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    The Apprentice
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    211 critiques spectateurs

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    Cinemadourg
    Cinemadourg

    766 abonnés 1 516 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2024
    Voilà un biopic saisissant, dressant le portrait de Donald Trump de ses débuts jusqu'à son ascension médiatique et financière, incarné par un Sebastian Stan particulièrement crédible.
    Le film explore les années de formation de cet homme d'affaires mégalomane, offrant une chronique de l'Amérique des années 1970-1980 où les magouilles dominaient les coulisses du pouvoir (cela a t-il changé depuis ??).
    Malgré la personnalité détestable du personnage principal, le récit parvient à rester intéressant, proposant un rythme soutenu qui réussit à garder le spectateur en haleine durant 120 minutes.
    Aidé de l'avocat Roy Cohn (campé par un très bon Jeremy Strong), Trump le stratège manie toutes les ficelles du businessman arriviste avec une ambition sans limite, rendant l'histoire fascinante, malgré ce protagoniste central inspirant peu de sympathie.
    Instructif et absorbant pour découvrir ce que l'ultra capitalisme peut engendrer de pire !
    Site CINEMADOURG.free.fr
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2024
    Le parcours de Ali Abbasi, cinéaste dano-iranien, est assez surprenant, avec notamment le bizarre Border et le brillant Les nuits de Masshad. Pour son premier film américain, il ne se rate pas, avec The Apprentice, évocation des années d'apprentissage de Donald Trump, coaché par un mentor sans scrupules. Comment Donald, le caneton un peu tendre, est-il devenu un loup monstrueux du capitalisme nous est montré sans fard, mais avec ironie et humour, dans une mise en scène clinquante et clipesque, qui donne un rythme fou et une efficacité certaine à un récit sans fioritures. Sans qu'on puisse accorder un soupçon de sympathie au futur président des États-Unis, le scénario à charge n'est cependant pas aussi prononcé qu'il aurait pu être, devenant crédible de par cette relative mesure. C'est aussi un portrait accablant de ces années de libéralisme américain, de Nixon à Regan, ce dernier promettant de "rendre sa grandeur à l'Amérique", un slogan que Trump n'oubliera pas. Si Sebastian Stan est impeccable dans le rôle de l'apprenti qui va dépasser son maître en termes de cynisme, c'est surtout Jeremy Strong qui impressionne dans un rôle glaçant d'avocat immoral et insolent qui règne sur un New York corrompu.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2024
    Comme son titre, emprunté à l’émission de téléréalité diffusé sur NBC en 2004, l’annonce, "The Apprentice" raconte les années de formation de Donald J Trump dans les décennies 70 et 80, sous la houlette de Roy Cohn (1927-1986), un avocat sans scrupule, venu de la droite républicaine (il fut le conseiller juridique de McCarthy et le procureur général qui envoya à la chaise électrique les époux Rosenberg).

    Les Etats-Unis sont décidément un pays fascinant. Comment un tel film, sans concession pour son ancien (et futur ?) président, a-t-il pu s’écrire, se financer, se tourner, être distribué sans en être empêché par une armée d’avocats ? Si Kamala Harris avait besoin d’un clip de campagne, certes un peu long, "The Apprentice" en serait un tout trouvé.

    À force de voir le septuagénaire, on avait oublié que Donal Trump, né en 1946, avait été jeune. Dans les années 70, il marche encore sur les traces de son père, un magnat de l’immobilier. Écrasé par la figure paternelle, il trouve en Roy Cohn une figure paternelle de substitution, qui l’introduit au gotha new yorkais et le sort de quelques mauvais pas. C’est auprès de lui qu’il se forge un mental de tueur, un cynisme à toute épreuve et une idéologie simpliste : le monde est composé de deux catégories d’individus, les winners et les losers.

    "The Apprentice" ne reconnaît au futur 45ème président des Etats-Unis aucune circonstance atténuante. Donald Trump ne montre aucune compassion pour son frère aîné, qui mourra alcoolique en 1981. C’est un prédateur sexuel qui jette son dévolu sur une mannequin tchécoslovaque, Ivana Zelníčková, qui lui fera trois enfants avant d’être copieusement trompée et répudiée. C’est surtout un homme d’affaires sans scrupules à l’ego étourdissant. The Apprentice ne lui épargne rien, qui stigmatise son obésité, sa calvitie.

