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chrischambers86
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3,0
Publiée le 12 décembre 2012
Encore une oeuvre envoûtante de Brian De Palma où le rèalisateur transporte ses fantasmes très « hitchcockiens » dans un suspense / psychologique captivant, ce qui ne lui rèussit pas mal car la fascination pour "Obsession" s'accompagne d'une grande virtuositè expressionniste! Cliff Robertson est remarquable mais c'est Geneviève Bujold qui remporte le morceau dans une prestation particulièrement ambigüe, en èvitant (parfois de peu) le ridicule! Pas un must cependant de De Palma (le film a quelque peu vieilli depuis 1976) mais une ètrange histoire d'amour avec des moments fascinants: les intèrieurs (comme les extèrieurs) de la magnifique basilique San Miniato al Monte, la très belle scène du cimetière florentin (beaucoup trop courte malheureusement) ou le ralenti èblouissant dans le final à l'aèroport! La musique est de Bernard Herrmann, compositeur fètiche d'un certain Sir Alfred Hitchcock...
Assez grosse déception en revoyant ce film, bien que je sois un fan de Brian de Palma et de Hitchcock. Dans ce genre de thriller, on admet volontiers une certaine dose d'invraisemblance, voire d'incohérence, pour peu qu'il tienne en haleine et emporte la conviction par la subtilité de sa réalisation. Mais ici, c'est vraiment trop : le scénario, lourdingue et mal ficelé, n'est absolument pas crédible. De plus, l'élève de Palma n'a pas la finesse du maître, dans les détails notamment. Les comédiens n'ont pas non plus le charme et la présence des grands comme James Steward, Grace Kelly, Cary Grant et autres interprêtes hitchcockiens. Heureusement, De Palma a fait beaucoup ensuite...
Excellent film de De Palma. Encore une fois, le réalisateur montre qu'il sait magnifiquement capter les images et possède un vrai talent de mise en scène! L'histoire, intrigante, tient habilement le cinéphile en haleine jusqu'à un dénouement en apothéose. De Palma s'inspire bien évidemment de Hitchcock et on retrouve aussi plusieurs analogies entre ce film et "Body Double" qu'il filmera un peu plus tard (scène où la caméra tourne autour des 2 personnages...). Bon film qui s'intègre parfaitement dans la filmographie du réalisateur!
Magnifique relecture du "Sueurs Froides" d'Alfred Hitchcock, ce drame onirique et flamboyant est finalement bien plus personnel qu'il ne veut bien le laisser croire. De Palma s'est complètement approprié les thèmes de l'original en y ajoutant une perversité supplémentaire. Superbe hommage, outré et inspiré jusque dans la sublime musique qui finit de boucler la boucle.
Encore bouleversé par la mort de sa femme, un homme d'affaire rencontre le sosie de celle-ci, et en tombe fou amoureux. De Palma reprendra souvent des thèmes d'Hitchock pour ses propres films, mais "Obsession" est peut-être le plus marquant à ce niveau. On y retrouve plusieurs similitudes avec "Vertigo", sans compter la BO signée Bernard Hermann. Mais loin de pondre une simple copie, De Palma s'approprie ces thèmes avec son style très personnel (on retrouve quelques doubles focales, contre plongées, etc.). Le film oscille ainsi entre drame, et suspense sur les premières et dernières 20 minutes. John Lithgow débute sa collaboration fructueuse avec le réalisateur, tandis que Cliff Robertson incarne subtilement et tout en retenue le protagoniste. Il ne s'agit pas là du meilleur de De Palma, mais "Obsession" est loin d'être inintéressant.
Situé entre 2 films phares de la filmographie du maître, "Phantom of paradise" et "Carrie", "obsession" déçoit face à ces 2 perles. Le style se rapproche étrangement de certains Hitchcock dans le déroulement et l'intrigue mais l'on a du mal à se passionner dans la quête de notre héros. Final en revanche intéressant et qui donne une bonne impression d'ensemble, mais je ne le situerais pas parmi les meilleurs De Palma.
