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Arthus27
91 abonnés
557 critiques
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3,5
Publiée le 30 avril 2024
Un thriller plutôt réussi bien que prévisible. Obsession jouit d'une mise en scène maitrisée et parvient à maintenir un bon niveau de tension tout du long. En revanche, le film pèche par la caractérisation un peu étrange des personnages, probablement dû à l'âge du film.
J'avais beaucoup aimé le début. Délicieusement années 70 avec une musique tout à fait arrangée dans le style ultra romantique mais ce qui est étonnant c'est que cette musique n'évolue pas du tout quand on passe au thriller; il y a comme une anomalie. Cela n'est pourtant rien quand on est censé comprendre que l'enfant a la même tête et la même taille que la mère. C'est très très décevant et rend la fin vraiment ridicule.
La femme et la fille d’un homme d’affaires sont malencontreusement tuées dans un dérapage lors d’une remise de rançon. Plus tard, il rencontre une demoiselle qui est la copie de sa défunte épouse.
Quand on recycle, il faut savoir manier cet art brillamment et c’est ce qui fait défaut cette fois-ci. Outre un final grotesque, Brian de Palma s’empêtre dans une intrigue farfelue et, qui plus est, invraisemblable à la moralité discutable. Ce film a uniquement le mérite de donner envie de revoir Sueurs froides. Néanmoins, la psychologie du protagoniste est assez bien décrite.
Petite déception pour moi après avoir visionné ce film de Brian De Palma. Le jeu terne de Cliff Robertson ne m'a pas convaincu. Heureusement, Genevieve Bujold et surtout John Lightgow semblaient plus habités par leurs personnages, mais l'ensemble est assez empesé, lent, peu inventif. Autre défaut, j'ai deviné les principaux rebondissements bien en avance. Quant au "méchant" de l'histoire qui a tout manigancé depuis le début avec un machiavélisme certain, il se fait finalement tuer bêtement, ce qui manque de crédibilité.
Michael Courtland (Cliff Robertson) est un riche promoteur qui a une vie de famille heureuse, entouré de sa femme Elizabeth (Geneviève Bujold) et de sa fille. Tout bascule le jour où celles-ci se font kidnapper. En collaboration avec la police, Michael ne paye pas la rançon demandée. Lors de leur fuite, les ravisseurs et les otages trouvent la mort. Plusieurs années après, Michael se rend à Florence et rencontre une femme qui est le sosie de son épouse décédée. L’intrigue est plutôt intéressante, le rythme n’est pas toujours effréné mais on se laisse prendre au jeu. Le dernier bouleversement de l’histoire est malin (sauf la scène finale qui est totalement improbable). Malgré tout, le film n’a pas très bien vieilli, les dialogues sont souvent inadaptés et c’est parfois un peu ennuyeux.
Un sous Hitchcock très décevant, le film commence bien avec l'enlèvement, puis dès qu'il y'a la rencontre à Florence, le film devient très ennuyant avec quasiment aucun dialogue, des balades interminables et une musique à laquelle je n'adhère pas du tout. La fin rattrape un peu le tout mais malheureusement celle-ci est trop calquée sur "Vertigo" du coup il n y a rien d'innovant et Brian De Palma fait preuve d'un gros manque d'originalité, seule l'arnaque est bien montée mais trop tirée par les cheveux . La scène finale enfonce le tout tellement elle est "nianiante". Bref un film à oublié même si la fin est divertissante mais trop ressemblante au chef d'œuvre du maître du suspens.
