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Spiriel
36 abonnés
318 critiques
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4,0
Publiée le 5 décembre 2008
Un Hitchcock un peu décevant, mais pas départi de quelques séquences virtuoses qui crééent un suspens insoutenable à partir de presque rien. Les deux personnages principaux et les histoires de sentiments sonnent un peu faux. L'influence de Selznik? Reste un bon film, complexe.
Ce film d'espionnage n'est pas des plus passionnants et ce n'est pas le film de Hitchcock qui ait le mieux vieilli. Certaines scènes demeurent néamoins très réussies, comme notamment la dernière. Insuffisant à mes yeux pour qualifier "les enchaînés" d' incontournable.
"Les enchaînés" ("Notorious") est un film excellent sur bien nombre de points : scénario, simplicité, photographie (même en noir et blanc), rebondissements et intrigues, psychologie et interprétation des personnages, etc. Mais ce qui m'a le plus impressionné dans ce film d'Alfred Hitchcock, est sa parfaite maîtrise de la caméra, premier outil cinématographique. Il n'y a seulement qu'à voir la scène où Ingrid Bergman, majestueuse et belle comme jamais, ivre et allongée sur le lit, fait la connaissance de l'impressionnant et charismatique Cary Grant : la tête dans les nuages, et à l'envers, la caméra filme ce qu'elle voit de la même manière, à l'envers ! Cette scène tout simplement grandiose, résume à elle seule la beauté de ce film, et le talent indescriptible de son auteur. Un film à consommer avec du vin et du miel, au clair de la lune avec sa dulcinée, par le spectateur, avec pour obligation de s'habiller avec un beau costume de préférence. "Notorious" est un film qui met l'eau à la bouche, et qui ne donne envie de boire que du bon vin, et de ne manger que le fruit défendu, la cerise sur le gâteau, comprenez une femme, car les femmes, à l'image du personnage joué par Ingrid Bergman, ne sont-elles par des friandises qui ne demandent qu'à être goûter ? L'un des films le plus romantique et le plus délicieux qu'il m'a été donné de voir...et de goûter ! C'est comme cela que le cinéma devrait être : un plaisir jouissif.
Notorious peut-être considéré, à juste titre, comme un chef d'oeuvre de l'Art hitchcockien. Un film dans lequel rien n'est laissé au hasard, un film dans lequel chaque objet prend son sens. Hitchcock utilise une caméra subjective plus pertinente que jamais et dirige deux monstres de manière impeccable : Cary Grant et Ingrid Bergman. Mais Notorious, en plus d'être un chef d'oeuvre de l'épuration, est une déchirante histoire d'amour : deux êtres qui s'éprennent l'un de l'autre sans vraiment se comprendre ; deux êtres séparés par les répercussions de l'Histoire. Bien entendu, le nazisme n'est pas qu'une simple toile de fond : Hitchcock l'explore comme une maladie psychique ( la relation oedipienne entre Sebastian et sa mère en témoigne ) mais aussi comme une réalité difficile à surpasser : Devlin et Alicia pourront-ils s'aimer et se retrouver malgré la présence du fléau qui continue de se propager dans les esprits ? Avec sa mise en scène incroyablement rigoureuse et un trio d'acteurs qui touche à la perfection, Notorious a tout de l'oeuvre indispensable. Une leçon de cinéma signé Alfred Hitchcock.
Enorme classique Hollywoodien , surement l'une des meilleurs réalisations d'Alfred Hitchcock , " Notorious " tourné en 1946 , nous emmene dans une affaire d'espionnage à suspense et une histoire d'amour entre Ingrid Bergman ( vraiment parfaite dans ce role , avec sa sensibilité superbement mis en avant par ce réalisateur ) et Gary Grant ( mélangé entre sentiment et détachement au vù de sa fonction )
Fille d'un nazi , Alicia se voit proposer par le FBI , une mission patriotique en approchant un ancien ami de son père vivant à Rio de Janeiro pour les informer de leur agissements et de leurs différents contacts dans le milieu nazi . Mais la belle, tombe amoureuse de son contact américain .
Parfaitement réalisé , " Les enchainés " arbore de magnifique plans en noir et blanc , soulignant la grace et la magnificience du regard d' Ingrid , avec un suspens haletant , voir glaçant , au vù de la scène où elle dérobe une clef ou en regardant le visage d'alex sebastian (Claude Rains )et de sa mère , lors de la prise de conscience d'Alicia de l'empoisement dont elle fait part .La scène finale , meme abrupte , ne laisse aucune équivoque quand l'avenir de son dénoument . Splendide !!!
Par la période noir de l'époque et par la beauté de ce couple , ce film serait surement le " Casablanca " d'Alfred . Tout simplement succulent !
Un bon film mêlant romance sur fond de thriller, le film bénéficie d'une excellente écriture comme toujours chez Hitchcock on ne s'ennuie donc pas et tous les enjeux (dramatique et policier) sont parfaitement gérés. On reste encore impressionné par la faculté du maitre à créer du suspense avec trois fois rien ou à nous expliciter tout les tenant et aboutissant d'une scène par le simple biais de sa mise en scène. Je mettrais juste un bémol sur la musique un peu vieillotte et sur le jeu de Gary Grant qui se repose un peu trop sur son charisme naturel. à noter un plan final d'anthologie qui conclue merveilleusement le film.
Classique parmi les classiques,ce film ne peut decevoir personne tant il est accompli sur le fond comme dans sa forme.Alternatives de gros plans sondant l'âme et plans séquences étirés au maximum pour accentuer l'angoisse des situations.Ingrid Bergman est tout simplement prodigieuse et son rôle est digne d'un Oscar d'interprétation.D'ailleurs ,le travail des acteurs est majeur dans la reussite de ce film.Je suis vraiment en admiration mais mon coeur ne bat pas pour ce genre de film comme il peut battre pour Marnie qui reste mon Hitchcock préféré.La recherche de la perfection se fait souvent au détriment d'une émotion perdue chez certains spectateurs dont je fais partie.
