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    Priscilla
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    249 critiques spectateurs

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    Jeanne Ldx
    Jeanne Ldx

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2024
    Certes, il n'y a pas d'élément déclencheur dans ce film qui fait renverser à un moment le scénario donc il est vrai que cela peut parfois sembler tirer en longueur ou être répétitif au niveau de la narration et des scènes mais je pense qu'ici Sofia Coppola a vraiment voulu montrer et nous faire ressentir justement ce que Priscilla vivait.. c'est-à-dire rien. Elle s'est complétement effacée pour lui et n'a jamais vraiment existé. Beaucoup de traits et de situations que vivaient de nombreuses femmes à cette époque malheureusement.. Personnellement ca m'a beaucoup touché.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    711 abonnés 3 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2024
    Le cinéma de Sofia Coppola transpose, film après film, le concept de « femme gelée » défini notamment par Annie Ernaux dans ses romans : des personnages qui, tout en étant victimes d’un système sociétal plus ancien et plus fort qu’eux, se débattent le temps d’un récit qui refuse de les réifier, qui explore leurs rêves et leurs failles, qui oppose une révolte en sourdine mais omniprésente à l’image. Priscilla tient, évidemment, de ce discours tout en s’inscrivant dans un rapport de continuité/rupture avec l’œuvre de Baz Luhrmann, Elvis, sortie en 2022.
    Continuité tout d’abord dans la mesure où les deux cinéastes engagent une réflexion sur la dépendance : spoiler: dépendance à l’amour, à la drogue et à notoriété entendue comme convergence de l’amour du public et de l’argent
    . Elvis comme Priscilla se rebellent contre leur milieu d’origine : l’un oppose à la misère la démesure, l’autre à la rigueur militaire une liberté morale. Une même métaphore s’observe : celle de la cage dorée qui définit, pour Elvis, Las Vegas et, pour Priscilla, le domaine de Graceland, vaste territoire composé de moquettes, de marbre et de bibelots luxueux auxquels la jeune femme a interdiction de toucher. Enfin, les deux amants partagent une position de victimes d’un système qui les entretient et qu’ils entretiennent en retour. Sofia Coppola refuse de considérer le chanteur comme un bourreau, le dévoile davantage sous influences, comme l’attestent les plans répétés – et insupportables, à terme ! – sur l’entourage masculin d’Elvis, jeunes hommes parlant et vivant à l’unisson de celui-ci, lui offrant un chœur à la manière de la cour de Giton dans Les Caractères de La Bruyère.
    Priscilla devient alors une victime collatérale : elle spoiler: souffre de la souffrance de son époux, peine à se réjouir de ses réjouissances en ce qu’elles n’adviennent pas pour elle seule mais exigent d’elle, au contraire, de s’en faire le témoin
    . La passivité synonyme de captivité mute en réquisitoire contre le patriarcat : interdiction de travailler, limitation stricte des déplacements, considérations maternelles que relayent les différents médias de l’époque.
    La cinéaste retranscrit par l’esthétique le quotidien de son héroïne, traduit par l’image ses désillusions, écarte régulièrement le rythme des chansons rock pour capter celui d’une femme restée cette jeune innocente de seize ans déracinée puis convertie à la cruauté des relations humaines. Nous lui reprocherons cependant de pécher par omission, soucieuse de peindre Elvis sous les traits d’un prédicateur – en réalité élève sous l’influence de divers prédicateurs – sans aborder l’adhésion à la scientologie de Priscilla Presley en lien avec son professeur de sport… La caméra ne s’intéresse pas aux zones d’ombre et se subordonne à un discours trop hagiographique, hélas, pour véritablement nous émouvoir du sort de cette prisonnière de l’amour et (par procuration) du show business.
    Babiche06270
    Babiche06270

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2024
    Très joli film, actrice magnifique et parfaite dans ce rôle.........................................
    Roub E.
    Roub E.

    1 003 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2024
    L ambiance est cotonneuse, le cadre soigné, l ambiance mélancolique; pas de doute on est chez Sofia Coppola. Ici elle se penche sur le destin de l épouse d Elvis, femme cachée et délaissée que le King gardait à sa disposition dans une sorte de palais d argent. Malgré le côté tape à l œil du décorum elle nous montre sans fard la société de consommation des années 60, son aspect femmes au foyer discrètes qui nie leurs aspirations. Dans le rôle titre Cailee Spaeny est formidable et fait preuve d une belle palette de jeu. Mais il faut bien avouer qu à suivre le portrait d une femme qui s ennuie, je me suis bien ennuyé aussi.
    Mandy
    Mandy

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2024
    Priscilla n’est pas un chef d’oeuvre et c’est ce que l’on aime tout comme marie antoinette sofia coppola fait de l’heroine une femme si proche de La femme, ça pourrait etre une copine, on est si proche qu’on se croirait sur le plateau son image sa maniere de filmer ses plans lui sont extrêmement fidèles…
    Elle a son style et Priscilla est un classique autant que Marie antoinette dans 10 ans la génération prochaine le regardera comme nous avons regarder Marie antoinette il y a 10 ans deja…
    We love it !
    Matheo M.
    Matheo M.

