The Apprentice
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Fêtons le cinéma
Fêtons le cinéma

718 abonnés 3 119 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 11 novembre 2024
The Apprentice confirme la médiocrité du cinéma d’Ali Abbasi, réalisateur du surestimé Gräns (2018) et de Ankabut-e moqaddas (2022) où s’observait déjà une complaisance dans le filmage de la monstruosité humaine. Il s’agit cette fois de retranscrire l’ascension politique de Donald Trump sous l’influence de son mentor, Roy Cohn, un avocat d’affaires : le récit d’apprentissage, qui repose sur plusieurs règles d’abord explicitées puis mises en application telles que l’attaque comme stratégie d’approche ou la négation de toute vérité qui pourrait s’avérer incommodante, prétend disséquer le futur président des États-Unis et prend la peine, pour cela, d’ouvrir son corps sans pourtant accéder à son âme, moins encore à ses ambiguïtés morales. Le style caméra à l’épaule confère à l’ensemble des airs de faux documentaire auquel se heurtent des partis pris clinquants – montage agressif à la manière d’un clip, musique omniprésente – si bien que la démarche du réalisateur devient progressivement imprécise, sinon incohérente. Celui-ci cède, une fois de plus, aux reflets de son personnage idolâtré alors que le discours de fond exige, lui, sa démystification. La seule idée pertinente consiste à représenter Trump comme un consommateur avide de conseils, de passe-droits et de pouvoir : son supérieur symbolique, ledit Roy Cohn, se voit spoiler: dévoré de l’intérieur à la fois par la maladie mais également par son élève
.
Voilà donc une production superficielle et trop longue qui s’empare d’une figure monstrueuse dans l’unique but de tirer profit de son aura médiatique.
AZZZO
AZZZO

313 abonnés 832 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 19 octobre 2024
C'est un film provocateur, cinglant et utile.
En pleine campagne présidentielle américaine, sortir un film sur les jeunes années d'un des deux candidats est une provocation utile. Ali Ababasi explique les origines du personnage menteur, tricheur et outrancier qu'est devenu Donald Trump. Il montre son désir de réussir à tout prix, son cynisme, la dureté des relations familiales et, surtout, l'importance de Roy Cohn dans sa vie. C'est très bien document, très réaliste avec une touche de romanesque. Le choix de tourner avec un 8-64 mm Canon donne un grain rétro au film. Difficulté technique qui dut être importante pour l'équipe de tournage mais qui se révèle efficace puisqu'elle donne l'illusion de regarder un documentaire des années 80. Autre choix intelligent d'Ali Abbadie : il n'y a pas de critique ouverte de Donald Trump. Il filme ses années d'apprentissage. Le regard critique ne vient pas de lui mais du spectateur qui voit l'homme glisser vers l'immoralité.
Un film punk très réussi.
remyll
remyll

198 abonnés 448 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 29 janvier 2025
Rendre Donald Trump encore plus horrible et arriviste que cela semble impossible. L’aspect le plus interessant et amusant du film est la manière dont le réalisateur présente la relation entre le jeune homme d'affaires débutant, en galère mais très ambitieux et son redoutable avocat sans scrupule. C’est vraiment le seul aspect réussi du film. Après, tout demeure assez caricatural dans la mise en scène. Sans parler du choix de celle qui interprète sa première femme Ivana et qui est franchement très éloignée de l’originale. Certains aimeront le film comme d'autres le détesteront.
Arthur Guezou
Arthur Guezou

166 abonnés 1 558 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 octobre 2024
“The Apprentice”, un film manipulatoire

Ce film s'inscrit dans la lignée des projets où nous suivons un personnage avec une évolution tellement drastique que le spectateur finit par changer son opinion sur le protagoniste. Il est possible de citer les séries “Tapie” ou “The loudest voice”.

Ici, le film est très bon et nous présente une montée au pouvoir d'un jeune Donald Trump dans l'apprentissage d'une totale domination. Concrètement, le scénario est bien écrit mais manque d'un léger détail et la mise en scène est intelligente et naturaliste.