Alors là, j'ai rarement vu un film aussi ridicule. Un minable plagiat de Vertigo dans une histoire invraisemblable, où on prend le spectateur pour un idiot. spoiler: Lors de l'enlèvement, on voit une petite fille, la fille du héros, une actrice lambda et la première femme de ce dernier c'est à dire Geneviève Bujold qui se font séquestrer puis à la fin du film quand on est censé comprendre l'intrigue et qu'on nous montre à nouveau ce qui s'est passé lors de l'enlèvement, hop, la gamine et ben voyons c'est Geneviève Bujold qui joue une petite fille, qui va grandir et devenir la soit disant Sandra celle dont le héros va tomber amoureux en la rencontrant par hasard en Italie, par ce qu'elle ressemble étrangement à sa femme. Donc, il y a Geneviève Bujold la 1ère épouse qui meurt mais sa fille jouée par une actrice petite fille lambda va, par un tour de passe- passe,ne plus être cette actrice lambda mais Geneviève Bujold qui ressemble à sa mère, Geneviève Bujold, et qui se fera passer pour elle à l'âge adulte pour manipuler le héros du film et lui extorquer une 2ème rançon, le tout orchestré par le meilleur ami du héros. Donc, le héros couche avec sa fille sans le savoir et le spectateur se fait manipuler. par ce que le twist qui semble spectaculaire arrange les scénaristes mais est invraisemblable.
De Palma continuateur de l’œuvre d’Hitchcock cela n’a peut être jamais été aussi vrai que dans cet Obsession. On suit un richissime homme d’affaire qui au cours d’un voyage en Italie rencontre une jeune femme qui est le sosie de sa défunte femme. L’intrigue est bien menée, mais c’est surtout la mise en scène virtuose de De Palma qui vaut de s’arrêter sur ce film. Ça fourmille d’idées dans tous les plans et j’en ai presque oublié de penser au dénouement du suspens qui pour le coup m’a déçu. Ça n’est pas celui que je conseillerais en premier à quelqu’un voudrait découvrir sa filmographie mais c’est un film à voir sans aucun doute.
Le cinéaste Brian De Palma rend hommage avec inspiration au metteur en scène qui lui a souvent servit de route dans sa filmographie, Alfred Hitchcock !! "Obsession" commence à la fin des années 50 avec un homme d'affaires vivant harmonieusement avec son épouse et sa fille jusqu'à ce que celles-ci soient enlevés contre une rançon d'une valise a jeter à bord d'un fleuve de plusieurs milliers de Dollars qui seront des feuilles normaux, ces dernières décèdent lors d'une course poursuite avec la police. Quinze ans plus tard, le père meurtri se rend en Italie pour des affaires et en rentrant dans une église qu'il a cottoyé autrefois avec son épouse, il voit une jeune femme ressemblant à sa fille de façon frappante auquel il lui demande de la rencontrer plusieurs fois puis voir la vérité. Ce que j'aime bien chez Brian De Palma, c'est le coté mystère de ses intrigues, on est perdu par moment jusqu'à l'aboutissement final qui nous surprend. La mise en scène est maitrisée comme le scénario astucieux de Paul Schrader et puis le réalisateur se paye mème le luxe de prendre le compositeur attitré d'Alfred Hitchcock, Bernard Hermann qui nous livre des partitions magnifiques. Cliff Robertson est remarquable de mème que la jeune actrice qui joue à ses cotés puis dans les seconds roles John Lithgow. Un très bon film à suspense que je recommande.