    Le film est servi par l’interprétation impressionnante de ses deux héros. Sebastian Stan pousse la ressemblance avec son personnage à un point inouï. Mais Jeremy Strong n’est pas loin de lui voler la vedette dans le rôle, vénéneux à souhait, de Roy Cohn, tour à tour sublimement maléfique et pathétiquement pitoyable.

    "The Apprentice" est remarquablement écrit. Son scénario, qui revisite l’histoire américaine des décennies 70 et 80, la chute de Nixon, la quasi-faillite de la ville de New York, les années disco et Sida, est mené à un rythme d’enfer. The Apprentice n’a qu’un seul défaut : son héros est tellement détestable qu’un film qui lui est tout entier consacré n’est franchement pas agréable à voir.
    Citrouilleman
    Citrouilleman

    76 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2024
    Un film brillamment réalisé qui décrit l'ascension d'un monstre. Cynique et glaçant. Utile pour nous rappeller qui sont vraiment ces gens.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    Donald Trump est un jeune héritier en faillite cherchant par tous les moyens à faire ses preuves dans le milieu des affaires immobilières. Il fait la rencontre d'un certain avocat véreux new-yorkais, Roy Cohn, dont il devient l'ami et l'apprenti, absorbant le mode de vie et la mentalité de "tueur" de son maître à penser. Progressivement, Trump enchaîne les succès et l'élève dépasse le maître, laissant tout le monde sur le carreau et construisant des tours à New-York. En salle le 9 octobre.

    spoiler: "The Apprentice" nous explique les rouages psychologiques qui ont fait de Donald Trump l'homme odieux, vulgaire et égocentrique qu'il est aujourd'hui. On découvre la responsabilité de Roy Cohn dans l'affaire, personnage tout aussi antipathique mais à minima doté d'un certain sens de l'honneur auprès de ses proches et vivant une double-vie. J'ai eu peur dans la première moitié en constatant que le film se montre complaisant avec Trump. Même s'il l'attaque par la suite, Ali Abbasi tente d'expliquer (de justifier?) les dérives du personnage polémique. L'intrigue est intéressante et bien calibrée : les épisodes et mutations mentales ne s'enchaînent pas trop vite. Toutefois j'ai eu beaucoup de mal à accrocher aux personnages tant je me sens éloigné de leur mentalité mortifère. C'en est presque un documentaire tant l'affect est interdit avec l'ensemble des individus présentés.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2024
    Le film reste une fiction, car si il reprend les grandes lignes le film reste clairement un film de propagande anti-Trump et reste donc un film militant qu'il se doit de prendre avec des pincettes. Beaucoup de mensonges ou de réinterprétation de certains éléments. Mais outre sa dimension "historique" biaisée, on peut y savourer plutôt le genre pamphlet avec toute la parodie et/ou la calomnie qui en découle à la façon du théâtre que façonne ce duo Trump-Cohn qui a tout d'une mafia à col blanc. C'est "Une Etoile est née" dans l'univers politico-financier avec un soupçon de Shakespeare moderne. La mise en scène est judicieusement dans un style façon documentaire, comme si un reportage suivait l'ascension d'une jeune ambitieux pour une télé-réalité. Le duo Trump/Stan et Cohn/Strong fonctionne à merveille, au diapason ils offrent tous les deux une performance dantesque jouant sur les fantasmes autour de ces deux hommes. Donc si on prend le film au premier degré il s'agit un biopic faussé et politiquement dirigé comme n'importe quelle propagande, mais si le film est pris comme un pamphlet et déformant oscillant entre drôlerie et saloperie le film est une réussite savoureuse.
    Site : Selenie.fr
    S
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 823 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2024
    On comprend mieux après avoir visionné ce film la réticence du clan Trump à sa sortie en salles. Ali Abbasi revient sur les débuts de celui qui va devenir le grand magnat de l'immobilier à New York. Il met notamment en avant le rôle de son mentor à ses débuts, Roy Cohn (formidable Jeremy Strong), spoiler: qu'il va trahir par la suite
    . Sebastian Stan campe merveilleusement bien le personnage de Trump sans pour autant tomber dans la caricature. Ce film montre bien le caractère de ce gamin du Queens qui va, au fil des années, construire son succès grâce à son ambition mais aussi ses trahisons. Même s'il y a une part de fiction, le personnage reste fascinant à analyser. Très percutant.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    910 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2024
    Film sympathique sue The Apprentice, nous montrant l'ascension du jeune Donald Trump (un excellent Sebastian Stan) sous l'aile de l'entrepreneur Roy Cohn (Jeremy Strong qui vole la vedette à chaque apparition).

