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    Le Mal n'existe pas
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    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2024
    Grand prix du jury à Venise 2023 et prix de la critique internationale, " le mal n'existe pas" dernier opus à ce jour du japonais R.Hamaguchi ( dont la filmographie est dominée par " drive my car" (2021) oscar du meilleur film étranger ) a de quoi susciter la perplexité.

    A travers un scénario qui se propose de confronter une entreprise qui souhaite implanter un camping de haute gamme aux habitants d'un village de montagne, Hamaguchi met l'accent sur l'importance du rapport à la nature, la nécessité de sa protection, sa contribution essentielle à l'équilibre et l'épanouissement des individus.

    Le titre est contre-intuitif ( on sait bien que si les causes du mal sont parfois difficiles à comprendre, personne ne doute de son existence). La fin, sujette à interprétation.

    Lorsque le titre en anglais apparaît à l'écran, le mot "not" est en lettres rouge ( couleur du sang?) et souligne l'incrédulité qu'il suscite.

    Finalement ce qu'on a vu se dérouler sous nos yeux, spoiler: n'est probablement, du moins pour partie, du domaine d'un songe que fait la petite fille ( des indices montrés rapidement, que je n'avais pas perçus lors de la première vision, semblent favoriser cette hypothèse).


    Il spoiler: y a aussi des ruptures dans la chronologie et l'introduction à la scène finale est annoncée à plusieurs reprises bien avant.

    Le spoiler: rêve ( l'aspect onirique me semble indiscutable, certains éléments objectifs le montre) se termine en cauchemar, avec des expressions de la tragédie de la vie et de la crainte d'un futur potentiellement menacé ( affrontement physique, animal chassé et blessé à mort, disparition, stress éprouvé pa
    r l'enfant, fuite).

    Il spoiler: faut préciser que dans la culture japonaise, le cerf est l'animal sacré par excellence en ce qu'il est la monture des Dieux.

    On spoiler: comprend mieux ce que signifie chasser, tirer ou tuer cet animal : c'est un acte de gravité symbolique absolue, une offense ultime à la nature, à l'ordre des choses ( la fin est ainsi onirique, symbolique et ne peut être interprétée de façon rationnelle - selon moi).


    Les spoiler: premiers plans du film mettent sur la piste de la dimension onirique que comporte le film. En filmant longuement la cime des arbres ( avant le générique) et ceux de la fin ou la caméra filme le ciel, le cinéaste laisse penser au regard d'une personne couchée ( sur le point de s'endormir ? Ou qui dormirait déjà ?).

    Le spoiler: cadeau de la plume de faisan au maire n'est sans doute pas sans portée symbolique. Le faisan dans la culture japonaise, c'est d'abord le symbole de l'harmonie.


    La plume de faisa spoiler:
    n ( dont le rachis est utilisé spoiler: dans la conception du clavecin - instrument de musique majeur (cf les compositions de JS Bach) des temps passés) trouve un lien avec l'art musical, expression symbolique de la vie elle-même.


    Les plans filmés à l'intérieur de la voiture du père le sont uniquement du pare brise arrière ( [ spoiler: spoiler]
    est ce une introduction à une scène qui va suivre et qui s'est déroulé dans le passé ? Un hommage au passé, à la tradition ?)

    [/spoiler]
    Il reste la thématique et plusieurs scènes qui fonctionnent indéniablement, mais le caractère touffu de " le mal..." rend presque indispensable,( au moins), une deuxième vision. C'est sa richesse, mais peut-être aussi sa limite pour un regard occidental.
    Theo
    Theo

    17 abonnés 896 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2024
    Dans les Bras de la Nature : Un Drame Écologique et Humain

    "Le mal n'existe pas", le dernier opus du cinéaste japonais Ryūsuke Hamaguchi, présenté à la Mostra de Venise 2023, où il a remporté le Grand prix du Jury, est une œuvre à la fois envoûtante et légèrement incomplète, traitant des thèmes écologiques avec une profonde sensibilité. Le film, qui explore les conséquences d'un projet de "glamping" sur une petite communauté rurale japonaise, tisse une toile narrative autour de la disparition d'une jeune fille et des choix de vie des protagonistes face à la pression capitaliste.

