Avis sur Terrifier 3

Dans le paysage cinématographique actuel, où l'horreur se redéfinit constamment, Terrifier 3 se démarque comme un véritable phénomène. Suite aux événements traumatisants de l'Halloween précédent, Sienna et son frère tentent de recoller les morceaux de leur existence, cherchant désespérément à laisser derrière eux les horreurs du passé. Pourtant, alors que les lumières scintillantes des fêtes de fin d'année approchent, la menace d'Art Le Clown, incarnée par un talentueux David Howard Thornton, s'invite à nouveau dans leur vie, transformant la magie de Noël en un cauchemar insoutenable.

L'intrigue, habilement tissée, nous plonge dans la psyché des personnages, révélant leurs luttes internes. Sienna, forte et résiliente, apparaît plus déterminée que jamais à surmonter les démons qui la hantent. Cependant, l’arrivée d'Art réveille des souvenirs douloureux, et le spectateur est entraîné dans un tourbillon d'émotions, oscillant entre l'espoir et la peur. Le film ne se contente pas de jouer sur la terreur ; il explore également les conséquences psychologiques des expériences traumatisantes, offrant une réflexion profonde sur la manière dont ces événements façonnent notre identité et nos relations.

Visuellement, Terrifier 3 est une œuvre audacieuse. Les effets spéciaux, souvent choquants, témoignent d'un savoir-faire remarquable. Chaque scène est soigneusement orchestrée pour maximiser la tension, transformant des moments ordinaires en instants de terreur inoubliables. Les adeptes du genre apprécieront les références subtiles aux classiques de l'horreur, tout en profitant d'une originalité qui lui est propre. Le film parvient à instaurer une atmosphère d'angoisse persistante, rendant chaque apparition d'Art à la fois prévisible et terrifiante.

Cependant, ce qui mérite une attention particulière, c'est l'interdiction du film aux moins de 18 ans. Cette décision, jugée disproportionnée par de nombreux critiques et fans, soulève des questions cruciales sur la censure et la perception de l'horreur dans notre société. Pourquoi un film qui aborde des thèmes tels que la résilience, le traumatisme et la lutte contre ses propres démons doit-il être relégué à un public adulte ? Cette restriction semble particulièrement injuste, surtout lorsque l’on considère que de nombreux films, même au sein du même genre, explorent des sujets similaires sans susciter une telle réaction.

La censure peut avoir un effet dissuasif, empêchant les jeunes adultes et les adolescents de se confronter à des récits qui, bien que horrifiques, pourraient également leur offrir une perspective sur la complexité de la vie et les défis auxquels ils sont confrontés. L’horreur, dans son essence, est souvent une métaphore des peurs humaines profondes. Dans ce contexte, Terrifier 3 n'est pas simplement un film de terreur ; c'est un miroir de nos angoisses contemporaines, une invitation à réfléchir sur la façon dont nous affrontons nos propres monstres.

Loin d'être un simple divertissement macabre, Terrifier 3 pousse à une introspection. Les performances poignantes des acteurs principaux ajoutent une profondeur émotionnelle qui permet au public de s'identifier aux luttes des protagonistes. Les tensions familiales, la pression sociale et les séquelles du traumatisme sont autant d'éléments qui rendent cette œuvre à la fois captivante et bouleversante. Sienna et son frère incarnent la lutte pour surmonter les épreuves, et leurs interactions, marquées par l'amour et la douleur, ajoutent une dimension humaine à cette odyssée horrifique.

Le film se termine sur une note qui interpelle, laissant le public avec des questions qui dépassent le cadre de l’horreur. Quel est le prix de la survie ? Peut-on vraiment échapper à nos démons ? En incitant à une réflexion sur ces thèmes, Terrifier 3 s'élève au-delà de son statut de simple film d'horreur, s'inscrivant comme une critique sociale déguisée en divertissement.

En conclusion, Terrifier 3 s'affirme comme un incontournable pour les aficionados d'horreur, redéfinissant les frontières du genre tout en questionnant les normes sociétales autour de la censure. Bien que le film soit incontestablement terrifiant, il offre également une perspective sur la résilience humaine face aux traumatismes, ce qui en fait une œuvre complexe et nuancée. Son interdiction aux moins de 18 ans, loin de le protéger, en fait une œuvre encore plus intrigante, incitant à débattre de l'équilibre entre l'art et la censure.

