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    Le Mal n'existe pas
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    163 critiques spectateurs

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    Pasquet6422
    Pasquet6422

    3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 avril 2024
    Film ennuyeux, à la Bergman , images moyennes , plans très longs sans beauté particulière… Jeux d’acteur naturels mais sans talent particulier …
    Frédéric Miermont
    Frédéric Miermont

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 avril 2024
    Le scénario est mauvais. Le film est glauque. Nous étions très déçu. À déconseiller aux enfants qui plus est.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    78 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2024
    Un film d'une richesse stupéfiante, qui se déploie sur toute une série de niveaux: film écologique qui magnifie la nature; film sociologique et politique qui nous montre , de façon presque comique, comment le capitalisme utilise tous les moyens pour s'implanter et faire du profit; film d'épouvante aussi dont la fin, totalement absconse, est assez terrifiante; pour tout dire, j'ai recherché diverses critiques pour voir si certains avaient une explication logique à cette fin, mais non: tout le monde se pose des questions. Ryusuke Hamaguchi nous emmène assez loin de son univers policé habituel.
    On commence par un long, très long et sublime travelling à travers la canopée vue en contre-plongée, les résineux se mêlant aux branches de feuillus que l'hiver a dénudées. Il y a encore, quelques plages de neige au sol. C'est en pleine forêt que vit Takumi (Hitoshi Omika) -il est veuf- avec sa petite fille de huit ans, Hana (Ryo Nishikawa), une petite fille très indépendante, qui connait déjà le nom de presque tous les arbres, et parcours son domaine, libre...
    On verra ensuite longuement Takumi fendre, d'un coup assuré, les bûches qui lui permettront de chauffer sa maison; il n'a pas de travail fixe; il est "homme à tout faire", il rend service aux voisins. C'est toute une petite communauté qui vit autour d'un hameau dans cette forêt préservée, sublime, qui grouille de cerfs. Un couple tient un restaurant de udons; la jeune femme s'est installée là parce qu'elle s'est rendue compte que la pureté de l'eau donnait à ses nouilles une saveur toute particulière. Alors Takumi remplit chaque jours des dizaines de bidons à une source, limpide, dont on ressent la fraîcheur à travers l'image...
    Oui mais voilà: un groupe financier a décidé d'installer un glamping au milieu de la forêt. Pour ceux qui ne sont pas au courant des tendances à la mode, un glamping ou "glamour camping" c'est un camping pour urbains fortunés qui veulent goûter aux joies de la nature sans renoncer au confort d'un hôtel de première classe...
    Le groupe envoie deux représentants de son agence de com pour se mettre les villageois dans sa poche: toutes les retombées économiques formidables qu'ils peuvent en attendre! blablabla, blablabla, discours alléchant, bien huilé de Takahashi (Ryuji Kosaka) et Mayuzumi (Ayaka Shibutani). C'est là que se place une longue séquence quasiment comique, d'une grande justesse; les villageois, avec leur simple bon sens, vont poser les questions qui tuent: la fosse septique est manifestement trop petite si le glamping est complet, il va y avoir débordement dans un puits, puis contamination de la nappe phréatique et finalement des sources si pures; le site est juste placé sur le passage des cerfs, et un serf, ça peut sauter une clôture de deux mètres; le nombre de gardiens est insuffisant eu égard aux risques de feu de forêt: la végétation est très sèche; si la jeune fille essaye tant bien que mal d'argumenter, on voit petit à petit Takahashi se décomposer, ne plus savoir que répondre, pour finalement décider qu'il ne rentrera pas à Tokyo, qu'il va devenir gardien de camping, et éprouver à arriver (péniblement) à fendre une bûche une joie véritablement délirante...
    Heureux Japon, qui recèle tant de talents, voir absolument ce film qui roule hors des sentiers battus, onirique, poétique, troublant...
    Zaza
    Zaza