De Palma a passé sa vie de cinéaste à rendre compte et à se défendre de sa parenté stylistique et narrative avec Alfred Hitchcock qui a parfois été assimilée à un pur plagiat preuve d'un manque d'inspiration. Rapidement qualifié de petit maitre, De Palma a été classé pour toujours un cran en dessous de ses frères d'armes Martin Scorsese, Steven Spielberg ou Francis Ford Coppola. Le fait de s'être maladroitement défendu lui a sans doute été préjudiciable. Il suffit de regarder "Obsession" pour se rendre compte qu'il fait partie des quatre films hommages à Hitchcock avec "Pulsion", "Body Double" et "Blow out". Ici pas d'équivoque possible c'est à "Vertigo" que de Palma et Paul Schrader dédient leur film. Les allusions au chef d'œuvre du maître sont nombreuses comme celle où Geneviève Bujold fait face au portrait en pied de la femme défunte de Michael Courtland (Cliff Robertson) rappelant la naissance de l'obsession de John Ferguson (James Stewart) quand il découvre le portrait de Carlotta (Kim Novak) dans le musée jouxtant une chapelle où l'a mené sa filature. Si on s’en tient à la comparaison entre les deux films, il est certain que la partition de De Palma un peu too much fait pâle figure. Tout d'abord Cliff Robertson un peu mécanique n'est pas James Stewart qui rendait à merveille le trouble causé par la dualité de la femme dont il devait assurer la filature qui ravivait jusqu'à l'obsession dans son esprit encombré le souvenir d'un amour disparu. spoiler: De son côté, Geneviève Bujold encore relativement méconnue s’accommode parfaitement des deux rôles comme autrefois Kim Novak. Femme enfant elle fait merveille dans la scène phare du film où elle est tout à la fois la mère et sa fille de neuf ans au moment du kidnapping à l’origine de toute la dramaturgie du film . La photographie de Vilmos Zsigmond très marquée de son époque avec son aspect brumeux (« Ne vous retournez pas », « Les duellistes ») paraît aujourd’hui un peu désuète, alors que la luminosité de « Vertigo » remplie de tons chatoyants lui donne une intemporalité propre à son statut de chef d’œuvre du septième art. La musique de Bernard Hermann dont c’est la deuxième collaboration avec de Palma (« Sœurs de sang ») renforce encore une parenté affirmée. Mais c’est surtout dans le déroulement de l’intrigue que l’exercice de style montre ses limites. Le nœud de celle-ci facilement décelable selon une volonté manifeste de Schrader qui donne des indices immédiats orientant clairement le spectateur, nuit gravement à la fluidité du récit. Si de Palma et Schrader avaient été déçus par la conclusion de « Vertigo » jugée peu crédible à leur yeux, au moins Hitchcock avait-il pris le soin de dérouter son spectateur jusqu’au bout ? Ce parti pris trop évident montre sans doute la volonté des auteurs de faire pencher le film sur son versant romantique. De ce strict point de vue on peut dire que De Palma a réussi la relecture d’une des œuvres majeures du maître du suspense en misant sur un romantisme et une sensualité plus affirmés. Geneviève Bujold dont la beauté gracile inonde l’écran est sans aucun doute le meilleur atout de De Palma dans cette entreprise. On sait qu’Hitchcock avait un conflit intérieur avec les choses du sexe qui l’empêchait peut-être outre la censure d’aller au bout de ses intentions cinématographiques. Avec sa manière quelque fois outrancière, De Palma icône du nouvel Hollywood décomplexée ayant connu le flower power, approfondit dans ses quatre films dédiés au maître cette face inaboutie des œuvres originales.
Film au rythme assez lent mais très envoutant jusqu'au rebondissement qui gache beaucoup de chose ! car ce rebondissement est quand meme tiré par les cheveux, cela en meme tellemnt gros que cela en deviens ridicule... Je met 12/20 pour la première heure !
