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    Le Mal n'existe pas
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    163 critiques spectateurs

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    Norbu
    Norbu

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mai 2024
    Après avoir vu ce film, vous ne saurez probablement pas davantage qu’au debut, si le mal n’existe pas,

    En revanche, vous aurez acquis la certitude que les films très ennuyeux existent. Les deux heures de votre vie que vous aurez perdues à regarder des photos de sous bois et des images de wasabi sauvage, vous ne les retrouverez probablement jamais

    À fuir. Sauf peut être, pour ceux qui apprennent le japonais et veulent perfectionner leur compréhension. En fermant les yeux puis en les recouvrant, vous avez le temps d’écouter les dialogues et de comparer ce que vous avez compris avec les sous-titres étant donné que les dialogues sonf poussifs …
    Fathy D
    Fathy D

    7 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2024
    Le mal n'existe pas
    magnifique film de Ryusuke Hamaguchi, une fable sans effets spéciaux, juste l'essentiel.
    Du grand cinéma
    Nicolas Hatte
    Nicolas Hatte

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2024
    Excellent film, poétique, qui sort des sentiers battus. Film rare, qui sort des habituelles histoires toujours pareilles au ciné, avec une belle surprise. Un de mes coups de cœur de cette année, mon préféré pour le moment.
    Bland I
    Bland I

    14 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2024
    Très partagé sur l’avis de ce film. Sa fin me laisse grandement sur la mienne, de faim.
    J’ai aimé cette conversation en voiture qui ressemble aux conversations que j’aime. Cette réunion aussi. Et ce respect ambiant, de la la nature et entre humains. Meme si on en pense pas moins. J’aurai aimé un épilogue pour comprendre cette fin. Dommage.
    Maerema
    Maerema

    3 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2024
    Étrange, très lent (comme un film japonais), décors magnifiques meme si la fin est très étrange.
    Ikimashoo
    Ikimashoo

    3 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2024
    J'ai aimé ce film sensible, au rythme lent, aux décors de campagne japonaise. L'histoire est prenante et intelligible. Elle soulève une confrontation entre les intérêts des gens de la campagne, protecteurs de la nature et ceux, consuméristes, de la grande ville. Acteurs doués.
    Roger D
    Roger D

    79 abonnés 876 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mai 2024
    Que dire...j'avais le choix entre deux films dont c'était les dernières séances, j'ai privilégié un film indépendant, différent et de surcroît en VO ... et bien choix mitigé tellement j'ai trouvé que ce film était assez soporifique et bizarre...alors déjà 5mn et plus la caméra qui film le haut des arbres comme si vous étiez au sol...ok...ensuite pas de discussion entre les protagonistes pendant 10mn...ok...puis vint le sujet de la construction et là on se lance dans le débat entre préservation et aspect financier. Là on commence enfin avec des discussions, des prises de consciences etc...classique mais pas mal. Puis arrive le moment de la disparition et une fin... WTF!!!!! J'ai lu quelques possibilités de fin mais franchement 3/4 c'est vraiment tiré par les cheveux où en gros chacun explique sa fin selon son ressenti...autant la scène, une partie est compréhensible si on se souvient des discussions mais entre les mecs là...bref peu être n'ai-je point été touché par le message, si message il y a...
    NOTE : 4/10
    MataH
    MataH

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2024
    Attention spoiler ! La fin est discutée en bas de cette critique, faites attention si vous ne voulez pas la lire.

    Le thème du film est un projet touristique dans une région immaculée de la campagne japonaise, et plus exactement ses conséquences possibles.
    Le postulat est que l'invasion de touristes ignorants et inconscients, même pétris de bonnes intentions et ouverts à la vie près de la nature, perturbe de façon intrinsèquement dangereuse l'équilibre délicat entre cette communauté et la nature.
    En d'autres termes, l'inconscience est dangereuse.
    Ce postulat de danger va être démontré dans un meeting entre la communauté et les représentants des développeurs. Puis il sera illustré par l'histoire de Takumi et d'Hana, sa petite fille.

    Au plan collectif, on voit que le projet touristique de glamping est construit sur un manque de conscience touchant un mauvais rapport d'intégration des nouveaux venus, les touristes, dans cet environnement naturel ; l'eau sera empoisonnée par une fosse sceptique mal placée, risquant de mettre en danger la vie des locaux en polluant leur eau de source. Les touristes eux-mêmes risqueront d'être en surnombre par rapport à l'infrastructure. De plus, le site sera placé sur le chemin des cerfs, ce qui nécessiterait une barrière de sécurité de trois mètres de haut qui ne sera pas construite. Tout est mal pensé, non seulement par appât du gain mais par manque de conscience et de connaissances.

