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Judithtexas
50 abonnés
144 critiques
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2,0
Publiée le 12 octobre 2024
Make America great again... L'ascension fulgurante de Donald Trump, à la tête d'un empire et prêt à tout pour réaliser ses projets. Les acteurs et le réalisateur assurent, mais j'ai trouvé la BO inadaptée. Un peu trop long à mon goût, et l'image qui y est donnée des femmes est déplorable.
"L’ascension de Donald Trump n’est plus une fiction jusqu’à aujourd’hui. Ali Abbasi s’est emparé de l’une des figures américaines les plus controversées. Avant même que l’on s’attarde sur la présidence du « guerrier solitaire », The Apprentice nous donne à voir comment un homme aussi peu confiant et charismatique s’est bâti un empire financier conséquent."
"En changeant le décor de la société iranienne, plutôt à l’aise pour encourager le féminicide (Les Nuits de Mashhad), contre celui des soirées privées et des buildings new-yorkais avec The Apprentice, Abbasi attire notre attention sur le pacte faustien entre un jeune promoteur immobilier et un avocat rompu au jeu de pouvoir. Cette alliance imprévue révèle ainsi la déliquescence d’une nation dont le trône est maudit par des moments d’égarement ou de cupidité. Richard Nixon fut le premier à passer sur l’échafaud médiatique. Et les suivants s’en sont servi comme martyr afin de ne pas répéter la tragédie. Mais peut-on vraiment échapper aux lois immuables du pouvoir ?"
"De cette relation, on y discerne les prémisses d’une émission de téléréalité, nommée The Apprentice, où plusieurs candidats tentaient d’arracher une place précieuse dans l’entreprise de Trump. La célèbre sentence éliminatoire « You’re fired ! » (« Vous êtes viré ! ») provient de ce concept phare de NBC entre 2004 et 2015. L’importance de cette émission a également été traitée dans une série documentaire pour Netflix, Trump : Un rêve américain (2018), car elle démontre que ce processus dépasse le stade du divertissement et qu’il est encore possible de régner sur une Amérique anti-communiste. Il est tout de même navrant que le cinéaste ne cherche pas à dépasser la caricature de Trump ou à sortir du format à sketches qui casse un peu le rythme."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné."L’ascension de Donald Trump n’est plus une fiction jusqu’à aujourd’hui. Ali Abbasi s’est emparé de l’une des figures américaines les plus controversées. Avant même que l’on s’attarde sur la présidence du « guerrier solitaire », The Apprentice nous donne à voir comment un homme aussi peu confiant et charismatique s’est bâti un empire financier conséquent."
"En changeant le décor de la société iranienne, plutôt à l’aise pour encourager le féminicide (Les Nuits de Mashhad), contre celui des soirées privées et des buildings new-yorkais avec The Apprentice, Abbasi attire notre attention sur le pacte faustien entre un jeune promoteur immobilier et un avocat rompu au jeu de pouvoir. Cette alliance imprévue révèle ainsi la déliquescence d’une nation dont le trône est maudit par des moments d’égarement ou de cupidité. Richard Nixon fut le premier à passer sur l’échafaud médiatique. Et les suivants s’en sont servi comme martyr afin de ne pas répéter la tragédie. Mais peut-on vraiment échapper aux lois immuables du pouvoir ?"
"De cette relation, on y discerne les prémisses d’une émission de téléréalité, nommée The Apprentice, où plusieurs candidats tentaient d’arracher une place précieuse dans l’entreprise de Trump. La célèbre sentence éliminatoire « You’re fired ! » (« Vous êtes viré ! ») provient de ce concept phare de NBC entre 2004 et 2015. L’importance de cette émission a également été traitée dans une série documentaire pour Netflix, Trump : Un rêve américain (2018), car elle démontre que ce processus dépasse le stade du divertissement et qu’il est encore possible de régner sur une Amérique anti-communiste. Il est tout de même navrant que le cinéaste ne cherche pas à dépasser la caricature de Trump ou à sortir du format à sketches qui casse un peu le rythme."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
BON film sur D. TRUMP , l'ascension de cet individu sans scrupules et sans état d'àmes , cela est assez glaçant et tellement vrai et toujours d'actualité.