Un excellent film d'espionnage mené de main de maitre par sir Alfred.Le duo Grant/Bergman fonctionne à merveille.Les scénes au suspense insoutenable dont Hitchcock à la recette sont au rendez vous pluto deux fois qu'une.Surement mon film préfèré de ce grand cineaste.Avec deux dernieres séquences à la mise en scéne grandiose dont l'une est une inoubiable descente d'escalier et l'autre une extraordinaire métaphore sur les portes de l'enfer. Le point faible peut être que grant et Bergman tombe trop facilement dans les bras l'un de l'autre mais bon faut bien un peu de romantisme.
"Notorius" , réalisé en 1946, c'est tout simplement un modèle de film hitchcockien, ce qui revient à dire un modèle de grand film. Comment arriver à un résultat virtuose avec une mise en scène simplifiée au maximum ? C'est en regardant "les enchainés" que l'on peut comprendre beaucoup de choses pour écrire et réaliser des films. Le grand Hitch part avec un scénario politique traitant du nazi sous fond d'espionnage, avant de livrer une intrigue parfaite amplifiée par une mise en scène plus qu'impressionante. Le prétexte politique laisse vite place à l'histoire d'amour. Car "les enchainé" est l'occasion de découvrir l'un des tous meilleurs couples hitchcockien, formé par Alicia, fille d'un nazi, et Devlin, espion américain. Ingrid Bergman, égérie à ce moment-là du Maître, est filmée comme personne n'a su le faire; elle illumine l'écran de sa présence, accompagnée d'un Cary Grant exellent dans un rôle assez différent de son registre habituel. Cette histoire d'amour est sublimée par le scénario qui met en conflit l'amour et la morale (la mission d'espionnage). Il faut alors rajouter à ce couple la performance réussie de Claude Rains en nazi. En fait, Hitchcock a peut être là inventé le thème du triangle amoureux avant tout le monde ! Maître Alfred nous offre ici une leçon de mise en scène, enchainant(...) les plans mémorables avec toujours une simplicité confondante. Citons ainsi pour le plaisir le zoom partant de l'escalier vers la main tenant la clé, la découverte de la bouteille cassée dans la cave, le final j'en passe et des meilleurs. Finalement, "les enchainés" c'est un peu comme la version hitchcockienne de "casablanca" en bien mieux ! L'apogée de l'art d'or hollywoodien ! La perfection d'un style intemporel ayant atteint son paroxysme ! Un film qui prouve qu'Hitchcock est le plus grand ! En un mot, un chef d'oeuvre incontournable !
Dès le premier instant, Ingrid Bergman et Cary Grant sont enchînés. Chef-d'oeuvre intemporel qui inspira la trame de générale de Mission : Impossible 2, ce monument de suspense (ah ! la séquence de subtilisation des clefs) et de romantisme tragique (est-on vraiment fixé sur le sort du couple ?) reste toujours aussi délectable près de 60 ans plus tard. C'est cela Les Enchaînés. Et c'est sublime.
Des acteurs excellents, un scénario en béton, un noir et blanc impeccable, du suspense tout au long du film....c'est ça, Hitchock... c'est ça, le cinéma !!!
"Les Enchaînés" est un des plus grands chefs-d'oeuvre d'Alfred Hitchcock. Se déroulant à la fin de la seconde guerre mondiale, le film nous raconte l'histoire d'Alicia (Bergman), une américaine d'origine allemande, engagée par Devlin (Grant), un espion américain, pour effectuer une mission d'infiltration auprès d'un groupe nazi. Ce film d'espionnage est aussi et surtout une grande histoire d'amour contrariée entre ces deux anti-héros. Comme toujours avec Hitchcock, le scénario entretient parfaitement le suspense, les dialogues sont ciselés et la mise en scène est remarquable et inspirée. Les acteurs sont excellents. Cary Grant impose tout son charisme dans son personnage manipulateur et macho. Ingrid Bergman est absolument magnifique et parvient à retranscrire toutes les facettes de son rôle difficile. Leur couple est un des plus beaux que j'ai vu à l'écran. Quant à Claude Rains, il est formidable dans son rôle ambigu. La musique de Roy Webb sert bien le film, mais manque un peu d'originalité et reste loin de la qualité des compositions de Bernard Hermann. Notons également que le noir et blanc est sublime et que la longue scène du baiser est un beau pied de nez à la censure de l'époque. "Les Enchaînés" est un de mes Hitchcock préférés.
Avec Les Enchaînés (1946), Alfred Hitchcock réalise là l’un de ses plus beaux films. Un scénario passionnant, où un agent du FBI demande les services de la fille d’un espion Nazi, en lui demandant de travailler pour les Etats-Unis, elle ne savait pas encore dans quoi elle mettait les pieds. La mission qui lui est confiée : s’infiltrer auprès d’un ancien ami de son père, en l’épousant, les agents seront certain qu’elle sera au plus près des choses. Alors qu’elle doit jouer un double jeu, Alicia tombe sous le charme irrésistible de Devlin (l’agent du FBI). Les voilà tous les deux enchaînés, contraint de devoir à la fois, garder des distances, tout en étant crédible en filatures. Se fondre dans la masse sans dévoiler son identité. C’est sur ces thèmes que Hitchcock tire son épingle du jeu. Avec un suspens haletant, rarement dans ses films, nous avions connu une telle tension ! A la fois crispant et tendu, on suit pas à pas, la progression de ces « deux espions », irréprochablement interprétés par le tandem Cary Grant & Ingrid Bergman.