    25 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2024
    On traverse les étapes de la relation amoureuse de Priscilla et Elvis Presley dans ce film où la passion se mêle au désenchantement et la résignation. Sophia Coppola parvient à nous transmettre les émotions et les sentiments de Priscilla avec beaucoup de justesse et de retenu incarné par Cailee Spaney qui ne tombe jamais dans la surenchère. Face aux excès d’Elvis, cette retenu laisse apparaître une grande force et Priscilia s’affirme au fil du scénario comme le personnage le plus profond, capable de surmonter ses passions. À l’inverse la puissance, l’aura d’Elvis vacille m’étant à nu un personage de plus en plus pathétique qui démontre sa fragilité par sa violence et son incapacité à faire preuve d’empathie.
    Florence E.
    Florence E.

    7 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2024
    Très bien côté images et récit, on voit à combien la vie dans l’ombre de Priscilla était décalée à la vie d’Elvis. De belles images et une belle intimité avec Priscilla.
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    34 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    Il ne s'agit pas vraiment d'un biopic mais d'un film tiré du livre de Priscilla Presley "Elvis and me". L'histoire commence quand Elvis rencontre Priscilla lors de son service militaire en Allemagne et ensuite dépeint la vie d'une femme qui s'ennuie et vit dans l'ombre d'un mari pas très compréhensif, le tout est très plat et l'on s'ennuie autant que Priscilla ! A noter que l'acteur qui interprète Elvis mesure près de 2 mètres et l'actrice jouant Priscilla environ 1 mètre 50 ce qui n'est pas dérangeant en sois mais ce n'était pas du tout la cas.
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    7 abonnés 332 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2024
    Quand on regarde un film de Sofia Coppola, on sait que l'on va regarder un film très esthétique avec de la bonne musique.
    cela n'a pas manqué pour ce film dont j'ai adoré les toilettes de Priscilla.
    J'ai aimé suivre la transformation de l'adolescente en femme adulte.
    J'ai détesté qu'elle ressemble à une vieille rombière seule dans cette grande maison qui n'était même pas la sienne.
    Mais comme dans tous les films de la réalisatrice, il manque un peu de psychologie aux personnages : les décors et les costumes seuls ne disent pas tout.
    J'ai tout de même passé un bon moment de visionnage, je m'attendais à moins bien au vue de certaines critiques négatives.
    Ce fut finalement une bonne surprise pour moi.
    Christopher Brunn
    Christopher Brunn

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    Un film volontairement lent et fade, personne ne veut être à la place de Priscilla. Une fin un peu abrupte qui aurait pu prendre plus de place dans le film, j’aurais bien aimé voir ce moment plus travaillé et moins le voir nous tomber dessus.
    Chacun de vivre sa vie et de ne pas suivre celle des autres, savoir s’écouter et dire non.
    Mister_Ed
    Mister_Ed

    5 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    Comme tous les films de Sofia Coppola, l’esthétisme du film est très léché, pas une chiure de mouche sur les habits ou les nappes. Tout est bien repassé, comme neufs. En revanche le tout manque de vie, d’âme. C’est plat comme une galette. L’actrice s’en sort mieux que Jacob Elordi qui semble un véritable ectoplasme. Il est beau gosse mais il n’a pas 1 % du charisme d’Elvis, c’est quand même embêtant.
    Freudaine
    Freudaine

    5 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    Quelle description du phénomène de l'emprise d'un homme immature et égocentrique sur une adolescente puis jeune femme. Sophia Coppola est fidèle à sa vision féministe qui ne fait toutefois pas d' Elvis un monstre car tempérée par le contexte des annees 60/70.
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2024
    Décidément les deux derniers films évoquant Elvis Presley se réduisent à un prénom : après « Elvis » de Baz Luhrmann, « Priscilla » de Sofia Coppola.
    Encore un biopic où j’apprends des choses et peu me chaut les partis pris de la mise scène. Sofia Coppola ne me donne pas l’impression de s’être décarcassée pour raconter la vie d'une jeune fille de 14 ans à l’âge adulte comme compagne et femme d’Elvis Presley.
    Force est de constater que l'ennui m'a gagné. Je crois que c'est la volonté de la réalisatrice. Je la soupçonne d'amener le spectateur que je suis à ressentir l'ennui de Priscilla.
    Et si tel est le cas, c’est réussi.

