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Redzing
1 165 abonnés
4 505 critiques
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2,5
Publiée le 13 septembre 2024
Ce biopic sur Priscilla Presley avait pleinement du sens sur le papier. La vision d’une femme dans l’ombre de son conjoint superstar, par Sofia Coppola. Et surtout, un bon complément à priori par rapport au « Elvis » de Baz Luhrmann sorti en 2022. Malheureusement les promesses ne sont pas complètement tenues. Alors oui, la thématique est intéressante. Priscilla a à peine 14 ans quand elle rencontre le King, lors de son service militaire en Allemagne. A 16 ans, elle vient vivre à Graceland, qui fera office de prison dorée, et sera continuellement écrasée par un Elvis toxique et contrôleur. L’ironie est qu’il est lui-même écrasé par sa relation malsaine avec son manager, qui n’apparait ici qu’en filigrane (et qui est le sujet principal du film de Baz Luhrmann). C’est globalement bien filmé, à part peut-être quelques intérieurs à la photographie trop chargée à mon goût. Ca veut faire naturel mais ça en fait trop, donc ce n’est plus naturel... Et les deux acteurs sont vraiment bons. Jacob Elordi incarne un Elvis plus vulnérable et malsain que la version d’Austin Butler. Tandis que Cailee Spaeny parvient à bien rendre la différence d’âge – Priscilla avait 10 ans de moins qu’Elvis, alors que les deux acteurs ont pratiquement le même âge ! Le souci, c’est que l’ensemble reste superficiel. Si l’attraction de Priscilla pour Elvis est bien rendue, son personnage est relativement peu développé, restant simple dans une relation où tous les défauts semblent être chez Elvis. Tandis que les situations demeurent répétitives passé le premier tiers, jusqu’à une conclusion simple et abrupte (« tout ça pour ça » diront certains). Il ne faut pas oublier que la vraie Priscilla Presley était producteur exécutive du projet, et a donc sans doute eu son mot à dire sur le scénario de son propre biopic (!). Censure ou subjectivité, ce portrait manque de piment en ce qui la concerne.
Très long et d’un ennui profond , il se passent plus de 20 ans entre le début du film et la fin du film et l’actrice reste la gamine de 14 ans du début invraisemblable !! Lui pareil ne vieillit pas alors que l’on sait qu’il était rongé par l’alcool et les cachets et de se fait complètement bouffi !! Madame Coppola nous dépeint une bien pâle image de celui qui fut une icône des années 60 et 70 !!
Le film est franchement mauvais, par contre comme documentaire c’est assez intéressant de voir la vie de « misère » de Priscilla et d’un Elvis qui part progressivement en vrille.
Je n ai pas de recul sur la situation car je ne connais pas son histoire. Mais magnifique interprétation de cette jeune actrice. Jacob Elordi également. Ça permet d en découvrir plus sur la vie de la femme de cette rock star, qui passe de l’adolescence, la naïveté à l’accomplissement d une vraie femme.
Tel les pieds de Priscilla s'enfonçant dans l'épaisse moquette de Graceland dans le plan d'ouverture, Sofia Coppola, revenant à son meilleur niveau depuis Marie Antoinette, montre à bas bruit l'emprise évidente qu'exerçait Elvis sur sa jeune épouse, poupée de porcelaine maintenue dans l'atmosphère cotonneuse de la demeure du rocker comme si on ne l'avait jamais sortie de la boîte.
Une jolie et humble adaptation sur la célèbre femme d'Elvis Presley réalisé par Sofia Coppola inspirée ! Il y a eu il y a pas longtemps un biopic sur le King Elvis raconté du point de vue du colonel Parker (son producteur) de façon flamboyante par Baz Lhurmann, Sofia Coppola brosse le portrait de celle qui deviendra sa femme, "Priscilla", avec une mise en scène intime ne voyant que son personnage, de sa rencontre en Allemagne avec le militaire en service Elvis alors qu'elle n'avait que 14 ans, avec des parents qui la pousser dans les études. La suite, on la connaît, mariage jeune, tournages de films et tournées concerts à ne plus finir, addictions aux médicaments, naissance de leur unique fille Lisa-Marie etc.. . Les deux comédiens principaux jouent bien les légendaires personnages de façon remarquables. La bande originale contient des standards des années 60 mais pas de musique d'Elvis, c'est étonnant mais ça marche à l'écran. L'ensemble est réalisé correctement par Sofia Coppola, à voir.
Après des débuts prometteurs, Sofia Coppola enchaîne des films toujours stylisés mais de moins en moins percutants. Son huitième long-métrage, sorti en 2023, s’apparente à une grosse déception. Pourtant retracer la biographie de la femme d’Elvis Presley aurait dû constituer une œuvre riche sur le mal être d’une épouse de star. Malheureusement, tout est fade, sans rythme et surtout d’une incroyable vacuité. La mise en scène aérienne tente sporadiquement de nous sortir de l’ennui mais cela reste insuffisant. Bref, le regard féministe de la réalisatrice sur l’émancipation forcée de Priscilla manque d’audace.