Et bah...étant un amoureux du cinéma j'ai forcément entendu parler du phénomène Terrifier (sans vraiment comprendre) et avant tout je dois féliciter la cellule marketing. Toute la communication autour du film m'a bien eu : plusieurs malaises et personnes qui ont quitté la salle lors de le projection presse, film interdit aux moins de 18 ans, une première depuis 2006, film vendu comme l'un (voir LE) plus gore jamais fait, etc. Forcément ma curiosité a été piquée alors j'y suis allé.
Je dois dire avant tout que niveau gore la promesse est plus que tenue. Certaines scènes sont difficilement regardables et le travail autour du maquillage, effets pratiques, est plus que réussi. J'ai bien aimé la scénographie de certaines scènes d'ailleurs.
Le scénario par contre lui est très léger...l'histoire ne décolle jamais vraiment spoiler: (il faudra attendre une heure pour que le personnage de Sienna découvre qu'Art est de retour, installant (enfin) une certaine tension)
Les acteurs sont globalement tous convaincants (mention évidemment à David Howard Thornton qui joue parfaitement ce clown tueur). Dommage que les personnages secondaires ne soient pas développés spoiler: (je pense au frère qu'on ne voit que quelques minutes au final)
Autre point qui m'a plu, et je sais que les personnes qui iront voir ce film n'en n'auront rien à faire, l'ambiance Noël est très bien retranscrite ! (décorations, neige, fêtes de fin d'année, etc). Cela apporte à l'ensemble de l'oeuvre un côté réconfortant malgré l'horreur qui s'y déroule.
Le film est même drôle par moment spoiler: (je pense au moment où le personnage de Mia fait l'éloge d'Art, deux minutes avant de se faire découper, pendant que ce dernier l'écoute attentivement en arrière plan tout en faisant certaines mimiques franchement comiques)

Je dois dire que je n'ai aucune idée de quelle note donner à ce film alors je lui accorde la moyenne tout pile. (j'ai ni aimé, ni détesté) Les personnes qui ont aimé les deux premiers seront satisfaits de cette suite. Pour les personnes comme moi qui vont y aller avant tout pour le côté "évènement" du film, ils doivent être au courant de ce qu'ils vont voir...
J'avoue que j'ai quand même du mal à comprendre l'intérêt de faire un film comme ça qui est une véritable orgie de gore et de violence. Le côté kitsch est clairement assumé. Rien ne fait réel, et je ne vois pas comment on peut être traumatisé après un tel film tellement certaines scènes sont à la limite du burlesque. L'histoire manque de rebondissements, de développement, d'originalité et c'est vraiment dommage...
Autre problème, où sont les policiers ? Les meurtres s'enchainent mais à aucun moment on ne voit des policiers intervenir ! Il n'y a pas d'enquête, pas de tension qui s'installe, pas de figures protectrices. Hormis lors du tout début du film où on voit un policier qui va sur la scène de crime de la fin du 2ème film, rien...Du coup ça rend le film bancal sur ce point. Tu veux faire un film sans policier afin de rajouter un côté malsain à l'ensemble de l'oeuvre, ok je peux comprendre l'idée ! C'est même malin car ça change des slashers comme Scream ou l'enquête policière est au cœur du film et ça rajoute un sentiment d'insécurité permanent. Mais dans ce cas ne montre même pas le policier au début...car du coup on comprend que la police s'intéresse aux meurtres d'Art mais ensuite personne ne vient quand ça repart en vrille.
Pour conclure, on retiendra avant tout le côté évènement et la promotion autour de ce film, l'inventivité dont fait preuve Art pour tuer ses victimes et certaines décorations de Noël qui ornent les maisons...(je rigole évidemment pour le dernier point). Pour public (très) averti. Joyeux Noël !

MERCI AU CNC : les scéances sont complètes pour cette première semaine ! c'est le délire, tout les jeunes se ruent pour voir et découvrir un vrai phénomène qu'est le personnage de ART le Clown. Le plus grand sadique du cinéma, c'est drôle, grand guignolesque et que ceux qui prennent cela au premier degrés et tournent de l'œil n'ont rien à foutre là. La réalisation est un vrai retour au meilleur des années 90. Du practical de maquillages sanglants comme je les adore.A la hache, au marteau ou à la tronçonneuse, un spectacle parfait à l'approche d'alloween.

