montre que le réalisateur trouve inspiration dans certains films passé. Les quelques scénes érotiques complétent le film mais n'étaient pas insipensables. En revanche, plusieurs choses me génent, tout d'abord le fait que ce film stigmatise mai 68 en montrant que ce sont les étudiants qui commence à attaquer la police alros que cela ne s'est pas toujours passé ainsi. De plus, je ne vois pas pourquoi Green prend le tuyau de gaz, c'est inutile dans le film et puis le pavé qui les sauve, je toruve cela un peu gros. Dommage que le film finisse de ctte facon.
Il faut retenir de cet excellent film les idées des personnages diverses et intéresantes, sa musique de l'époque et aussi le jeu des acteurs. Sinon, il existe bien sûr des clichés et des moments d'ennui mais qui ne surpasse pas la mise en scène. A voir absolument.
Histoires d'amour et d'amitié à Paris sur fond de Mai 68 et de guerre du Viet Nam. Huit clos sensuel et voluptueux entre trois adolescents qui se cherchent. Assez quelconque au départ, l'intérêt vient progressivement et l'histoire prend toute son ampleur dès que les protagonnistes restent cloitrés et ne sortent plus de l'appartement. Truffés de références, d'extraits de films, de documents d'actualité, mais aussi de musique, le film retrace très bien l'état d'esprit de l'époque mais les évènements extérieurs ne sont là qu'en toile de fond. Ils n'interviendront que lors des derniers moments du dénouement de l'histoire. Bertolucci signe un film intimiste, direct, parfois dérangeant mais rempli d'une belle émotion et visuellement très beau. Et les trois interprètes magnifiques de naturel nous font passer un très bon moment.
J'ai apprécié ce film - surtout son petit côté sexuel - mais il est clair que vous n'aurez pas la révélation avec ce film petit bourgeois. Enfin, ça peut rappeler leur enfance à des spectateurs qui n'ont pas vécu dans la pauvreté et ont eu la chance de cultiver longuement leur naïveté.
J'ai trouvé intéressant de dépeindre une relation fusionnelle entre jumeaux, c'est ce qui rend le film étrange voir malsain ?
Ce film est une petite merveille. Enormément de références cinématographiques mais surtout une prestation époustouflante, magnifique, splendide d'Eva Green. C'était son premier rôle et je suis certain que ça restera un de ses plus grands rôles. En un mot, splendide...
Film bancal et audacieux dans ses partis pris inattendus. Malgré ses défauts de style et certaines maladresses dans le récit, Dreamers surprend pourtant, se remet en question, égare le spectateur ; avec du recul, ce film paraît quasiment expérimental dans ses choix. Et en plus, il est finalement très beau. A voir sans hésiter.
Un excellent film que je ne serai pas près d'oublier ! L'histoire est captivante, touchante, osée et percutante . Le trio d'acteurs est magnifique. les scènes du films sont à la fois drôle, touchante et érotique. Bref un excellent moment ciné . Culte. A voir et revoir !
Huis clos entre trois jeunes (et beaux) adultes dans un grand appartement bourgeois sur fond d'éveil à la sexualité et de révoltes soixante-huitardes. Le film débute bien, mais l'ensemble reste propret, tant sur le fond que la forme, et la trame historique est rendue presque anecdotique.