Effectivement, pour le spectateur, il est facile de se sentir impliqué dans le film au vu de la réalisation. Ali Abbasi a choisi de réaliser son film pratiquement comme un documentaire ; par conséquent, la caméra suit le protagoniste à l'instar d'un reportage de manière fluide et réaliste filmé à l'aide d'une caméra-épaule. Sans compter le fait qu'il y ait des grains sur l'image donnant une sensation d'archivage. Dans son ensemble, la direction photographique n'essaye pas de tricher et montre le vrai New-York, un New-York sans paillette avec une imagerie relativement sale accompagné d'une musique entraînante faisant écho aux pensées de Trump et de son ambition.

En clair, la mise en scène utilise tous les moyens possibles pour rendre l'aventure de Trump prenante par la caméra. Quoi qu'il en soit, la sensation de suivre cet homme est totalement réussie.

Concernant le scénario en lui-même, il est difficile de savoir si cela est fidèle à l'histoire et à la véritable montée au pouvoir de Donald Trump. Cependant, cela n'enlève en rien l'excellente narration dont le film fait preuve. En effet, le film est prenant et gagne rapidement l'attention et l'intérêt du public. La narration est telle que l'empathie pour le personnage joué par Sébastian Stan est présente et s'estompe au fur et à mesure du film au vu des péripéties et de ses actions. C'est une véritable réussite sur le plan de l'intrigue. D'autant plus que le développement est complet et relativement cohérent. Par ailleurs, le film manque tout de même de repère temporel afin de placer le récit dans l'Histoire et les personnages secondaires pourraient être légèrement plus visibles (malgré une omniprésence de Donald Trump).

Très succinctement, le scénario est lucide et raconte un éventail de choses claires oscillant aussitôt vers le drame, aussitôt vers la comédie. Malgré quelques détails, l'ensemble est très complet.

Ali Abbasi raconte avec justesse un pan d'un futur président des États-Unis ; il est important de voir ce film pour la culture ainsi que pour voir l'humain derrière l'homme et surtout de découvrir comment l'humain est devenu monstre.
Clem Lepic
Clem Lepic

41 abonnés 199 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 novembre 2024
Film quasi documentaire sur Donald Trump et sa vie avant d'entrer en politique. Très bon rythme. Ce film dépeint la personnalité de Trump, y compris dans sa relation avec ses amis, sa femme, sa famille. A voir.
Arthur Brondy
Arthur Brondy

236 abonnés 1 037 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 12 novembre 2024
L’histoire de l’ascension d’un homme d’affaire devenu redoutable et surpuissant : Donald Trump. Son mentor va lui apprendre trois règles fondamentales dans les affaires : attaquer, nier la vérité et ne jamais reconnaître une défaite. Une leçon qu’il va appliquer à la lettre tout au long de sa vie. Ce film est la satire fascinante et impressionnante du président des États Unis.
Pierre Kuzor
Pierre Kuzor

120 abonnés 352 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 octobre 2024
A vu « The Apprentice » du réalisateur dano-iranien, Ali Abbasi. Le film retrace l’ascension vers les sommets architecturaux et politiques du jeune et peu sûr de lui Donald Trump, avec l’aide de, en premier de cordée l’avocat Roy Cohn, conservateur, homosexuel et « grand cerveau » lors de la chasse aux sorcières dans les années 50 menée par McCarthy. Cet avocat est un personnage faustien en diable, assumant toutes ses contradictions. Le film que l’équipe Trump a tout fait pour en interdire la sortie, est passionnant dans la peinture de ce duo d’arrivistes dont la motivation est puisée par l’envie démesurée du pouvoir et de passer pour des « tueurs » et non les loosers qu’ils sont aux yeux de la haute société new-yorkaise. Le film dont l’image tout en grain fait énormément penser aux sitcoms américains des années 70-80 est captivant et accompagné d’une bande son musicale du tonnerre. Cynique, caustique, percussif… les 140 minutes passent à toute vitesse et l’on est happé par le pacte maléfique qui unit ces deux personnages qui n’ont aucune considération l’un pour l’autre, si ce n’est que chacun à besoin de l’autre. Ce film n’est pas un biopic sur Donald Trump à proprement parlé car le scénario est plutôt axé sur le binôme (merveilleuse idée) et qu’il ne se concentre que sur quelques années, celles d'apprentissage. « The apprentice » comme son titre l’indique est plus à voir comme un parcours initiatique shakespearien et effrayant. L’interprétation de Sebastian Stan (Donald Trump) est superlative et évite toute caricature. Mais la prestation la plus puissante est celle de Jeremy Strong dans le rôle bien plus intéressant et fondamental qu’est celui de Roy Cohn : spoiler:
une sorte de Gepetto qui se fait dévorer tout cru par sa marionnette spoiler:
. De plus il y a les tubes disco de Donna Summer, Brooklin dreams… et autres pour faire passer les pilules du cynisme et de l’immoralité de façon plus agréable.
lecinema_clem
lecinema_clem

