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Hollywood-Biographer
202 abonnés
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3,0
Publiée le 26 novembre 2024
Le biopic sur Donald Trump est remarquablement bien incarné par l'acteur principal, Sebastian STAN, qui réussit à capturer l'essence du personnage avec une grande justesse. De plus, le rythme du film est bien maîtrisé, rendant l'histoire captivante du début à la fin.
En sélection officielle au dernier festival de Cannes, le long-métrage d’Ali Abassi n’a pas fait grand bruit, repartant bredouille de la Croisette. Pourtant, le film a de nombreuses qualités à faire valoir. D’abord, par le portrait qu’il dresse de Donald Trump, sans concession, d’un homme prêt à tout pour devenir quelqu’un, dans un pays où la réussite économique est érigée en valeur première, et permet toutes les outrances. Le récit ne s’intéresse qu’à une courte période de la vie de Trump, mais il s’agit de celle qui l’a fait devenir ce qu’il est aujourd’hui. Et, évidemment, en toile de fond, on projette les faits et gestes de ce jeune arriviste sur ce qu’il est devenu, ces dernières années, en tant que président des États-Unis. Mais, ce qui étonne dans le film d’Abassi, c’est la découverte de son mentor, l’avocat Roy Cohn, qui est présenté comme l’homme qui a totalement façonné l’homme d’affaire et futur président. L’interprétation faite par Jeremy Strong de ce personnage hors du commun est absolument démente. Il s’agit d’une des prestations les plus virtuose vue cette année sur grand écran. Mais peut-être que l’acteur sera oublié des prochains Oscars, au vu du sujet ultra politique et polémique du long-métrage. En tout cas, il vole presque la vedette à Sebastian Stan, qui réalise une prestation également très convaincante, puisqu’il incarne Trump avec un mimétisme saisissant. Avec ces deux prestations remarquables, un récit haletant et une mise en scène enfiévrée, Ali Abassi nous propose une plongée glaçante dans les origines de la lente dérive démocratique américaine.
J'ai vu ce film une fois avant les élections et une demi fois après. Intéressant,d'un point de vue documentaire, permet de mieux comprendre la "vie d'avant" de Donald Trump.... Film à charge ou à décharge ? Qui peut le dire ? Un assez bon moment...
L’ascension d’un gars du Bronx ayant de grosses ambitions personnelles dans le monde de l’immobilier New-Yorkais ; faire mieux que son père, devenir un homme puissant quel qu’en soit le prix : Donald Trump. Sous l’aile d’un avocat véreux, il va se construire un réseau solide et devenir plus ignoble que son maître : la créature de Frankenstein dépassera voire dévorera son créateur. Souvent drôle mais surtout cynique, ce portrait d’une des personnalités les plus polémiques des 50 dernières années fait froid dans le dos ; mais ce qui est le plus terrifiant encore, c’est que ce biopic est prétexte à dépeindre un ultralibéralisme sans limite, érigé en religion, l’individualiste qui nie les masses au profit du puissant. La théorie du ruissellement, chère à Reagan, prend tout son sens ici comme chez nous. Avec ce film, présenté à Cannes et sortant en pleine campagne US, Ali Abbassi s’éloigne du biopic bien sage ; la réalité montrée comme telle tient de l’horreur. Le capitalisme libéral est clairement dénoncé, et cette dénonciation dépasse les frontières US et montrent au combien le capitalisme financier est délétère sur l’économie réelle. Le monde des puissants n’est pas très beau à voir : pression, dénonciation, menace, chantage,… tous les coups sont possibles pour arriver à ses fins ; et le peuple est nié, sans défense… Ali Abbassi décide même de ne pas le montrer. Sans aucun temps mort, ce film est chirurgical, cinglant et implacable. Le Trump de fiction pourrait paraitre excessif ; mais il a malgré tout du mal à se hisser à hauteur de l’original ; donc on ne peut qu’y croire ; jusque dans la scène de viol visant à montrer à quel point le pouvoir de ce type d’homme est démesuré, rien, ni personne ne doit résister. Les deux acteurs principaux sont au diapason avec un Donald Trump plus vrai que nature ; aux tics bien identifiables mais sans jamais sombrer dans la caricature. Edifiant. On serait curieux de voir l’ex président fulminer devant cette marionnette sur pellicule, grotesque, amoureuse de l’argent, du pouvoir et surtout de lui-même ; lui qui a voulu faire interdire la sortie du film aux EU durant la campagne présidentielle. Un biopic punchy, malaisant, qui va au-delà d’une charge contre l’homme : un brûlot contre un système. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
La réalisation à la façon d’un documentaire apporte un réalisme qui rend glaçante l’observation de la naissance du monstre que nous connaissons aujourd’hui. L’incarnation est bluffante et les seconds rôles également brillants.