    Takumi et sa fille Hana, les personnages principaux, vivent une existence presque idyllique, rythmée par les cycles de la nature, jusqu'à ce que la proposition d'un projet touristique menace leur harmonie avec l'environnement. Le film excelle dans la manière dont il dépeint leur relation avec la nature, rendue avec une beauté cinématographique mélancolique par le directeur de la photographie Yoshio Kitagawa. Les scènes dans les bois et autour du village sont capturées avec un tel raffinement qu'elles en deviennent presque des personnages à part entière.

    L'aspect dramatique central — la disparition de Hana — sert de catalyseur pour explorer les tensions entre les anciennes traditions et les impulsions modernisatrices. Le film aborde la crise environnementale avec subtilité, sans jamais tomber dans un militantisme ouvert, ce qui aurait pu soit renforcer son message, soit le rendre trop didactique. Au lieu de cela, Hamaguchi opte pour une approche plus nuancée, ce qui est à la fois sa force et sa faiblesse.

    Les performances sont nuancées, notamment celle de Hitoshi Omika, dont le portrait de Takumi mêle résilience et résignation de manière convaincante. Cependant, le film souffre parfois d'un rythme inégal, et certaines subplots semblent sous-développées, comme celle du représentant de la firme, dont la transformation d'un homme d'affaires en aspirant écologiste aurait mérité plus de profondeur.

    La musique d'Eiko Ishibashi, qui marie des éléments traditionnels japonais avec des tonalités plus modernes, soutient bien l'ambiance du film, mais il y a des moments où la bande sonore semble trop discrète, presque effacée, ce qui peut laisser le spectateur en attente d'une montée émotionnelle qui ne vient jamais.

    En somme, "Le mal n'existe pas" est une œuvre d'art visuellement captivante et thématiquement riche qui peine cependant à concilier toutes ses ambitions. Le film réussit à engager une réflexion sur l'impact humain sur l'environnement et les choix personnels face aux défis sociétaux, mais il laisse aussi le spectateur sur sa faim avec certaines questions sans réponse et des arcs narratifs qui auraient bénéficié d'un développement plus approfondi. Cette réalisation de Hamaguchi est à la fois un témoignage de son habileté à capturer l'humanité dans ses moments de crise et un rappel qu'il reste encore de la place pour grandir dans son art de conteur.
    adegreve
    adegreve

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Le mal n'existe pas, mais l'ennui existe bien !!! Le film va beaucoup trop loin dans son côté contemplatif et cryptique. Pourtant j'adore le cinéma japonais, mais là ça va trop loin. La fin du film n'a aucun sens, et c'est volontaire pour laisser une part à la réflexion et à la métaphore, encore une fois c'est raté.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 avril 2024
    Takumi élève seul sa fille Hana, en harmonie avec la nature dans un petit village isolé du monde au cœur de la forêt. Un projet de « camping glamour » en menace le paisible équilibre.

    Il est des films unanimement encensés que j’ai ratés. Ratés ne signifie pas que je ne les ai pas vus. Mais que je les ai mal vus. Que je suis passé à côté. Ils ont reçu des louanges unanimes. Mais je ne les ai pas aimés. "Le Règne animal" est de ceux-là. "Drive my Car" aussi.

    Et je dois hélas ajouter "Le mal n’existe pas" du même Ryusuke Hamaguchi que décidément je ne comprends pas, à cette liste. Je n’en ai pourtant lu que du bien : "Télérama" se pâme, "Le Monde" frise l’orgasme, "Première" l’a élu film du mois. Et moi ? J’ai dormi !

    Vous me direz que si je n’avais pas dormi, j’aurais peut-être aimé. Mais, comme l’oeuf et la poule, le sommeil et le – mauvais – film entretiennent un lien de causalité indémêlable : si j’ai dormi, c’est parce que je suis un vieillard narcoleptique, mais c’est aussi parce que la première moitié du film m’a assommé d’ennui.

    Mettons de côté mes troubles de sommeil, mes goûts et mes dégoûts nombrilistes et parlons du film. Élégie écolo ? Fable politique ? Western contemplatif ? Superbe écrin à la musique planante de Eiko Ishibashi – qui vit dans la région où le film a été tourné et autour de la musique de laquelle il a été écrit par son réalisateur ? Peut-être.