51 abonnés 226 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 novembre 2024
J’espère ne pas faire injure au travail réalisateur ainsi qu’aux acteurs en disant ça, mais je l’ai beaucoup plus vu comme un vrai documentaire plutôt qu’un réel biopic. J’ai été pris de fascination du début jusqu’à la fin. Le jeu d’acteur, l’écriture, les décors y est évidemment pour beaucoup.

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laurie james
laurie james

16 abonnés 180 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 17 octobre 2024
Le grand intérêt du film est de découvrir comment Donald Trump est passé de Donny le fils à papa, lourdaud sans grand talent mais fasciné par l’élite financière au personnage outrancier que l’on connaît aujourd’hui. Vous pourriez être frustré par le fait que le film s’arrête au moment où il le devient après avoir trahi tout le monde.
Le film comporte deux parties aux esthétiques bien distinctes.
A mesure que l’un prend de l’ampleur (Trump/Sebastian Stan) dans tous les sens du terme, l’autre rétrécit (Roy Cohn/Jeremy Strong). Les deux acteurs jouent à la perfection sur ce registre sans jamais en faire trop.
Il ne s’agit pas d’un film polémiste mais plutôt d’un questionnement sur ce qui fait ou non la grandeur de l’Amérique et comment un homme sans grande envergure initiale peut devenir un sinistre démagogue en appliquant quelques principes simplistes mais dévastateurs pour les autres.
Instructif et finement interprété.
Léo Peteytas
Léo Peteytas

20 abonnés 119 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 octobre 2024
Depuis le début des années 2010, il semble que l'on puisse dire, sans trop se tromper, que peu de personnalités politiques auront été aussi clivantes que Donald Trump. En peu de temps, quelques mois/années, l'homme à la chevelure jaune s'est hissé avec brio à la tête du Parti Républicain, a balayé ses oppositions, obtenu une célébrité importante via son utilisation efficace des outils de communication modernes, et est parvenu, contre toutes attentes, à devenir le 45e président des Etats-Unis - imprimant une marque indélébile dans l'histoire récente de son pays, et même du monde, si on compte ses initiatives diplomatiques encore très actuelles. Connu pour son implication dans nombre de scandales, raillé pour ses innombrables frasques, perçu comme une menace pour la "démocratie" américaine - je mets les guillemets car, soyons honnêtes, elle n'a de démocratique que le nom - Trump et/ou ce qu'il représente, symbolise pourtant tous les excès de l'Amérique contemporaine. A ce titre, il ne laisse personne indifférent. C'est certainement le but du bonhomme : Peu importe comment on en parle, l'important, c'est qu'on en parle ! Ses idées à part, pourtant, qui est-il vraiment ? De la série Netflix "Trump : un rêve américain", ressortait beaucoup l'idée d'un personnage - c'est un personnage - à forte personnalité, ayant du "génie" en lui ; pas un idiot, donc ; n'importe qui ne devient pas président de la première puissance mondiale. Son portrait se voulait nuancé ; tel est le but d'un documentaire. Mais le spectateur moyen devait cependant en ressortir avec un sentiment plus positif à son égard, un sentiment allant à l'encontre de l'image communément propagée par les grands médias d'information. Trump n'est pas juste un huluberlu, c'est quelqu'un qui sait ce qu'il fait. Il est entouré et ne laisse rien au hasard ; c'est un homme puissant. Et s'il y a bien un point sur lequel The Apprentice vise juste, c'est celui-ci. Résumé succinct des principaux épisodes de sa vie, le film d'Ali Abbasi est un excellent divertissement usant de Trump - campé par un Sebastian Stan transformé pour le rôle - comme d'un prétexte pour se plonger dans l'univers écœurant des ultrariches, ces gens pétés de thunes qui se foutent du monde et se croient au dessus des lois. The Apprentice raconte en fait tout ce qui dépasse l'imagination du commun des mortels. L'ascension de Donald Trump dans ce milieu du luxe à en crever et du superflu fourni une base parfaite pour mener une réflexion sur le caractère corrupteur du pouvoir. Naturellement, tout est absolument déconnecté de toute réalité terrestre ; tout est hors sol. A l'exception de quelques scènes ou la situation de souffrance des petites gens surgit, comme éclatant tel le bouton d'une fleur dont les pétales s'ouvriraient brusquement, The Apprentice ne déraille jamais de sa cible première : Montrer le n'importe quoi de ce milieu, et la lente mais non moins certaine dérive du principal intéressé, progressivement grignoté par l'appât du gain et du pouvoir. Il ne passe pas de l'état de "gentil" à "méchant" ; il n'y a pas de gentils à proprement parler dans The Apprentice ; seulement des gens aliénés par leur fric et des considérations déplorables. Trump évolue donc - d'un petit bourgeois fils à papa très relativement dans les clous, il devient un véritable criminel en col blanc méprisant les lois, qui utilise les êtres humains comme s'ils étaient ses choses. Le tableau a de quoi faire frémir ; c'est l'arrière cuisine des hautes sphères. L'Être humain est donnée négligeable, seul compte le profit et le pouvoir. Ecraser, dominer autrui afin de parasiter ce qui peut l'être, mais le faire en proclamant que c'est au nom d'un bien supérieur, d'une juste cause, telle est un peu la morale de cette "victoire à la Trump". Il n'est pas qu'un représentant de sa caste, il en est la personnification.
AdamC
AdamC