    Dans le film de Baz Luhrmann, j’avais été très surpris de voir une telle rock star être sous emprise d’un homme, le colonel Tom Parker. Avec Sofia Coppola, c’est Priscilla qui est sous l’emprise d’Elvis Presley.
    Le comportement d’Elvis se révèle assez malaisant. Cela ne se réduit pas à quelques excès de colère, à quelques réflexions désobligeantes, le malaise est dans son art de la manipulation, il parvient à enfermer Priscilla à Graceland pendant quelques années.
    Oui j’ose parler de manipulation.
    Pour autant, il ne cherche pas à la retenir quand elle décide de le quitter. Mais là encore, je soupçonne la star d’avoir petit à petit dégradé volontairement la situation pour inviter Priscilla à le quitter.
    Bref, un biopic qui se laisse voir comme on lirait « Modes et Travaux » dans un cabinet de médecins en attendant d’être appelé.
    Fabios Om
    Fabios Om

    54 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2024
    Un métrage sur Priscillia, femme d'Elvis Presley est un biopic somme toute à fait classique, même un peu trop. On pourrais résumer ce film en une ligne c'est un film sur la femme se elvis . voilà j'ai tout dit du film en une phrase , ce qui est assez aberrant pour ce qui est censée être un biopic . Comparé à Elvis de 2022, il n'y a aucune idée de mise en scène intéressante ou encore d'éléments marquants dans le film. A l’image, Cailee Spaeny tient parfaitement son rôle et décroche un juste Prix d’interprétation féminine à la Mostra de Venise. C'est bien la là celle chose à sauver de ce film qui sera très vite oublier . En tout cas on n’était pas loin de l’ennui poli et à moitié enveloppé dans une torpeur durant tout le film. 'acteur jouant Elvis est bien trop grand et trop mince pour que l'on y croit. A des annee lumiere du biopic sur le King sortie un an avant seulement. On a l'impression de voir un film d'un amateur après avoir eu droit au chef d'oeuvre de Baz Luhrmann. Beaucoup de lenteur et un rythme soporifique pour ce biopic , co-produit et revu par la vraie Priscilla Presley. Une réalisation trop fade et plate ,de S. Coppola. a fuir
    Redzing
    Redzing

    1 163 abonnés 4 505 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 septembre 2024
    Ce biopic sur Priscilla Presley avait pleinement du sens sur le papier. La vision d’une femme dans l’ombre de son conjoint superstar, par Sofia Coppola. Et surtout, un bon complément à priori par rapport au « Elvis » de Baz Luhrmann sorti en 2022. Malheureusement les promesses ne sont pas complètement tenues.
    Alors oui, la thématique est intéressante. Priscilla a à peine 14 ans quand elle rencontre le King, lors de son service militaire en Allemagne. A 16 ans, elle vient vivre à Graceland, qui fera office de prison dorée, et sera continuellement écrasée par un Elvis toxique et contrôleur. L’ironie est qu’il est lui-même écrasé par sa relation malsaine avec son manager, qui n’apparait ici qu’en filigrane (et qui est le sujet principal du film de Baz Luhrmann).
    C’est globalement bien filmé, à part peut-être quelques intérieurs à la photographie trop chargée à mon goût. Ca veut faire naturel mais ça en fait trop, donc ce n’est plus naturel... Et les deux acteurs sont vraiment bons. Jacob Elordi incarne un Elvis plus vulnérable et malsain que la version d’Austin Butler. Tandis que Cailee Spaeny parvient à bien rendre la différence d’âge – Priscilla avait 10 ans de moins qu’Elvis, alors que les deux acteurs ont pratiquement le même âge !
    Le souci, c’est que l’ensemble reste superficiel. Si l’attraction de Priscilla pour Elvis est bien rendue, son personnage est relativement peu développé, restant simple dans une relation où tous les défauts semblent être chez Elvis. Tandis que les situations demeurent répétitives passé le premier tiers, jusqu’à une conclusion simple et abrupte (« tout ça pour ça » diront certains).
    Il ne faut pas oublier que la vraie Priscilla Presley était producteur exécutive du projet, et a donc sans doute eu son mot à dire sur le scénario de son propre biopic (!). Censure ou subjectivité, ce portrait manque de piment en ce qui la concerne.
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