    5 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Quelle déception ! Le soit disant chef d'œuvre porté au nues par la critique est d'un ennui abyssal....mis à part quelques brefs moments intéressants, et encore... aucune magie n'a opéré sur moi, pourtant extrêmement sensible à la nature...des le générique l'ennui et l'impatience...15 mn d'ouverture ou on voit la.cime des arbres et un homme tronçonner et couper du bois et les transporter dans une. brouette... puis fumer et remplir des bidons d eau...au secours
    Clothilde Arnaud
    Clothilde Arnaud

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Ce film, à la limite du documentaire, dessine un paysage bouleversant d'une nature partagée avec les habitants d'un petit village reculé du Japon et les nouvelles organisations touristiques. Ce film est d'une beauté rare et plonge de ce fait le spectateur dans une fable contemplative. Entre métaphore et clin d'œil, le réalisateur laisse son public sourire de ses personnages terriblement humains.
    Ainsi, ce film à la lisière de plusieurs genres offre une magnifique réflexion autour de l'équilibre et de la perspective.
    A. Okana
    A. Okana

    7 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Tout d'abord un vent d'air frais, puis enfin une claque. Je vous conseille cette pépite pour vous relaxer et peut-être plus.
    La bise
    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Nouveau long métrage pour le cinéaste japonais Ryūsuke Hamaguchi après une série de films remarqués avec lesquels il a réussi à développer et imposer son style.


    "Le Mal n'existe pas" ne m'a, cette fois, pas emballé.
    Une nouvelle fois, on peut retenir de ce long métrage ses qualités formelles. Un plaisir pour les yeux avec sa magnifique photographie, ses paysages naturels et sa mise en scène. S'y met en place une ambiance particulière imposée à coups de plans séquences et de scènes contemplatives, le tout magnifiquement appuyé par la bande son.


    Comme pour ses oeuvres précédentes, Ryūsuke Hamaguchi met en place une histoire au rythme lent qui, dans le cas présent, m'a plus ennuyé qu'hypnotisé. D'autant que je n'ai pas compris ce que souhaité raconter le réalisateur, la direction prise par son scénario, son message,... Et il a fini de me perdre avec une fin à laquelle je n'ai absolument rien compris.


    La sauce n'a pas pris cette fois-ci et je me suis finalement plus ennuyé que laissé embarquer.
    Mlaure Sogno
    Mlaure Sogno

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Long , lent, et au final très frustrant
    Certes une beauté formelle mais une réflexion bien peu approfondie
    Une fin incompréhensible nous laisse perplexes voire agacés...
    François Huzar
    François Huzar

    8 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2024
    La critique complète du Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/le-mal-nexiste-pas-les-limites-de

    Le jury de la Mostra de Venise a été piètrement inspiré en 2023. Certes Le mal n’existe pas (Lion d’argent) est bien plus estimable que Pauvres créatures (Lion d’or). Il s’agit cependant d’un film très en deçà des magnifiques Drive my car (2021) et Contes du hasard et autres fantaisies (2022) du même Ryusuke Hamaguchi. La déception est telle que l’unanimité absolue de la critique française a de quoi étonner. Comme si tous se sentaient tenus de qualifier ce long-métrage de chef d’œuvre au nom de la politique des auteurs. (...)
    D’un bout à l’autre, Le mal n’existe pas ne peut échapper à l’extrême banalité de son propos. La confrontation entre un village vivant en harmonie avec la nature et une société de glamping dénuée de scrupules environnementaux manque de finesse. Seule la séquence centrale de la réunion rassemblant villageois et conseillers en communication permet de retrouver le talent d’Hamaguchi, dans le dialogue comme dans la mise en scène. L’impression générale est que le cinéaste a inutilement étiré un sujet ténu sans l’inspiration nécessaire à son élévation. (...)
    Hormis le beau plan d’ouverture, magnifique travelling en contre-plongée vers la cime des arbres, la nature n’inspire pas vraiment le cinéaste. Les scènes inutilement étirées pullulent. Il ne suffit pas de filmer un homme coupant des buches en plan-séquence pendant de longues minutes pour que se produise le miracle d’une captation de ces instants de vie. Quand à la conclusion, formellement très tenue, elle est superficiellement obscure. (...)
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2024
    Une fois de plus Hamaguchi prouve qu'il est un grand cinéaste capable de capter l'indicible, de transformer le prosaïque en poétique, de changer de cap pour mieux décontenancer ses spectateurs et de faire d'un film sur l'écologie au programme un poil scolaire au départ une œuvre métaphysique profondément servi par un sublime écrin musical. On pourra toujours reprocher la posture auteurisante d'un auteur qui se réclame autant de Bresson que de Rohmer mais le mal n'existe pas est sublimement filmé avec des magnifiques travellings, des plans saisissants sur la nature et envoûte le spectateur dès ses premiers plans. Hamaguchi livre une fin énigmatique mais sublime qui vient remettre en cause les enjeux mêmes du film. C'est beau, ça tend à ka métaphysique et c'est simplement du grand cinéma.
    Carla F
    Carla F

