Dans cette fable écologique, tout respire, tout parle. Chaque geste, chaque regard, chaque souffle devient une note d'un vaste ensemble. Le silence n’est jamais muet, il est un murmure qui relie les éléments, une pause où l’univers dialogue avec lui-même.
La musique, somptueuse, se dérobe au profit de la parole, puis s’efface à nouveau pour laisser place aux silences. Et dans ces interstices, la caméra s’attarde sur les détails d’une feuille ou d’un ciel menaçant, révélant la beaute fragile.
Les menaces planent, d’abord à peine perceptibles, comme un coup de fusil lointain mais résonnant. Puis comme, un projet industriel venus de Tokyo, prêt à étouffer ce fragile équilibre. Mais avant l'orage, le calme persiste, et avec lui l’espoir d’un dialogue, d’un échange, d’une prise de conscience.
Chaque tableau, chaque plan est une invitation à observer le monde avec conscientisation. Les perspectives changent, les points de vue se croisent, révélant une conscience collective grandissante.
Cette fable est une ode à la contemplation, un hymne à l'équilibre précaire entre l'homme et son environnement, un rappel que chaque choix, chaque geste, même minuscule, fait partie d’une partition plus vaste, où tout, absolument tout, est signifiant.