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    Le Mal n'existe pas
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    163 critiques spectateurs

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    zebraseyes
    zebraseyes

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2024
    spoiler: Le mal n’existe pas. C’est le titre du film. Mais c’est aussi ce que j’ai lu de Marie-Louise Von Franz , disciple de Jung, il y a à peine quelques jours. Le mal n’existe pas, c’est une question de regard, et de contexte. C’est ce qu’elle dit. Un meurtrier qui aurait tué Hitler serait un héros. Il aurait tout de même tué un homme. Il en va de même pour le héros de ce film. Protéger sa communauté, son environnement, défendre sa fille. Au prix de la vie d’un homme, de celui qui vient rompre l’équilibre. Car c’est ainsi que cela se passe dans la nature : Le cerf – lorsqu’il est blessé, s’il n’a pas la force de fuir, peut attaquer un humain qui s’approcherait de trop près. Il attaquerait un être humain également si un de ses proches est blessé. C’est ce que Takumi explique aux gens de la ville, ceux de l’agence de pub : Takahashi et son acolyte féminin lors d’un trajet en voiture au retour d’une mission de récupération de l’eau à la source pour la préparation des udons. Alors qu’on commence à s’attacher tendrement à ces deux personnages qui semblent se rendre compte de la vacuité de leur existence et qui imaginent changer de cap dans leur vie pour rejoindre la communauté de ces gens dans la montagne. Subitement l’ancrage à la culture et leur mission première refait surface : leur projet de glamping (qui passe au milieu du chemin des cerfs et dont les eaux usagées de 5 personnes se retrouveraient dans leur source ) semble repasser au premier plan après pourtant la découverte d’une once de cette vie, la sensation de libération dans l’acte presque martial de couper du bois à la hache, avec le pied d’appui en avant, en laissant simplement retomber la hache, « je me suis pas senti aussi bien depuis que j’ai eu 10 ans » : un rappel de la force de la nature comme de l’innocence de l’enfant qui est saccagée par notre culture du capitalisme. Là-haut la vie est sobre est dépouillée, à l’image des paysages montrés. L’ambiance du film est de prime abord posée par l’acoustique, par les contrastes de bruits forts et soudains puis de nouveau le calme. L’on voit L’homme du village, l’homme à tout faire de dos avec sa tronçonneuse en train de couper du bois, un tronc en 3 morceaux. Ce brouhaha semble annoncer la colère vrombissante à l’instar du moteur de voiture provenant de la ville, des villageois qui vont se voir imposer un projet touristique non respectueux de la nature et donc de la communauté qui subvient à ses besoins grâce à cette nature quasi intacte. Mais là où l’on prendra de trop à la nature, il faudra en payer le prix, telle est la menace qui plane autour du projet touristique de Glamping. Le réalisateur ne cesse de faire apparaître, de près ou de loin les cerfs qui cohabitent. On les voit, on en parle, on suit ses traces de pas, on entend le coup de feu qui les chasse. Le cerf d’après certains, non seulement est un animal totem puissant dans l’imaginaire religieux depuis plusieurs siècles, mais pourrait notamment symboliser la mort et la renaissance, ou bien un dieu qui aurait le pouvoir de vie et de mort. Personnellement j’interprète ce cerf comme une allégorie du rapport de l’homme à la nature. Il est omniprésent, jusqu’au point culminant du film où il se fond entre la réalité et le rêve afin de ne plus discerner de limites entre ce qui existe ou non. Takumi et le cerf ne sont qu’un. Ils sont la métaphore l’un de l’autre. Hana, la petite fille en est la personnification, l’innocence, le cœur sauvage de la même nature que le cerf, elle devient le cerf , à la fin du film. Elle lève son chapeau « son bonnet », s’incline devant cette vie sauvage que l’on ne peut brimer sans conséquences, elle lui donne sa vie et lui rend son âme.
    Bertrand G.
    Bertrand G.

