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    Le Mal n'existe pas
    Note moyenne
    3,5
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    163 critiques spectateurs

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    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    135 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2024
    C'est un très beau film, qui véhicule de belles valeurs, très contemplatif... peut-être un peu trop.
    Cadreum
    Cadreum

    3 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 septembre 2024
    Dans cette fable écologique, tout respire, tout parle. Chaque geste, chaque regard, chaque souffle devient une note d'un vaste ensemble. Le silence n’est jamais muet, il est un murmure qui relie les éléments, une pause où l’univers dialogue avec lui-même.

    La musique, somptueuse, se dérobe au profit de la parole, puis s’efface à nouveau pour laisser place aux silences. Et dans ces interstices, la caméra s’attarde sur les détails d’une feuille ou d’un ciel menaçant, révélant la beaute fragile.

    Les menaces planent, d’abord à peine perceptibles, comme un coup de fusil lointain mais résonnant. Puis comme, un projet industriel venus de Tokyo, prêt à étouffer ce fragile équilibre. Mais avant l'orage, le calme persiste, et avec lui l’espoir d’un dialogue, d’un échange, d’une prise de conscience.

    Chaque tableau, chaque plan est une invitation à observer le monde avec conscientisation. Les perspectives changent, les points de vue se croisent, révélant une conscience collective grandissante.

    Cette fable est une ode à la contemplation, un hymne à l'équilibre précaire entre l'homme et son environnement, un rappel que chaque choix, chaque geste, même minuscule, fait partie d’une partition plus vaste, où tout, absolument tout, est signifiant.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 352 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2024
    Après les réussites de "Drive My Car" et "Contes du hasard et autres fantaisies", le réalisateur revient avec "Le Mal n'existe pas", un drame rural empreint de poésie et de réflexion. Situé dans les campagnes japonaises, le film oscille entre contemplation et dialogues profonds autour d'un projet de glamping menaçant l'écosystème et la vie locale. L'intrigue prend le temps de se déployer, s'attachant à dévoiler la quiétude et la splendeur de la nature environnante. La réunion publique, véritable point culminant du récit, capte l'attention par la densité de ses échanges et la tension qu'elle installe. Cependant, alors que le film semblait atteindre son apogée, le réalisateur choisit une direction narrative déroutante, clôturant l'intrigue de manière confuse et laissant un goût d'inachèvement.
    Iloonoyeil
    Iloonoyeil

    26 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2024
    Bonjour tout le monde,

    Remarquons que les onze premières minutes de cette grande œuvre cinématographique poétique, écologique et symbolique sont sans dialogue et elles forment un alliage, subtil, onirique et sublime, entre des images transcendantes de la nature forestière et montagneuse en dialectique savante avec une musique qui incarne un personnage de ce film simplement méditative et énigmatique comme la vie parfois ...............Cet acte introductif lie les images poétiques et naturelles à la musique, harmonieuse et diaphane , comme si nous voyons un film de cinéma muet.............Cette composition musicale, ambitieuse et étonnante, est signée par Eiko Ishibachi qui est une auteure, compositrice , interprète et multi-instrumentiste japonaise comme le réalisateur Ryusûke Hamaguchi qui a enfanté " Drive my car " notamment.

    Les feuillages d ' une forêt de conifères défilent en des magiques et magnifiques paysages de montagne enneigés que regarde la petite Hana et les villageois en osmose avec cet éco - système et qui risque de devenir trop modifié par les professionnels du fric , coûte que coûte, en un inquiétant et préoccupant saccage de cette nature minérale, végétale et animale ........

    La musique d' Eiko Ishibachi envoûte nos oreilles sublimement sidérées et conquises par ces harmonies si étonnantes de poésie mélancolique, de mystère naturel et lumineux et mêlés aux sons de la vie forestière et montagneuse ...........Les compositions musicales d' Eiko Ishibachi et les plans séquences et les travelings de Ryusûke Hamaguchi se marient intimement et complètement en un dialogue mystérieux entre les notes de musique et les images tel des paysages mentaux en somme .........