Un film politique ou plutôt une "FICTION" à charge contre Trump !!! vu au festival de Cannes ... ce soit disant " Biopic" (au demeurant bien filmé et rondement mené par l'equipe d'Abbasi) est rempli de contre vérités... une fiction qui mélange la réalité et les intox ... Ainsi tout au long du film des scenes fantasmagoriques ( d'ailleurs jugées et contredites par la justice ... ) sont presentées comme des verités... Son comportement avec les femmes et une scene de viol sur sa femme ont fait polemique dans la presse Americaine ... il en ressort malgré tout un jeu d'acteurs seduisants qui meritent d'être là ... Ce film produit et realisé par des militants démocrates que l'on ne présente plus mérite une étoile et demie pour la prestation de Jeremy Strong ...
Je n’ai aimé ni le scénario ni la photo. Le personnage de l’avocat aurait pu être mieux exploité et on n’apprend rien sur Donald trump qu’on n’aurait pas déjà lu dans la presse people. Bref, passez votre chemin.
Bon, voilà une fois de plus un film américain (ou, plutôt, un faux film américain puisque canado/danois/irlandais et réalisé par un danois d'origine iranienne) à côté duquel je passe en ne ressentant pas grand chose sauf de l'ennui. Divers problèmes nuisent à ce film, les principaux étant que le choix n'est jamais fait entre satire et réalisme, que l'image est toujours très laide et qu'on doit se "farcir" de la "musique" disco pendant 2 heures. Seul point positif : l'interprétation est plutôt réussie. Par contre, je doute malheureusement que ce film (qui va finir par sortir aux Etats-Unis malgré les efforts trumpistes pour empêcher sa sortie) puisse avoir une influence quelconque sur l'élection.
Plongée effrayante dans les arcanes de l’empire américain où l’on découvre l'ascension du jeune Donald Trump grâce à un pacte faustien avec l’avocat Roy Cohn.
Après son terrifiant (et bluffant) thriller politico-iranien (Les Nuits de Mashhad - 2022), Ali Abbasi fait sensation en s’intéressant au magnat de l'immobilier Donald J. Trump (avant qu’il ne devienne Président des États-Unis de 2017 à 2021). Ne vous y trompez pas, The Apprentice (2024) n’est absolument pas un biopic sur le très décrié personnage. Le film vient uniquement mettre en lumière, un moment bien précis de son existence, à savoir sa relation avec son mentor, l’avocat conservateur (et véreux) Roy Cohn, qui a su déceler en lui, son futur potentiel et ainsi, lui mettre le pied à l'étrier.
On suit ces deux protagonistes parfaitement détestables sur une période allant du début des années 70 à la fin des années 80, où le jeune Trump trouve en l’avocat (dans un premier temps) comme un père de substitution, avant de littéralement prendre le dessus et le vampiriser. Tandis que Cohn voyait en lui son prochain partenaire de jeux (au lit), on devine d’ailleurs entre eux la naissance d’une “bromance” homo-érotique (à sens unique).
Ce qui frappe en premier lieu, c’est la façon avec laquelle le réalisateur est parvenu à retranscrire avec fidélité le New York d’antan. Le film à une certaine patine et cela joue énormément en sa faveur. Et pour cause, le réalisateur a accentué le grain de l’image (façon 16mm) pour représenter toutes les séquences situées dans les 70’s et un léger filtre façon VHS pour celles se déroulant dans les 80’s.
Côté distribution, là aussi le film fait très fort, en ayant choisi Sebastian Stan (Donald Trump) & Jeremy Strong (Roy Cohn) comme antagonistes principaux. Ils incarnent à merveille leur personnage, la prestation de Strong y est bluffante (son regard et sa démarche en disent long), quand celle de Stan marque les esprits et parvient à éviter la surenchère, voire la caricature (façon SNL), en interprétant un jeune loup aux dents longues et peu sûr de lui.
Ali Abbasi sublime son immersion dans l’horreur capitaliste en nous montrant de façon assez crue, la naissance d’un monstre.