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 avril 2024
    Sous prétexte d'avoir réalisé un bon film, Drive My car, et quelques films intéressants mais pas non plus exceptionnels (contes du hasard et autres fantaisies, Asako I et II), voilà que la critique professionnelle encense ce qu'il faut appeler un mauvais film.
    Je m'explique :
    - générique ultra-long sur des cimes d'arbres en hiver, je me suis demandé si le chef op était stagiaire (impression qui s'est confirmée après)
    - histoire sans intérêt et on enfonce le bouchon écolo sur l'emplacement d'une fosse septique
    - Personnages caricaturaux (les bouseux taiseux face aux urbains dépassés ou avides de pognon)
    - des plans interminables sur du coupage de bois et des promenades en forêt
    - des coupures de bande son inappropriées
    - une fin sans queue ni tête (à croire que le budget de tournage a été épuisé avant l'heure
    - un chef de projet, ancien agent d'acteur qui rêve de devenir gardien de camping
    - une histoire d'eau invraisemblable pour cuire des pâtes
    Et j'en passe et des meilleures.
    A se demander s'il y a un sens caché et si c'est bien le même réalisateur que Drive my car ?
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 avril 2024
    Trois ans après "Drive My Car", qui avait reçu l'Oscar du meilleur film étranger, le cinéaste japonais livre cette fois-ci une fable écologique, auréolée d'un lion d'argent, Grand Prix du jury par la dernière Mostra de Venise…Mais devant une critique aussi élogieuse et unanime, j’aurai dû me méfier !!! C’est le sixième film de Ryūsuke Hamaguchi et celui-ci pas plus que les précédents ne m’a convaincu…
    Takumi et sa fille Hana vivent dans une maison au cœur de la forêt, à 200 kilomètres de Tokyo. Takumi apprend le nom des arbres à sa fille, il s'approvisionne en eau avec le ruisseau du coin, comme tous les villageois. Jusqu'au jour où deux représentants d'une agence de communication viennent présenter un projet de glamping (contraction du glamour et du camping). Un projet susceptible de polluer la nappe phréatique et de nuire au quotidien des locaux, de gêner la faune sauvage…et ce tandem de citadin qui reviennent tenter de subordonner Takumi, se retrouve plus ou moins basculant dans son camp, celui de la nature et du silence…Ryüsuke Hamaguchi amorce dans ce film un virage vers un cinéma plus contemplatif , beauté des plans forestiers sous la neige, soleil perçant au travers des frondaisons …et rareté des dialogues… mais qui peut tomber dans des artifices quant à la conduite de l'histoire ou à la mise en scène… chez moi, cela a généré selon les moments, ennui ou agacement…quant aux dernières minutes du film, je n’ai pas compris ce qui s’y passait !!!
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 avril 2024
    Le glamping est en soit une aberration, l’idée de planter une tente luxueuse, qui consomme autant de ressources qu’une chambre d’hôtel, en pleine nature est le parfait symbole d’un tourisme devenu mortifère. Alors quand une entreprise de Tokyo décide de s’installer dans un petit village éloigné de la capitale les habitants ont toutes les raisons de s’inquiéter, et cela donne la meilleure scène du film. La photographie est superbe, c’est une évidence, la nature sans être démonstrative est juste belle et les villageois ont tellement raison de vouloir la préserver mais le film adopte un rythme comateux. Et la fin est tout simplement incompréhensible.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 avril 2024
    Asako m'avait plu, même si je ne partageais pas totalement le parti pris du réalisateur. Drive my car également, mais un peu moins, bien que dubitatif sur la fin. Dans cette nouvelle oeuvre, je suis toujours très pris par le déroulement du récit, avec beaucoup de savoir-faire du réalisateur et des acteurs, mais la fin ruine, à mon sens, tout ce qui précède. Seuls les intellectuels esthètes de cinéma, du genre de ceux qui font des facs de cinéma, deviennent critiques de cinéma professionnels ensuite ou bien agents de conservation dans le rayon vidéo de la médiathèque municipale (j'en connais...), sont susceptibles d'apprécier manifestement. C'est leur droit.
    Caro
    Caro