Du Gore ... toujours plus de Gore ! mais moins fun que le deuxième opus, essayant de se prendre parfois un peu trop au sérieux, mais on y croit pas une seconde ... dommage ...

Terrifier 3 nous emmène sur le terrain de la série B gore avec son personnage toujours très attachant.
Artiste et expert en déconstruction il ferait un mari idéal pour Mme Rousseau. Sa comparse évoque le lore Hellraiser, ajoutant une dose de mal aise bienvenue à ce film finalement assez bon enfant !

vu à la séance spéciale à Paris c'est le meilleur de la trilogie mais attention c'est violent très violent c'est gore gore gore Art le clown est Excellent est Victoria aussi ça fait pas peur même plutôt rigolo pour ma part mais c'est crade ils se sont bien amusés sur le tournage à tourner c'est séquence mais ça va vomir beaucoup dans les séances où il sera diffusée est le moins de 18 est tous à fait normal c'est choquant mais à regarder avec le cerveau éteint et à prendre au 8emes degrés vivement le 4 en 2025

Surpassant les deux premiers films, au service d'un gore divertissant et intense, LEONE livre un film prenant, drôle, ludique dans sa violence, rarement surprenant, mais terriblement jouissif, pour un public très averti tout de même

"Terrifier 3" s'impose comme le meilleur volet de la saga, donnant à d'Art le Clown une place parmi les grands personnages horrifiques du cinéma. Son côté malsain, combiné à une folie qui insuffle un humour sadique, rend le personnage à la fois terrifiant et fascinant. Le film repousse les limites du gore avec des scènes d'une extrême violence. Petit ombre au tableau, l'histoire reste parfois laborieuse même s'il y a des progrès avec le deux. Malgré cela, l'ensemble fonctionne, offrant une belle expérience horrifique pour les amateurs du genre.

On pousse le vice encore plus loin dans ce troisième opus de « Terrifier » ! Suite directe du deux, nous retrouvons Sienna qui tente de se reconstruire, mais Art le Clown n'est jamais bien loin. La scène d'ouverture met directement dans le bain, ça s'annonce bien sanglant et les scènes gores et sadiques ne font qu'être poussées à l'extrême plus l'histoire avance.
C'est dégoûtant, c'est violent, mais c'est aussi pour ça qu'on va le voir. Art fait vraiment froid dans le dos tant il interprète avec malsanité ce personnage diabolique et vicieux. Et il n'est d'ailleurs plus seul pour l'accompagner... Il faut avoir le cœur bien accroché, mais si vous êtes amateur de gore, n'hésitez plus.

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Moins long que le deuxième épisode mais moins percutant que le premier film, ce nouveau Terrifier est un slasher d'une drôlerie assumée qui fait, une fois n'est pas coutume, la part belle aux effets gores. L'ambiance de Noël confère au film une certaine singularité. On se croirait dans un film des années 80 et la mise en scène, souvent inventive, de Damien Leone fait souvent mouche notamment lors des séquences alliant humour et horreur. Car Terrifier 3 est un mélange de burlesque et d'épouvante parfaitement dosé. Art le clown est un personnage assez fascinant, un démon et un mime extrêmement expressif. Une figure qui amusé autant qu'elle effraie. Leone est le créateur d'une nouvelle mythologie mais, comme c'était déjà le cas dans le second épisode, peine à rendre sa narration passionnante. Tout l'axe dramatique principale est finalement assez convenue même si le film récupère honnêtement les poncifs du slasher, entre adolescents tués en plein état et final girl. Terrifier 3 est un bon divertissement généreusement gore mais pas réellement choquant. C'est un film qui fleure bon la nostalgie et l'amour du genre. Bref, Damien Leone est le créateur d'un personnage ironique appelé à devenir culte même si on aimerait aussi le voir s'atteler à d'autres projets.

Gros coup de pub pour ce film surcoté. C'est réussi: une salle pleine sur toutes les projections du jour de sortie. L'histoire est très mince. Les scènes de violence et de gore se suivent les une après les autres avec parfois une grosse envie de rire plutôt d'être terrifié tellement le côté burlesque et faux ressort.

