Vu en avant-première le samedi 29 juin à marlymages. Comment se construire quand on a eu une enfance atypique ? 3 réponses différentes nous sont apportées dans ce film solaire porté par des actrices et des acteurs formidables. Allez voir ce film dès sa sortie, vous en sortirez avec du soleil dans les yeux...
Entre fantaisie laborieuse et psychologie de comptoir, ce premier long métrage de l'auteur de BD Jim peine à décoller mais peut être regardé pour la sublime Marisa Berenson et quelques jolies prises de vue sur la côte italienne, dépaysantes en cette période estivale...
Très très beau film solaire avec beaucoup d'émotions. On ressent une bonne énergie, une complicité, une finesse, une justesse, une sincérité dans l'écriture, dans les plans. Le jeu des acteurs est attachant, prenant et juste. Le sentiment d'un film abouti, vraiment bravo ! Allez le découvrir en salle ! ❤
Emily (Marine Bohin), la vingtaine, a mis de la distance avec ses deux sœurs et sa mère, Rosalyne (Marisa Berenson), une femme artiste et bohême. Emily reproche à sa mère de ne s'être pas assez consacrée à elles. Atteinte d'un cancer incurable, Rosalyne a annoncé par une video qu'elle a mise en ligne son désir de mettre fin à ses jours. La décision et le procédé révoltent sa fille. Seul un subterfuge la conduit à rejoindre ses sœurs, sa mère et son oncle (Albert Delpy) pour une ultime réunion familiale. En chemin, à Gênes, son chemin croise celui de Gabin (Baptiste Lecaplain).
"Belle Enfant" est le premier film de Thierry Terrasson alias Jim, un auteur de bandes dessinées. Il met en scène des acteurs peu connus dans un cadre idyllique : Gênes et la côte ligure, plongeant à pic dans la Méditerranée. On aimerait connaître l'agent immobilier qui a dégoté l'incroyable villa où se retrouvent les protagonistes...
Le film commence bien. Le premier tiers est l'occasion de camper les personnages, à commencer par l'héroïne Emily, jouée par une débutante, Marine Bohin, sacrément talentueuse. Son naturel, sa fraîcheur font merveille. La spontanéité et la drôlerie de ses échanges avec ses sœurs, Salomé la frigide et Cheyenne la nymphomane, font mouche. Le deuxième tiers du film voit l'arrivée de l'autre personnage principal, Robin. Il est joué par l'humoriste Baptiste Lecaplain, On sait par avance que ces deux-là finiront par tomber dans les bras l'un de l'autre ; mais les détours qu'ils prennent avant d'y parvenir n'en sont pas moins hilarants.
Le film est gâché par son dernier tiers. Une réunion familiale qui tourne au règlement de comptes et à la réconciliation prévisible larmoyante de tous les membres de cette famille dysfonctionnelle. D'autant que cette dernière partie s'étire par des fins à tiroirs, comme si Jim n'avait pas su tirer un trait sur cette histoire. Dommage...
Ce n’était peut-être pas l’objectif du scénariste et réalisateur de ce film répertorié comédie / drame, mais le sujet narratif vaut surtout pour cette forme de psychothérapie familiale, bien nécessaire aux personnages pour apaiser leurs tensions réciproques. C’est toutefois quelque peu laborieux, à mon sens parce que le thème n’est pas clairement identifié et assumé. Les meilleures critiques ici semblent d’ailleurs avoir vu autre chose que ce qui a été mis en scène.
Petit instant de poésie en famille, sans forcément renouveler les codes du genre, Jim offre tout de même une escapade italienne à cette famille disfonctionnelle, qui fait rire, autant qu'elle touche, tout simplement
On se demande pendant tout le film ce qu’on fait là. On est spectateur d’une psychothérapie familiale (éternelles relations mère -fille, en plus avec une mère dépressive…). Ce qui empêche d’être totalement ennuyeux c’est que c’est assez joliment filmé, assez bien joué et dans un décor magnifique. Le comble aurait été que ça se passe dans la banlieue parisienne…
Un film émouvant a voir car c'est famille ( 3 filles et leur mère ) avec leur ressentie qu'on regarde avec plaisir en Italie ( magnifique ). Ne manquez pas ce film !
On suit avec bonheur les retrouvailles d’une fratrie féminine éprouvée par leur mère spoiler: particulièrement absente dans leur enfance au sein du foyer familial. Une mère qui aimerait être pardonnée lors de son appel au secours, une détresse signe d’un mal être chronique. Rassemblées autour de cette mère excentrique, elles se découvrent et se reconstruisent : Cette rencontre familiale, contrainte et forcée, leur permettra de se libérer enfin et de vivre pleinement leur vie. Un décor idyllique italien particulièrement adapté à ces retrouvailles vient sublimer l’interprétation magnifique d’un scénario bien ciselé.
Film fort sur les liens familiaux dans une famille avec que des femmes : 3 sœurs et la mère. Un inconnu rencontré par hasard sur le chemin va faire office de médiateur, c'est la figure masculine du film. Le film creuse en profondeur les sujets et ne reste pas à la surface. Chacune s'exprime et cela fait avancer les choses. Très beau et profond. Je recommande.
Emily vit sa vie, loin de sa famille et surtout loin de sa mère, trop fantasque et égoïste à son goût. L’histoire est carrément loufoque, et pas crédible et le jeu des acteurs carrément mauvais…
Les actrices et acteurs jouent bien, mais je me suis ennuyée, tous les sujets qui auraient pu être intéressants ne sont que (mal) survolés... J'ai ressenti quelques émotions, mais l'ennui a prédominé.
Emily est une jeune femme qui a quitté le domicile familial très jeune pour d'éloigner de sa mère, avec laquelle elle a toujours eu une relation très compliquée, faisant des petits boulots pour être indépendante. Un jour, elle reçoit un appel de ses soeurs lui annonçant que sa mère a fait une tentative de suicide. Les trois femmes se mettent en route pour l'Italie retrouver leur mère. En salle le 24 juillet.
spoiler: “Belle Enfant” m'a beaucoup ému. L'intrigue commençait assez mal pour moi, il faut l'avouer : le personnage d'Emily ne déclenche pas d'attachement particulier et le personnage campé par Baptiste Lecaplain est très proche de son personnage de scène, je ne rentre pas dedans. Et puis la famille se réunit enfin vers la moitié de l'oeuvre. Les personnages féminins qui étaient jusqu'ici peu caractérisés se mettent en résonnance les uns avec les autres et entament une espèce de psychanalyse familiale tranchante mais puissante qui ne m'a pas laissé indifférent. Le personnage de Gabin ne sert que d'animateur à cette thérapie collective et reste anecdotique.