Trump et son univers impitoyable. Un film plus qu’intéressant avec des acteurs convaincants et une très bonne mise en scène . Comme il est impossible de vérifier la véracité de certains passages, on peut imaginer le parti pris à charge du réalisateur. Une ambiance de l’époque bien reconstituée aussi, À voir surtout qu’il a été réélu, cela donnant une dimension supplémentaire à l’ensemble
Le biopic sur les premières années de Trump aurait pu être plus incisif d autant plus que le cinéaste a su réaliser un film nerveux et rythmé digne des années 80. la première heure sur l apprentissage est vraiment réussir, la deuxième partie manque d audace et d ambition . mais quel duo d acteur , pour eux le film vaut le détour.
Le film décrit avec brio l’ascension absolument sordide de cet affreux personnage. On comprend mieux sa personnalité et ses choix quand on voit d’où il vient et auprès de qui il s’est formé. Le mérite du film est de ne pas caricaturer Trump et son mentor en laissant toute l’ambivalence et l’ambiguïté s’installer. C’est aussi un magnifique film sur NYC, les années Sida et les années Reagan. La reconstitution de l’époque et du climat est remarquable. Les acteurs sont fabuleux et Sebastian Stan parvient à donner vie et parfois de l’humanité à un Donald Trump dénué de tout scrupule. Une excellente interprétation toute en finesse et intelligence. Je suis ressorti de la séance perturbé par tant de cynisme et de conflictualité.
Film fascinant, autant que les personnages (réels ou fictionnels?), qui nous entraine dans un monde aux sentiments très violents. Vif, très bien joué et historiquement instructif pour ceux qui n'avaient qu'un aperçu succinct de la vie de DT.
Abbasi réussit une vraie prouesse avec ce film qui, comme dans ses précédentes œuvres, convoque le monde de l’illusion, des faux-semblants, de la monstruosité et de la pourriture cachée derrière la façade - ici des boutons à manchette ornementés de diamant Tiffany et des lettres Trump en réalité des bibelots en toc. Dans cette scene, la meilleure du film, Cohn comprend à quel point sa création a échappé à Frankeinstein.
Ce film retraçant la jeunesse ou supposée jeunesse de D Trump se regarde avec plaisir et curiosité. La métamorphose de ce jeune homme soumis au regard, à l’avis et à l’autorité de son père en un homme sans pitié ni empathie est impressionnante. Le rôle primordial qu’a (qu’aurait?) joué son avocat devenu son mentor est terrifiante et reflète combien D Trump est (fut ?) influençable. La BO est énergisante! À voir
The Apprentice retrace l'ascension vers le pouvoir du jeune Donald Trump grâce à un pacte avec l'avocat conservateur et entremetteur politique Roy Cohn.
Vraiment pas fan des biopics en général, celui-là, découvert à Cannes en mai dernier, fut une bonne surprise.
Exercice pourtant périlleux de réaliser un biopic sur un personnage aussi controversé. Beaucoup de voix se sont d'ailleurs élevées pour dénoncer le risque de renvoyer une image sympathique de l'homme et de finir par lui rendre hommage à travers un regard qui pourrait se révéler trop empathique. Pourtant, s'il on est parfois amusé par ce personnage hors normes, qui ose tout, l'on reste avant tout sidéré, pour ne pas dire effrayé, devant cet homme tantôt enfant gâté, tantôt menteur égocentrique, mais surtout capable du pire.
Exercice encore plus périlleux pour Sebastian Stan de rentrer dans la peau de l'ex (et futur ?) Président des Etats-Unis. Il s'en sort avec les honneurs, parvenant à reproduire certains tics et mimiques sans pour autant tomber dans la caricature. Et que dire de la performance impressionnante de Jeremy Strong, incroyable mentor sans scrupules qui finira par être dépassé par l'élève. Oscar du meilleur second rôle assuré ?
En faisant le choix de ne se focaliser que sur une période précise de la vie de Donald Trump, le film évite l'écueil du biopic classique, qui, en voulant tout couvrir de la vie de son personnage, finit en général par ne rien raconter d'intéressant.
Une mention spéciale à la reconstitution réussie des années 80. Avec ces couleurs et ce grain d'image vieilli, l'on se croirait parfois tout droit replongé dans un épisode de Dallas ! Quel plaisir également de réentendre des hits de l'époque de New Order, des Pet Shop Boys ou de Baccara.
Mais si le film a le mérite de sortir des sentiers battus des biopics trop sages, et de ne pas en faire trop dans la dénonciation lourde du personnage (qui n'a pas vraiment pas besoin de ça pour que l'ensemble soit à charge), Il lui manque toutefois un petit quelque chose pour emporter et convaincre complètement.
L'ascension de Trump dans ses premières années: provoc, cynisme, satyre, mégalomanie, misogynie... Tout est laid dans ce personnage mais le déroulement du film est passionnant. Mention spéciale à Jérémy Strong, dont l'interprétation est remarquable.
L’intérêt du film est de découvrir Roy Cohn, magistralement interprété par Jeremy Strong. Sebastian Stan fait le job dans la peau de Donald Trump, sans que l’on apprenne grand chose, à part qu’il avait un frère décédé d’alcoolisme. Visuellement, on est souvent proche du soap…