Et Joyeux Noël, les amis ! Quel beau coup de jeune (dans le film) : il y a Tom Savini (Vendredi 13, Zombie, Maniac, Creepshow...) aux trucages et maquillages, et rien que pour cela, ce Terrifier 3 est un beau cadeau de Noël pour tout amateur de prothèses en latex dégoulinantes et de sang rouge clair à foison, le Monsieur n'a rien perdu depuis les années 80. Un autre beau cadeau bien emballé : l'interprétation de David Howard Thornton, qui s'éclate comme ce n'est pas permis, tient le film presque à lui tout seul, et est toujours plus drôle dans le rôle d'Art Le Clown (la séquence avec le Père Noël est peut-être notre passage préféré : pas un mot, mais fou-rire de quelques hurluberlus - dont nous - dans la salle). Cependant, on peut donner l'impression d'en parler comme d'une énième comédie d'horreur, or on vous met en garde si vous n'avez pas un minimum de "bagage" dans le genre : la fin est dégueulasse et perverse (il n'y a pas d'autres mots). L'interdiction aux moins de 18 ans n'est pas une décoration de Noël, on pensait naïvement que le film était victime d'un abus de classification ("Oh oui, un -16 avec avertissement, allez... Mais c'est de la pantomime horrifique, ce n'est pas sérieux, voyons !"), et puis il y a eu le final, turbo-énervé (beaucoup plus que le 1 et le 2), qui s'amuse avec des images religieuses, sexuelles, sadiques, avec des animaux, comme un sale gosse qui se fiche d'avoir un charbon dans sa chaussette. Le charbon, il l'a eu, ce -18 va pénaliser une partie de son public, pour ces quelques scènes extrêmes, mais on ne peut pas lui retirer que Damien Leone a fait ce qu'il a voulu, il a poussé les potards à fond dans cette dernière ligne droite éprouvante (la scène des rats, on ne s'en remettra jamais). On remarquera qu'il y a un running-gag d'opus en opus de la tronçonneuse insérée dans le popotin des victimes, on ne sait pas comme interpréter cela (vous avez 4h). Ajoutez quelques faiblesses de scénario (on ne comprend pas comment

spoiler: Art devine l'adresse de Sienna, le "trou de l'Enfer" qui s'ouvre juste au bon moment et pile sous la petite sœur - qui s'agglutine trois plombes à sa mère défunte pour ne rien faire, alors que sa cousine se fait latter la tronche par Arty...- pour que Sienna soit obligée de lâcher le clown pour un quatrième opus...


), qu'on met en lien avec (encore une fois) le fait de communiquer sur le début de production d'un Terrifier 4, alors que cet opus n'est même pas sorti : comment voulez-vous qu'on croit un instant que l'héroïne va dégommer Art ? Mais, il n'en reste pas moins que Terrifier 3 nous a étonnamment plu, allant vraiment plus loin dans les scènes dérangeantes, avec toujours plus de facéties du Clown (l'acteur a récemment dit qu'il était un fan inconditionnel de Mr Bean, on voit le lien évident, tout en espérant ne pas finir comme ça), et en ayant fait l'effort immense de ne pas montrer les scènes où Art s'en prend à des enfants (c'est en hors-champ) ou à des animaux (idem, ce sont des poupées), et rien que pour cela, car on y est très sensible : merci. On se l'avoue, on préfère largement la partie du film "pantomime et gore débile" à la fin plus sérieuse et trash, question de goûts. Art Le Clown qui s'éclate à mettre une tronçonneuse dans une raie, ou un coup d'azote sur une gueule qu'il pète au marteau : oui, ce troisième opus nous a enfin fait rire bêtement. Pouet-pouet.

L'excellent David Howard Thornton, qui maîtrise la pantomime, s'éclate dans le rôle muet, à la fois sadique et farceur, d'Art, et les idées de mise en scène fusent. Le plus violent des 3 opus et des scènes terrifiantes mais filmé dans le style vintage donc cela passe et aller le voir franchement

C'est tellement jouissif. Voir ça sur grand écran c'est fou. Que du sang et des tripes partout et franchement le -18 est totalement compréhensible. J'ai pas forcément aimé le virage un peu esprit que le film a prit mais c'est rattrapé par la bonne dose d'humour qui est largement plus présente qu'avant. Nan vraiment c'est bien ! Après le scénario est un peu trop prévisible mais on regarde pas ce genre de film pour cela.

Une dinguerie un vrai film gore et enfin horreur !!!
Le casting est cool, les scènes bien sales et du sang à flot