    On pense à Vice, Succession ou Wall Street (en version beaucoup plus light), tandis qu'Abbasi filme son récit avec une facture visuelle semblant parfois émuler un métrage sorti au début des 90's (ère MTV).

    C'est fun et parfois acide, mais finalement assez schématique et attendu dans son programme. Ce qui est bien dommage car le casting est encore une fois excellent (Stan qui se mue peu à peu en Trump en maîtrisant ses mimiques, ou Maria Balakova en Ivanka), malgré des personnages sans aucune subtilité (on comprend que Donald poursuit en justice les producteurs devant toutes les s*loperies qu'il y fait).

    Un bon moment quand même !
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2024
    A quelques semaines de la si importante présidentielle américaine, il faut absolument aller voir The apprentice.

    Le film d'Ali Abbasi nous fait voir Donald Trump avant le succès. Il nous fait ressentir d'une façon presque charnelle l'extrême médiocrité du bonhomme et son incommensurable confiance en soi, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer.

    L'extrême culot, allié à une souveraine mauvaise foi, soulève des montagnes, comme le montrait également la série Tapie. Mais Trump ne serait certainement pas Trump s'il n'avait pas rencontré l'avocat Roy Cohn, mentor d'une exceptionnelle immoralité, magistralement campé par un Jeremy Strong (Succession) au sommet de sa forme.

    La mise en scène d'Abbasi est sage (on est loin de démence de ses films précédents). La reconstitution du New-York des années 70 est incroyablement réussie.

    The apprentice se regarde avec une délectation honteuse (car les deux "héros", auxquels ont finit par s'attacher par la grâce de la narration, sont tout de même des salopards de la pire espèce) et une curiosité malsaine : le film nous fait entrer dans la fabrique du monstre. Ou comment un petit con écervelé peut devenir un dangereux magnat, pris en main par un Pygmalion génial et sans scrupule.
    Audrey L
    Audrey L

    633 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2024
    Faux poulain, vrai requin... Si vous avez quelques accointances trumpistes, fuyez. The Apprentice est assez engagé contre le Monsieur à la perruque étrange, et n'y va pas avec le dos de la cuillère. On pensait naïvement que Donald Trump s'était hissé au rang de millionnaire par quelques bons placements avisés, on découvre l'horrible réalité d'un requin qui s'est fait passer pour le sympathique petit poulain inoffensif (l'apprenti parfait) auprès d'un grand nom de la finance, spoiler: qu'il a égorgé à blanc à la première faiblesse (sa séropositivité rendue publique)...
    On est encore ébranlé par la traîtrise et la méchanceté de ce milieu, par le rapport aux femmes plus que douteux qu'a entretenu l'ancien président, et on sait que si le film frappe si fort, c'est qu'il craint (comme beaucoup) le retour de La Mèche à la Présidence... Dans une Amérique qui est bouleversée par ses positions quant aux guerres actuelles, par un plan financier et social catastrophique, et qui veut/redoute (selon le parti politique) le bulletin du (très prochain) vote en faveur de l'ex-Président, The Apprentice tente de mettre en lumière une ascension malhonnête, douteuse, dérangeante. Dans ce rôle, Sebastian Stan semble cabotiner à mort, jusqu'à ce qu'on se rappelle des réels meetings du Président ("Ah non, en fait, il joue bien."), et Jeremy Strong continue de montrer qu'il est un acteur investi et touchant dans les rôles de pourris de la finance (Succession). On regrette cependant le grain "vieille VHS" de l'image, un parti-pris de mise en scène qui veut coller à l'ambiance "rétro", mais qui est vraiment pénible passé cinq minutes (c'est moche). Sans vouloir réinventer le monde, The Apprentice dévoile une honteuse vérité sur l'ascension d'un Président, moins self-made-man qu'il voudrait le faire croire, et plus "requin prêt à bouffer son maître, à la première faiblesse". Au-delà de toute politique, il en reste deux acteurs, Sebastian Stan et Jeremy Strong, dans un bras-de-fer hallucinant.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    690 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2024
    Ali Abbasi raconte une success story pas comme les autres. Celle de la naissance d'un démon, de la transformation d'un homme, de la montée en puissance de Donald Trump. C'est souvent brillant, et le film offre un regard unique sur le personnage.
    Roger D
    Roger D