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 avril 2024
    Mais enfin la fin…si on va au Japon,on apprend que ce peuple est fusionnel avec la nature,que les défunts sont incarnés dans les arbres ou les animaux,principe du shintoïsme.
    L’enfant se fait tuer par un chasseur,et est réincarné en biche blessée sur l’arbre que le père lui avait conseillé de ne pas approcher,animal sacré là bas.
    Quant au citadin,il est odieux à tuer,ne respectant pas la vie sauvage à coups de barrière de 3m.
    Le père venait de le prévenir,dans la voiture,qu’un cervidé blessé ou dont un proche était blessé pouvait devenir dangereux…
    Il était clair que le citadin allait y passer!
    Superbe film,qui reflète complètement l’état d’esprit japonais.
    CORNU Cyril
    CORNU Cyril

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 avril 2024
    Très déçu, surtout après avoir lu les critiques excessivement élogieuses de ce film qui joue à nous pièger lentement. Pas grand intérêt... L'analyse écologique ou esthétique ne tient pas. Il s'agit d'un film sur un pauvre type assez abject et des croyances païennes peut-être, assez douteuses. Si c'est pour nous montrer que la violence de la nature doit l'emporter sur celle du capitalisme, c'est franchement à vomir. Je préfère encore lire un roman de Mishima. Aussi barré, mais plus talentueux.
    jbharl
    jbharl

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 avril 2024
    Nous avons bien aimé la lenteur, l'ambiance, la nature et le scénario. Par contre le montage de la bande son n'est pas à la hauteur et la fin du film n'est pas homogène avec le reste.
    mcdeux
    mcdeux

    22 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2024
    J'ai beaucoup aimé ce film, hymne à la nature et à la lenteur, à la beauté des choses simples... Mais, comme pour beaucoup de spectateurs, la fin demeure une énigme : nous étions nombreux à la sortie, dans le hall, à nous interroger, espérant vainement une bribe d'éclaircissement de la part des autres...
    BLS Moviedebrief
    BLS Moviedebrief

    16 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2024
    « L’écologie au soleil levant»
    Il faut aimer la lenteur et accepter de ne pas comprendre la fin pour apprécier ce film japonais qui traite d’un camping qui doit s’installer près d’un petit village au risque de gâcher son équilibre écologique. J’ai bien aimé.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2024
    La dernière image ? Cette séquence de fin déchirante dans une brume matinale dirait-on... Une rêverie de crépuscule ou de petit matin. Qui sait ?

    Un film vraiment étrange mais pénétrant. Qui laisse des marques profondes, tout en ruptures, très personnel, entre transe musicale vivante, aérienne propre à la projection mentale et une réalité crue se déployant lentement dans un cadre (celui de la caméra) statique, empesé.

    En cela, le film restitue parfaitement le mystère de la nature immuable, insondable qui toujours nous met au défi d'exister, nous incite au travail respectueux, harmonieusement. Un labeur qui nous donne l'illusion d'une solidité, d'une permanence, qui ne sont jamais qu'illusion. La vérité se niche dans les basculements imprévisibles de la vie comme l'épilogue nous en réseve et qui soudain vous ramène à beaucoup beaucoup d'incompréhension et d'humilité.

    S'ajoute à ces sensations une réflexion fine et palpable sur le temps qui s'écoule différemment qu'on soit à la ville ou aux champs. Interminable d'un côté campagne, presqu'immobile. Et de l'autre, liquide, mouvant, d'un bureau à un habitacle, d'une visioconférence à une visioconference... Une affaire de sablier, d'argent qui brûle les doigts, de perte de sens...

    je tiens à souligner l'habileté de la mise en scène qui parvient à surprendre au moment de l'épilogue pour ce qui est une réflexion pleine d'émotion sur la fragilité de nos vies. Une surprise qui devient désarroi, désespoir, face auxquels la placidité apparente du héros laisse admiratif, sans voix.

    Reste une fin ouverte qui peut décevoir dès lors qu'on s'est attaché à tous ces personnages jusqu'au maire de cette petite bourgade. Et que l'on espérait légitimement peut être comprendre ou juste savoir... Parce que l'énigme de cette installation finale laisse un peu sur sa faim : Voit-on vraiment ce qu'on nous donne à voir ? Qu'adviendra-t-il par la suite ? On veut savoir. On a trop aimé vivre aux côtés de ces personnages tous vrais et attachants pour des raisons chaque fois différentes.