63 abonnés 275 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 12 octobre 2024
On est vraiment plus dans la semi fiction que le biopic néanmoins le film reste dynamique ! La relation entre Trump et son mentor est très intéressante
Presque déçu que le film s’arrête net en plein milieu de l’ascension ..
dan47
dan47

60 abonnés 154 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 octobre 2024
une très bonne réalisation et des acteurs parfaits. le film bat son plein du début à la fin. très prenant même si on connaît les comportements discutables de Trump
CINÉ FEEL
CINÉ FEEL

62 abonnés 236 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 octobre 2024
Je ne comprends pas … je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas vraiment aimé ce film …. Qui a la base avait tout pour me plaire et que j’attendais, depuis sa présentation à Cannes. ´j’avais beaucoup aimé les deux précédents opus de son réalisateur, très éclectique : Border surtout. On retrouve dans the apprentice la figure du monstre, on y retrouve un grand acteur Jeremy Strong, on espère un portrait au vitriol de Trump, on attend de la férocité,
Et moi je n’ai ressenti que du malaise ( était ce le but) Malaise de ne pas apprendre quoi que ce soit, malaise devant un film ou aucune parcelle d’humanité ne surnage ( personne à sauver) une réalisation habile et un grain de photos très années 90, mais qui lasse. Des acteurs brillants mais qu’on n’a pas envie d’aimer. Le visage J Strong est un supplice à regarder dès la moitié du film. Bref, j’ai eu un peu de mal à aller jusqu’au bout et je me surprenais à n’avoir aucun plaisir à regarder ce spectacle assez répugnant qui aurait pu me revolter mais qui m’a juste semblé poisseux.
Peut être une autre vision à la télé dans une autre humeur ?
Jylg
Jylg

46 abonnés 392 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 15 octobre 2024
Intéressant de bout en bout. L’acteur incarne Trump avec de plus en plus de justesse au fur et à mesure des années. Cependant, il me semble qu’il manque quelques années avant sa candidature au poste de gouverneur… il est vrai qu’on connaît mieux cette période…
Benki
Benki

18 abonnés 116 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 octobre 2024
Qu'on aime ou pas Trump, on ne peut que reconnaître son talent dans les affaires.
Ce film nous présente l'ascension de Donald Trump, avec sa relation à son mentor Roy Cahn.
J'ai particulièrement apprécié ce film au rythme assez lent et posé, on retrouve même certaine mimique se du Trump d'aujourd'hui
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