    Ce que j’ai surtout aimé dans ce film y est accessoire. C’est le long débat public qui confronte deux consultants fraîchement débarqués de Tokyo pour présenter leur projet de « glamping » aux habitants du village qui lui sont hostiles. Une telle confrontation, en France, aurait tourné à la dispute, aux injures, aux coups peut-être. Rien de tel au Japon où pourtant, le fond du problème est le même : d’un côté, deux blancs-becs essaient de parer de beaux mots un projet nuisible, de l’autre des paysans bourrus leur opposent leur solide bon sens. Au Japon, on ne s’invective pas, on s’insulte encore moins. Si on n’est pas d’accord, on l’exprime avec mille précautions. Mieux encore : on écoute les arguments de son contradicteur, voire on accepte de changer d’avis et de reconnaître ses torts.

    Cette scène est le pivot du film. C’est celle qui le fait démarrer – même si elle survient vingt bonnes minutes après son commencement – et qui crée une tension. C’est aussi l’occasion d’un changement de focale, les deux consultants tokyoïtes devenant alors les personnages principaux d’une histoire qu’on pensait cantonnée aux limites de ce petit village sylvestre.

    Mais le film revient bientôt dans son lit, qui m’a tellement ennuyé au point de m’assoupir : la forêt, sa sauvage beauté, indifférente au Bien et au Mal, le tout enrobé dans la même phrase musicale certes poignante mais ô combien répétitive après deux heures de projection.

    En confessant mon manque d’appétence pour ce film, je ne me pose pas en rebelle. Je suis bien trop conformiste pour de telles postures. Pas plus n’est-il dans mon intention de vous dissuader de le voir. Car je comprends parfaitement que ce film puisse plaire. Je respecte plus simplement la règle du jeu (du je ?) qui régit ce blog : une subjectivité cinéphile et argumentée.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    350 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Après Contes du hasard et autres fantaisies, et Drive My Car, Ryūsuke Hamaguchi continue de nous envoûter par son cinéma. Ce nouveau drame a un côté apaisant. Au cœur de la campagne japonaise, on s'envire d'une sublime photographie mettant en valeur la nature. Il y a un grand calme qui ressort de cet habitat loin du chaos de la ville. Les plans sont longs ce qui permet de savourer cette plénitude. Il faut reconnaître que cela peut paraître long lorsque la scène n'est pas intéressante. Sur le fond, le message est fort. Alors que l'argent motive les citadins pour souiller l'habitat naturel, en parallèle, les villageois montrent bien que ce n'est pas le principal. Deux visions qui s'opposent, tout en essayant de se comprendre, mais en vain.
    didier albessart
    didier albessart

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 avril 2024
    La critique est très élogieuse pour le nouveau film de celui a réalisé Drive my car... Il n'empêche que les personnages sont peu passionnants à regarder, l'histoire peu excitante puisque l'on sait tout dès le début (merci pour l'interminable échange entre promoteurs et habitants), et que voir un homme couper des bûches pendant je ne sais combien de minutes m'a paru involontairement ridicule. Bref, c'est arty, c'est tendance, c'est un film fait pour glaner des prix dans des festivals. C'est tout simplement vain et prétentieux.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Le grand cinéaste japonais hamagushi brouille les pistes et les genres. son pamphlet écologique oscille entre film engagé et fable écologique. c est de ce côté que le cinéaste s'impose et impressionné. filmant remarquablement la nature, mais aussi la ville et ses personnages, la scène finale du film peut desarconner tant elle est complexe, une chose est sûre, ce film d une grande beauté va vous hanter longtemps.
    Boby 53
    Boby 53

    14 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 avril 2024
    Autant j'avais aimé "Senses", autant là la "fable écolo" comme disent les critiques, sous le charme visiblement, m'a laissé de marbre. Plans interminables, travelling lents un peu gratuits, scénario hésitant entre réel et fantastique, non il ne suffit pas de filmer le rien pour épater le spectateur. Ça marche avec le bobo-ecolo parisien, mais pas avec moi.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Takumi est un homme à tout faire qui vit avec sa fille Hana dans une petite bourgade rurale perdue dans la montagne japonaise. Un jour, une société de Tokyo s'intéresse à ce lieu et racheté une parcelle de la forêt pour y installer un site de Glamping : du camping glamour. Les locaux tentent de faire comprendre à ces émissaires urbains l'importance de leur eau. En salle le 10 avril.