Un thriller envoûtant, à l'atmosphère Hitchcockienne, au scénario brillant, à la mise en scène virtuose, et rythmé par la sublime partition de Bernard Herrman. 3,75
On le sait désormais, Brian De Palma est un grand admirateur d’Alfred Hitchcock. Si ses hommages ne se sont pas encore véritablement aperçus dans ses premiers films, on peut tout de même citer la référence à “Fenêtre sur cour” avec le voyeurisme de De Niro dans “Hi, Mom !”, “Obsession” est clairement un clin d’oeil à “Vertigo” et “Rebecca”. Cliff Robertson joue ici un homme d’affaire américain qui voit sa femme mourir après avoir refusé de payer une rançon exigée par des kidnappeurs. Quelques années plus tard lors d’un voyage en Italie, il rencontre une femme ressemblant trait pour trait à sa défunte femme. Malgré les conseils de son ami, il y voit une seconde chance qu’il ne souhaite pas laisser passer. Si au premier abord on a envie de soulever le piètre performance de l’acteur, son côté vieux jeu mélodramatique et les situations parfois ridicules donnent un ton morbide à l’intrigue. Entre photographie baroque qui a mal vieillie et psychologie presque irréelle, “Obsession” est une oeuvre qui nous plonge dans une incertitude étonnante. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Sans doute un des pires films que j’ai pu voir. Je déteste cette musique de Bernard Herman envahissante et ici d’une lourdeur invraisemblable, je n’aime pas les artifices cinématographiques grossiers sans aucun intérêt, qui cassent le rythme du récit, je ne supporte au cinéma ni les mensonges vis à vis des spectateurs ni les absences de limites intellectuellement décentes comme ici la trahison injustifiée femme/mari et fille /père et pire encore, l’inceste. Je n’aime pas un héros négatif au point d’être totalement amorphe et stupide. Je suis furieux qu’un cinéaste ait osé plagier Vertigo en rendant une copie qui le caricature. Bref, je n’aime rien en dehors des plans sur Florence et ses richesses artistiques. Indiscutablement, De Palma a un talent de cinéaste mais ici il s’en ait servi pour abimer le cinéma avec un tel choix de sujet, c’est impardonnable à mes yeux. Je comprends mieux ce soir une des raisons des absences de limites du cinéma moderne. Hitchcock s’était imposé quelques règles, De Palma aucune. Or, il ne peut exister un art sans limites.
Brian De Palma n'a jamais caché son admiration pour Alfred Hitchcock. Admiration qui lui fut d'ailleurs beaucoup reprochée. Ici, et on ne tarde pas à s'en rendre compte, on sent clairement l'influence du maître et de son "Vertigo". Seulement voilà, si ce dernier était déjà ennuyeux à souhait et plombant, cette "Obsession" l'est encore plus. Mais qu'est-ce qu'on se fait suer devant ce truc. Le pompon étant carrément atteint quand Bujold et Robertson discutaillent dans l'église. Après ça, toujours rien, on s'ennuie toujours à mourir. Il n'y a rien. Que dalle. Tout le monde erre sans savoir quoi faire. J'en viens à la fin : mais sérieux, c'est quoi cette mascarade ? Ça se voulait percutant, mais c'est risible tant c'est capillotracté. Et c'est d'autant plus désolant de voir ça quand on sait que c'est Paul Schrader qui a écrit le scénario. Schrader, c'est quand même le mec qui a fait "Hardcore", c'est pas le scénariste du dimanche. Pour moi, rien ne sauve ce film. Rien. Au niveau de la réalisation, on a connu De Palma bien plus inspiré. Et sa caméra qui tournoie lors de l'accolade finale relève plus de la frime qu'autre chose. Quant aux acteurs... une catastrophe. Robertson est juste fantomatique. Et son jeu atteint des sommets de ridicule lorsqu'il lui faut s'énerver. Quant à Bujold et John Lithgow, ils ne laissent hélas que bien peu de souvenirs non plus. Un film raté de A à Z.
Un excellent Thriller Réalisé par Brian De Palma ; il nous offre avec " Obsession " une direction d'acteurs de grande classe, une mise en scène extrêmement efficace et comme toujours une photographie de qualité. Son très bon scénario, (coécrit avec Paul Schrader qui a également commis "Taxi Driver") glisse de façon très habile du mélodrame romantique vers un thriller fantastique. Basée sur la passion obsessionnelle, l'intrigue nous délivre une histoire au final digne de ce maestro du suspense qu'est Brian De Palma. Ajouter à tout cela une BO très présente signée Bernard Herrmann, et un casting séduisant avec la belle prestation de Geneviève Bujold et le jeu solide de Cliff Robertson.