Il n'aura échapper à personne que l'on pourrait résumer l'idée de base de "Obsession" de la même façon que "Vertigo" : un homme tombe amoureux d'une femme qui ressemble beaucoup à une femme qu'il a aimé et dont il se sent coupable de la mort ; mais cette femme n'est pas celle qu'elle croit. Et pourtant, malgré ce même point de départ, difficile de dire que les deux films racontent la même histoire. Dans "Vertigo", Scottie regrette une femme qu'il a peu eu le temps de connaître ; dans "Obsession", Michael regrette son épouse avec laquelle il est marié depuis longtemps. Les deux femmes ne meurent ni de la même façon, ni pour la même raison. Quant à la fin, elles sont incomparables, celle de De Palma étant bien plus capilotractée, voire un peu trop grand-guignolesque, et surtout plus glauque. A noter d'ailleurs que la fin du film doit beaucoup à Bernard Herrmann, qui trouvait la fin du scénario absolument ridicule (De Palma a confirmé) et serait donc en partie à l'origine du dénouement de "Obsession" : la musique de la séquence d'aéroport est d'ailleurs magnifique, et il serait intéressant de savoir si c'est elle qui a conditionné le montage (parfait) ou le contraire. "Obsession" est perçu comme étant à "Vertigo" ce que "Dressed to Kill" est à "Psycho" : un quasi-remake. C'est le cas pour "Dressed to Kill" (excellent mais prévisible), mais pas pour "Obsession", où De Palma se détache de son maître, comme il le refera, de manière bien plus comique, dans le génial "Body Double". On nuancera cependant en trouvant des scènes empruntées à "Rebecca" ou "Dial M for Murder"... Mais qu'importe : De Palma n'a jamais été aussi inspiré qu'en disciple agité d'Hitchcock.
Scénario minable, acteur principal lamentable, musique gonflante, beaucoup de longueurs,... Le résultat ne pouvait qu'être catastrophique. Et ce n' est le rebondissement final qui améliore ce navet. Beaucoup d'ennuie dû à un suspens mollasson.
L'à où l'on peut reprocher à "Sœurs de sang" de trop ressembler à "Psychose", et donc soit de sentir le fabriqué, soit de manquer d'une véritable identité, on ne peut en aucun cas reprocher à "Obsession" d'être similaire à "Vertigo". C'est la même idée de scénario, les mêmes personnages, la même perversité, la même musique. Et s'il est certainement moins brillant que le film d'Hitchcock, c'est cette fois carrément un plus que De Palma s'en inspire. Car en effet, il arrive pour une fois à créer de véritables personnages, des mentalités qui frappent, qui font de l'effet, au-delà des morbides relations qu'ils entretiennent. Il y a de la mélancolie, de l'amour, de la culpabilité, des sentiments dans "Obsession". Et il n'en est que plus efficace que pour cette raison. Et pour ce qui est de la mise en scène, c'est du De Palma, et donc si ça n'échappe pas à quelques effets grand-guignol peu utiles (la fin spoiler: avec Bujold en petite fille frôle parfois le ridicule ), c'est globalement virtuose, succulent à voir, et le suspense est toujours présent, malgré quelques petites longueurs . La musique grandiose de Bernard Herrmann donne beaucoup de relief à cette histoire en en faisant ressortir ses aspects les plus noirs, et du côté du casting, on pourra déplorer le fait que John Lithgow cabotine énormément... mais Geneviève Bujold efface ce défaut à elle-seule, car elle illumine tous les plans où elle apparaît. "Obsession" est clairement un très bon film. Il m'a en tout cas beaucoup plus convaincu que d'autres films de De Palma ("Body Double" et "Pulsions" surtout) plus réputés.
Oeuvre majeure de De Palma où l'inspiration venue de son maître est flagrante et assumée. Film onirique lent et fascinant, sa réalisation est peaufinée à travers notamment une musique sublime et des acteurs en accord.
un film pas désagréable malgré les temps mort car De Palma arrive toujours à nous surprendre dans ses réalisations cependant l'intrigue est mal ficelée et patine largement sur le final.