    spoiler: "le mal n'existe pas" est un loupé à mon sens. Ce film aurait pu être un chef d'oeuvre mais quelques erreurs rédhibitoires m'y ont rendu plutôt insensible et c'est très dommage. L'esthétique générale est sublime et certains plans sont très réussis par un jeu d'ellipses. La philosophie des villageois est intéressante et montre que la confrontation peut avoir lieu dans le respect et la persuasion. Par contre, j'ai été très rapidement perdu par le scénario dont je n'ai pas du tout compris la fin. Mauvais point également pour certaines scènes à rallonge (coupage de bois, cimes des arbres) qui apportent un côté snob au film. Leur longueur n'apporte aucune plus-value, juste de l'ennui.
    Christiane Mirabaud
    Christiane Mirabaud

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Je n'avais vu aucun film de Hamaguchi, donc aucune idée préconçue. Telerama est dithyrambique, j'aurais dû me méfier... Superbes paysages de forêt et montagnes japonaises. Des villageois taiseux, une enfant un peu seule mais joyeuse. Et une boîte d'événementiel qui débarque leur vendre le "glamping". Évidemment ça ne va pas plaire à juste titre. Tout ça ne fait pas un scénario. De bons sentiments ne font pas un bon film. Au début j'ai fait la sieste. Quant à la fin je n'ai rien compris. Bref le cinéma était bien chauffé et l'après midi glaciale et pluvieuse.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 avril 2024
    Contrairement à ce que dit le titre (mystérieux, comme l’aboutissement du film), le mal semble bien exister. Il vient de la ville pour corrompre la campagne. C’est l’argent-roi lié à l’expansion urbaine, l’argent cynique, irresponsable et destructeur. C’est aussi un représentant d’agence de com’ dont la bouche écume, comme celle d’un possédé, quand on lui tord le cou. Hamaguchi oppose la nature à une certaine culture, sur un mode contemplatif et méditatif. Il oppose lenteur, silence, sérénité à une forme de quête déboussolée (quête de profit pour des investisseurs-envahisseurs, quête de sens dans la vie professionnelle et personnelle pour des employés lambda). Cette opposition nourrit un scénario qui semble classique avant de prendre des chemins de traverse, apparemment digressifs, probablement symboliques, et de basculer au final dans une dimension incertaine, entre réalisme et onirisme, ouverte à interprétations. Il y a rupture d’un équilibre ; la nature semble se retourner contre l’homme, l’ombre et la brume l’emporter sur la lumière. Tout cela est, à l’image de l’affiche, d’une grande beauté visuelle (magnifiques idées de travellings, points de vue parfois surprenants…). D’une grande beauté sonore également (prise de son directe, partition musicale d’Eiko Ishibashi….). Mais la narration déroutée et déroutante n’empêche pas une certaine perplexité.
    Nicolas B
    Nicolas B

    5 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 avril 2024
    Les 5 premières minutes du film caractérisent bien le rythme de celui-ci : on voit le ciel défiler derrière des arbres. Si vous êtes du genre contemplatif alors vous êtes au bon endroit. Sinon ça va être 1h45 très longue.
    remyll
    remyll

    188 abonnés 433 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 avril 2024
    Encore plus ennuyeux que « Drive my car », long, lent, ampoulé, mal monté et finalement assez pénible. Si vous allez voir ce film, sachez que vous vous enfoncerez inexorablement dans la pataugeoire d’un scénario simpliste et assez ridicule, pompeusement écologique, que le réalisateur japonais grand chouchou de nombreux critiques français adorent (critiques qui pour la plupart sont incapables de prononcer 3 mots de japonais et sont clairement ignorants de la culture japonaise). Même quand Ryusuke Hamaguchi filme une plaque d’égouts : ils s’extasient. Même quand la bande son d’un ennui prodigieux s’arrête plusieurs fois de façon très brutale : ils s’extasient aussi. Bref le film se veut très poétique. Il l’est certes, un peu….Mais il est surtout très lassant.
    Emmanuel FERLAY
    Emmanuel FERLAY

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2024
    Une fresque très poétique sur l'équilibre entre l'homme et la nature mais de sacrés longueurs qd même ! pas très accessible !
    euggeni14
    euggeni14

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2024
    Dommage, c’était prometteur. Quelques scènes sont intéressantes mais les personnes sont esquissés superficiellement et l’ensemble tombe à plat. On s’attend à être émerveillés par la nature et assister à un drame de société mais c’est assez décevant.
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