    Notons , au passage, la dialectique entre le titre de ce film et le projet du " glamping" qui perturbera cette nature et installera ce mal qui a pour nom le profit financier, boulimique et prédateur !

    De mon point de vue, j ' ai rarement vu et ressenti une symbiose si intense et complémentaire entre les images créées par Ryusûke Hamaguchi et la pénétrante musique de Eiko Ishibachi ! Je tire mon chapeau à ces deux artistes et à leurs équipes respectives !

    Cette œuvre cinématographique nous habite longtemps une fois que nous sommes sortis de la salle de cinéma.
    Ressentez-vous une imprégnation , subtile et durable , après avoir vu ce film ?

    Bien à vous.

    Gérard Michel
    Culturevsnews
    Culturevsnews

    83 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 août 2024
    Ryūsuke Hamaguchi, connu pour ses œuvres acclamées telles que « Drive My Car » et « Asako I & II », revient avec « Le mal n’existe pas », un film qui confirme son statut de maître du cinéma contemporain. Avec des performances remarquables de Hitoshi Omika, Ryo Nishikawa, et Ryûji Kosaka, ce film est une exploration poignante des conflits entre tradition et modernité, ainsi qu’une réflexion profonde sur la nature et la société.

    L'intrigue se déroule dans le paisible village de Mizubiki, où Takumi et sa fille Hana mènent une vie simple en harmonie avec leur environnement naturel. Leur quotidien est bouleversé par un projet de construction d’un « camping glamour » dans le parc naturel voisin. Ce projet promet une évasion luxueuse pour les citadins en quête de nature, mais il menace gravement l'équilibre écologique du lieu et perturbe la vie tranquille des villageois. Le film se penche sur la lutte pour préserver la beauté naturelle et les traditions face à la pression du capitalisme et du développement.

    Hamaguchi, avec sa mise en scène virtuose, crée une œuvre profondément contemplative. La caméra capte des paysages époustouflants avec une sensibilité rare, chaque plan étant à la fois un hommage à la beauté de la nature et un cri d'alarme face à sa destruction. L'esthétique visuelle est en parfaite harmonie avec le récit engagé, soulignant l’opposition subtile entre la modernité destructrice et la préservation des valeurs traditionnelles.

    La performance des acteurs contribue grandement à l’impact émotionnel du film. Hitoshi Omika, Ryo Nishikawa, et Ryûji Kosaka incarnent avec finesse les défis et les dilemmes de leurs personnages, apportant une profondeur supplémentaire à la trame narrative. Leurs interprétations enrichissent le film d'une dimension humaine qui résonne fortement avec le spectateur.

    « Le mal n’existe pas » est un véritable bijou de cinéma, mêlant poésie et engagement social. Hamaguchi réussit à capturer l’essence d’un conflit intemporel entre le progrès et la préservation, tout en offrant une expérience visuelle envoûtante. Ce film est une ode à la beauté du monde naturel et un appel à la réflexion sur la manière dont nous choisissons de le protéger.
    Etienne Wilhelem
    Etienne Wilhelem

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2024
    J'aimerais beaucoup comprendre la coda, dommage de rester sur une impression d'inachevé... un quelque chose hors de ma portée, va savoir. Pour le reste remarquable.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    102 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2024
    Dans cette fable à forte connotation écologique, le cinéaste japonais Ryūsuke Hamaguchi dépeint la vie dans un petit village situé non très loin de Tokyo, dans lequel les habitants semblent faire corps avec la nature. Mais lorsqu’un investisseur peu scrupuleux va envoyer deux de ses émissaires pour convaincre les habitants de laisser installer sur leurs terres un site de glamping – contraction volontairement ridicule de glamour et camping – le récit va évoluer dans des directions inattendues. Le film va tout d’abord envisager la possibilité spoiler: d’un dialogue entre les uns et les autres, les citadins se laissant même convaincre par un retour à la vie sauvage, dans un surprenant volte-face non dénué d’humour. Avant de prendre des chemins plus fantastiques, plus tragiques aussi, dans un final mystérieux et plus que déroutant.
    s2d2
    s2d2

    16 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2024
    Début du film très long jusqu'à la réunion. Ce qui m'a gêné, c'est la démonstration ecolo avec des habitants qui roulent en 4x4. Pas compris la fin et quelques longueurs
    Nic R.
    Nic R.

