Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Roub E.
946 abonnés
4 983 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 12 novembre 2024
L ambiance est cotonneuse, le cadre soigné, l ambiance mélancolique; pas de doute on est chez Sofia Coppola. Ici elle se penche sur le destin de l épouse d Elvis, femme cachée et délaissée que le King gardait à sa disposition dans une sorte de palais d argent. Malgré le côté tape à l œil du décorum elle nous montre sans fard la société de consommation des années 60, son aspect femmes au foyer discrètes qui nie leurs aspirations. Dans le rôle titre Cailee Spaeny est formidable et fait preuve d une belle palette de jeu. Mais il faut bien avouer qu à suivre le portrait d une femme qui s ennuie, je me suis bien ennuyé aussi.
Priscilla n’est pas un chef d’oeuvre et c’est ce que l’on aime tout comme marie antoinette sofia coppola fait de l’heroine une femme si proche de La femme, ça pourrait etre une copine, on est si proche qu’on se croirait sur le plateau son image sa maniere de filmer ses plans lui sont extrêmement fidèles… Elle a son style et Priscilla est un classique autant que Marie antoinette dans 10 ans la génération prochaine le regardera comme nous avons regarder Marie antoinette il y a 10 ans deja… We love it !
On traverse les étapes de la relation amoureuse de Priscilla et Elvis Presley dans ce film où la passion se mêle au désenchantement et la résignation. Sophia Coppola parvient à nous transmettre les émotions et les sentiments de Priscilla avec beaucoup de justesse et de retenu incarné par Cailee Spaney qui ne tombe jamais dans la surenchère. Face aux excès d’Elvis, cette retenu laisse apparaître une grande force et Priscilia s’affirme au fil du scénario comme le personnage le plus profond, capable de surmonter ses passions. À l’inverse la puissance, l’aura d’Elvis vacille m’étant à nu un personage de plus en plus pathétique qui démontre sa fragilité par sa violence et son incapacité à faire preuve d’empathie.
Très bien côté images et récit, on voit à combien la vie dans l’ombre de Priscilla était décalée à la vie d’Elvis. De belles images et une belle intimité avec Priscilla.
Il ne s'agit pas vraiment d'un biopic mais d'un film tiré du livre de Priscilla Presley "Elvis and me". L'histoire commence quand Elvis rencontre Priscilla lors de son service militaire en Allemagne et ensuite dépeint la vie d'une femme qui s'ennuie et vit dans l'ombre d'un mari pas très compréhensif, le tout est très plat et l'on s'ennuie autant que Priscilla ! A noter que l'acteur qui interprète Elvis mesure près de 2 mètres et l'actrice jouant Priscilla environ 1 mètre 50 ce qui n'est pas dérangeant en sois mais ce n'était pas du tout la cas.
Quand on regarde un film de Sofia Coppola, on sait que l'on va regarder un film très esthétique avec de la bonne musique. cela n'a pas manqué pour ce film dont j'ai adoré les toilettes de Priscilla. J'ai aimé suivre la transformation de l'adolescente en femme adulte. J'ai détesté qu'elle ressemble à une vieille rombière seule dans cette grande maison qui n'était même pas la sienne. Mais comme dans tous les films de la réalisatrice, il manque un peu de psychologie aux personnages : les décors et les costumes seuls ne disent pas tout. J'ai tout de même passé un bon moment de visionnage, je m'attendais à moins bien au vue de certaines critiques négatives. Ce fut finalement une bonne surprise pour moi.
Un film volontairement lent et fade, personne ne veut être à la place de Priscilla. Une fin un peu abrupte qui aurait pu prendre plus de place dans le film, j’aurais bien aimé voir ce moment plus travaillé et moins le voir nous tomber dessus. Chacun de vivre sa vie et de ne pas suivre celle des autres, savoir s’écouter et dire non.
Comme tous les films de Sofia Coppola, l’esthétisme du film est très léché, pas une chiure de mouche sur les habits ou les nappes. Tout est bien repassé, comme neufs. En revanche le tout manque de vie, d’âme. C’est plat comme une galette. L’actrice s’en sort mieux que Jacob Elordi qui semble un véritable ectoplasme. Il est beau gosse mais il n’a pas 1 % du charisme d’Elvis, c’est quand même embêtant.
Quelle description du phénomène de l'emprise d'un homme immature et égocentrique sur une adolescente puis jeune femme. Sophia Coppola est fidèle à sa vision féministe qui ne fait toutefois pas d' Elvis un monstre car tempérée par le contexte des annees 60/70.
Décidément les deux derniers films évoquant Elvis Presley se réduisent à un prénom : après « Elvis » de Baz Luhrmann, « Priscilla » de Sofia Coppola. Encore un biopic où j’apprends des choses et peu me chaut les partis pris de la mise scène. Sofia Coppola ne me donne pas l’impression de s’être décarcassée pour raconter la vie d'une jeune fille de 14 ans à l’âge adulte comme compagne et femme d’Elvis Presley. Force est de constater que l'ennui m'a gagné. Je crois que c'est la volonté de la réalisatrice. Je la soupçonne d'amener le spectateur que je suis à ressentir l'ennui de Priscilla. Et si tel est le cas, c’est réussi.