    79 abonnés 880 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2024
    e film reflète tout ce qu'on peut détester chez une personne ego surdimensionné, capacité à écraser autrui sans remord, mentir avec aplomb et exploiter ceux qui l'entourent pour arriver à ses fins. Voilà ce que nous montre ce film sur ce triste personnage et qui malgré tout arrive à ses fins et fut président et peut être de nouveau...Tout est détestable chez ce personnage et on ne peut que le détester au vu de ce qu'il à été capable de faire (et fait encore). Mais les gens voient aussi un mec qui a sa propre tour et qui est milliardaire...donc sa réussite. Stan est étonnant en Trump avec sa façon de refaire les mimiques ou gestes et Strong en maître qui lui à tout appris est juste nickel. Excellent film en tous cas.
    NOTE : 8/10
    Direct-actu.fr
    Direct-actu.fr

    232 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2024
    The Apprentice explore la transformation de Donald Trump, du fils d’un promoteur immobilier en magnat impitoyable. Le film retrace son ascension à travers son lien avec Roy Cohn, son mentor, qui l'a initié à des règles impitoyables : attaquer sans cesse, nier toute accusation et revendiquer la victoire à tout prix. Jeremy Strong incarne magistralement Cohn, tandis que Sebastian Stan, en Trump, adopte ses gestes et son style, donnant vie à cette métamorphose fascinante. Le réalisateur Ali Abbasi évite la caricature et dresse un portrait complexe de Trump, montrant un homme d’abord maladroit et en quête de reconnaissance, puis dévoré par l’ambition et prêt à tout pour réussir.

    Ce film n’est pas un simple réquisitoire contre Trump. Au lieu de le réduire à une figure caricaturale, il explore la construction de son personnage public et privé, entre fascination et détestation. On y découvre un jeune homme qui, influencé par Cohn, se façonne une identité de « tueur » et non de « looser », prêt à manipuler et mentir pour atteindre ses objectifs. Abbasi cherche à comprendre la psyché derrière cet homme controversé, offrant un regard nuancé sur sa transformation personnelle et professionnelle.

    Ainsi, The Apprentice ne se contente pas de relater l’histoire que tout le monde connaît, mais propose de la revisiter en révélant les origines de ce mythe américain, tout en mettant en avant les performances impressionnantes de ses acteurs.
    Blankovitch
    Blankovitch

    48 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2024
    Oui c'est un film à charge. Mais quand on charge un des pires être humain de la planète ça fait du bien. Les deux acteurs principaux sont excellents, la production et la mise en scène sont léchées. Un très bon film sur une très mauvaise personne.
    LLDS76
    LLDS76

    19 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2024
    Très grand film de monstre réalisé par Ali Abbasi. Ce cinéaste brillant ne cesse de m’impressionner de films en films. The Apprentice raconte l’histoire d’un vampire (Trump) qui cherche à absorber tout l’essence vitale de son avocat brillant pour monter. Une histoire du capitalisme, qui portraye la façon dont l’Amérique a fabriqué ses propres démons. 5/5
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