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maevatd
1 abonné
9 critiques
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2,5
Publiée le 14 avril 2024
La lenteur et le manque action ainsi que le scénario simpliste m'ont endormie dommage je n'ai pas compris la fin du coup... J'avais aimé drive m'y car pourtant !
Le film est atypique. La fin laisse perplexe. spoiler: On peut se demander si la nature n'a pas rétabli l équilibre entre la découverte du faon mort et la disparition d Hana
on s'ennuie à mourir dès les 5 premières minutes . Quelle prouesse !!. Un plan séance de 3 heures du héros qui coupe du bois avec sa tronçonneuse. J'ai perdu 15 € . .
C'est parfois très (trop ?) lent ; même si je comprends l'intention, c'est trop pour moi, mais l'histoire est sublime, les personnages très bons et les dialogues si pertinents que je ne peux finalement qu'apprécier ce film.
Oui importante déception au vu des criques et alors que j’ai beaucoup aimé ses films précédents.Les personnages sont des caricatures : le local qui a tout les savoir-faire ( sauf celui de protéger sa fille..), les urbains entre la gentille qui ne veut pas froisser et le naïf un peu couillon qui doit rendre des comptes à la machine à sou tokioite..La mise en place est interminable et l’intérêt grandit un petit peu dans la seconde partie mais les belles images, la fibre écologique ou une musique ne font pas un film.
"C'est une question d'équilibre. Si on en fait trop, l'équilibre sera rompu."
Trois ans après son très remarqué «Drive My Car» (Prix du Scénario au Festival de Cannes 2021 et Oscar 2022 du Meilleur Film International) le réalisateur japonais Ryūsuke Hamaguchi nous revient cette année avec cette fable écologique aux accents oniriques.
Prônant la cohabitation immuable et durable entre l'homme et la nature, et cela à travers une réalisation belle et atmosphérique, tout en la mêlant à des séquences à l'aspect parfois proche du documentaire, le film nous déroule le schéma traditionnel d'autres œuvres écologiques, à travers son opposition entre ruraux et urbains, entre ceux qui comprennent et respectent l'environnement qui les entoure, et ceux qui en ignorent tout et veulent refaçonner ce dernier pour leurs propres intérêts. Ou comment les gestes des gens d'en haut ont des conséquences sur les gens d'en bas. Mais Hamaguchi y insuffle suffisamment de poésie et de concret pour donner une lecture un peu différente à tout cela.
Histoire à l'intérieur de laquelle le temps semble dilaté, presque suspendu par moments, une œuvre qui ne m'a pas laissé insensible de par son harmonie visuelle et contemplative, mais dont le sujet m'a un peu moins parlé que celui de «Drive My Car» (forcément, en tant que comédien ^^), et en particulier cette fin sortant un peu de nulle part, et dont le sens (s'il y en a un) m'échappe toujours, plusieurs jours après le visionnage du film.
Déception au regard des critiques des professionnels dithyrambiques. L’idée est généreuse, le monde urbain brise notre nature et la vie de ses habitants, mais la lenteur et l’absence de démonstration des sentiments propres à ce Japon et forces de son cinéma fait là un flop car c’est l’ennui qui s’installe en nous laissant à distance de cette fable écologiste.
La critique est dithyrambique sur ce film d’un cinéaste devenu très coté, mais je l’ai trouvé très mauvais, alors que j’avais beaucoup apprécié "Asako I et II" malgré leur longueur.
Le thème – avec un titre pompeux et trompeur - est traité avec manichéisme : le mal semble être incarné par la civilisation urbaine, le bien par la nature et ceux qui vivent en son sein. Mais alors que les deux semblent pouvoir converger, ils sont brutalement renvoyés l’un contre l’autre à la fin, puisque le père semble imputer la mort de sa fille aux nouveaux venus – alors qu’ils ne sont en rien responsables.