    L'histoire d'Hana et Takumi illustre tristement ce qui constitue un tel enchaînement de causes et de conséquences.
    Takahashi et Mayuzumi, les concepteurs qui ont initialement présenté ce mauvais projet, représentent symboliquement l'ignorance aveugle et sans méchanceté des touristes ("Le mal n'existe pas"). Quand ils reviennent chez Takumi pour reprendre la discussion sur le projet, ils sont en fait déjà convaincus de sa nocivité et espèrent changer de vie et s'installer dans le village.
    Mais on voit très vite que leur seule présence entraîne des conséquences problématiques : pas assez de place pour les deux voitures, ils doivent se regrouper dans celle de Takumi ; pas assez d'eau, ils doivent aller en chercher en dehors du cycle normal après ces repas supplémentaires au restaurant ; pas assez d'argent, il en manque un peu à Takumi pour payer leur repas, alors qu'habituellement il en a suffisamment.
    Par cette visite de quelques heures, tout est perturbé.

    De plus, par leur seule présence, ils mettent Takumi en retard pour aller chercher sa fille à l'école. Un retard plus long que d'ordinaire, qui fait que, rentrant seule à travers bois comme.elle en a l'habitude, cette fois elle reste introuvable.
    On va voir ainsi que la seule présence de nouveaux venus non intégrés naturellement peut mettre les habitants en danger, que la mort peut survenir au moindre hasard, représenté par des chasseurs qu'on ne voit jamais mais qui déclenchent le point de risque. Et en fait c'est de cela qu'il est question. En raison de notre ignorance, on ne sait pas à quel point la nature peut être inéluctablement dangereuse quand on la perturbe, parce qu'on ignore les lois des causes et des conséquences.
    Dans le film, seul Takumi a cette conscience, cette perception. Du début à la fin, nous voyons sa profonde compréhension de la nature, la façon dont il est en harmonie avec son rythme. C'est ce qui donne au film sa lenteur, mais cette lenteur est nécessaire, voire indispensable, pour faire comprendre et ressentir à quel point il faut ralentir son rythme de vie pour parvenir à se mettre en phase avec la nature, faute de quoi on reste à l'extérieur, on ne peut pas ni la comprendre ni s'y intégrer.
    Takumi en connaît les clés et les dangers. Il est d'ailleurs présenté par le chef du village lui-même comme celui qui sait, le seul qui pourra prendre la bonne décision et donner les bons conseils. On voit aussi que jour après jour, il transmet ce savoir à sa fille, il lui montre comment reconnaître et décoder les signes. Il a confiance en elle et en sa conscience naissante.
    Quand takumi et Takahashi trouvent Hanah, donc, après plus d'une journée de recherche, elle est au bord du point d'eau. Elle est devant trois cerfs, dont l'un est blessé, donc risque de charger et de la tuer. Ils se regardent. Ni elle ni lui ne bougent. Il est probable qu'elle est restée dans cette position pendant toutes ces heures où on la cherchait, patiente, attentive et fascinée, consciente du danger qu'elle connaît et qu'elle évite en restant immobile.
    Le cerf n'a pas chargé. Quand la communion est pleinement établie entre lui et elle, elle peut enfin s'avancer sans danger. Elle ôte son bonnet et se met à marcher vers lui, calmement et sans crainte.
    Son père comprend immédiatement la situation exceptionnelle dont Takahashi et lui-même sont témoins. Il sait et indique qu'il ne doivent surtout pas s'avancer ni faire de gestes brusques.
    Takahashi, lui, ne comprend pas.
    spoiler: Dans son ignorance, il s'élance pour aider la petite fille, et ce mouvement brusque effraie les cerfs et déclenche l'attaque du cerf blessé sur la fillette. On voit qu'en fait, le danger n'est pas la nature mais l'intrus. Takumi tente de stopper Takahashi de la façon la plus radicale qui soit, en se jetant sur lui pour le tuer. Sans haine - on le voit au regard qu'il lui jette. "Le mal n'existe pas" dans la nature. Mais pour supprimer le danger immédiat qu'il représente. Quand il se relève, les cerfs sont partis et Hana est allongée, inconsciente. Il se précipite pour aller la chercher. Elle semble morte, le sang lui coule du nez, mais les narines frémissent - elle respire, à peine. Il l'emporte dans ses bras, sans plus se soucier de Takahashi. Il marche, longuement, dans la nuit, à bout de souffle, en espérant la sauver. On ne sait pas si elle va vivre, si Takahashi va vivre, si le village va vivre. Cette fin se déroule symboliquement dans l'obscurité, parce qu'on ne peut pas savoir ce qui se passe quand un équilibre est rompu, quand un hasard survient, quand on fait le mauvais geste. Quand on construit aveuglément un projet mal pensé. Quand on agit aveuglément sans penser aux conséquences.