    3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 avril 2024
    wtf... bien que j'adore les films contemplatifs celui là traînait vraiment en longueur. Quand l'action démarre enfin, les scènes sont appréciables, puis la scène de fin, incompréhensible, aucun sens avec le film, on se dit "j'ai perdu 3h"
    Eric D.
    Eric D.

    8 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Film vu cet après-midi en compagnie d'une amie qui comme moi aime le cinéma asiatique : nous avons vite déchanté avec ce film, hélas !
    Malgré ses promesses il sombre dans une mise en scène poussive, sans rythme et sans intérêt, trop bavard à certains moments et au scénario raté. La fin nous a paru incompréhensible... Nous n'étions semble-t-il pas les seuls à faire ce constat dans la salle puisque nous avons discuté avec d'autres spectateurs présents, désabusés.
    Anna Duval
    Anna Duval

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Film surprenant.Magnifiques images, jeu lent..
    Sentiment de perplexité .
    Fable ecologique ou non ecologique...Difficile de savoir compte tenu de la fin
    Julien C.
    Julien C.

    29 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 avril 2024
    J’avais pourtant beaucoup aimé Drive my car, mais là on est dans le très grand n’importe quoi. Des plans interminables (le gars qui fend des bûches de bois pendant 20 minutes) ponctués d’une musique archi pénible, une photo même pas belle, une fin absconse… A éviter, mais hautement recommandé pour tous ceux qui veulent rattraper des heures de sommeil !
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2024
    A vu "Le mal n'existe pas" (Devil does not exist) film japonais qui a remporté le Grand Prix lors du dernier festival de Venise de Ryusuke Hamaguchi. Sous forme d'un conte, le réalisateur illustre le fait (qu'il est important de rappeler) que le mode de vie des personnes qui vivent en amont à des répercutions indéniables sur ceux qui vivent en aval. Le film commence par un très long et sublime travelling en contre plongé filmant une forêt en plein hiver, les arbres sont nus et décharnés accompagné par la musique superposant des plages sonores de Eiko Ishibashi. C'est sublime et hypnotique. Petit à petit nous entrons dans l'action. Un groupe de villageois veut s'opposer à l'implantation d'un camping de luxe sur ses terres, ce qui aurait pour conséquence la pollution de l'eau très pure de la source dont ils dépendent. Le personnage principal est un homme à tout faire qui vit avec sa petite fille au plus près de la nature. Ils connaissent le nom de tous les végétaux qui les environnent. Leur rythme de vie peut paraitre enviable pour les citadins qui ne pensent qu'au profit et qui viennent les démarcher pour les convaincre de ce projet fumeux d'implantation d'un "glamping" (camping glamour). La fin du film sous forme de métaphore est totalement inattendue et surprenante tout en amenant à la réflexion. Et si dans les fables ce n'était pas toujours le loup qui sortait vainqueur ? Formellement ce long métrage est magnifique. C'est un film qui se mérite et pour cela il faut se laisser envahir par le silence et la lenteur un peu comme dans certaines campagnes, ce qui n'est pas facile d'accès pour la plupart des citadins.
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