La mise en scène est pesante et soporifique, abusant des images fixes, avec des plans excessivement longs. Le tempo est donné dès le générique, avec un travelling sur la cime des arbres sur fond de ciel quasi-blanc. L’image est très belle, mais c’est interminable. La suite est à l’unisson : on assiste à la fracture des bûches par Takumi jusqu’à la dernière – le spectateur avait pourtant compris ce dont il s’agissait. Soudain le ton est en rupture, presque primesautier, pendant la conversation entre les deux personnages pendant leur trajet en voiture. Mais c’est pour mieux retomber, jusqu’à la fin, dans un hiératisme pénible.
Bref, ce film est très ennuyeux et d’un intérêt fort limité. L’écart de note entre la critique et les spectateurs aurait dû nous mettre en garde…
Bien entendu, je n'ai rien contre le fond de ce nouveau film de Hamaguchi : comment s'opposer au combat mené par les habitants d'un village contre l'implantation d'un glamping (Pour Wikipédia : " contraction de glamour camping, c'est un type d'hébergement touristique alternatif proche du camping, mais qui propose des séjours en roulotte, yourte, maison arboricole, etc., joints à une certaine qualité de confort en matière de literie, de sanitaires et de restauration") qui viendrait polluer la tranquillité des villageois et, surtout, polluer la richesse principale du village : la pureté de l'eau de ses sources. Non, ce qui, pour moi, pose problème, c'est la forme proposée par le réalisateur japonais, un réalisateur dont je n'ai apprécié qu'un film, "Asako". Pour moi, Ryūsuke Hamaguchi est un réalisateur dont la réputation est surfaite, un réalisateur qui cherche avant tout à se faire valoir par des artifices quant à la conduite de l'histoire ou à la mise en scène. Apparemment, cette artificialité marche auprès de la plupart des critiques et des spectateurs et elle permet de "faire causer" : à la sortie du film, on s'est retrouvé à une dizaine de spectateurs à se demander l'un l'autre l'explication des 5 dernières minutes du film. En vain ! Chez moi, cette artificialité génère, selon les moments, de l'ennui ou de l'irritation.
Quel plaisir de rentrer doucement dans cette forêt. Observer ses habitants. Leur amour des arbres, le pin est rouge, le cèdre brun, l'eau est si pure. Puis les conversations entre les envahisseurs Tokyoites et la défense paisible et ferme des villageois contre ce projet commercial destructeur. Quelle finesse des mœurs japonais. Une musique légère vient bercer notre attention pour comprendre le fond des personnages et des situations. La fin est déroutante, symbolique, à chacun d'y donner son interprétation.
un film d'une grande subtilité et délicatesse....Le scénario suit plusieurs pistes pendant le film, avec des temps plus ou moins forts, je pense à la réunion publique, qui a quelque chose d'universel dans ses revendications....Les bons sauvages contre l'homme blanc ( ici le tokyoïte) , voilà le mythe du film.. C'est admirablement interprété avec des personnages dont on ressent la violence étouffée....ce projet de camping est l'intru....Il va bouleverser la vie de cet homme déterminé et qui vit comme un ours solitaire....L'image des biches est une métaphore délicate de cette nature à préserver....Il ne faut pas s'en approcher....La fin du film est très touchante et mystérieuse, laisse le spectateur dans la méditation....Grande délicatesse ( remarquez c'est japonais !)...Je conseille ce beau moment de cinéma....
Lenteurs, longueurs, personnages incompréhensibles, trucs téléphonés (les bobos de Tokyo, la réunion, la fillette...), heureusement il y a la musique, toujours la même (ben oui, il ne se casse pas la nénette ce cinéaste !), mais assez belle.
Ami.es urbain.es, ce film est fait pour vous ! Idéal si l'on souhaite de l'apaisement et s'évader dans une nature très bien mise en valeur par de superbes plans. Mais idéal aussi à la place du somnifère, tant le film est lent, avec un scénario qui tient sur 2 lignes en tout. Le beau plan avec une mise en scène recherchée qui n'a pas de raison d'être dans l'avancée du récit est un gros défaut, d'autant que ces séquences composent 90% du film. Un cinéma naturaliste pour ce qui en sont attacher donc.