    Personne n'est foncièrement méchant, le mal n'existe pas, il est une conséquence de l'ignorance et de l'inconscience...
    Nums75
    Nums75

    4 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2024
    Un film mystérieux, avec beaucoup de jolies choses et qui bénéficient de la prime à l'exotisme, mais Hamagushi fait un peu trop étalage de sa virtuosité, tant dans la réalisation très sûre d'elle qu'avec cette fin abrupte.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2024
    Dans un petit village proche de Tokyo, la vie paisible est chamboulée par un projet de camping de luxe. Takumi, homme à tout faire dans le village va devenir l’homme de la situation, tant pour les promoteurs qui tentent de convaincre les locaux que pour les autres habitants du village qui comptent sur lui. L’image est magnifique, les couleurs, les plans sont beaux. Envoûtant.
    Marc Rome
    Marc Rome

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mai 2024
    J'ai je pense, un esprit tolérant, mais la, je dois dire que non, c'est pas possible.! voir quelqu'un couper du bois pendant 5 minutes sans dire un mot vous met dans un état que vous n'avez pas envie d'aller plus loin. Rien à retenir de ce film....
    Léo Peteytas
    Léo Peteytas

    12 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2024
    Histoire d'une confrontation entre deux conceptions de l'environnement différentes, "le Mal n'existe pas" porte remarquablement son nom. Sorte de fable environnementaliste au rythme volontairement lent, le film de Ryūsuke Hamaguchi joue de l'absurde d'un projet de camping mal-ficelé pour montrer que ses promoteurs comme ses opposants n'ont que des intérêts à faire valoir ; qu'au fond, les uns comme les autres ne sont pas mauvais, que ce sont des êtres humains avec leurs qualités et leurs failles. Après-tout, ne sont-ils pas un peu tous des étrangers tentant de cohabiter avec cette nature à l'équilibre fragile ? Entre deux, la petite Hana, symbole de l'innocence. Aussi, la fin laisse t-elle perplexe. spoiler: Le problème qu'elle pose ne concerne pas tant la mort d'Hana que celle de Takahashi, qui est tout à fait incompréhensible ; pourquoi ? A quoi correspond-elle ? Sortant de nulle-part, elle prend complètement au dépourvu, ce qui donne le sentiment qu'elle est plutôt à considérer sous l'angle métaphorique. Pour dire quoi ?
    Le fait-est qu'elle n'est pas là pour conclure "l'intrigue". Car le tour de force réalisé par le réalisateur est de parvenir à ouvrir des pistes de réflexion sur notre rapport à l'environnement, aux autres et à soi, via l'activité exercée par les deux promoteurs du projets qui, finalement, se retrouvent pris dans un dilemme éthique. C'est tout à fait réussi. Le Mal n'existe pas ne nous dit pas ce que nous devons penser, il laisse libre cours à l'interprétation.
    Duel
    Duel

    2 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2024
    Pas le chef d'oeuvre encensé par la critique, sans doute parisienne et bien pensante, mais pas non plus le navet que certains décrivent. Les images sont très belles, c'est plutôt bien joué, on y retrouve bien le côté mystérieux de la société japonaise, et au final on sort en se posant des questions.
    Mais par contre c'est très lent, surtout au début où j'ai fini m'assoupir, et on finit par rater le propos du cinéaste derrière ce côté qui se veut énigmatique voire poétique.
    Bref pas une parabole universaliste sur le mal, mais presque un documentaire ethnologique.
    VLM
    VLM

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mai 2024
    J’ai eu du mal à m’intéresser à cette histoire/conte que j’ai trouvée prétentieuse et sans grand intérêt. Je me suis ennuyé.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mai 2024
    Lorsque nous allons au cinéma, c’est pour voir un film. Quand à la sortie de la projection, on relève que les deux plus grandes réussites de l’œuvre sont dans la beauté graphique de l’affiche et dans le travail autour du son et de la musique ; c’est faible pour du cinéma. « Le mal n’existe pas » ; le scénario très vite prend parti sur cette question et la réponse est sans ambiguïté et assez simpliste. Le monde urbain et capitaliste avec des prétentions de bénéfices avec la mode du « glamping » (camping glamour) veut faire plier le monde rural quitte à altérer le cadre de vie en dégradant la nature. Le mal est bel et bien l’urbain ; même si la nature et les ruraux qui la composent peuvent générer le mal pour se défendre de cette agression sournoise et cynique. Le rythme est lent, limite soporifique ; mais ce n’est pas là que se loge la défaillance du film ; accompagné par la musique c’est même agréable. C’est la vacuité du propos qui rend le film long, il a si peu de chose à raconter. Ryūsuke Hamaguchi, adulé par la critique française, reste une énigme ; à part « Asako », son cinéma est sans intérêt. La mise en scène vantée par ces mêmes critiques n’a rien de bien originale, créative ou même emballante. Selon moi sa réputation est surfaite ; les artifices comme cette fin énigmatique ne suffisent pas à camoufler la vacuité. Ca fait discuter dans les salons, mais chez moi cela génère de l’agacement et/ou de l’ennui.
    En un mot, je ne recommande pas… et je crois même que je vais arrêter d’aller voir les films de Hamaguchi.
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