Nous sommes dans le registre de la farce et de la satire pour un double portrait, celui du maître en la personne de Roy Cohn, avocat influent et entremetteur (qui se vante sans vergogne d'avoir conduit les Rosenberg à la chaise électrique) et du disciple incarné par le jeune Donald Trump qui va bientôt faire fortune dans l'immobilier. Dans le New York des années 80, dévoyé et fasciné par l'argent, l'élève va apprendre très vite jusqu'à vampiriser peu à peu son mentor. Dans une esthétique plutôt laide, en écho de la déliquescence de Big Apple, The Apprentice prend souvent les allures d'un clip au montage saccadé et ponctué par les hits de l'époque. Trump n'y est certes pas dépeint avec mansuétude : personnage vulgaire et détestable au comportement d'un goujat avec les femmes, y compris la sienne, sans foi ni loi, obnubilé par la sauvegarde de son pays. Difficile dès lors comment le film peut être reçu de l'autre côté de l'Atlantique, mais ce qui pose problème avec un peu de recul, c'est le ton désinvolte qui caractérise l'ensemble, éloignant du coup sa potentielle gravité. On parle tout de même d'un homme qui va être Président dans quelques années de la première puissance mondiale - et peut-être d'ici quelques semaines. Ali Abbasi semble avant tout s'amuser, choisir le parti de la dérision comme si tout cela n'était qu'un canular ou, pire encore, un jeu. On nous donne à voir un spectacle graveleux et terrifiant pour lequel une fascination malsaine et inconsciente s'exerce. On reste au final dubitatifs sur le choix du réalisateur et sceptiques quant à son opportunité.
Un film prenant, qui plonge dans le New York des années 70 et 80 et sur la façon dont Donald Trump a été inspiré et formé par des personnages tous plus immoraux les uns que les autres.
Belle démonstration de la manière dont Trump s’est hissé au pouvoir aider pas son avocat Roy Cohn avec ses 3 règles d or :” attaquer toujours, ne jamais rien avoir, toujours faire comme si on avait gagné “
Un Biopic vertigineux et ambitieux sur les jeunes annees d'un personnage des plus controversés ces dernières années aux USA, incroyablement joué par Sébastian Stan et tous les acteurs ! Très bon film !
Excellent pamphlet Politique d'Ali Abbasi sur les années d’apprentissage de l’ancien Président Américain grâce à son mentor Roy Cohn ! On assiste là à la naissance d'un monstre Libéral à travers un récit qui se veut précis , ironique , cinglant et implacable ! Sebastian Stan et Jeremy Strong sont ahurissants dans leurs rôles respectifs !
Au début, on se surprend à voir de la nuance dans ce long métrage à l'allure de téléfilm d'Ali Abbasi. Y est dépeint un Donald Trump naïf et benêt, presque attachant, novice tant en matière de femmes que d'affaires. Jusqu'à ce que les enseignements de son mentor Roy Cohn portent leurs fruits. Là, plus question de nuance, Donald devient pire que le pire des démons, comme si des journalistes de Libé s'étaient glissés derrière la caméra. On a même droit aux blagues convenues sur son physique, c'est dire le niveau. Que ce film sorte une poignée de semaines avant les élections américaines n'a probablement aucun rapport avec quelconque propagande ou agenda politique, fort heureusement.
Ali abasi nous livre ici un biopic sous forme d'un roman d'apprentissage, celui de l'initiation d'un Donald Trump plus vrai que nature, alias Sebastian Stan, jeune ambitieux new-yorkais dont les faiblesses, d'abord comblées par un avocat sans scrupules Roy Cosn, magistralement campé ici par Jeremy Strong, laisseront rapidement la place à la toute puissance de l'hubris sans limite de l'homme politique que l'on connait. Parfaite illustration de la naissance d'un mythe, The Apprentie articule la réalité du Marchand de Venise de W. Shakespeare. " qui tient ce monde pour ce qu’il est : un théâtre où chacun doit jouer son rôle" et la dénégation du réel en vertu de l'ego de notre héros, persuadé d'être l'élu de la Fortune. Sa ligne de conduite ne saurait en effet être celle des gens ordinaires, Donald, en effet est un joueur chanceux respectant à la lettre le mantra des recommandations de son mentor : attaquer, attaquer, attaquer, dusse-t-il nier la réalité au nom de l'ego sur-dimensionné des gagnants. Pour notre héros en effet le monde se divise en deux catégories, les loosers et les winners. Loin de toute philosophie morale dont ce n'est pas l'objet, The Apprentie, est une illustration de la puissance d'un mythe : celui du joueur. Pour Joan Huzinga, magistral auteur d'Homo Ludens, qu'est-ce qu'un jeu ? Rien, "sinon un ensemble d'actions et d'activités conscientes se déroulant dans des limites de temps et de lieu respectant impérativement des règles librement consenties (surtout quand on les invente au gré des circonstances) ; le tout pourvu d'une fin en soi ( gagner) qui procure tensions et joie, le sentiment d'être autrement dans un monde sorti de la réalité quotidienne. " Pour un joueur addict, pour l'homme à la mèche, toute partie n'est que partie remise. Un Biopic éblouissant d'un Donald Trump en quête du retour au pouvoir à la présidence des Etats Unis.