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inspecteur morvandieu
33 abonnés
2 301 critiques
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4,5
Publiée le 5 novembre 2024
C'est une histoire d'amour sur fond d'espionnage -ou bien l'inverse- dans laquelle Ingrid Bergman, fille d'un nazi incarcéré et jeune femme débauchée, accepte de démasquer des comploteurs nazis réfugiés au Brésil. Avant d'entrer dans le vif du sujet et de l'intrigue, Hitchcock expose l'histoire d'amour naissante entre Alicia et Devlin, l'espion américain qui l'a enrôlée. L'un et l'autre auront-ils raisons de risquer, au gré du scénario, le sacrifice de leur amour et de ne pas se dérober à leur mission patriotique? C'est la question subtile qui se pose tout au long du film et qui constitue son thème, non pas indépendant de l'intrigue, mais complètement impliqué. L'action, typiquement hitchcockienne, n'en prend que davantage de relief. Car, dans l'antre des méchants et inquiétants nazis (ou pathétique, comme l'est Claude Rains, amoureux d'Ingrid Bergman), le rôle d'Alicia est constamment menacé d'être découvert. Le suspense est brillant et Hitchcock lui attache ces petits détails dont il a le secret (la clé de la mystérieuse cave à vin...).Pour ces raisons, après un début de film incertain, le récit devient passionnant.
J’ai eu beaucoup de mal à suivre l’histoire. Je me suis sentie exterieure à l’intrigue. Seulement étonnée de voir tous ces baisers échangés par rapport à la date du film. Trop de paroles mais je suis passée à côté 2,4/5
Sans être le meilleur des Hitchcock, ce film est un suspense tendu en forme de thriller avec une dernière partie qui devient angoissante et une fin spoiler: (qui préfigure quelque part celle des oiseaux) très hitchcockienne et merveilleusement filmée
Le couple mythique Carry Grand et Ingrid Bergman est inoubliable. L'interprétation, tout en retenue de l'acteur, est superbe et la nouvelle muse du Maître, auréolée d’un tout nouveau Oscar, offre une belle démonstration de la blonde, glaciale comme Hitch’ les fantasmait et qui laisse le désir glisser vers les sentiments N’oublions pas aussi qu’en cette année 1946, c'est une œuvre éminemment politique, dénonçant les méthodes sans scrupules des services secrets américains et les risques de l'utilisation de l'uranium
"1/2 étoile" supplémentaire pour Ingrid B spoiler: (2ème prénom de ma fille, c'est dire).
Mélange de suspense, d'espionnage et d'une histoire d'amour contrariée, comme souvent les meilleurs films d'Alfred Hitchcock, même si je classe " Les enchaînés" légèrement derrière la perfection de " La mort aux trousses". Ingrid Bergman est ici magnifique de vulnérabilité et Cary Grant torturé entre ses sentiments et sa mission, qui le contraint à demeurer froid et ne rien montrer de ses sentiments.. Maurice Rains, dans le rôle du "méchant", compose un personnage névrotique, flanqué d'une mère dominatrice et castratrice.. A noter le clin d'oeil d'Hitchcock à la censure de l'époque, avec le plus long baiser à l'écran entre Bergman et Grant, tout en contournant le code Hays..
Un film d’espionnage à l’intrigue un peu trop facile et au suspense assez convenu, limite risible (la fin, vraiment : spoiler: « attention j’ai un pistolet dans la poche », brrrrr ). spoiler: Le coup de la clé subtilisée, dont ne fait même pas un double, ridicule ! spoiler: Quant au nazisme… Allusif et c’est tout. On apprécie par contre le duo Ingrid Bergman et Cary Grant, dans ce chassé-croisé des cœurs, par moment un peu paradoxal. Un Hitchcock moyen-moyen.
Un grand classique d'Hitchcock mêlant mélodrame sensuel et film d’espionnage au suspense allant crescendo, transcendé par sa mise en scène sublime, et illuminé par le couple mythique Ingrid Bergman/Cary Grant.
Un classique d'Hitchcock qui a bien mal vieilli ; le problème majeur étant qu'il est difficile d'adhérer à cette romance torturée qui représente pourtant la base de l'intrigue. Le coup de foudre et le jeu de faux semblants entre les deux tourtereaux ne convainquent pas suffisamment pour croire à cet amour passionnel malgré l'aura glamour du couple, les scènes d'embrassades interminables en deviennent assez pénibles et trahissent des lourdeurs de mise en scène ; lourdeurs que l'on retrouvent au niveau technique lors des nombreux zooms et gros plans appuyés dont Hitchcock aime abuser. Les trucages studio pour les arrière-plans urbains sont également un peu trop visibles, d'autant qu'ils sont tout à fait dispensables. Le volet espionnage de l'intrigue est, hélas , encore moins convaincant, n'étant au final qu'une toile de fond pour la romance principale. Pire que ça le complot nazi n'est qu'à peine esquissé et les enjeux sont presque imperceptibles ; le personnage de Claude Rains en fils à sa maman naïf n'a pas grand chose du nazi terrifiant, de fait la fameuse tension Hitchcockienne ne prend à aucun moment. Bref un scénario simpliste, et parfois assez débile, servi par une réalisation ostentatoire, un classique qui n ' a pas supporté le passage du temps. Tout à fait dispensable ...
Rien que pour la longue séance de baisers ce film d'Hitchcock vaut 5 étoiles. Mais je préfère de loin Vertigo à la fois pour l'histoire et le scénario et Kim Novak et James Stewart.
Il y a 75 ans déjà Hitchkok nous donne une très précise leçon de cinéma. Cadrages et lumières. Suspens sans aucun effet de manche. Tout est suggéré, jamais démontré. Les moyens technologiques d'aujourd'hui n'apportent rien s'il n'y a pas cette 'base" à la réalisation.
La fin m’a étonnée par sa brusquerie. Je pensais qu’il y avait une alliance secrète à découvrir. J’en conclus en fait que c’est avant tout une histoire d’amour qu’AH a voulu tourner. En prenant cette affaire d’espionnage comme prétexte. Et finalement c’est aussi bien. Un casting évidemment hautement séduisant et une intrigue à suspense qui nous retient. Le côté romantique est une plue valeur évidente.
Célèbre pour sa séquence longue durée du baiser entre la parfaite Ingrid Bergman et Cary Grant en forme de pied de nez aux censeurs, « Les Enchaînés » est l’un des sommets de la filmographie d’Alfred Hitchcock. Ecrit par le prolifique Ben Hecht, le scénario est un ingénieux mélange d’espionnage et d’amour que le réalisateur met si brillamment en scène. Noire, psychologique, politique même, l’histoire joue subtilement sur ses ambiguïtés, notamment par l’empathie que le spectateur éprouve envers le personnage joué par Claude Rains. Grande absente du début, la tension tarde à montrer son suffocant visage mais une fois installée, elle ne quitte plus l’écran jusqu’au dernier plan de cet excellent film. A noter également la remarquable interprétation de l’actrice autrichienne Léopoldine Konstantin en mère autoritaire et abusive.
L’un des grands chefs d’œuvre d’Hitchcock. L’intrigue est simple et limpide mais elle est servie par une mise en scène brillante et jamais ostentatoire (les panoramiques au service de l’intrigue, la scène du baiser, un montage acéré). Le duo Cary Grant – Ingrid Bergman est l’un des plus beaux de la filmographie du maître. Ils irradient chaque séquence où ils sont ensemble, par une tension romantique parfaite.