Après quelques films franchement décevants, Bertolucci revient avec une oeuvre qui s'inscrit parfaitement dans sa thématique : la cinéphilie, le sexe libérateur et aliénant, la révolution active ou passive. Les critiques trouvent que l'auteur regarde mai 68 avec ironie et cynisme. Personnellement, je pense qu'il pose plutôt un regard distancié sur cette période et qu'il montre bien que l'apport essentiel de mai 68 se trouve dans la révolution des moeurs et non pas dans la révolution politique. Il oppose des jeunes très passifs face aux événements, mais qui appliquent dans leur appartement les idéaux de mai 68 (faites l'amour, pas la guerre) aux étudiants présents dans la rue qui revendiquent plus de tolérance en brandissant le Livre rouge de Mao (qui ne fut pas un modèle de tolérance, lui-même). De toute façon, ce qui intéressait plus Bertolucci, c'était de réaliser un film érotique où le sexe est vu de manière totalement décompléxée (le film aborde tout de même le sujet tabou de l'inceste). Force est d'admettre que son film est très sensuel et même assez excitant, qu'il stimule donc aussi bien les sens que notre intellect. De plus, il est toujours agréable de voir des extraits de chef d'oeuvres de l'époque et des années 30. Les cinéastes invoqués par Bertolucci font partie des plus grands : de Truffaut à Godard en passant par le maître Bresson. On sent dans ce film un véritable amour pour le cinéma, pour le sexe, pour la liberté et la poésie, bref pour tout ce qui fait le sel de la vie.
Les deux étoiles vont aux acteurs qui font de leur mieux pour donner à ce film un sens. En fait, cela aurait pu se passer en 1960, en 1970 ou en 2004 et on ne voit pas pourquoi il fallait rattacher cela à Mai 68. Avec un film intimiste, on a toujours l'impression d'être un voyeur mais dans ce film, je me suis réellement senti comme tel. Fi des pudibonderies, mais les scènes érotiques, certes bien filmées, ne sont là que pour mettre en valeur des corps de jouvenceaux et d'une jouvencelle au demeurant charmants mais on ne voit pas ce que cela apporte. Si mai 68 était réellement la trame de fond, alors il aurait été plaisant de faire ressortir l'apprentissage sexuel et politique dans les dialogues ou les actes. Au lieu de cela, on doit assister à des dialogues absolument médiocres et sans intérêt et des scènes d'ébats sexuels sans grand intérêt. Bref, je suis déçu mais il en faut pour tous les goûts.
Bertolucci nous livre ici un huis clos mettant en scène trois adolescents soixante-huitards ; se servant ainsi d'un contexte historique légendaire pour combler les lacunes d'une oeuvre qui se voudrait irrévérencieuse mais qui n'est qu'empâtée et sans réelle fantaisie.
Exploitant le registre de l'initiation sexuelle à souhait, les personnages se livrent à leurs badinages intempestifs dans une atmosphère innocemment perverse qui devient rapidement oppressante et lassante.
Le spectateur n'est pas choqué, il est ennuyé ; mises à part quelques scènes ou l'érotisme bascule maladroitement dans la pornographie. La psychologie des personnages se voudrait retorse, elle est simplement "cliché".
On s'attendait à un film intimiste relatant la réelle implication politico-sociale de trois jeunes dans un Paris survolté, qui se découvrent peu à peu un penchant pour la débauche ; on se retrouve avec "un ménage à trois" incestueux et quelques idées (ah, quand même) révolutionnaires d'une banalité effarante.
Ajoutez à cela des scènes qui n'inspirent que perplexité : à noter la réaction presque naturelle des parents quand ils découvrent les corps nus entassés de leurs deux enfants et de leur invité ; bien que le père ait une mentalité ancrée dans les traditions. J'aurais aimé avoir des parents comme ça : il y aurait tous les jours des orgies chez moi, et ces derniers participeraient à la rédaction des bristols ;)
Je mets quand même une étoile pour saluer la prestation des acteurs qui ont tenté d'apporter à leurs personnages cette touche de fraicheur fânée dans un film d'une trivialité totalement aseptisée.
Dommage. Bertolucci nous avait pourtant habitués à mieux.
C'est faible. Le mille et unième huis clos incestueux avec jeux pervers et gages sordides à la clef. Bertolucci parvient avec un certain talent à faire cohabiter l'écoeurant et le banal. Certains se pâment devant l'habileté du maître à créer une ambiance glauque et oppressante : premièrement ce n'est pas un gage de satisfaction pour le spectateur ! Deuxièmement, qu'ils viennent visiter ma cave, je crois que je suis bon pour la FEMIS. Les acteurs sont cependant assez justes, notamment Eva Green et Michael Pitt.