Dans le film de Baz Luhrmann, j’avais été très surpris de voir une telle rock star être sous emprise d’un homme, le colonel Tom Parker. Avec Sofia Coppola, c’est Priscilla qui est sous l’emprise d’Elvis Presley. Le comportement d’Elvis se révèle assez malaisant. Cela ne se réduit pas à quelques excès de colère, à quelques réflexions désobligeantes, le malaise est dans son art de la manipulation, il parvient à enfermer Priscilla à Graceland pendant quelques années. Oui j’ose parler de manipulation. Pour autant, il ne cherche pas à la retenir quand elle décide de le quitter. Mais là encore, je soupçonne la star d’avoir petit à petit dégradé volontairement la situation pour inviter Priscilla à le quitter. Bref, un biopic qui se laisse voir comme on lirait « Modes et Travaux » dans un cabinet de médecins en attendant d’être appelé.
Un métrage sur Priscillia, femme d'Elvis Presley est un biopic somme toute à fait classique, même un peu trop. On pourrais résumer ce film en une ligne c'est un film sur la femme se elvis . voilà j'ai tout dit du film en une phrase , ce qui est assez aberrant pour ce qui est censée être un biopic . Comparé à Elvis de 2022, il n'y a aucune idée de mise en scène intéressante ou encore d'éléments marquants dans le film. A l’image, Cailee Spaeny tient parfaitement son rôle et décroche un juste Prix d’interprétation féminine à la Mostra de Venise. C'est bien la là celle chose à sauver de ce film qui sera très vite oublier . En tout cas on n’était pas loin de l’ennui poli et à moitié enveloppé dans une torpeur durant tout le film. 'acteur jouant Elvis est bien trop grand et trop mince pour que l'on y croit. A des annee lumiere du biopic sur le King sortie un an avant seulement. On a l'impression de voir un film d'un amateur après avoir eu droit au chef d'oeuvre de Baz Luhrmann. Beaucoup de lenteur et un rythme soporifique pour ce biopic , co-produit et revu par la vraie Priscilla Presley. Une réalisation trop fade et plate ,de S. Coppola. a fuir
Ce biopic sur Priscilla Presley avait pleinement du sens sur le papier. La vision d’une femme dans l’ombre de son conjoint superstar, par Sofia Coppola. Et surtout, un bon complément à priori par rapport au « Elvis » de Baz Luhrmann sorti en 2022. Malheureusement les promesses ne sont pas complètement tenues. Alors oui, la thématique est intéressante. Priscilla a à peine 14 ans quand elle rencontre le King, lors de son service militaire en Allemagne. A 16 ans, elle vient vivre à Graceland, qui fera office de prison dorée, et sera continuellement écrasée par un Elvis toxique et contrôleur. L’ironie est qu’il est lui-même écrasé par sa relation malsaine avec son manager, qui n’apparait ici qu’en filigrane (et qui est le sujet principal du film de Baz Luhrmann). C’est globalement bien filmé, à part peut-être quelques intérieurs à la photographie trop chargée à mon goût. Ca veut faire naturel mais ça en fait trop, donc ce n’est plus naturel... Et les deux acteurs sont vraiment bons. Jacob Elordi incarne un Elvis plus vulnérable et malsain que la version d’Austin Butler. Tandis que Cailee Spaeny parvient à bien rendre la différence d’âge – Priscilla avait 10 ans de moins qu’Elvis, alors que les deux acteurs ont pratiquement le même âge ! Le souci, c’est que l’ensemble reste superficiel. Si l’attraction de Priscilla pour Elvis est bien rendue, son personnage est relativement peu développé, restant simple dans une relation où tous les défauts semblent être chez Elvis. Tandis que les situations demeurent répétitives passé le premier tiers, jusqu’à une conclusion simple et abrupte (« tout ça pour ça » diront certains). Il ne faut pas oublier que la vraie Priscilla Presley était producteur exécutive du projet, et a donc sans doute eu son mot à dire sur le scénario de son propre biopic (!). Censure ou subjectivité, ce portrait manque de piment en ce qui la concerne.
Très long et d’un ennui profond , il se passent plus de 20 ans entre le début du film et la fin du film et l’actrice reste la gamine de 14 ans du début invraisemblable !! Lui pareil ne vieillit pas alors que l’on sait qu’il était rongé par l’alcool et les cachets et de se fait complètement bouffi !! Madame Coppola nous dépeint une bien pâle image de celui qui fut une icône des années 60 et 70 !!
Le film est franchement mauvais, par contre comme documentaire c’est assez intéressant de voir la vie de « misère » de Priscilla et d’un Elvis qui part progressivement en vrille.