    21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2024
    je n'ai mis que "bien"... en effet on ne remercie pas le réalisateur pour ses longs travellings sur les branches d'arbres pendant plus de cinq minutes... c'est tellement éculé. Comment peut-on encore oser faire ce genre de choses...
    Laurencesarah
    Laurencesarah

    20 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juin 2024
    La fin la plus WTF de la décennie. Quand un cinéaste est amoureux de lui-même : C’est long, c’est lent, c’est vaniteux, c’est dommage.
    Ocinema
    Ocinema

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2024
    L'un des plus beaux films que j'ai pu voir ces derniers mois, un film touchant et d'une minutie incroyable. Le film s'ouvre sur un silence mis en scène finement, aussi finement que lorsque la parole se libère. Ce film m'a fait presque pensé à un bon documentaire tant le réalisateur s'attache autant à la parole qu'à l'écoute.
    Un film troublant, fascinant, à la facture épurée et d'une densité rare.
    Patrick PIERROT
    Patrick PIERROT

    10 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2024
    Cet éloge de la lenteur nous immerge dans un idéal de vie en moyenne montagne située à quelques encablures de la grande ville. Il nous rappelle que chaque être humain est façonné par son environnement et inversement. Et que, bien entendu, le bien des uns est le mal des autres et inversement également. La fin explosive laisse le spectateur KO et incapable de répondre à la question évoquée par le titre. C’est absolument brillant pour qui peut prendre le recul nécessaire à une vision sans a priori.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    49 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2024
    Très étonnant ce film qui passe son temps à nous dérouter, et ce temps est parfois long. On retrouve la patte de son réalisateur, cette capacité à alterner des scènes très réalistes aux dialogues quotidiens , ou l’on hésite parfois entre Rohmer et une série pour ados ( la scène de la voiture entre les deux collègues) , et des scènes oniriques et déroutantes ( la fin, magistrale, qui nous perd et nous éblouit)
    Au final, au dela d’une mise en scène un peu maniérée et et d’un scénario plutôt militant, il faut reconnaître l’audace de ce film qui se permet toutes les audaces , entre une assemblée générale très technique et conflictuelle, une illustration très touchante d’un amour paternel et des scènes très quotidiennes: on y perd en permanence ses repères jusqu’à la conclusion magistrale et cotonneuse qui nous fait quitter la salle de cinéma un peu hagard. Un petit regret tout de même : ne pas avoir vécu les mêmes intenses émotions qu’à la vision de Drive my car.
    Gaby58
    Gaby58

    1 abonné 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mai 2024
    Très particulier mais captivant avec une esthétique assez exceptionnelle. La lenteur, la musique, les personnages tout est inhabituel. On sent une sorte de «fêlure» dès le début du film. On pressent qu'il va y avoir une rupture. J'ai pour ma part beaucoup aimé la fin très «ouverte» laissant le champ à diverses interprétations. Chacune donne un sens différent au film, et elles ont pourtant une complémentarité les unes avec les autres. C'est le genre de film qui imprime fort l'esprit du spectateur et donne à réfléchir pendant les jours qui suivent la projection.
    MADELEINE ELSTER
    MADELEINE ELSTER

    6 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2024
    Ryūsuke Hamaguchi est un Très Grand cinéaste.
    Après Drive my car et Contes du hasard et autres fantaisies.
    Un troisième film magnifique ! A voir absolument en salle.
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