D'un classicisme inhabituel pour Sofia Coppola, le film excelle à explorer la psychologie des personnages. Les acteurs sont très bons, la BO est top et l'histoire suit son cours, soulignant bien la descente aux enfers d'Elvis et comment il y a entraîné Priscilla.
Film soporifique au possible. Bien qu’il prenne le contre pied du Elvis de Baz Luhrmann, il n’y a pas de juste milieux entre ces deux œuvres. Ici, tout est plat et ennuyeux (même la photographie et la chlorométrie est fade), ce qui est dommage vis à vis du message du film sur notamment l’emprise qu’avait Elvis sur la jeune Priscilla. Cailee Spaeny est excellente et reçoit les deux étoiles à sa seule prestation. Le reste n’est qu’oubliable.
Superbement interprété par la très jolie Caillie. Une nouvelle mise en scène soignée pour Sofia Coppola qui livre encore un bon film. L'histoire est intéressante s'inspirant de la vie de l'unique épouse du King qui est dépeint ici sous une face peu reluisante
J'aime bien Elvis et ai déjà vu plusieurs documentaires, je me suis donc dit que ça pouvait être chouette, ayant aimé le biopic sur Elvis.
Malgré tout j'ai abandonné le visionnage assez vite par ennui et agacement.
Bien sur comme pour beaucoup de choses concernant l'empire Presley tout est validé par Mme Elvis, du coup forcément, niveau objectivité et véracité c'est mort.
Des le départ tout est faussé : la rencontre avec Elvis pour commencer. Le destin serait venait tout seul toquer à sa porte de manière fortuite dans un bar. En réalité elle a tout fait pour pouvoir le rencontrer. Sans doute ce qu'elle a du faire pour y arriver (un "ami" d'Elvis partageait "tout" avec lui, je pense donc que ça a été au dela du pelotage...) a til été traumatisant. Et a du marquer l'ensemble de son vécu. ça c'était interessant peut etre... mais passé à la trappe. Madame Elvis aurait elle sélectionné et romancé ses souvenirs ? noooooooooooooon, tout a été tellement beau et honnete dans le monde Presley.
J'imagine aussi qu'il n'est pas évoqué, meme subliminalement, qu'Elvis n'aurait jamais épousé Priscilla s'il n'y avait pas été contraint.
Bref, cet arrangement de la réalité + le manque d'interet que j'éprouvais en visionnant ce film m'ont empeché de tenir plus de 20 ou 30 min. Bravo a ceux qui ont tenu tout le film pour pouvoir nous dire que ça ne s'arrangeait pas par la suite. Et merci, vous m'avez sauvé 1h30.
Une vie certes pas évidente pour une jeune fille... Mais quel est l'intérêt de ce film ? Il montre que Priscilla s'ennuie... Mais nous aussi ! Un seul jour de la vie d'Elvis aurait été plus passionnant.
Ce biopic sur la vie de priscilla presley n’a pas de défauts majeurs : c’est bien réalisé, les acteurs tiennent la route et cela se regarde sans déplaisir. Le problème c’est qu’il faut bien reconnaître que la vie de priscilla presley, n’a malheureusement rien de transcendant et qu’elle n’est connue que parce qu’elle était la femme d’elvis…et donc un film sur sa vie, ne laisse pas un souvenir impérissable…
Réalisation incipide et soporifique, scénario sous exploité et ennuyant. J’ai vraiment pas grand chose à dire tellement il n’y a rien à retenir, à garder. La moitié du film se passe dans une chambre et le reste est constamment à contre jour. Les acteurs n’ont aucune alchimie, faut dire l’écriture n’aide pas.
la réalisatrice parvient à capturer l’intimité d'une jeune fille piégée dans un monde de glamour et de célébrité, en offrant une perspective souvent ignorée de l’icône de la musique Elvis Presley. Le film brille par son esthétique délicate, sa bande sonore envoûtante et son attention aux détails de l’époque, caractéristiques du style visuel raffiné de Coppola.
Cependant, une approche trop contemplative et distante, qui pourrait manquer de profondeur émotionnelle pour capturer toute la complexité de la relation entre Priscilla et Elvis. L’interprétation minimaliste, bien que stylisée, peut sembler plate et désengagée à certains moments, rendant difficile de s’investir pleinement dans le parcours de l’héroïne. De plus, le film s’appuie parfois sur des clichés de la narration biographique, sans proposer une véritable exploration psychologique des personnages.
En somme, Priscilla est une œuvre à la fois charmante et frustrante : elle séduit par sa beauté visuelle et son ambiance, mais peut laisser les spectateurs en quête d’une exploration plus profonde des thèmes et des émotions sur leur faim.