    Compte tenu de la multiplicité des points de vue revendiquée (depuis le regard abstrait d'un wasabi sauvage jusqu'à la caméra arrière d'un SUV en passant par le prologue vécu à travers les yeux et l'imagniation de la jeune Hanna) on peut tout à fait imaginer que cette séquence de fin soit la projection mentale d'un des personnages. Oui mais lequel ? Tout ici est affaire de "moment présent", dès que le temps s'accélère, que l'anticipation se fait jour, que l'on imagine ce qui viendra, alors le pire peut arriver... La peur engendrerait l'hésitation, l'hésitation engendrerait la réalisation de toutes nos peurs. Ici le projet du Gampling et sa malhonnêteté assumée pour des raisons bassement matérielles peut mettre en péril touts les équilibres dans ce coin de paradis. Par ailleurs, un simple cerf blessé par une balle perdue peut injustement provoquer la mort de l'innocence. Le fameux battement d'ailes du papillon...

    L'épilogue est là pour rappeler "how fragile we are"... Chaque être, chaque instant, chaque inspiration, chaque gorgée, le miracle de cette eau au fond de la vallée qui ne tient à rien... Nous sommes prévenus !
    Christine
    Christine

    6 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2024
    Ce film est une fable écologique qui se situe au cœur d’une nature magique à quelques heures de Tokyo.. l’histoire d’un paradis fragile qui ne tient qu’à un cours d’eau !
    ..
    Le cinéaste japonais nous impose de la patience dans les premières scènes par des plans longs sur une nature magnifique … le personnage principal et sa petite fille de 8 ans sont essentiels dans la narration du film .. ce veuf initie sa fille à l’apprentissage de la nature , le nom des
    des arbres, la connexion avec les animaux etc..
    Dans ce film , les scènes ne sont pas gratuites .. elles génèrent beaucoup d’émotion.
    Mais un jour les citadins viennent bouleverser la vie des habitants , on assiste à un choc des cultures … une agence de communication présente le projet d’un camping glamour sous le nom biscornu de glamping .. il s’avère que l’installation du camping met en danger l’équilibre écologique du site qui affecterait gravement le quotidien des habitants ..
    Quand la recherche du profit sous les traits de deux individus maladroits et ignorants vient bouleverser et impacter la nature et les ruraux connectés dans leur quotidien à la nature ..
    C’est un film important , exigeant .. je vous le conseille
    Svm Sei
    Svm Sei

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 avril 2024
    Le dernier opus de Ryusuke Hamaguchi est une véritable torture cinématographique.

    Un film tellement excitant que vous aurez l'impression de regarder de l'herbe pousser en temps réel.

    Imaginez un homme coupant du bois avec autant d'enthousiasme qu'un comptable faisant ses déclarations d'impôts, puis se rendant à une réunion sur le déplacement de la fosse septique.

    Le suspense est insoutenable... dans le sens où vous vous demandez si vous serez encore envie à la fin du film.

    C'est une expérience plus éprouvante que d'assister à une conférence sur la peinture à séchage lent.

    Si vous avez une vie trop palpitante ou des problèmes d’insomnie allez voir ce film, ça va vite être réglé.
    Emmanuelle
    Emmanuelle

    4 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2024
    un scénario pauvre qui, sur un film français, ne passerait pas du tout. alors pourquoi le passer sur un film japonnais ? Le film reste sympathique. mais sa fin est ambiguë et a fait se poser des questions à bien des spectateurs.
    cayrat nicole
    cayrat nicole

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2024
    Très peu de dialogues donc très importants.promoteur, assistante et Père dans voiture, il lui est demandé si les cerfs n'attaquent pas les hommes.
    Réponse :
    : attaquent si blessés .
    conclusion
    Père et fillette en symbiose avec la nature cela impliquant un dérèglement opéré par la présence des citadins
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